19 décembre 2024 |

Ecrit par le 19 décembre 2024

Semaine de l’Industrie 2022 : la CCI Vaucluse organise plusieurs temps forts

La CCI de Vaucluse se mobilise, cette année encore, pour faire de la semaine de l’industrie un temps fort dans le département. Cette 11e édition se déroulera du 21 au 25 novembre en Vaucluse, et jusqu’au 27 novembre sur l’ensemble du territoire national.

La crise sanitaire et les difficultés économiques liées au contexte international ont souligné la nécessité de renforcer notre souveraineté industrielle et d’accompagner l’industrie dans ses transitions écologique et numérique. Cette nouvelle édition de la semaine de l’industrie, qui se déroulera du 21 au 25 novembre en Vaucluse, est l’occasion pour la CCI de Vaucluse de mettre en lumière les nouveaux défis de l’industrie et l’adaptation de ses acteurs aux grands enjeux sociétaux.

Tout au long de la semaine, la CCI de Vaucluse organise de nombreuses manifestations et visite d’entreprises sur le département. Cette large mobilisation implique les acteurs locaux : les entreprises et professionnels de l’enseignement, mais aussi l’Etat, maître d’œuvre de cette opération, et l’ensemble des partenaires économiques du département.

Programme de la semaine
Lundi 21 novembre (14h-17h) : conférence « réussir sa transition écologique par l’innovation en temps de crise énergétique ».
Table ronde et témoignages d’entreprises, avec la participation des pôles de compétitivité Team Henri Fabre, le Pôle SCS, Capenergies et la French Tech. Intervention du Cabinet Fidal sur l’analyse des contrats d’énergie en temps de crise.
Programme et inscription ici – CCI Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

Mardi 22 novembre (9h-12h) : conférence « comment valoriser les métiers de l’industrie auprès des jeunes publics ? ».
Evènement à destination des centres d’information et d’orientation (CIO) de Vaucluse, en présence des équipes pédagogiques du Campus de la CCI de Vaucluse, du CFAI Provence Istres et de l’entreprise ERM Energies.
Campus de la CCI Vaucluse – Allée des fenaisons, Avignon.

Mercredi 23 novembre (9h-12h) : rencontres – les cafés de l’innovation.
Rencontres entre industriels et startups vauclusiennes, ponctuées d’un temps d’échange sur les enjeux d’industrialisation, suivi de plusieurs speed dating dans les salons entre startups et industriels désirant poursuivre les échanges.
Programme et inscription ici – CCI Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

Jeudi 24 novembre – visites d’entreprises par les demandeurs d’emploi.
En partenariat avec les agences de Pôle Emploi, visites de plusieurs entreprises du département de Vaucluse : Egide à Bollène, Sterne Silicone Performance à Cavaillon, Eurenco à Sorgues, Davin Affûtage à Avignon et Christian Potier à Monteux.

Vendredi 25 novembre (9h-13h30) – Matinée Inno Tech
Evènement en partenariat avec la French Tech. Rencontres entre investisseurs, business angels et entreprises du territoire en recherche de financement.
CCI Vaucluse – 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

J.R.


Semaine de l’Industrie 2022 : la CCI Vaucluse organise plusieurs temps forts

Veolia vient d’organiser une table-ronde sur le thème « face aux pénuries d’eau, quelles solutions ? ». Ce rendez-vous s’inscrit dans une série des discussions sur les thématiques du climat, de la transition énergétique et de la relance verte.

Prendre conscience des enjeux climatiques pour y faire face est une priorité. Dans ce contexte, Veolia organise une série de matinales sur les thématiques du climat, de la transition énergétique et de la relance verte. Ces rendez-vous, à destination des élus et des institutionnels, prennent la forme de table-rondes dans lesquelles interviennent différents experts. L’objectif : contribuer à la prise de conscience et à l’émergence de solutions adaptées localement.

Ainsi, vendredi 14 octobre, une table-ronde était organisée sur le thème « face aux pénuries d’eau, quelles solutions ? », à l’espace co-working Cowool  d’Avignon.

Un état des lieux de la situation
Quelles seront les conséquences concrètes du réchauffement climatique dans la région d’ici quelques années ? C’est sur cette interrogation que la table-ronde a commencée. Toutes les situations ont été présentées, des plus optimistes aux plus pessimistes.

Si l’on suit l’hypothèse la plus pessimiste, « nous pourrions avoir 20 jours de canicule supplémentaires par an, avant 2041 » explique Géraud Gamby, chef de projet valorisation de l’eau chez Veolia, « le débit moyen des cours d’eau pourrait diminuer de 36%, tout comme le remplissage des nappes phréatiques ». La diminution du débit des cours d’eau de la région, notamment dans La Durance, aurait de lourdes conséquences, en particulier sur le milieu agricole.

« 80% de la ressource utilisée en irrigation dans le Vaucluse vient du bassin de la Durance » poursuit Georgia Lambertin, présidente de la chambre d’agriculture du Vaucluse, « le reste vient des forages de nappe et de certains affluents du Rhône ». La présidente de la chambre responsable de l’accompagnement des agriculteurs continue « les agriculteurs ont conscience du changement climatique. Avant, ils leur arrivaient un aléa tous les 4-5 ans. Aujourd’hui, ils leur arrivent 4-5 aléas tous les ans ».

L’eau est indispensable aux agriculteurs. « S’il n’y a plus d’eau verte, il n’y a plus de nourriture », explique Nicolas Roche, professeur à Aix-Marseille Université et membre du groupe régional d’experts sur le climat en Paca (GREC Sud). L’eau verte est celle issue des précipitations qui est absorbée par les végétaux. En Vaucluse, elle représente 62% des eaux. Les 38% restants constituent l’eau bleue, c’est-à-dire l’eau qui s’écoule dans les cours d’eau jusqu’à la mer et qui est utilisée pour les usages domestiques.

Alors, face à ces constats, quelles solutions mettre en place pour préserver l’eau ?

Ecart moyen du nombre de jours/an de vagues de chaleur estivales sur l’EPCI entre 1976/2005 et 2041/2070 © Veolia

Quelles solutions pour mieux préserver la ressource ?
Pour Nicolas Roche, « il faut arrêter de faire de la compétition entre les usages de l’eau. Il faut penser les usages les uns à la suite des autres et apporter des solutions spécifiques à chaque territoire. Pour cela, il faut des décisions politiques ». Même constat du côté de Georgia Lambertin, « si on veut avancer, nous sommes obligés de travailler en partenariat et de nous faire entendre par les administrations ».

« Il faut arrêter de faire de la compétition entre les usages de l’eau. »

Nicolas Roche

Julien Baroni, co-fondateur de DV2E, société d’études et de services dans les domaines de l’eau, du déchet et des sols pour l’agriculture, partage l’idée de penser les usages de l’eau les uns à la suite des autres. « Nous recyclons le verre depuis les années 50 et pas l’eau. Il va falloir changer de paradigme » ajoute-t-il. Même si le recyclage n’est pas la solution miracle, il constitue une première étape, celle de l’économie, « si nous recyclons 1 litre d’eau deux fois, cela représente 2 litres d’économisé ».

L’utilisation des eaux non-conventionnelles, c’est-à-dire l’eau de mer, l’eau de pluie, les eaux usées traitées, est également une hypothèse évoquée par le co-fondateur de DV2E, « on pourrait imaginer disposer de deux robinets : un pour l’eau potable et l’autre pour l’eau non-conventionnelle. Pour cela, il faut repenser les aménagements ».

Pour Géraud Gamby, l’économie de l’eau passe avant tout par une diminution des consommations et des pertes de réseaux. « Il faut aller vers la sobriété. Chacun doit fournir des efforts. Les agriculteurs et les entreprises font des efforts, c’est maintenant au tour des particuliers. Ils sont les plus gros consommateurs d’eau. Il faut les sensibiliser et faire des économies qui ne se remarquent pas, par exemple en réduisant la pression des robinets » a-t-il déclaré.

Pour mettre en place ces solutions, il faut des lois adaptées, mais quand est-il ?

La réglementation, contrainte ou levier ?
« La réglementation concernant le recyclage de l’eau est en train d’évoluer » explique Julien Baroni. Aujourd’hui, il est possible de réutiliser les eaux non conventionnelles, comme les eaux usées traitées provenant des stations d’épuration. La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) constitue une alternative à l’utilisation des eaux conventionnelles.

En France, le retraitement et la réutilisation des eaux usées traitées sont encadrés par deux arrêtés ministériels de 2010 et 2014. Cette réglementation définit quatre catégories d’eau (A, B, C, D), leurs critères de qualité et les usages autorisés et interdits. S’ajoute à la réglementation française, le règlement européen, plus souple.

Pour Georgia Lambertin, la réglementation actuelle est contraignante, mais permet aux acteurs territoriaux de mieux connaître leurs usages en effectuant eux-mêmes la régulation de la ressource. Cette réglementation permet ainsi de mieux anticiper les besoins.

« Certaines chambres d’agriculture deviennent des organismes uniques de gestion collective » explique-t-elle. Un organisme unique de gestion collective (OUGC) est une structure en charge de la gestion et de la répartition des volumes d’eau prélevés à usages agricoles pour l’ensemble des irrigants d’un bassin.

La chambre agricole du Vaucluse est en charge des bassins versants interdépartementaux du Lez Provençal, du Lauzon, de l’Aygues/Eygues provençale, de l’Ouvèze provençale, de la Nesque et du Cavalon/Coulon. Grâce à cette réglementation, la chambre agricole du Vaucluse peut anticiper les besoins de chaque agriculteur.

Pour Nicolas Roche, la réglementation doit aller plus loin, « il faut d’abord mettre un cadre avant d’apporter des solutions ».

« La qualité de l’eau est le premier facteur d’amélioration de la santé » Nicolas Roche © L’Echo du mardi – Jérôme Renaud

Avancer concrètement
Ainsi, dans l’immédiat, quelles sont les actions à mettre en œuvre pour avancer concrètement ? Pour Georgia Lambertin, « il faut changer de type de culture, avoir une production moins demandeuse en eau, sans aller vers une production sèche ». Le plus important reste pour elle de « maintenir l’agriculture face au changement climatique pour limiter la hausse de température et conserver notre souveraineté alimentaire ».

« il faut changer de type de culture, avoir une production moins demandeuse en eau, sans aller vers une production sèche »

Georgia Lambertin

Du côté de Julien Baroni, la solution passe par la réutilisation des eaux usées traitées (REUT), « il faut mettre en place un projet de recyclage de l’eau, viable techniquement et acceptable financièrement ».

Même constat du côté de Nicolas Roche. Le membre du GREC Sud propose même d’aller plus loin avec la mise en place d’un système de mesure pour connaître l’état de la ressource, « on est capable de mesurer l’électricité utilisée, le carburant également, mais pas l’eau. On pourrait mettre en place un système de pompe électrique afin de mesurer notre consommation ».

 « Il n’existe pas de solution miracle, mais beaucoup de solutions existent déjà », selon Géraud Gamby. Pour le chef de projet valorisation de l’eau de Veolia, quatre actions concrètes peuvent être mises en place dès maintenant :

  • Bien piloter la ressource eau : en la préservant, en connaissant sa consommation, en réduisant le débit.
  • Optimiser le service : éviter les fuites sur le réseau, optimiser les industries et les services des collectivités.
  • Réduire les consommations : apporter juste ce dont la plante a besoin (en agriculture), aller vers une sobriété des particuliers et des industries.
  • REUT : utiliser des eaux alternatives.

Si Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, partage l’idée selon laquelle il n’existe pas de solution miracle, l’élu socialiste reste cependant attaché à une gestion publique de l’eau. Il se déclare même favorable à la création d’une structure publique qui regrouperait toutes les problématiques autour de la question de l’eau.

Pour Lucien Stanzione, « il faut être vigilant à ce que l’agriculture ne soit pas impactée par les pénuries d’eau » © L’Echo du mardi – Laurent Garcia

En fin de compte, la difficulté est de combiner les technologies et de ne pas travailler sur un seul levier. Quoi qu’il en soit, pour être efficace, les réponses et solutions face aux pénuries d’eau doivent être collectives.

J.R.


Semaine de l’Industrie 2022 : la CCI Vaucluse organise plusieurs temps forts

Dans le cadre du Festival Ventoux Saveurs et du projet alimentaire territorial du Parc naturel régional du Mont-Ventoux, Planète Terroirs, association œuvrant pour le développement des terroirs en France et dans le monde, organise une table ronde présentant les résultats du projet « Inventaire de la diversité cultivée du Mont-Ventoux », jeudi 13 octobre.

Jeudi 13 octobre à 17h30, l’association Planète Terroirs présentera les résultats du projet « Inventaire de la diversité cultivée du Mont-Ventoux » lors d’une conférence donnée au Lycée agricole Louis Giraud à Carpentras. Cette table ronde, qui s’inscrit dans le cadre du Festival Ventoux Saveurs, clôturera la journée sur le thème de « la biodiversité cultivée du Mont-Ventoux ».

Ce travail d’inventaire, qui bénéficie du soutien du programme Leader Ventoux, a permis d’explorer la diversité spécifique, variétale et génétique des plantes cultivées autour du Mont-Ventoux et du Comtat Venaissin, et a permis d’identifier plusieurs dizaines de variétés locales ou régionales historiquement présentes sur le territoire d’étude.

Fort de son expérience dans le domaine de la diversité agricole, Planète Terroirs présentera lors de cette table ronde les enjeux environnementaux, patrimoniaux, paysagers et économiques de la protection et de la valorisation des variétés locales et les potentiels de développement des variétés d’intérêt identifiés dans ses travaux, en lien avec le futur Projet Alimentaire Territorial du territoire.

Plusieurs spécialistes de la diversité agricole interviendront lors de cette table ronde animée par Grégoire Turpin de l’association Planète Terroirs : un représentant de la Fédération Auvergne-Rhône-Alpes pour la diversité agricole (Div’Agri) interviendra sur l’intérêt de la conservation et de la valorisation de la diversité agricole ; un agriculteur du territoire du Mont-Ventoux témoignera de son expérience de la culture et de la valorisation des variétés qu’il utilise au quotidien.

La conférence se conclura par un apéritif du terroir.

Table-ronde « La biodiversité cultivée au Mont-Ventoux », jeudi 13 octobre à 17h30, amphithéâtre du Lycée agricole Louis Giraud , 310 chemin de l’Hermitage, Carpentras.

Inscription obligatoire sur gregoire.turpin@planeteterroirs.org ou au 06 11 28 52 87.

J.R.


Semaine de l’Industrie 2022 : la CCI Vaucluse organise plusieurs temps forts

Grincheux s’abstenir : les ‘Chevaliers de la table ronde’ clôturent cette année morose dans la bonne humeur à l’Opéra du Grand-Avignon. Où sommes-nous ? Qu’importe, c’est un château, puis un décor chatoyant de thermes… ou un castelet médiéval ? A quelle époque ? Le Moyen Âge ou plutôt non, en plein Second Empire ? Et puis non… le mouvement hippie des années 60, à moins que de nos jours ?

Avec qui ? Les preux chevaliers Roland, Lancelot du Lac et Amadis des Gaules, le roi Rodomont, la princesse Angélique, Merlin et Mélusine et tous les figurants loufoques. C’était annoncé et l’opérette les Chevaliers de la table ronde n’a pas déçu : une fantaisie espiègle qui pétille et pétarade, une opérette qui décoiffe. La dernière séance a lieu ce 31 décembre pour conjurer le sort d’une année morose.

Vendredi 31 décembre. 20H30. 10 à 40€. Opéra Grand Avignon, 4 rue Racine, Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr. Ci-après le teaser tourné au Palais des Papes et sur le Pont d’Avignon.


Semaine de l’Industrie 2022 : la CCI Vaucluse organise plusieurs temps forts

Dans le cadre de la semaine de l’industrie, la CCI de Vaucluse organise une table ronde à destination des entreprises issues des secteurs de l’industrie, des transports, du commerce de gros et des institutionnels.

Le thème : ‘l’hydrogène, une solution de décarbonation pour vos activités ?’ Ces échanges auront lieu le mardi 23 novembre prochain, de 17h à 19h, au campus de la CCI de Vaucluse (allée des Fenaisons à Avignon). Le sous-préfet à la relance interviendra en préambule afin de rappeler les dispositifs du plan de relance sur le volet hydrogène et deux experts du cabinet Hynoé et du pôle de compétitivité Capénergie s’exprimeront également.

Au programme : panorama global et enjeux de production et d’usages de l’hydrogène, structuration de la filière régionale et financements et enfin, retours d’expériences sur les projets territoriaux en cours.

Inscription gratuite et obligatoire, via le formulaire d’inscription : cliquez ici.

L.M.

https://echodumardi.com/tag/table-ronde/page/2/   1/1