24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

SudAnim : l’animation en Région Sud fait son bilan

Mardi 30 mai, SudAnim, l’association des professionnels de l’animation et du jeu vidéo en Région Sud a présenté son bilan de l’année 2022 et ses objectifs pour l’avenir, dont celui de faire de la région Sud une terre d’animation.

C’est au cœur du domaine de la Dragonette à Entraigues-sur-la-Sorgue, lieu dédié aux industries culturelles et créatives, que SudAnim, l’association des professionnels de l’animation et du jeu vidéo, a présenté son bilan 2022 et a rappelé le poids des productions Françaises à l’international. Top 3 mondial en matière de production (2022), un niveau record d’exportations audiovisuelles (2020), un chiffre d’affaires du secteur qui approche 600 M€… L’animation française rayonne à travers le monde et le potentiel pour faire de la Région Sud un haut lieu de l’animation est présent.

Ecoles, formations, sociétés de production, studios, prestataires, savoir-faire… Tous les ingrédients sont là pour faire de la Région Sud un acteur majeur de l’animation. Au total, ce sont 77 œuvres animées qui ont été fabriquées dans la région depuis 2010 et la création du fond d’aide régional, avec une augmentation du rythme de production depuis 2021 (passage de 5 projets par an à 15). Le nombre d’animateurs et animatrices a également augmenté, passant de 30 (2019) à 155 (2021).

« Notre président s’engage à ne pas vous laisser tomber »

Michel Bissière, conseiller régional délégué à la création artistique.

« Minuscule 2 », « Même les Souris vont au Paradis » (nommé aux Césars 2022), « Gus le Chevalier Minus », « Grosha et Mr B. », « L’heure de l’Ourse » (César du meilleur film d’animation court métrage 2021) ou encore « Le nuit des sacs plastiques » (César du meilleur film d’animation court métrage 2020), tous ces projets ont été soutenus par la Région Sud. Région dont le Président, Renaud Muselier, compte continuer de s’investir pour faire du sud une terre d’animation : « C’est un engagement de notre président » a déclaré Michel Bissière, conseiller régional délégué à la création artistique.

SudAnim : promouvoir la filière et la développer

Créée en avril 2021, SudAnim, l’association des professionnels de l’animation, des VFX et du jeu vidéo en Région Sud a pour objectif de structurer, représenter et développer la filière de l’animation dans son ensemble (animation 2D, 3D, stop motion, motion design, etc.). Réparti en 6 collèges (écoles, étudiants, prestataires techniques, sociétés de production, studios d’animation, talents), SudAnim est organisé de manière à représenter l’entièreté du secteur de l’animation et permettre l’écoute de tous ses acteurs.

Parmi les nouveaux membres de l’association, qui a vu son nombre d’adhésions augmenter de 88% en 2022 : Duetto Production, Circus ou encore la Station Animation. Pour rappel, ces trois studios se sont installés en Vaucluse au cours des deux dernières années. Pour se fournir en main d’œuvres de qualité, ces studios peuvent compter sur l’Ecole des Nouvelles Images, l’école la plus primée au monde et récemment lauréate de l’appel à projet « France 2030 – la grande fabrique de l’image ».

Le rassemblement de ces poids lourds de l’animation fait du bassin de vie avignonnais le troisième grand pôle d’animation de la région derrière Marseille (le plus grand) et Arles (le plus ancien). Ce pôle devrait continuer de s’accroître avec l’arrivée de nouveaux acteurs du secteur sur le territoire : « Nous avons un projet d’installation avec une société canadienne et un projet franco-américain » a déclaré Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence Attractivité.

Faire de la région une terre d’animation

Actuellement quatrième pôle d’animation en France, derrière la Charente-Maritime, la région Rhône-Alpes et le Nord, la Région Sud ambitionne de rejoindre le podium. Pour ce faire, elle compte s’appuyer sur SudAnim dont l’un des objectifs est de se renforcer en recrutant le plus de membres pour comprendre au mieux les besoins de la filière et apporter les solutions les plus adaptées.

« L’agglomération considère que l’industrie culturelle et créative est une industrie clé »

Guy Moureau, vice-président délégué à l’économie.

Pour l’heure, chaque membre de SudAnim se consacre à ses projets, dont certains ont été dévoilés dans la vidéo de démonstration ci-dessous.


SudAnim : l’animation en Région Sud fait son bilan

Plus de 600 invités au Palais des Congrès d’Arles ce 30 janvier, des patrons de petites ou moyennes entreprises, des maires et deux spécialistes de l’économie, François Lenglet, journaliste et Philippe Dessertine, professeur à la Sorbonne et directeur de l’Institut de Haute Finance, qui étaient invités par le président de la CCI, Stéphane Paglia.

En ouvrant la soirée, il s’est exclamé : « Quel plaisir de vous retrouver » et a enchaîné « Après le Covid, en 2022 on a assisté à une augmentation des créations d’entreprises, +6,4%, bravo! Les femmes porteuses de projets représentent 36%, ce n’est pas encore la parité, mais on progresse. » Il a fait le tour de tous les dispositifs engagés sous sa mandature : « 13 local », les chèques-cadeaux lancés avec la CCI d’Aix-Marseille, 500 000€ mis en circulation dans l’économie locale, qui favorisent l’attractivité, le développement, le dynamisme et la préservation du territoire du Pays d’Arles.

“Nous sommes tous ici pour développer le Grand Marché de Provence à Châteaurenard qui se déploie sur 35 hectares.“

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles

Stéphane Paglia a poursuivi : « Nous sommes tous ici pour promouvoir nos métiers, donner l’envie aux jeunes de devenir chefs d’entreprises, aménager notre territoire avec le contournement d’Arles et la requalification de la RN 113 (qui traverse les 13km du centre ville avec un trafic quotidien de 80 000 véhicules et qui deviendrait un boulevard urbain moins polluant pour les riverains), développer le Grand Marché de Provence (à Châteaurenard qui se déploie sur 35 hectares), investir 6M€ pour le multi-modal, aménager la future tranche de la LEO qui désenclaverait le nord du département, installer des hôtels d’entreprises au coeur d’Arles, Tarascon ou Saint-Rémy pour les dynamiser, amplifier l’opération « Esprit clients » en aidant les commerçants à refaire leur vitrine, être plus attractifs, améliorer leur chiffre d’affaires, verdir l’environnement, en enlevant des camions de la route et favoriser le transport fluvial sur le Rhône et encore développer les filières d’hydrogène et de biomasse et ainsi conforter la transition écologique ».

“Nous sommes tous ici pour aménager la future tranche de la LEO qui désenclaverait le nord du département.“

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles

Le dynamique président de la CCI a rappelé son projet de mandature en 10 points : « Créer des emplois, apporter des formations d’excellence, booster le territoire, déployer le programme du port, stucturer la filière agroalimentaire (qui représente 60% de l’agriculture des Bouches du Rhône), renforcer l’incubateur de l’entrepreneuriat au féminin, ouvrir ici une école de commerce qui attirerait les jeunes et empêcherait leur exode vers Aix, Marseille, Nîmes ou Montpellier. A terme, ils seraient 130 à vivre ici et monter leur propre entreprise, inciter à saisir toutes les opportunités numériques, commerciales, artisanales et industrielles et développer l’aménagement du Pays d’Arles qui inclut La Camargue, les Alpilles, la Plaine de Crau et attire 1,5 million de touristes par an ».

Il continue d’égrener les atouts culturels et historiques de ce territoire béni des dieux : « 200 000 entrées dans nos monuments patrimoniaux, 120 000 pour la fondation LUMA dédiée au soutien de la création artistique, les Rencontres de la Photo, créées en 1970 par Lucien Clergue et Michel Tournier qui attirent le monde entier chaque été (127 000 visiteurs), La Fondation Van Gogh, les vestiges romains à l’abri du Musée Arles Antique, le Musée ethnographique d’Arlaten, les 60 000 croisiéristes sur le Rhône et les 12M€ de retombées économiques induites par les Feria de Pâques et du Riz en septembre. »

François Lenglet ©L’Echo du Mardi

Stéphane Paglia accueille ensuite le 1er expert de cette « Soirée des Entreprises » François Lenglet, journaliste, chef du service économie TF1 – LCI qui prend la parole. « Ca fait plaisir de vous voir aussi nombreux, le bonheur d’entreprendre n’est pas si fréquent. Mon ordre de mission, ce soir, c’est parler du devenir de l’inflation. Je vous préviens, elle est là pour longtemps, nous sommes entrés dans un nouveau monde, un cycle différent. Jusqu’à présent, les Etats-Unis étaient les maîtres du monde, ils sécurisaient les transactions, ils définissaient les règles du commerce international, l’OMC suivait ses préconisations, le dollar était roi, et nous, nous baignions dans l’insouciance. Désormais, la bête américiaine est blessée, l’économie en déclin. Nous devons donc changer notre fusil d’épaule, à commencer par produire chez nous les médicaments, les semi-conducteurs, l’énergie, l’agro-alimentaire et rompre avec les illusions de la mondialisation ».

Je vous préviens, l’inflation est là pour longtemps, nous sommes entrés dans un nouveau monde, un cycle différent.

François Lenglet

« Un sujet majeur cristallise notre avenir : la démographie » explique François Lenglet. « La population active commence à diminuer, des centaines de millions de paysans chinois ont quitté leur ferme et sont arrivés en ville où ils s’entassent dans d’immenses ateliers, des usines gigantesques. C’est un afflux considérable de bras, de salaires nos qualifiés, de production à bas, très bas coûts. Chaque année la population active baisse. En Chine, justement, on recense 7 millions de personnes en moins, le vieillissement s’accélère. En Italie on a dénombré 400 000 citoyens en moins, la France est pour l’instant relativement épargnée, mais il est de plus en plus difficle de trouver du personnel, les ressources humaines se raréfient. Pour un patron, recruter relève d’une véritable compétition, le rapport employeur / employé s’inverse, désormais c’est le salarié qui choisit son patron et l’entreprise où il a envie de travailler ».

Autre préoccupation : la transition énergétique. « Produire propre coûte plus cher qu’en polluant l’environnement. Décarboner, réduire les émissions de dioxyde de carbone a un prix, ce qui renchérit la valeur des marchandises. Or, les banques centrales sont en train de faire remonter le taux pour éradiquer l’hydre de l’inflation. Après la chute du Mur de Berlin, la fin de la Guerre froide, la Chine s’est ouverte, le prix du travail a notablement baissé, les frontières ont reculé, on a pu circuler sans trop de contraintes. Mais ce monde-là c’est fini avec l’entrée en guerre de la Russie en Ukraine, une parenthèse se referme. L’hyper-puissance des USA a dégringolé, Vladimir Poutine a sans doute perçu son déclin et il a estimé qu’il avait une fenêtre de tir – au sens propre – pour envahir l’Ukraine. Il nous faut donc réorganiser l’économie mondiale suivant l’axe Chine- USA, mais est-ce si grave? »

“L’inflation n’est pas le monstre, le diable qu’on nous présente. Elle inverse le rapport de force entre travail et capital.“

François Lenglet

A cette question, François Lenglet se montre plutôt rassurant. « A la sortie de la guerre, les baby-boomers, mes parents, ont pu se constituer un patrimoine, acheter leur maison grâce à l’enflation, si, si! Elle avait progressé de 10 à 15%, mais les salaires aussi. Du coup le poids du remboursement s’est allégé, c’est l’ardoise magique. Aujourd’hui, c’est pareil. Le rapport s’est inversé, on a indexé les salaires, le SMIC, les retraites, les impôts avec de nouveaux barèmes, ce n’est pas la fin du monde. » Il conclut avec optimisme : « L’inflation n’est pas le monstre, le diable qu’on nous présente. Elle inverse le rapport de force entre travail et capital. Le monde qui pointe est plein de promesses, fécond, sans doute va-t-il gommer les inégalités, c’est tout ce que je nous, je vous souhaite! » Tonnerre d’applaudissements dans la salle comble du Palais des Congrès d’Arles.

Philippe Dessertine ©L’Echo du Mardi

Place au 2ème expert de la soirée, l’économiste Philippe Dessertine. « La mission que m’a confiée le président de la CCI est simple et complexe à la fois, être positif, avoir l’esprit « feria ». Je vais commencer par l’évènement majeur de notre monde actuel : le dérèglement climatique. 8 milliards d’humains sur terre nous obligent à changer de modèle économique. Le nôtre datait de 150 ans, il ne fonctionne plus, il est urgent d’en changer, ce n’est plus une option mais une obligation ». Tout a changé, une forme de révolution a frappé le monde des mathématiques, de la science, de l’astro-physique, de nos connaissances. Les algorithmes développent des informations qu’on n’avait pas, avant. Certains affirment par exemple que dans 20 ans le cancer sera vaincu. On peut désormais cumuler croissance et développement durable, ils ne sont plus antinomiques ».

“Pour oser, pour innover, il faut être petit. C’est la grande force des territoires décentralisés comme le Pays d’Arles.“

Philippe Dessertine

Comment adapter ce raisonnement au Pays d’Arles et à ses entrepreneurs? Grâce à un mot, la décentralisation. On ne dépend plus de Paris, un président a été élu sans parti politique. New-York, la ville des gratte-ciel, est morte, c’est Los Angeles qui gagne, cette ville horizontale, cette juxtaposition, cette mosaïque de communautés, reliées entre elles, connectées par le digital. Ici, la Crau, la Camargue, la Montagnette, les Baux, les Alpilles, ses parcs naturels, ses 29 communes, c’est un véritable pays de cocagne! Vous avez les paysages, le patrimoine, la culture, les bons produits du terroir, vous savez ce qu’est la déconcentration, vous avez déjà ce nouveau monde sous vos yeux, entre vos mains. Et la CCI c’est elle qui les relie, les irrigue, tous ces réseaux de grandes, moyennes, petites entreprises, qui promeut la synergie et propose cet autre mode de fonctionnement. Des entités à taille humaine où on peut innover. Comme l’agriculture qui s’équipe de drones. Dans les grosses structures, on n’y arrive plus ».

Philippe Dessertine cite alors l’exemple du business-man Mark Zuckerberg. « Il a créé Facebook, payait cher ses salariés, mais ils n’arrivaient plus à innover, à se réinventer, ils étaient trop nombreux, la structure trop lourde. Facebook dégringole, pour enrayer cette chute, il acquiert Instagram. Même scénario. Il ne faut pas oublier que le but d’un bureaucrate c’est de garder son boulot, pas de travailler dans l’intérêt de l’entreprise. Pour oser, pour innover, il faut être petit. Regardez pour les grands laboratoires pharmaceutiques avec le Covid. Ni Sanofi, ni Pasteur n’ont trouvé le vaccin, les dinosaures ont un grand corps mais une petite tête. C’est Moderna, une équipe plus réduite de biotechnologies qui l’a mis au point ».

“C’est avec le trio innovation-croissance-développement durable que vous allez gagner la bataille de demain, celle des talents.“

Philippe Dessertine

Il ajoute : ‘Ici, nous avons, vous avez un tissu de petites entreprises, une infinité de dynamismes, d’envies, d’énergies où le délai de prise de décision est immédiat, pragmatique. Votre nouveau PIB, c’est le trio innovation-croissance-développement durable. Grâce à tous ces humains, ces cerveaux, ces bras, ces jeunes que vous allez retenir sur le territoire, vous allez gagner la bataille de demain, celle des talents. Et moi, j’ai un double regret, ne plus avoir 20 ans et ne pas habiter le Pays d’Arles ».

La manifestation se conclura sur une phrase projetée sur le grand écran du Palais des Congrès d’Arles : « Notre territoire est inspirant, performant, novateur. Nous sommes les acteurs de la réussite de demain ».

Andrée Brunetti


SudAnim : l’animation en Région Sud fait son bilan

Le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech et innovation est de retour pour un afterwork, jeudi 27 octobre à 18h.

Comment recruter des talents ? Comment les conserver ? Comment animer sa communauté de collaborateurs ? Quelles innovations sur les formations de développeurs sur le territoire et chez Pôle Emploi ?

L’afterwork organisé par la French Tech Grande Provence, jeudi 27 octobre à 18h, tentera de répondre à toutes ces questions.

Plusieurs entreprises pitcheront :

  • Buga : nouvel adhérent qui propose de gamifier les réunions dans un espace 3D sur-mesure.
  • People In : plateforme professionnelle de présélection de candidats sur tests de compétences, afin de ne plus passer à côté d’un candidat lors de la présélection.
  • Papirus : plateforme en ligne pour engager et retenir les talents.
  • Avenir 84 : propose des formations professionnelles dans les domaines de la bureautique, du numérique, de la médiation numérique et les métiers du développement.
  • Pôle Emploi : représenté par la Direction Territoriale du Vaucluse, partenaire de la French Tech Grande Provence.

Les pitchs seront suivis d’un temps de networking autour d’un verre et de pizzas en partenariat avec La Roue Tourne et Caravinsérail.

Jeudi 27 octobre à 18h, 120 rue Jean Dausset, Avignon – inscription obligatoire ici.

J.R.


SudAnim : l’animation en Région Sud fait son bilan

Ouvert aux entrepreneurs en devenir résidant dans les quartiers prioritaires, le concours ‘Talent des cités’ vient de dévoiler la liste des lauréats de l’édition 2020. Parmi eux, Souad El Boutahiri et sa société ‘Dermo Beauty by S’ centrée sur les soins de bien-être impliquant des technologies innovantes.

A l’initiative du Ministère chargé de la Ville et du Logement et de Bpifrance, le concours Talents des Cités cherche à valoriser les initiatives et les réussites entrepreneuriales dans les quartiers prioritaires de la ville. Pour son édition 2020, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le jury vient de désigner les lauréats régionaux.

Parmi eux se trouvent Souad El Boutahiri et sa société ‘Dermo Beauty by S’. Fondée en 2018 et basée dans un quartier Prioritaire de Tarascon, la jeune entreprise propose des soins de bien-être et d’entretien corporel impliquant des technologies innovantes.

Une victoire qui va permettre à Souad El Boutahiri de bénéficier d’une dotation financière de 2 000 € et d’entrer en lice pour la finale nationale du concours. Les résultats seront annoncés lors de la cérémonie de remise des prix qui se tiendra le 1er octobre prochain à Paris.

www.talentsdescites.com


SudAnim : l’animation en Région Sud fait son bilan

La nouvelle édition du Concours Talents des cités est lancée. Ouverte aux entrepreneurs en devenir ou installés et résidant dans les quartiers prioritaires de la ville, les candidats ont jusqu’au 31 juillet pour déposer leur candidature et devenir les prochains Talents des cités 2020.

 

L’entrepreneuriat pour tous

A l’initiative du Ministère chargé de la Ville et du Logement et de Bpifrance (banque publique d’investissement), le concours Talents des cités a été créé pour valoriser les initiatives et les réussites entrepreneuriales dans les quartiers prioritaires de la ville. Il récompense chaque année et fait connaître une trentaine de créateurs d’entreprises en s’inscrivant dans ‘l’Entrepreneuriat pour tous’.

 

Etre éligible au concours

Ce concours concerne les personnes ayant ou souhaitant installer leur entreprise dans un quartier prioritaire de la ville. Le candidat doit être suivi par un organisme d’accompagnement ou de financement à la création d’entreprise.

Liste des quartiers prioritaires sur https://sig.ville.gouv.fr/ et www.talentsdescites.com.

 

Les critères de sélection

Au cours de l’été, 2 lauréats seront sélectionnés dans chaque région selon les deux catégories : Création, pour les créateurs d’entreprises ou d’associations lancées il y a moins de trois ans et Emergence, pour les porteurs de projet ou d’idée qui souhaitent lancer une activité. Un jury national récompensera le 1er octobre prochain 5 lauréats nationaux.

Candidater avant le 31 juillet sur la plateforme : https://talentsdescites.plateformecandidature.com/

 

Quelles dotations ?

Les lauréats régionaux de la catégorie Création recevront 2 000€ de dotation et 1 000pour la catégorie Emergence. Les lauréats nationaux pourront recevoir jusqu’à 7 000€ de dotation ou une campagne de visibilité média. Près de 600 créateurs d’entreprise ont été récompensés en 18 ans.

 

Ils soutiennent le Talent des cités

L’ANCT (ex-CGET – Epareca), France Televisions, Radio France, le Club du XXIe siècle et le Club d’anciens lauréats du concours soutiennent l’opération essaimée en France par BGE (Ensemble pour agir et entreprendre) en lien avec le réseau de directions régionales de Bpifrance.

https://echodumardi.com/tag/talents/   1/1