22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’association Volubilis ouvre les portes au public de la pépinière municipale d’Avignon

L’association vauclusienne Volubilis, engagée sur les questions de l’unité et de la diversité du paysage méditerranéen, organise un atelier intitulé « In Situ » le mardi 4 juin 2024, de 14h à 17h qui permettra aux participants de visiter la pépinière municipale d’Avignon. Un évènement gratuit pour les adhérents et disponible à partir de 5€ pour les non adhérents. 

Une action qui renforce l’objectif de Volubilis de sensibiliser et de former les élus, professionnels et citoyens à l’importance de la terre et de sa préservation. La structure d’intérêt général met l’approfondissement du champ de réflexion et le renouvellement de la pensée au cœur de ses enjeux en réunissant des acteurs de tous les horizons, ce qui favorise le partage d’idées. 

Les 15ème rencontres en novembre 2024

L’association organisera ses 15ème rencontres en novembre 2024, au théâtre des Halles à Avignon autour du thème « la Terre nourricière et vivante ». Un thème qui rentre parfaitement dans les objectifs d’avenir de Volubilis et qui permettra de poser des questions cruciales pour le futur du paysage méditerranéen comme : comment habiter la terre ? de quelles manières renouer un lien avec elle et la nature ? 

Infos pratiques : Atelier « In Situ ». Mardi 4 juin 2024, de 14h à 17h. Centre horticole municipale, 1088 route de Bel Air, 84140, Avignon. Entrée libre pour les adhérents de Volubilis, 5€ pour les non adhérents.


L’association Volubilis ouvre les portes au public de la pépinière municipale d’Avignon

Chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en capacité de régénérer en un an. Cette année, la date fatidique tombe le 2 août. Pour obtenir ce résultat, l’ONG a comparé l’empreinte écologique de chaque pays avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire la surface disponible pour produire les ressources et absorber les déchets. À l’échelle mondiale, on obtient un chiffre de 1,7. Cela signifie qu’il faudrait actuellement près de 2 planètes pour subvenir durablement aux besoins de l’humanité.

L’empreinte écologique de l’humanité, qui inclut entre autres les émissions de gaz à effet de serre, connaît une hausse constante ces dernières décennies, tandis que la biocapacité de la Terre suit dans le même temps une trajectoire inverse. Il en résulte un déficit écologique de plus en plus important. Le jour du dépassement a ainsi avancé de trois jours par an en moyenne depuis 1970, même si l’on observe un ralentissement de la tendance sur les dix dernières années.

Si l’on se place à l’échelle des pays, celui dont le jour du dépassement est le plus tôt est le Qatar, ayant eu lieu le 10 février, alors que la Jamaïque affiche la date la plus tardive, soit le 20 décembre. En France, le jour du dépassement tombe le 5 mai. Seule une minorité de pays n’ont pas de jour du dépassement, c’est-à-dire que leur empreinte écologique par habitant reste inférieure à la biocapacité mondiale par habitant. Ainsi, sur les 189 pays étudiés en 2023, seulement 51, essentiellement situés en Afrique et en Asie, ne vivent pas à « crédit écologique ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’association Volubilis ouvre les portes au public de la pépinière municipale d’Avignon

Comme le révèle une analyse de la base de données Land Matrix, la République démocratique du Congo est le pays en développement (pays à faible revenu et revenu moyen inférieur) le plus touché par l’accaparement des terres, en matière de superficie cédée à des investisseurs étrangers. L’accaparement des terres peut être défini comme l’achat, la location ou la concession de terres à des fins commerciales auprès de pays en développement par des entreprises transnationales ou des organisations gouvernementales étrangères. Réalisé à une échelle massive, il peut avoir des conséquences sur la sécurité alimentaire des populations locales.

En RD Congo, des accords portant sur l’achat ou l’utilisation de plus de 9 millions d’hectares de terres ont été conclus depuis l’an 2000, ce qui représente environ 4 % de la superficie totale du pays. Les terres acquises par les investisseurs étrangers sont principalement dédiées à l’exploitation forestière, l’extraction minière (cuivre, cobalt, etc.) et aux monocultures industrielles, comme l’huile de palme. De manière générale, ce sont les pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est qui sont les plus vulnérables à la prédation foncière et plusieurs d’entre eux ont déjà cédé une grande partie de leur territoire. Environ 8 % de la superficie du Cameroun et 15 % de celle du Libéria est ainsi sous contrôle d’intérêts étrangers, en particulier de groupes agro-industriels produisant des denrées et matières destinées à l’exportation.

En Europe, l’Ukraine est également concernée par un accaparement foncier massif de la part d’investisseurs étrangers, essentiellement à des fins agricoles. Les transactions foncières conclues depuis 2000 dans ce pays couvraient plus de 3 millions d’hectares, soit près de 6 % du territoire ukrainien (donnée de 2020).

Ailleurs dans le monde, si l’on étend l’analyse aux pays à revenu moyen supérieur, les terres du Pérou sont également particulièrement prisées, avec un peu plus de 16 millions d’hectares cédés ces vingt dernières années, en grande partie destinés à l’exploitation minière.

De Tristan Gaudiaut pour Statista.

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