24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Brad : la sonde qui surveille les salades

La jeune entreprise avignonnaise Brad et l’association Semailles, également basée au sein de la cité des papes, ont décidé d’unir leurs forces en implantant deux sondes connectées au milieu des salades pour analyser les données du sol et de l’air où elles sont plantées.

Depuis 1997, l’association Semailles favorise l’insertion professionnelle au travers de l’exploitation de 16 hectares de terres en maraîchage bio et la mise en œuvre d’actions d’éducation à l’environnement et au développement durable. Dans cette même dynamique de respect de l’environnement, la société Brad a décidé de s’allier à l’association.

La startup Brad élabore des sondes autonomes connectées qu’elle implante au cœur des parcelles et dont elle récolte les données via l’application mobile ‘Brad Dashboard’. Cette dernière permet de voir en temps réelle la qualité de l’environnement des parcelles dans le but de faire une transition vers une agriculture plus respectueuse de l’écosystème aérien et souterrain. Les données regroupent notamment l’humidité et la température du sol et de l’air, la pression atmosphérique, ou encore les points de rosée.

C’est ainsi qu’une collaboration entre les deux entités est née avec la pose de deux sondes au sein des plantations de salades. L’association Semailles pourra donc tester plusieurs techniques différentes afin d’évaluer la performance de ses cultures et retenir, à terme, celle qui est la plus adaptée.

V.A.


Brad : la sonde qui surveille les salades

Nous faisions le portrait de ce duo de choc il y a quelques mois. Le premier robot de désinfection autonome et intelligent, fonctionnant aux UV-C et conçu en France par ‘Désinfection technologie solution‘ vient de dévoiler ses courbes.

Après six mois de recherche et développement, Adam Jelila et Mattéo Boso viennent de présenter leur dernier bébé en vidéo. Les deux entrepreneurs et leur équipe de talents nichée à Avignon, permettent grâce à l’Intelligence artificielle (IA), d’éradiquer les virus et bactéries dans l’air et sur les surfaces exposées. Leur dernier robot entend bien révolutionner le marché en désinfectant un panel de lieux différents : bureaux, administrations, ERP, magasins… Le résultat est de taille, jusqu’à 99,99% d’efficacité contre les pathogènes et notamment la Covid-19.

Un condensé de technologies. Le robot se balade tout seul dans les pièces à désinfecter, il détecte la présence humaine, il suit les taux de polluants (CO2, Covs..), il se comporte différemment selon les pathogènes à nettoyer… et bien plus. Une révolution proposée à moins de 10.000€, alors même que les robots concurrents hors de France peuvent dépasser les 150.000€. Découvrez toutes les fonctionnalités de ce bijou technologique dans la vidéo qui suit :


Brad : la sonde qui surveille les salades

Voilà une collaboration qui fait grand bruit. Ce mardi 16 novembre, il y avait foule au Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel (LSBB). Ce site, au cœur de l’une des rares zones de grand calme électromagnétique en Europe, célébrait de nouvelles installations et coopérations.

Le site, ancien poste de commandement des missiles du plateau d’Albion, fédère aujourd’hui la recherche, l’industrie, les collectivités, et accueille « sans bruit » les plus grands chercheurs. Le labo est aujourd’hui à la pointe de la recherche sur la sismologie, la géomécanique, les ressources hydriques, la santé ou l’environnement.

L’occasion pour le CNRS (représenté par Antoine Petit) et Avignon Université, qui assurent la tutelle du site, de signer une convention avec l’entreprise pertuisienne ‘Winlight system’ (représenté par Philippe Godefroy), fournisseur de la NASA, leader mondial de la production d’optiques de haute performance. La journée était également l’occasion d’inaugurer les réalisations du projet LSBB 2020 (modernisation du site) et de la première section de l’Equipex MIGAZ.

« Nous abritons ici, en Vaucluse, au cœur du Pays d’Apt, un laboratoire remarquable et remarqué. Il rayonne à l’international, attire des talents, innove, réalise des performances, noue des partenariats et trouve des synergies : tout ça me parle, je crois dans le Vaucluse et son pouvoir d’attractivité », déclare Dominique Santoni, en présence du Préfet Bertrand Gaume, de Bernard Kleynhoff, président de la Commission développement économique de la Région Sud, de nombreux élus, partenaires industriels et institutionnels.

Au sujet de ‘Winlight system’ : Un peu de Pertuis sur le sol de Mars

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Crédit photo: Conseil départemental de Vaucluse

Brad : la sonde qui surveille les salades

Avec le développement des réseaux mobiles à très haut débit, le smartphone est devenu le premier support pour surfer sur le Web afin de s’informer, communiquer et se divertir. Et cette tendance s’est renforcée avec les confinements qui se sont répétés l’an passé. Ainsi, d’après les derniers chiffres de l’OCDE cités par BFMTV, l’utilisation des données mobiles a bondi de plus de 30 % en moyenne en 2020 dans les 35 pays membres de l’organisation mondiale. Comme les années précédentes, c’est la Finlande qui sort championne de la consommation de données, avec un total mensuel de 31 gigaoctets (Go) par abonnement.

Et si les Finlandais sont aussi gourmands en données mobiles, c’est en grande partie parce qu’une majorité d’entre eux a accès à un forfait illimité. En effet, dans ce pays, 65 % des consommateurs ont déclaré disposer de données illimitées au cours de l’année passée, selon la dernière enquête du Statista Global Consumer Survey. Il s’agit, et de loin, de la proportion la plus élevée dans les quinze pays étudiés. Les forfaits mobiles illimités sont également relativement répandus en Suisse (53 % des consommateurs) et aux États-Unis (46 %).

Comme le suggère notre graphique, l’accès aux données mobiles reste néanmoins très inégal d’un pays à l’autre. Parmi les pays à haut revenu les moins bien lotis en la matière, on peut notamment citer l’Allemagne et le Canada, où à peine un consommateur sur cinq dispose de plus de 12 Go de données par mois selon l’étude. Quant à la France, elle se classe plutôt dans le haut du panier, avec 55 % des personnes interrogées déclarant avoir un forfait mobile proposant plus de 12 Go mensuel (dont 16 % en illimité).

Tristan Gaudiaut, Statista


Brad : la sonde qui surveille les salades

Intégré pour la première fois sur un téléphone mobile par Samsung (commercialisé en Corée du Sud en juin 2000), l’appareil photo est aujourd’hui l’une des fonctions les plus utilisées sur un smartphone. Grâce à des capteurs d’image de plus en plus petits et de meilleure qualité, ainsi qu’à la puissance de calcul toujours plus grande des appareils, les photos prises sur les smartphones modernes se rapprochent de plus en plus de la qualité autrefois réservée aux appareils photo à objectif interchangeable.

Et cela ne concerne plus seulement le haut de gamme du marché des smartphones. En effet, au cours des dernières années, les appareils photo des smartphones se sont globalement considérablement améliorés. À tel point que de nombreuses personnes ne voient plus la nécessité de transporter ou d’acheter un appareil photo. Bien sûr, les professionnels et les passionnés de photographie obtiendront (probablement) toujours de meilleurs résultats en utilisant des appareils dédiés et des objectifs haut de gamme, mais les smartphones modernes prennent aujourd’hui des photos dont la qualité suffit largement aux exigences du consommateur lambda.

Pour l’industrie des appareils et équipements photographiques, l’essor de la photo sur smartphone a eu des effets dévastateurs, comme le met en évidence notre graphique. Selon le CIPA, un groupe industriel basé au Japon et dont les membres sont notamment Olympus, Canon et Nikon, les ventes mondiales d’appareils photo numériques ont chuté de 93 % entre 2010 et 2020, annihilant plusieurs décennies de croissance pour les fabricants. Après une explosion des ventes au début des années 2000 et un pic atteint à 121 millions d’appareils vendus en 2010, le marché mondial ne pesait plus que 10 millions d’unités en 2020. Ce déclin brutal est principalement dû à l’effondrement des ventes d’appareils numériques à objectif intégré, un équipement sur lesquels les photographes occasionnels comptaient beaucoup avant l’essor des smartphones.

Tristant Gaudiaut, Statista


Brad : la sonde qui surveille les salades

Parti d’un besoin personnel pour protéger les grands-parents d’un des fondateurs, Andrea Pozzo et Matteo Gachon ont développé un outil de veille capable de comprendre et d’identifier des situations à risques chez des personnes âgées isolées. L’Auxiliaire nocturne de la start-up aptésienne ‘EEC technologies’ veille sur les résidents, comprend leur évolution et aide à administrer l’établissement.

Armés uniquement d’un Bac, ce projet a poussé les deux amis à apprendre le développement et la programmation en ligne. C’est en 2021 qu’ils fondent l’entreprise après leur incubation chez l’incubateur Camina dont ils sont les lauréats en 2019. À qui s’adresse la solution d’’EEC technologies’ ? Aux familles qui cherchent une solution de maintien à domicile et à tous les centres d’accueil pour personnes en difficulté d’autonomie souhaitant anticiper et détecter les anomalies.

En Ehpad, la majorité des chutes surviennent la nuit, dans les espaces privatifs. Pendant cette période, les effectifs sont fortement réduits et les chutes sont difficiles à détecter. « Nous proposons un outil facile à installer, qui s’adapte aux méthodes de travail et qui ne demande aucune action pour fonctionner. » Une intelligence logicielle anticipe les risques, en prévenant la famille des changements d’habitudes constitutifs d’un glissement vers la dépendance et prévient l’entourage direct en cas d’urgence. Le dispositif respecte la vie privée puisqu’il n’intègre ni micro, ni caméra.

Prévenir

Lorsque les résidents se réveillent la nuit, ils n’ont pas toujours l’agilité d’appuyer sur l’interrupteur pour allumer la lumière. « Nous avons décidé d’agir sur l’environnement en éclairant automatiquement son chemin, dès le lever. »

Détecter

« On estime à 50% le nombre de chutes nocturnes qui ne sont pas repérées. Un maintien au sol de plus de 45 minutes provoque de sérieuses conséquences sur la santé, même s’il s’agit d’une chute lente. Pour éviter ces complications, nous prévenons immédiatement les équipes afin qu’elles puissent être au bon endroit, au bon moment. »

Comprendre

L’interface de gestion est simple d’utilisation pour comprendre les changements d’habitudes des résidents et anticiper les soins à apporter. « Avec cet outils, la qualité de l’air dans l’établissement peut être contrôlée afin de réduire la circulation des maladies et les reports de température automatisés. » L’avantage de la solution est l’indépendance du dispositif, sa facilité d’installation, son autonomie : il n’a pas besoin d’internet ni de travaux. C’est l’intelligence artificielle qui s’adapte au lieu et à la personne bénéficiaire.

Informations pratiques : 12 place Jules Ferry, 84400 Apt. https://eec-technologies.fr/


Brad : la sonde qui surveille les salades

Vous en rêviez ? L’équipe Devarchi technologies l’a fait. L’application ‘En place’ a vu le jour à Avignon en mars 2021, et promet déjà de révolutionner la gestion des parkings, véritable levier pour redynamiser les centres-villes du Vaucluse. Trouver une place de stationnement ne sera bientôt plus une épopée.

« Il n’existe aucune solution de ce type sur le marché, combinant toutes les problématiques des usagers. La plateforme ‘En place’ a ceci d’unique qu’elle rassemble toutes les fonctionnalités et permet de faire bénéficier tout le monde », explique Adil Cherkaoui, ingénieur de 33 ans à la tête de Devarchi technologies. A l’heure de la ‘smart city’, ou ville intelligente, l’application ‘En place’ ambitionne de faire du Vaucluse le chef de file de l’intelligence connectée. L’objectif ? améliorer l’attractivité des centres-villes par le biais d’une plateforme dédiée à tous : collectivités, automobilistes et commerçants.

La solution ‘En place’ est une plateforme numérique reliée à un capteur sous la forme d’un boitier compact installé sur une place de stationnement. Les données peuvent transiter, la magie peut opérer. L’application permet alors aux commerçants d’attirer les clients qui fuient les centres-villes en faveur des centres commerciaux. Une application mobile pour les automobilistes est disponible pour trouver une place libre et pour faire le paiement au temps réel. Cette plateforme permet également de faire des économies de gestion car les contrôles par les agents municipaux seront ciblés et peuvent se faire sur notification en cas de dépassement par exemple. Une solution 3 en 1.

La ‘smart city’, un concept désormais bien répandu

‘En place’ s’inscrit pleinement dans le concept de ‘smart city’ né aux Etats-Unis, qui s’est rapidement imposé pour désigner les stratégies d’innovation urbaine partout dans le monde. Adopté par les élus comme par les entreprises, le concept se présente comme une réponse aux défis de l’urbanisation. Adil Cherkaoui a très tôt saisi les enjeux de notre ère et le besoin criant des commerçants de retrouver leur clientèle après une année d’hibernation. Pour construire collectivement des territoires plus connectés et attractifs, l’innovation joue un rôle clef. Qu’il s’agisse d’innovations technologiques, – souvent basées sur l’utilisation du numérique et des données comme en l’espèce – ou d’innovation sociales ou environnementales, de multiples solutions peuvent contribuer à rendre les territoires plus intelligents et améliorer la vie citadine. A commencer par la gestion du stationnement, enjeu majeur en hypercentre.

Optimiser les ressources humaines des collectivités

« La gestion manuelle à travers les agents asvp qui contrôlent véhicule par véhicule nécessite beaucoup de ressources humaines et de temps. L’application que nous avons créée permet de remobiliser 75 à 80% de ces ressources grâce à l’automatisation des contrôles », poursuit le fondateur. Outre le fait de mobiliser beaucoup d’agents, la municipalité est très souvent confrontée au stationnement abusif et à son lot d’incivilités : voiture ventouse occupant une place de manière prolongée, arrêt en double file ou dans une zone dangereuse, stationnement illégal sur un emplacement réservé… Avec ‘En place’, les agents seront alertés en temps réel via une notification leur informant d’une incivilité, d’un dépassement d’horaire, etc. Action, réaction.

«  A un instant T, un agent se trouve à un seul endroit et contrôle un seul véhicule. Avec la solution « En place », à un instant T, ce sont toutes les places qui sont contrôlées et tout le temps », souligne le chef d’entreprise. Cette prouesse est réalisée grâce aux nouvelles technologies que la société a mis en œuvre. Par ailleurs, la solution « En place » est une plateforme numérique couplée à des capteurs de stationnement de dernière génération bi-technologies assurant une fiabilité à plus de 99%. Plus besoin de prévoir le génie civil. Plus besoin non plus de prévoir les alimentations électriques ou le réseau. Les dispositifs sont entièrement autonomes et s’installent facilement. 

Plus besoin de mobiliser beaucoup d’agents dédiée au contrôle du stationnement

Tableau de bord intégré pour l’aide à la décision

Non content de permettre les contrôles automatisés, rationnaliser les ressources humaines et engendrer des économies, ‘En place’ ajoute une corde à son arc : le tableau de bord intégré, véritable outil d’aide à la décision. « On va pouvoir remonter des années en arrière, collecter, croiser et analyser les données. Les décisionnaires pourront ainsi voir quelle zone est plus saturée qu’une autre et quel stationnement est surexploité ou sous-exploité », explique Adil Cherkaoui.

Fluidifier la circulation

« Grace à un partenariat avec Michat électronique, nous pilotons également les panneaux de jalonnement. Nos deux équipes techniques se sont rapprochées, et nous avons implémenté leur protocole pour intégrer leur système dans notre plateforme. Après quelques tests en temps réel et quelques ajustements, tout est absolument opérationnel », explique celui qui a étudié sur les bancs du Ceri à Avignon. 

L’objectif ? Aiguiller les automobilistes et fluidifier la circulation. Le système de jalonnement dynamique est une mesure simple qui a des répercussions extrêmement positives pour la qualité de vie des résidents et des nombreux visiteurs. La signalisation indique en temps réel aux automobilistes l’état d’occupation des différents parcs. En cas de saturation, l’automobiliste peut alors organiser son déplacement de façon à stationner là où il y a encore des places disponibles. La collectivité pourra également profiter de cette solution pour communiquer davantage à destination des administrés et les inviter à venir en centre-ville par exemple.

La plateforme se met au service des automobilistes pour fluidifier la circulation et éviter les zones saturées

L’automobiliste accède directement aux places libres

Vos rondes interminables dans les rues du centre-ville, les klaxons oppressants qui résonnent lourdement à l’arrière, votre profonde désillusion à la vue de la cacahouète sournoisement cachée au fond de l’emplacement, et les minutes qui passent… Un parcours du combattant qui ne sera plus que l’ombre d’un mauvais souvenir avec ‘En place’. Depuis l’application, les automobilistes accèdent directement aux places libres à proximité de leur destination. À tout moment, les conducteurs accèdent aux informations en temps réel de chaque place connectée. Les automobilistes pourront régler leur stationnement au temps réel, de leur arrivée jusqu’à leur départ, plus besoin de choisir la durée de stationnement. L’automobiliste peut ainsi configurer le temps limité et être alerté par notification push, sms, mail de tout dépassement. De quoi oublier la douloureuse expérience de la contravention de stationnement placardée sur le pare-brise.

Une application fonctionnelle, simple, claire et efficace.

Un crédit temps accordé par les commerçants

Pour les commerçants, l’outils ‘En place’ deviendra à n’en point douter le meilleur allié de la boutique. Les commerçants auront la possibilité de générer des coupons de stationnement à chaque passage en caisse (crédit de stationnement) et diffuser des offres commerciales vers les automobilistes qui stationneront à proximité de leur commerce.

« Ils vont pouvoir se servir de la plateforme comme un outils commercial et marketing. Evidemment, l’utilisateur a le choix ou non d’accepter de recevoir les offres », précise-t-il. Restaurateur, magasin de prêt-à-porter, tout type de commerce peut adhérer au projet et devenir partenaire de l’application. « Cela leur apporte de la visibilité et leur permet d’attirer la clientèle en centre, surtout en post-confinement. Les centres-villes ont perdu de leur attractivité, les fermetures se sont succédées, l’inactivité a été fatale pour beaucoup, ou du moins les a fragilisés », explique Adil Cherkaoui. ‘En place’ sonne comme l’une des solutions contribuant au rebond économique, si cher au gouvernement.

Pourquoi l’application est unique ?

« Avec un seul objet connecté, on va pouvoir donner des bénéfices à plusieurs acteurs. Les solutions sur le marché sont pour la plupart incomplètes et ne proposent qu’une seule fonctionnalité, pointe le fondateur. Elles vont par exemple permettre de voir l’état d’occupation d’un parking, ou bien aider au guidage à la place, ou alors permettre le paiement en ligne. Les solutions gravitent autour de notre produit mais aucune plateforme ne conjugue toutes les problématiques pour offrir un service complet. » Le prélèvement au réel qui réduit le risque d’amende, la gestion des ressources humaines optimisées, le soutien à l’économie locale et a l’attractivité en hyper centre, le guidage et la fluidité de la circulation, les deux ingénieurs ont tout analysé afin de répondre aux principales problématiques de la vie locale.

Une invention Made in Avignon soutenue par la French Tech

Cette plateforme couplée avec des capteurs IoT (Internet of things, l’Internet des objets connectés) installé par l’équipe Devarchi technologies est le fruit d’un cocktail technologique de dernière génération, conçu et développé à Avignon en ZFU (rocade) et soutenu par la French Tech Grande Provence.

La French Tech grande Provence a permis au duo de présenter leur projet dans le cadre d’un afterwork, « j’ai bénéficié d’un tas de conseils et de mises en relation essentielles avec le réseau. » Le réseau, voila définitivement le nerf de la guerre. Les deux fondateurs, ingénieurs de métier, sont seuls aux commandes de la machine. Des petites mains qui s’affairent à l’ensemble du projet : technique, développement, production, prospection… « Quand on communique, la technique avance moins derrière », l’équipe s’enrichit donc bientôt d’une nouvelle recrue en communication et d’un commercial afin de présenter la solution aux collectivités.

Pour le financement, Adil et Mohamed ont misé sur leurs fonds propres, aucune aide financière ni prêt bancaire n’est venu à la rescousse du projet. « Je me suis concentré sur le développement des produits internes, par contre Mohamed fait de la prestation pour ses clients, ce sont ses ressources financières que l’on injecte dans le produit, gages de notre indépendance. On s’appuie sur des choses que l’on a déjà fait dans d’autres projets. On a su capitaliser sur notre expérience et nos solutions et développer à moindre coût par rapport à une entreprise qui serait partie de zéro », explique-t-il.

Les collectivités s’y intéressent

« Beaucoup de communes sont intéressées par cette solution. La modernité et l’innovation ne leur fait pas peur, bien au contraire, souligne Adil Cherkaoui. Ils sont friands lorsqu’on leur propose une solution pour donner un nouvel élan et une dynamique dans leur ville, ils sont plutôt preneurs. » La puissance de la solution réside dans le développement du logiciel, un produit qui ne représente pas un coût excessif lorsque l’on considère les économies qui en découlent. Le fondateur tient à le préciser, si l’un des boitiers présente des caractéristiques de dégradation physique, les techniciens de Devarchi technologies interviennent aussitôt sur place pour faire une vérification et changer le boitier si nécessaire.  

Les collectivités locales sont la porte d’entrée de cette révolution numérique, sans lesquelles les boitiers ne pourront être positionnés sur les emplacements et la solution ne pourra être déployée. Les fondateurs sont confiants quant à la prise de conscience des élus du terrain, en lien constant avec le territoire vauclusien et les préoccupations des acteurs économiques. La frontière entre la ville physique et la ville numérique de demain tend à devenir de plus en plus ténue. Dans cette mutation vers un monde toujours plus digital, ‘En place’ permet avant tout aux villes du Vaucluse de maîtriser leurs données pour améliorer leur efficacité au quotidien.

Un simple boitier compact installé sur la place de stationnement simplifie la vie des usagers

‘En place » : Adil Cherkaoui, 06.95.31.27.71, acherkaoui@devarchi-technologies.fr


Brad : la sonde qui surveille les salades

Ce mercredi 21 avril aura lieu une démonstration du robot TED à Bédarrides. Organisée chez un vigneron du réseau Dephy Ecophyto, cette démonstration présentera le travail du sol avec le tracteur enjambeur autonome dernière version.

Action majeure du plan Ecophyto, le dispositif Dephy a pour finalité de valoriser et de déployer les techniques et systèmes agricoles réduisant l’usage des produits phytosanitaires tout en étant performants d’un point de vue économique, environnemental et social. Commercialisé depuis 2017 par la société Naïo Technologies, ‘Ted’ semble relever le défi. Ce robot écologique travaille le sol de façon mécanique grâce à différents types d’outils. 100% électrique, il permet ainsi de réduire l’usage d’herbicides tout en limitant l’émission de gaz à effet de serre et particules.

Outil précis de désherbage des vignes, son principale atout est de dégager du temps aux viticulteurs et vignerons pour leur laisser plus de place aux tâches à plus forte valeur ajoutée. Par ailleurs, sa légèreté (900 kg) permet de lutter contre la compaction des sols et son passage fréquent offre un travail d’entretien régulier.  Il s’agit du premier robot électrique entièrement autonome sur le marché pour le désherbage précis et efficace. Voici une démonstration en vidéo dans les vignes du château Fombrauge, situé à Saint-Christophe-des-Bardes :


Brad : la sonde qui surveille les salades

Mis en place depuis 3 ans, le programme ‘FemmesEntrepreneuses’ est destiné à booster l’entrepreneuriat féminin. Pour soutenir cette 3e saison, Orange s’est engagée à soutenir 10 startups dans la région du grand sud est.

Le groupe Orange accompagne les porteurs de projet locaux par des mentors, dans le cadre d’un programme constitué de thématiques actuelles : l’Intelligence artificiel, la cybersécurité, le ‘média training’ ou des ateliers de vente et marketing. Les ‘start-uppeuses’ sélectionnées, bénéficient d’un suivi personnalisé pour répondre à leurs problématiques, des ateliers de partage avec des experts d’Orange, ainsi que des temps d’échange avec le réseau Orange et celui des #FemmesEntrepreneuses.

Basée à l’Isle-sur-la-Sorgue, c’est Mélanie Pin, CEO et co-fondatrice de ‘Getinshoot‘ qui a souhaité participer à cette aventure. L’application (IOS, Android) automatise à la vitesse de l’éclair la collecte des médias de tous les participants au cours d’un événement : l’organisateur du projet n’a plus qu’à créer sa vidéo compilation directement depuis l’application. « Tout s’est enchainé très vite, nous avons constitué l’équipe et commencé à travailler en août 2019. Tout est encore à inventer et à imaginer, c’est pourquoi nous avions besoin de conseils d’experts dans le domaine du numérique et digital. C’est une réelle opportunité pour nous, de faire partie de la saison 3 et de bénéficier du savoir-faire d’Orange. » témoigne Mélanie.

Pour Fabienne Dulac, directrice exécutive d’Orange France, « la révolution numérique n’est pas qu’une révolution technologique : elle est surtout une révolution culturelle qui rend toujours plus sensible les impératifs d’égalité professionnelle et de diversité. » La direction accompagne 100 femmes dans leur aventure entrepreneuriale, en mettant du savoir-faire au service du succès de leur projet.

https://echodumardi.com/tag/technologie/page/2/   1/1