Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
Le groupe Midi Auto vient de consolider son partenariat stratégique avec Stellantis. Dans ce cadre, ce nouvel accord conclu pour une durée indéterminée, confirme la place centrale de Midi Auto dans le réseau de distribution du groupe automobile et permet de poursuivre la représentation des marques du groupe Stellantis avec Peugeot, Citroën et DS Automobiles.
Avignon et Tarascon maintenus, pas Cavaillon Pour Midi Auto, qui célèbre cette année son 50e anniversaire, cette décision concerne tout particulièrement les concessions d’Avignon et Tarascon qui gardent leur contrat Citroën et DS automobiles. En revanche la concession de Cavaillon et son annexe à Apt perdraient le panneau Citroën. Les murs restant la propriété du groupe Midi Auto. Cette réorganisation devrait notamment permettre à Midi Auto de distribuer à moyen terme, d’autres marques automobiles du réseau.
Crédit : DR
Un changement de direction dans la continuité Fondé en 1975 par Bernard Hory, Midi Auto a débuté avec une seule concession Citroën à Digne-les-Bains. Le groupe est aujourd’hui un acteur incontournable de la distribution automobile en France avec plus de 30 concessions (1 300 salariés et 650M€ de chiffre d’affaires).
À l’occasion de ces 50 ans, Midi Auto annonce aussi l’amorce d’une transition générationnelle avec l’arrivée d’Isabelle Hory à la présidence. Fille du fondateur, qui reste présent dans la structure elle entend conjuguer respect de l’héritage familial et vision innovante pour l’avenir du groupe. Cette dernière a nommé Olivier Beylot, qui était directeur de la plaque bretonne depuis 2015, comme directeur du groupe.
« Prendre la direction de Midi Auto à un moment clé de son histoire est un défi passionnant, explique ce dernier. Avec le renouvellement de notre partenariat avec Stellantis, nous renforçons notre ancrage territorial et consolidons notre position sur le marché. Mon rôle sera d’accompagner cette transition en structurant nos activités, en optimisant nos performances et en préparant le groupe aux évolutions du secteur. »
Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
La Médiathèque de Tarascon propose Les nuits de la lecture ‘Les patrimoines’, vendredi 24 et samedi 25 janvier. Vendredi 24 janvier à partir de 18h sera donnée une lecture contée ‘Carnets de voyage Tarascon’, restitution de la résidence artistique du photographe Thomas Bohl.
Samedi 25 janvier, exceptionnellement ce jour, tous les espaces de la médiathèque seront ouverts jusqu’à 19h30. Au programme, à 11h, Poulette Sabrina conte les albums de Claude Ponti, à partir de 3 ans. De 10h30 à 14h30 : Lecture-atelier ‘Le petit prince voyage dans le temps’, à partir de 5 ans ; 16h30 Atelier ‘Joue ton livre’ à partir de 3 ans. 17h30, Spectacle ‘Les trois brigands’ Théâtre d’ombres à partir de 3 ans pour les tout-petits avec la présence requise de Doudou. 17h-19h30, Jeux de société tous publics. 10h30-12h30 et 14h-16h30 Découvrez le patrimoine autrement avec le secteur numérique : Discovery tour de l’Egypte antique sur PS5 avec Assassins’s Creed origins, casque de réalité augmentée, dispositifs numériques ludiques.
«Cette année la nuit de la lecture a pour thème « les patrimoines » relate Eric Dumas, le libraire de Lettres vives à Tarascon –depuis 2008- et de la Crognotte rieuse à Avignon –depuis 2017. Avec la nouvelle médiathèque de Tarascon, la Librairie Lettres vives, située 60, rue des Halles, propose de redécouvrir le patrimoine littéraire local : ‘Tartarin’, d’Alphonse Daudet, que nous croyons connaître, et pour en être sûrs, que nous allons écouter, ensemble.Ce samedi 25 janvier, à partir de 18h30, c’est donc à la médiathèque qu’auront lieu les lectures d’extraits des trois volumes de Tartarin choisis et mis en voix par Eric Poirier.»
Au programme 18h30, lecture choisie de Tartarin de Tarascon ; 19h30 Apéritif dînatoire participatif ; 20h30 Lecture choisie de ‘Tartarin sur les Alpes’ et 21h30, Lecture choisie de ‘’Port-Tarascon’. A partir de 22h30 et jusqu’à minuit, lectures participatives : Piochez un livre dans la médiathèque, apportez votre livre préféré… Venez partager avec l’assemblée vos lectures choisies.
Sur inscription à l’accueil ou auprès du 04 90 91 51 52. Horaires exceptionnels le samedi 25 janvier de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h30.
Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
Quatre jours plus tôt, le Mercredi 2 août 1944, une première alerte retentit vers 11h00, mais les appareils filent plus au Nord ver Orange. A 13h00 les sirènes retentissent à nouveau. La population se précipite vers les abris. La Flak allemande entre en action. Des bombardiers lourds B-24 du 461st Bomb Group sous le commandement du Lt-Col. Knapp frappent de plein fouet avec une remarquable précision le pont ferroviaire de Rognonas qui franchit la Durance avec près de 73% de ses projectiles sur l’objectif. Le pont est coupé net en deux endroits. D’autres objectifs étaient cependant visés lors de cette journée par d’autres formations d’appareils : les viaducs sur le Rhône et les dépôts d’essence du Pontet. Environ 25 soldats allemands furent tués au cours de ce raid. Du côté des civils, les pertes se ‘limitèrent’ à une vingtaine de victimes. Bien loin des 525 morts du raid du 27 mai dans la cité des papes.
2 août 1944 : les Liberator du 461st Bomb Group détruisent le pont ferroviaire sur la Durance entre Rognonas et Avignon. (Coll. de l’auteur)
Quatre jours plus tard, le 6 août 1944, tandis que les appareils du 461st Bomb Group opèrent de nouveau sur le Sud de la France et attaquent les installations ferroviaires de Miramas, plusieurs vagues de bombardiers américains de la 15th Air Force en provenance d’Italie vont se succéder sur Avignon et ses abords à partir de 8h30. Les B-24 Liberator arrivent par le Sud et débutent leur attaque sur le pont métallique qui enjambe le Rhône. Ils frappent également la campagne avignonnaise entre la Durance et les bords du Rhône, ainsi que l’île Piot et la Barthelasse. Les objectifs étaient à nouveau les ponts et les dépôts de carburant du Pontet. Les B-24 du 464th Bomb Group en provenance de Pantanella en Italie ont pour objectif le dépôt d’essence du Pontet.
6 août 1944 : un Liberator du 464th Bomb Group survole Avignon. On distingue en arrière-plan les panaches de fumée au niveau des bords du Rhône au Pontet, tandis que la gare de Petite Vitesse est également noyée sous les bombes. (USAF)
Les appareils ont décollé d’Italie à 07h05 et se présentent sur l’objectif à 11h50. Selon le témoignage d’un des membres d’équipages, ce raid fut un des plus faciles et apparemment les cuves de stockage devaient avoir été vidées suite au raid du 2 août car les bombes n’ont pas provoqué de grands incendies. Après l’attaque du 2 août sur ce même objectif, le but de ce raid était de s’assurer qu’elles étaient bien mises hors d’usage. A 13h45, les sirènes annoncent la fin de l’alerte. Les Liberator d’une autre unité, le 465th BG, avaient pour leur part pour objectif le viaduc ferroviaire sur le Rhône, mais l’ouvrage a résisté et se trouve intact une fois la fumée dissipée (voir photo ci-dessus). Un Liberator est abattu sans plus de précisions quant à son unité et le sort de son équipage de 10 hommes.
6 août 1944 dans la matinée : les Marauder du 17th BG frappent le pont ferroviaire entre Tarascon et Beaucaire. (Coll. de l’auteur)
Plus au sud d’Avignon, Tarascon et Beaucaire sont également bombardées. Les deux ponts qui relient ces deux villes forment une cible de choix et doivent être impérativement coupés. Ce sont des bombardiers moyens de type B-26 Marauder attachés à la 12th Air Force qui sont en charge de cette mission. Les appareils ont décollé de Sardaigne (voir photo principale) et vont effectuer deux frappes. La première attaque a lieu le matin sur le pont ferroviaire. Même si l’objectif est noyé sous les bombes, elles s’éparpillent largement vers le Sud (photo ci-dessus).
6 août 1944 : en fin d’après-midi vers 18h30, une seconde vague de Marauder du 17th BG frappent à nouveau, et cette fois-ci les explosions semblent plus concentrées autour des piles du pont ferroviaire qui sera finalement détruit. Le pont routier quant à lui est encore intact, mais ses jours sont comptés. (Coll. de l’auteur)
La deuxième vague d’attaque qui se présente à 18h30 est beaucoup plus précise et touche l’objectif (photo ci-dessus). Le pont routier est épargné, mais il ne faudra pas beaucoup de temps pour qu’il soit mis hors d’usage (photo ci-dessous). En préparation des opérations de débarquement en Provence, toutes les voies de communication et de repli doivent être coupées afin d’empêcher l’armée allemande de se disperser lors de son repli.
Grégory Pons
Nouvelle frappe sur les ponts de Tarascon et Beaucaire. La date de ce cliché n’est pas précisée mais ce raid a lieu entre les 6 et 16 août 1944. Les impacts de précédents raids sont bien visibles et le pont ferroviaire est bien coupé en deux endroits, tandis que le pont routier noyé sous les explosions dont on devine la précision, doit vraisemblablement être coupé. (USAF)
Sources : « AVIGNON 39/44 » de Robert Bailly – Archives du 461st Bomb Group – Archives du 464th Bomb Group – Archives du 17th Bomb Group.
Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
Eric Dumas, le fondateur de la librairie Lettre Vives à Tarascon recevra ce soir vendredi 15 mars à 18h 30, l’auteure Amina Damerdji pour son dernier livre paru ‘Bientôt les vivants’.
«Aïcha courut à travers le village. Ses jambes tremblaient et son cœur battait si fort qu’il semblait vouloir sortir de sa poitrine. Elle connaissait le mot, dhabahine, les égorgeurs. Dhabahine, dhabahine ! » Algérie, 1988. Après les premières émeutes sauvagement réprimées, le mouvement islamiste montre sa puissance grandissante. »
« La jeune Selma vit dans la proche banlieue d’Alger. Elle n’a qu’une passion, l’équitation, qu’elle pratique dans un centre non loin du village de Sidi Youcef, où se déroulera en 1997 l’un des épisodes les plus atroces de la guerre civile. Elle consacre tout son temps libre au dressage d’un cheval que tout le monde craint, tandis que les déchirements de l’histoire traversent sa famille comme toute la société algérienne : certains sont farouchement opposés aux islamistes, d’autres penchent pour le FIS (Front Islamique du Salut), d’autres encore profitent du chaos pour s’enrichir… »
«C’est dans ce contexte tragique que Selma apprendra à grandir, trouvant dans la relation avec son cheval et avec la nature un antidote à la violence des hommes. Bien que le martyre du village de Sidi Youcef éclaire d’une lumière terrible les trajectoires des divers personnages, ce roman reste constamment chaleureux et humain.»
Rencontre ce vendredi 15 mars à 18h30, avecAmina Damerdji pour son dernier livre paru ‘Bientôt les vivants’, à la Librairie Lettres vives. 60, rue des Halles, 13 150 Tarascon. 04 90 91 00 10 lettresvives@yahoo.fr et lettresvives.unblog.fr
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Le grand écrivain Irène Frain sera chez Eric Dumas le libraire de Lettres vives à Tarascon ce mercredi 29 novembre, pour y dédicacer son livre : ‘Ecrire est un roman’, paru chez Seuil, et s’il-vous-plaît, autour d’un thé. Elle est pas belle la vie ?
Irène Frain -de son vrai nom Irène Le Pohon- a été professeur de lettres ans le secondaire, journaliste – pour Paris-Match, Elle, Le JDD, VSD, l’Histoire…- et est romancière. Cette bretonne née à Lorient grandit avec 4 autres frères et sœurs dans un foyer rural et modeste où la mère est couturière et le père un ancien garçon de ferme devenu professeur pour adultes. Elle a publié plus de 42 ouvrages en 44 ans de carrière. Elle a obtenu de nombreux prix dont l’Interallié en 2020 avec ‘Un crime sans importance’, publié aux Editions du Seuil ; Le prix du Relay des voyageurs lecteurs en 2009 avec « Les naufragés de l’île Tromelin » et le prix des Maisons de la presse en 1982 pur ‘Le Nabab’.
Les infos pratiques Rencontre avec Irène Frain, écrivain, mercredi 29 novembre, à 17h, chez Eric Dumas, à la Librairie Lettres vives, 60, rue des Halles, 13150 Tarascon 04 90 91 00 10. Dédicace de son dernier ouvrage en date paru : ‘Ecrire un roman’.
Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
Le lancement officiel du projet TOMMATES, lauréat en mai 2023 du plan d’investissement France 2030, a eu lieu ce mardi 12 septembre.
Non, il n’y a pas de faute d’orthographe dans le titre ! « TOMMATES », c’est un nouvel acronyme pour « Techniques, Outils et Méthanisation pour la Multiperformance Agricole des Territoires et des Systèmes ». Et il s’agit effectivement de la filière de la tomate industrielle qui, en France, ne couvre que 10% des besoins. En 1985, la production nationale représentait 400 000 tonnes/an, aujourd’hui seulement 150 000 tonnes sont commercialisées.
Or, la population de l’hexagone consomme 1,2 million de tonnes ce qui nous rend dépendants des autres, notamment de l’Italie, de l’Espagne et de la Chine. La même qui avait absorbé « Le Cabanon » à Camaret, un fleuron de l’agroalimentaire vauclusien connu dans la France entière qui transformait à l’époque 400 000 tonnes chaque année. Il y a donc urgence à agir.
Le Président de la Chambre d’Agriculture Régionale, André Bernard, qui a une autre casquette, celle de président de la SONITO (la Société Nationale Interprofessionnelle de la Tomate qui a fêté ses 60 ans en 2017) sait de quoi il parle. « Nous devons absolument re-booster cette filière, avancer. Notre objectif : passer d’ici 2030 à 25% du taux de couverture de la consommation (10% aujourd’hui) en équivalent tomates fraîches, soit transformer 350 000 tonnes au lieu de 190 000 tonnes actuellement. »
C’est la raison pour laquelle il était ce mardi matin au « Panier Provençal » à Tarascon qui fait partie, depuis 2019 du Groupe CAPL (Coopérative Agricole Provence Languedoc) et qui est l’une des plus grandes usines de France de transformation de tomates en coulis, jus, concentré, sauces, purée ou pulpe, c’est dire si elle voit la vie en rouge.
André Bernard précise : « Avec ce Projet TOMMATES, nous tendons vers de nouveaux modèles de production avec la création d’îlots de 1 000 à 1 500 hectares qui concilieront les nombreuses attentes auxquelles l’agriculture doit répondre. Pour ce faire, il faudrait construire 2 usines supplémentaires de 80 000 tonnes de production chacune par an. Mais avec les contraintes actuelles sur le prix des matières premières, l’explosion du prix de l’énergie, il nous faut réfléchir à un autre modèle d’agriculture davantage globale et durable. Au lieu d’évoluer seule dans son coin, notre filière s’est déjà adossée à celle du riz, du blé et de légumineuses de Lyon à la Camargue en passant par les rives de la Vallée du Rhône. Notre idée est de développer la culture de la tomate de plein champ avec d’autres productions. Le méthane sera utilisé pour transformer les biodéchets en biogaz qui sera injecté dans les canalisations et alimentera en énergie renouvelable le territoire et les usines agro-alimentaires. »
D’ores et déjà, la filière de la tomate industrielle travaille d’arrache-pied pour faire valoir ses atouts auprès de la Commission des Affaires Economiques du Sénat qui est déjà descendue à Tarascon découvrir ce projet qui entre en phase de maturation. Avec à la clé, une proposition de loi pour soutenir la compétitivité de la filière.
Pragmatique et déterminé, comme d’habitude, André Bernard a conclu « Nous devons nous adapter au changement climatique en optimisant l’usage de la ressource en eau, en limitant les intrants, en respectant l’environnement et en renforçant notre souveraineté alimentaire et énergétique. »
Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
Pour la 10e édition de l’émission de M6 ‘La meilleure boulangerie de France’, 10 boulangers de la région sont sur la ligne de départ, dont un à Cabrières d’Avignon, un autre à Avignon/Noves ainsi qu’à Tarascon/Beaucaire également.
Trois boulangeries du Vaucluse et du bassin de vie d’Avignon participent à la compétition télévisée de la chaîne M6 qui sera diffusée la semaine prochaine. Le but sera de dénicher la meilleure boulangerie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin que celle-ci soit ensuite confrontée aux sélectionnés des autres régions de France. L’émission sera présentée par Norbert Tarayre, ex participant à l’émission Top Chef. L’animateur et juré de ‘La meilleure boulangerie’ de France, est accompagné par Bruno Cormerais, boulanger et meilleur ouvrier de France en 2004, et Noëmie Honiat, cheffe pâtissière, elle aussi ancienne participante de l’émission Top Chef.
La Boulangerie Lyse à Cabrières-d’Avignon Premier représentant vauclusien : la boulangerie Lyse à Cabrières-d’Avignon. Tenue par des Vauclusiens d’adoption, Emilie et Julien sont venus de Normandie en 2007 pour y installer leur première boulangerie dans le département durant 6 ans. Le couple d’artisans déménage mais reviennent dans le village de Cabrières-d’Avignon en 2018 avec la reprise des locaux d’une galerie d’art. Aujourd’hui, le couple tient un établissement bien installé dans sa région, qui participe déjà à d’autres compétitions comme c’est le cas en 2022, où la boulangerie a remporté le prix de la meilleure galette des rois dans les catégories chef d’Entreprise/Salarié et Apprenti.
Boulangerie-Pâtisserie Meinado : entre Noves et Avignon Meinado, c’est une entreprise familiale avec Nadine, patronne et mère de Gregory, Anthony et Laëtitia. Gregory est le boulanger tandis qu’Anthony et Laëtitia occupent les postes de responsables de ventes. L’idée de l’ouverture d’une boulangerie pour cette famille déjà à la tête de quatre établissements de restauration émerge il y a 12 ans. Et c’est en 2017 que le projet se concrétise et qu’une première boulangerie ouvre à Avignon, dans le secteur de Bonpas, qui constitue aujourd’hui la boulangerie référente des autres sites qui ont ensuite vu voir le jour à Arles et Noves. C’est d’ailleurs cette dernière, installée dans la zone d’activité de la Roque à Noves, qui représentera Meinado lors de cette sélection régionale. L’établissement propose des pains rustiques, de nombreuses viennoiseries et pâtisseries et un large choix de snacking qui fait la particularité de la boulangerie-pâtisserie.
Maison Spiteri à Tarascon et Beaucaire La maison Spiteri a la particularité d’être tenu par un patron très jeune, Théo Spiteri, 21 ans. Il est le boulanger, le pâtissier et le chocolatier de l’établissement qu’il a racheté il y a un peu plus d’un an maintenant. Il a ainsi dû moderniser les locaux de sa boulangerie seul par faute de moyen, sa mère Christelle le soutenant tout de même en étant à la vente. En un an, son travail a su prendre de l’ampleur et être apprécié à Tarascon, Théo a ainsi ouvert une nouvelle boutique à Beaucaire.
Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
Ce dimanche 20 mars aura lieu la sixième édition du Trisothon à Tarascon, organisé annuellement par l’association Trilogis. L’occasion de faire du sport, mais surtout de se réunir et de se montrer solidaire envers les personnes en situation de handicap.
À l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21 qui se déroulera le lundi 21 mars, marcheurs et coureurs, avec ou sans handicap, se donnent rendez-vous ce dimanche à 8h sur la place du Colonel Berrurier à Tarascon pour une journée sportive. Organisée par l’association Trilogis, cette initiative a pour objectif de soutenir les actions de cette dernière en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap.
La matinée sera rythmée par différentes épreuves sportives comme le 1000m non chronométré, ou encore une course de près de 10km. Chaque épreuve requiert une inscription en ligne et une participation allant de 1€ à 13€. Le reste de la journée se placera sous le signe de la convivialité avec des animations, des orchestres, et de quoi se restaurer. Cet événement sera marqué par le parrainage de Nicolas Virapin, champion du monde de sport adapté.
Trisothon 2022. Dimanche 20 mars. 8h. Place du Colonel Berrurier (face à la gare). Tarascon.
Pour en savoir plus sur les épreuves et s’y inscrire, cliquez ici.
V.A.
Midi Auto conserve Citroën et DS automobiles à Avignon et Tarascon
Eric Dumas est le libraire de la Crognote rieuse à Avignon et aussi de Lettres Vives à Tarascon. Avec deux amis également libraires : Johan Vitiello et Jérémie Curt –Le coupe-papier, librairie théâtrale parisienne de la rue de l’Odéon avec laquelle quelques libraires Avignonnais organisent la Librairie du festival d’Avignon depuis 4 ans – il décide de monter un projet. Devinez quoi ? Une librairie généraliste à Aix-en-Provence. Et là, l’histoire ne fait que commencer. Vous voulez la suite ?
Pourquoi Aix ?
«Parce qu’on connaît bien Aix, on y a fait nos études à la faculté, on y est resté un petit moment, explique Eric Dumas pour planter le décor. Il s’y épanouit beaucoup de manifestations, de lieux culturels. N’en déplaise aux Marseillais, Aix reste la capitale culturelle de la région !»
Pourquoi les librairies ferment ?
«Une raison plus conjoncturelle ? Les librairies d’Aix ferment les unes derrière les autres depuis plusieurs années. Pas parce qu’il manque de la clientèle. Il y a eu des départs à la retraite –Ce qui est la vie de toutes les entreprises- mais surtout parce que les loyers y sont fort chers. Or, la librairie est un commerce de faible marge. Donc les librairies, par rapport à d’autres commerces, s’y trouvent en difficulté. La dernière importante librairie qui y a fermé ? La librairie de Provence située sur le Cours Mirabeau. Pourquoi ? Parce que le loyer augmentait de façon considérable.»
Alors ?
«Alors plus que jamais nous estimons, tous les trois, qu’il manque une librairie à Aix ! Comment on le sait ? Parce que ça s’appelle ‘un chiffre d’affaires livres’. Qu’est-ce ? C’est l’estimation du chiffre d’affaires livre qu’il y a dans une ville en fonction de son nombre d’habitants. A la louche ? Chaque Français dépense, en moyenne, 100€ par an pour ses livres. Après l’on cherche où est dépensé cet argent. Est-ce en ligne, dans des zones périphériques, ailleurs ? En tout cas il y a de la clientèle à ramener en librairie en cœur de ville et à Aix.»
Eric Dumas, deux librairies au compteur, la Crognote rieuse à Avignon, Lettres Vives à Tarascon et bientôt Alias à Aix-en-Provence ?
Wanted… emplacement
«Convaincus par Aix et le besoin en librairie, nous nous sommes mis en quête d’un local et là, on s’est effectivement aperçu que les loyers étaient chers, très chers. Pour se faire une idée ? En location c’est deux fois plus cher qu’à Avignon. Ce qui n’est pas tenable d’un point de vue économique pour une librairie. Alors, on a trouvé des murs commerciaux à vendre. Une ancienne galerie d’art refaite à neuf il y a 5 ans.»
Montage financier
«Du coup, les murs de la librairie appartiendraient à ses actionnaires et permettraient à la librairie de sortir un loyer beaucoup plus faible ce qui serait gage de pérennité, bref, un loyer normal pour un gars comme moi qui vient d’une petite ville de province.»
Là où ça coince sérieux ?
«En mai, on murit le projet à trois. En juin on trouve les locaux et nous signons le compromis de vente. De ce jour à mi-août notre banque nous accompagne, fignole le plan d’investissement, nous félicite pour notre dossier carré, bref le dossier est finalisé fin août. Nous sommes confiants puis la sentence tombe.»
Ce que la banque dit ?
«La banque dit : vous êtes sérieux, vous êtes soutenus par la profession. On pense même que votre prévisionnel est peut-être en-dessous de ce qu’on croit pouvoir estimer. Vous avez l’air d’être prudents, l’estimation est tenable.»
Et puis de oui on passe à non
«Et puis de oui la banque passe à non. Comment çà non ? ‘C’est pas votre projet, nous on y croit. On vous pense capables’. « Avec 12 ans d’expériences chacun, nous non plus n’avions pas de doute… reprend Eric Dumas. Le projet est même validé par ADELC, Centre national du livre et de l’association de développement de la librairie. C’est une association nationale qui finance environ 50 librairies par an, choisies par rapport à leur ligne éditoriale, la qualité de leur projet. Une structure accompagnante qui réalise un taux de 97% de réussite sur les projets qu’ils soutiennent. Il s’agit d’une vraie caution professionnelle. Et puis on a le Centre national du livre qui nous a dit ‘Super projet, allons-y !’ et qui nous soutiennent avec des fonds.»
Sacrée digitalisation
« Mais en fait la librairie, on va pas faire, argumente la banque, à cause de la digitalisation. On sait pas si le livre va durer et votre taux de marge est trop faible… » «Nous y revoilà ! On nous dit qu’on ne fait pas le poids face à Amazon et aussi face aux liseuses… Pourtant personne n’y croit parce qu’il n’y a aucun indice qui va dans ce sens. C’est une vieille marotte sans réalité. La peur de la banque ? L’effondrement du marché comme cela s’est produit pour les disquaires. La banque a même évoqué les vidéoclubs ! Elle pense à un monde dématérialisé où l’objet livre disparaitrait. En 2008, lorsque j’ai repris la librairie de Tarascon, on m’avait servi ce même argument ! Sauf que le livre virtuel ne décolle pas. Dans les pays anglo-saxons où il avait décollé on observe même une régression du marché.»
Le réseau des petites et moyennes librairies a explosé son chiffre d’affaires en 2020 !
Faire le poids face à Amazon
«Ce qu’on observe face à Amazon ? Les librairies petites et moyennes prennent des parts de marché. Pourquoi ? Parce que les gens ne viennent pas chercher uniquement un livre mais faire une rencontre, discuter avec quelqu’un, prendre conseil, feuilleter le livre. Il pourra y avoir du dégât dans les commerces, mais aussi des créations, des reprises et cela dans tous les secteurs : fleuristes, épiceries, le renouvellement a vraiment lieu. Et puis 2020 a été une année extraordinaire pour le réseau des petites et moyennes librairies ! Les changements de comportement ont eu lieu. Les gens se sont rendu compte que nous étions à deux rues et que nous proposions des ateliers aux enfants, qu’on pouvait y rencontrer ses auteurs, c’est tout de même mieux qu’une livraison anonyme et impersonnelle…»
Ce qu’on propose ?
«Le local de 100m2 que nous visons est à 540 000€. Nous cherchons un petit nombre de personnes désireuses d’aider à cette création de librairie générale à Aix-en-Provence à hauteur de 25 000 ou 50 000€ sur 3 à 5 ans ou sur 15 ans. On a 2 semaines à peine pour réagir ou ce projet sera mort-né. Cela vous intéresse ? On en parle, on se voit et je vous envoie plein de documents. Alors contactez-moi, Eric Dumas au 06 72 23 90 46 et sur librairiealias.com»