22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

(vidéos) Le vélo : le nouvel atout touristique du Vaucluse 

A un moment où la saison touristique estivale est belle et bien terminée c’est l’heure des bilans. Si 2024 aura été marquée, dans le Vaucluse, par une stabilité de la fréquentation, de nouvelles formes de tourisme émergent et pourraient bien constituer, à moyen terme, de vrais relais de croissance. Ainsi, aux côtés du développement du tourisme hors saison, le vélo tourisme connaît un succès grandissant. Un moyen de réconcilier développement économique et préoccupations écologiques.

Si on connaît l’attrait du mont Ventoux auprès des cyclistes sportifs (160 000 amateurs en font l’ascension chaque année), on n’a pas forcément une idée très précise de l’étendue et de la variété de l’offre existante en matière de vélo tourisme.

Dans le Vaucluse c’est 400 km d’itinéraires balisés sur routes dédiées ou partagées, avec 3 véloroutes (ViaRhôna, Calavon et Via Venaissia), c’est 5 boucles et un grand tour du Luberon (240 km à lui seul). Côté tout-terrain on n’est pas en reste avec 33 itinéraires en VTT et 15 en VTC, dont la très exigeante traversée du Vaucluse en VTT (400 km et 10 000 mètres de dénivelé positif).

Sur le Pont Julien et la Véloroute du Calavon ©Cyril Cortez

L’enjeu est de taille

Bref, il y en a pour tous les goûts et toutes les capacités. Ils sont nombreux à se mobiliser pour développer les infrastructures et la pratique du vélo, que ce soit pour le loisir, le sport ou les déplacements professionnels. Communes, EPCI, Départements, Région, parcs régionaux, même des structures associatives régionales comme Vélo Loisir Provence, créée il y a maintenant 30 ans, sont mobilisés pour cette cause. L’enjeu est de taille.

© Vaucluse Provence Attractivité

Les indicateurs semblent être cependant au vert assez prononcé

Bien qu’il soit actuellement difficile de chiffrer avec précision les retombées économiques du développement de la pratique touristique de la petite reine, les indicateurs semblent être cependant au vert assez prononcé. A commencer par la fréquentation des itinéraires. Le Conseil Départemental de Vaucluse ayant compétence sur les 3 véloroutes du territoire a mis en place des compteurs fixes à certains points stratégiques. Ainsi, sur certaines portions les plus fréquentées de la ViaRhôna on a enregistré entre janvier et aout 2024, 84 620 passages soit une progression de 30 % rapport à l’an dernier. En 2018, le Département annonçait que la ViaRhôna était empruntée par 18 700 cyclistes. Belle progression. Quant à la vélo route du Calavon ou la Via Venaissia ont est sur le même braquet avec des progressions de trafic de plus de 20 %.

C’est tout un éco système qui est en train de se constituer autour du vélo

Côté hébergement, une récente enquête conduite par l’association Vélo Loisir Provence a révélé une progression de 15 à 20 % des nuitées effectuées par les cyclistes dans les établissements labélisés « Accueil Vélo » . ce phénomène est relativement nouveau. Les hébergements se faisant à 30 % en chambre d’hôtes, 24 % dans les hôtels, 19 % dans les camping et le reste dans des locations saisonnières et des gîtes.

Gare de Loriol-du-Comtat sur la Via Venaissia © Département de Vaucluse

L’évolution du nombre de loueurs de vélos est également un autre indicateur intéressant. Leur nombre est passé de 10 à 20 en quelques années. Le réseau de professionnels affilié à l’association Vélo Loisir Provence, compte aujourd’hui, 56 hébergeurs, 20 loueurs, 8 restaurants, 8 caves, 5 accompagnateurs, 5 agences de voyages et 3 transporteurs. Certains bâtiments comme les anciennes gares SNCF de la vélo route du Calavon sont transformées en restaurants ou en lieux d’exposition culturel. C’est tout un éco système qui est en train de se constituer autour du vélo.

Une étude réalisée en 2020 par l’association nationale France Vélo Tourisme montrait que le vélo tourisme représentait en France un CA de 4,2 milliards d’euros et que la dépense moyenne quotidienne par cyclotouriste était de 68 € contre 55 pour les touristes motorisés. Les études montrent également que 56 % des pratiquants ont plus de 55 ans. De quoi faire réfléchir les professionnels !

© Vaucluse Provence attractivité

Le Vaucluse, une vraie terre de vélo

Pour Sylvie Palpant directrice de l’association Vélo Loisir Provence, le développement du vélo tourisme « c’est le moyen de développer l’activité hors des mois d’été ». En effet, les chiffres montrent que les fréquentations y sont plus importantes au printemps et à l’automne. Tous ces éléments devraient permettre à tous les acteurs concernés à faire encore d’avantage pour développer ce qui pourrait être un nouvel eldorado touristique. Différentes enquêtes réalisées auprès des utilisateurs montrent qu’ils souhaiteraient d’avantage d’équipements publics aux abords des itinéraires et surtout plus de sécurité notamment sur les voies partagées. Il faudra sans doute faire encore plus pour que le Vaucluse soit comme le revendique Dominique Santoni, Présidente du département, une vraie terre de vélo.

Pour en savoir plus sur les itinéraires dans le Vaucluse
www.veloloisirprovence.com/
www.provence-a-velo.fr/

Pour en savoir plus sur les véloroutes du Vaucluse
https://www.vaucluse.fr/nos-territoires/viarhona-via-venaissia-veloroute-du-calavon-a-la-decouverte-des-3-veloroutes-du-vaucluse-1697.html

Pour créer son propre itinéraire
www.veloloisirprovence.com/parcours


(vidéos) Le vélo : le nouvel atout touristique du Vaucluse 

Le mercredi 16 octobre, élus et professionnels du Pays d’Apt se sont donnés rendez-vous à la Maison Basse de SCAD Lacoste pour faire le bilan de la saison touristique aux côtés de l’office de tourisme.

C’est dans l’un des bâtiments de l’école Savannah College of Art and Design de Lacoste, qui fait rayonner le Luberon et le Pays d’Apt en France et à l’international, que l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon a décidé de dresser le bilan de la saison touristique et d’afficher ses ambitions pour les années à venir.

« On a observé des tendances estivales rassurantes. »

Bettina Matias, directrice de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon

Malgré des incertitudes sur la saison estivale, notamment durant le mois de juillet qui a été particulièrement difficile pour les acteurs du tourisme, la saison a été majoritairement satisfaisante en Pays d’Apt. « Nos touristes et clients reviennent, c’est grâce à vous », a affirmé Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL), en s’adressant aux professionnels présents. Le président s’est également adressé aux collaboratrices de l’office de tourisme qui travaillent quotidiennement à l’amélioration de la satifaction des touristes. « L’office de tourisme, ce n’est pas seulement de l’accueil, c’est tout un développement touristique sous-terrain que les touristes ne voient pas », explique Bettina Matias.

L’office de tourisme a délivré son bilan de fin de saison 2024 à la Maison Basse de SCAD Lacoste. ©Vanessa Arnal

Une clientèle française aussi présente que la clientèle étrangère

Selon une enquête conjoncturelle réalisée par Vaucluse Provence Attractivité (VPA), agence départementale du développement, du tourisme et des territoires, 43% des professionnels du Pays d’Apt ont observé une baisse de fréquentation de leur établissement, 41% une fréquentation stable, et 17% une fréquentation en hausse. Malgré une légère baisse pour certain, le bilan de la saison et la stabilité touristique sont plutôt rassurants. « Le Pays d’Apt enregistre 1,5M€ de taxe de séjour par an environ », rappelle Gilles Ripert.

Entre le début du mois de juillet et mi-août, la clientèle française a été bien présente, avec notamment une majorité de touristes provenant de la région parisienne (52%), et la clientèle locale (35%) venant de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Malgré une baisse de la clientèle internationale observée par les professionnels du Pays d’Apt, les touristes étrangers étaient tout de même présents (44%) à cette même période, avec une majorité provenant de pays européens. Les Américains sont de moins en moins présents en période estivale mais ont tendance à venir sur les ailes de saison.

Le Pays d’Apt a enregistré une hausse des nuitées touristiques au printemps, notamment grâce au festival musical Insane, qui a eu lieu au mois de mai et non au mois d’août comme les éditions précédentes, en raison des Jeux Olympiques de Paris 2024. La fréquentation des excursionnistes, qui ne dorment pas sur place mais viennent pour la journée, elle, a été stable. En tout, 17 793 personnes ont été accueillies dans les différents bureaux de l’office de tourisme sur les trois mois d’été (en légère baisse par rapport à 2023), notamment ceux d’Apt et de Roussillon.

Des points appréciés des touristes, et d’autres à améliorer

Dans un premier temps, l’équipe de l’office de tourisme a mis l’accent sur les nombreux commentaires positifs concernant les services et événements proposés qui ont été émis par les touristes. Parmi ces points positifs, on trouve : les brochures traduites (surtout en anglais et allemand), une équipe saisonnière polyvalente et impliquée, le déploiement de la boutique dans les bureaux d’information touristiques, le jeu écotouristique conçu en interne et testé auprès des vacanciers et la création d’Intrigue dans la ville à Roussillon, les Sunsets Vignerons en Luberon pour lesquels huit domaines viticoles du territoire ont accueilli 430 personnes en 2024.

Dans un second temps, ce sont les points à améliorer qui ont été évoqués. L’office de tourisme a relevé un problème de balisage pour les randonneurs et les vététistes. Dans ce cadre, il finance la mise à jour du balisage des sentiers VTT et celui du GR6 (Tour des Ocres). D’après les touristes, les transports en commun au sein du territoire manquent de lignes et surtout d’accès à certains sites touristiques qui ne sont pas desservis. À ce titre, une étude de mobilité est en cours avec le recrutement à venir d’un chargé de mission mobilité pour améliorer ce point-là. D’autres points vont être améliorés à l’avenir comme la signalétique des bureaux d’information touristiques, la création d’un support d’information dédié aux balades ombragées, le développement de rendez-vous interactifs avec des artisans pour redynamiser la salle d’exposition de Bonnieux qui est trop peu visitée, ainsi la création d’un numéro de téléphone dédié au sentier des Ocres.

Le Club Tourisme

En 2024, l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon a souhaité collaborer directement avec les professionnels du tourisme du territoire afin de cibler les besoins de chacun et de définir une stratégie touristique collective. Ainsi a été lancé le Club Tourisme qui a pour le moment axé ses priorités sur le tourisme durable, la formation linguistique des acteurs du tourisme, et la commercialisation. Ensemble, ils ont défini les thématiques les plus importantes aux yeux des professionnels afin de développer des projets autour de ces dernières.

« Les échanges ont été renforcés grâce au Club Tourisme. »

Dominique Santoni, présidente de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon

Le Pays d’Apt étant un territoire qui accueille beaucoup de touristes étrangers, il est impératif pour les professionnels de parler plusieurs langues, notamment l’anglais. C’est pourquoi l’office de tourisme va orchestrer la mise en place de formations linguistiques avec l’Anpep (Association pour la Promotion de l’Éducation Permanente). L’office de tourisme collabore également avec le Parc naturel régional du Luberon pour un tourisme plus durable, que ce soit à travers la marque ‘Valeurs Parc’ qui met en lumière la préservation et valorisation des paysages, des milieux naturels et de la biodiversité, et un développement maîtrisé par l’Homme et pour l’Homme. Dans un territoire où la sécheresse prime, le Parc s’inscrit aussi dans une démarche d’économie d’eau. Dans ce cadre, il travaille avec les hébergeurs du territoire pour mettre en place des outils pour éviter le gaspillage d’eau, mais aussi communiquer sur la situation auprès des clients.

Pour les années à venir, l’office de tourisme souhaite également développer la commercialisation en créant des produits et événements touristiques uniques et expérientiels comme des rencontres et visites avec les producteurs du territoire, des bons cadeaux, des sorties
VIP pour les habitants, des visites théâtralisées des villages, ou encore le démarchage de groupes accompagnés de tour-opérateur.

L’événementiel, un essentiel du tourisme

Pour attirer de nouveaux touristes et fidéliser ceux déjà venus, il faut organiser de grands événements attractifs. Cette année, le Pays d’Apt a accueilli l’Insane Festival, où plus de 50 000 personnes se sont réunies durant quatre jours au mois de mai. Le territoire a également reçu 900 coureurs pour la seconde édition du GF Luberon qui a généré 1730 nuitées liées aux participants, 2300 avec les accompagnants, le dernier week-end de septembre, durant lequel il y a aussi eu le Ride and Trail in Ocre. Les deux événements sportifs devraient faire l’objet d’une communication associée l’année prochaine.

Et ce n’est pas fini pour 2024. D’ici la fin de l’année, les touristes et locaux vont aussi pouvoir profiter de déambulations et d’un spectacle féérique à Bonnieux, qui remportent chaque année un franc succès et qui auront lieu le 30 décembre cette année. La Fondation Blachère, qui n’a pas ouvert ses portes au public l’année dernière en raison de son déménagement, les ouvrira de nouveau cette année, du 6 novembre au 21 décembre. L’événement Apt, Ville de Lumières est aussi très attendu des habitants du Pays d’Apt et des touristes, qui pourront profiter de diverses animations du 6 au 15 décembre.

En 2025, le Pays d’Apt vous donne déjà rendez-vous pour une nouvelle édition du festival Insane les 29, 30 et 31 mai, mais aussi pour la Fête du sport, qui regroupera le GF Luberon et le Ride and Trail in Ocre le week-end des 27 et 28 septembre. Et c’est sans oublier les nombreux autres festivals qui sont organisés sur le territoire comme les Musicales du Luberon, Les nuits de Carluc, Les Quatuors à cordes du Luberon, Le Son des Pierres ou encore l’Aqui Festival. Des événements sportifs vont aussi rythmer l’année 2025, comme le nouveau rendez-vous, le Trail des Falaises, à Joucas le 23 février.

« On a voté pour l’aménagement d’un équipement culturel car le Pays d’Apt est la seule intercommunalité du Vaucluse à ne pas en avoir », affirme Gilles Ripert. Un autre projet qui devrait voir le jour dans les années à venir, pour lequel le président de la CCPAL et Dominique Santoni se battent depuis plusieurs années. Un tel aménagement permettrait d’accueillir de nouveaux événements culturels, et de développer le tourisme sur les ailes de saison, puisque cet équipement fermé ne serait pas complètement dédié à la clientèle estivale, qui se tourne généralement vers des activités en extérieur. En attendant, l’office de tourisme prépare de belles surprises pour les mois à venir.

Pour voir le programme des prochains mois en Pays d’Apt, cliquez ici.


(vidéos) Le vélo : le nouvel atout touristique du Vaucluse 

Le Luberon culmine à 1 125 mètres et son vignoble totalise 3 400 hectares au sein du Parc Naturel Régional créé en 1977.

« Entre la Durance et le Calavon circule un air frais la nuit, mais, en 30 ans, la température diurne a progressé de +1,5°c et la pluviométrie a reculé de 100mm, explique le président de l’AOC, Joël Bouscarle. Donc, nous devons modifier nos habitudes, amplifier la polyculture (cerise, abricot, prune pomme de terre de Pertuis, fruits confits d’Apt, lavande, raisin de table, asperge, céréales…) pour étaler notre travail et nos revenus sur plusieurs saisons et pas seulement tout axer sur les vendanges en septembre. » Il est vrai que cette alternance de productions agricoles et de couleurs donne ce charme particulier, cette mosaïque de paysages qui sont l’identité du Luberon et qui attire des millions de touristes. Sans parler de la réserve de biosphère qui favorise la flore (chênes, cèdres, pins d’Alep, oliviers, buissons, haies, arbustes, thym, romarin) et la faune de petits insectes, mais aussi de rongeurs, chauves-souris, abeilles, rapaces et reptiles.

©Vincent Agnes

Un travail en synergie

« Que nous ayons un petit ou un grand vignoble, nous devons jouer collectif, défendre nos vins, les promouvoir, travailler en bonne intelligence, ajoute Joël Bouscarle. Déjà, l’AOC Luberon a été la 1ʳᵉ en octobre 2023 à intégrer le 1ᵉʳ label ‘Vignerons Engagés’, soucieux d’environnement. »

Nathalie Archaimbault, directrice de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) précise : « En 2019, nous avons décidé de mettre en commun nos forces avec celles des vignerons grecs avec le projet ‘GreenVinum’ puisqu’ils connaissent un climat plus chaud que le nôtre et utilisent des cépages plus résistants. Ensemble, nous pouvons partager des solutions pour faire face au changement climatique ». Les Vauclusiens se sont rendus à Thessalonique et au Mont Olympe et un de leurs cépages blancs a été mis en valeur, l’Assertiko, originaire de l’île de Santorin, qui résiste au phylloxera et à la canicule. Quant à eux, ils ont apprécié la façon dont nous recyclons le moult et le marc de raisin dans le sol, nous ne jetons rien. »

Romain Dol, vigneron du domaine familial Le Novi à La Tour d’Aigues témoigne : « Nous devons ajouter à nos cépages ceux d’Italie du Sud, du Portugal, d’Espagne, ils sont résilients, résistent au stress ». Valentine Tardieu-Vitali du Château La Verrerie le répète : « C’est nous qui sommes les architectes des paysages du Luberon, qui les façonnons avec notre travail depuis des décennies. Mais nous devons composer avec le changement de climat. Avec le scirocco, ce vent qui vient du Sahara, j’ai perdu 40% de ma vigne plantée en Syrah l’an dernier. Heureusement que j’ai aussi une oliveraie pour m’en sortir. Quant aux chauves-souris, elles se nourrissent notamment de cicadelles. Du coup, nos vignes ne subissent pas la flavescence dorée ».

Conserver le patrimoine

Au nom du Parc Naturel Régional du Luberon, partenaire de l’AOC, Charlotte Carbonnel a évoqué ce « Patrimoine environnemental, culturel, géologique, vivant, mais fragile. Ses villages perchés, ses restanques, il faut les protéger. Un Plan Paysage a été lancé en 2020, une Charte Paysagère en 2022, nombre de projets sont en cours pour les pérenniser. » Notamment la transmission de témoignages d’anciens vignerons sur les bonnes pratiques, un chantier de remise en état de restanques délabrées de pierre sèche, la fabrication de nichoirs, l’économie de la ressource eau.

Des cépages « V.I.F.A » (Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation) ont été proposés à l’INAO pour que les vignes du Luberon s’adaptent mieux à la sècheresse et aux maladies. Ils vont être testés, qu’ils viennent de Sicile ou de Grèce. Mais on peut aussi remettre au goût du jour des cépages d’antan comme le Picpoul, le Caladoc, la Clairette, la Counoise ou le Bourboulenc ‘le Riesling provençal’.

Une façon de préserver les 3 100 hectares de l’AOC Luberon, sa production bio à hauteur de 23% et sa certification 71% HVE (Haute Valeur Environnementale). Et de mettre à l’honneur ses 10 coopératives et ses 63 caves particulières qui produisent plus de 17 millions de bouteilles par an dans les 3 couleurs (25% blanc, 25% rouge et 50% rosé).

De gauche à droite : Charlotte Carbonnel, Romain Dol, Laëtitia Allemand, Joël Bouscarle, et Nathalie Archaimbault.

Contact : direction@vinluberon.fr / 04 90 07 34 40


(vidéos) Le vélo : le nouvel atout touristique du Vaucluse 

L’Orchestre national Avignon-Provence (Onap) a organisé sa toute première soirée dédiée aux entreprises le 26 octobre dernier à l’Opéra Grand Avignon, à laquelle 80 personnes ont répondu présentes, dont des membres de la Team Vaucluse, la CCI de Vaucluse, l’Association des entreprises de Courtine, la délégation FCE de Vaucluse, ou encore Soroptimist International Avignon.

C’est dans une volonté de se lier avec les acteurs économiques du territoire vauclusien, mais aussi de créer des synergies autour de l’excellence, de l’innovation et de l’accès à la musique pour tous, que l’Onap a organisé sa première soirée dédiée aux entreprises à l’Opéra Grand Avignon.

Lors de cet événement, les chefs d’entreprises ont pu découvrir l’Onap avec un quiz ludique et d’une présentation par Alexis Labat, son directeur général, qui a mis en lumière la diversité des missions de l’Orchestre en faveur de la création musicale, de la diffusion et de la transmission. Isabelle Mommesin-Berger, présidente du Fonds de dotation Mommessin-Berger, a partagé son expérience avec l’Onap, notamment à travers le dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale Démos Avignon-Provence. Enfin, les invités ont pu vivre une expérience d’écoute inédite avec l’Orchestre : une répétition augmentée, commentée en direct par Alexis Labat et David Bérard.

La soirée s’est clôturée autour d’un verre. L’occasion d’échanger avec les musiciens et la cheffe d’orchestre Débora Waldman et pour les partenaires de l’Orchestre de prendre la parole. « Une très belle soirée qui a aussi permis de montrer les parallèles entre la direction d’un orchestre et celle d’une entreprise », a déclaré Valérie Vincent, directrice Marketing & Communication de Rhonéa. « Bravo pour cette rencontre inspirante qui sème des graines des rapprochements entre le monde artistique et économique et peut-être des collaborations futures », a ajouté Dorota Bouyer, chef de projet Formation, Facilitation & Accompagnement Campus chez Veolia.

La première édition de cette soirée Entreprises a donc remporté un franc succès. La date de la seconde édition a déjà été annoncée. Elle aura lieu le vendredi 9 février 2024.

©Orchestre national Avignon-Provence

V.A.


(vidéos) Le vélo : le nouvel atout touristique du Vaucluse 

L’Etat, Pôle Emploi, le Département de Vaucluse, la Région Sud, la Caisse d’allocation familiale (Caf) et la Mutualité sociale agricole (MSA) des Alpes-Vaucluse viennent de signer la charte d’engagement entérinant la création du Service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE) qui a pour objectif de rendre plus efficace l’accompagnement vers l’emploi.

Le Service Public de l’Insertion et de l’Emploi se trouve au cœur de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Depuis 2020, 14 premiers territoires ont pu l’expérimenter, puis 31 en 2021 et 34 cette année, dont le Vaucluse. Cette structure repose sur l’idée que seul l’accès à l’emploi permet une sortie durable de la pauvreté.

Le SPIE a pour but de coordonner l’intervention de toutes les structures agissant dans les parcours vers l’emploi rendre plus efficace l’accompagnement vers l’emploi en mutualisant les compétences, en coordonnant la prise en charge globale des personnes et en tenant compte des réalités socio-économiques des territoires. Les démarches seront ainsi simplifiées et fluidifiées.

Un accompagnement basé sur le bassin d’emploi

Le Vaucluse compte quatre bassins d’emploi distincts : le Haut Vaucluse, le Grand Avignon, le Nord Vaucluse, et le Sud Vaucluse. Le SPIE prévoit donc de s’adapter à chacun d’entre eux afin de concorder avec les réalités et les évolutions de chaque territoire.

Les acteurs d’un même bassin se réuniront afin de mettre leurs actions en commun et d’assurer un suivi personnalisé à chacun. Cette structure va également permettre une synergie entre les acteurs économiques des différents territoires du département, afin de mieux prendre en compte les opportunités du marché local de l’emploi.

Une démarche main dans la main avec les bénéficiaires

Les parcours vers l’emploi seront co-élaborés par les professionnels du SPIE et ses bénéficiaires, en s’appuyant sur les motivations de ces derniers et leur situation. C’est dans cette action que réside la volonté de la structure d’apporter un accompagnement personnalisé.

Le SPIE prévoit même la création d’un ‘collectif temoin’ qui sera composés de nombreux bénéficiaires qui témoigneront du niveau de leur satisfaction afin de permettre aux professionnels d’adapter leurs pratiques.

Qui peut se tourner vers le SPIE ?

Le SPIE s’adresse à toutes les personnes rencontrant des difficultés d’insertion sur le marché du travail comme les allocataires du RSA, les personnes en situation de handicap, les demandeurs d’emploi de longue durée, les jeunes, ou encore les familles monoparentales.

Ils pourront bénéficier d’un accompagnement global, sans rupture, grâce au regroupement d’acteurs qui vont mobiliser tous leurs atouts. Cette union des
forces regroupera les services de l’Etat, Pôle Emploi, les Missions locales, les collectivités locales, le Département, la Région, la CAF, la MSA mais aussi des associations et des entreprises locales.

V.A.


(vidéos) Le vélo : le nouvel atout touristique du Vaucluse 

Le lundi 14 novembre, l’AOC Ventoux organise, dans le cadre du label Vignobles & Découvertes pour la destination ‘Autour du Ventoux’, un événement de speed-dating entre les professionnels du milieu viticole au restaurant Pompette à Malemort-du-Comtat.

Ce lundi 14 novembre, 20 professionnels issus du monde du vin et du tourisme échangeront lors de face-à-face de 10 minutes. Durant ce laps de temps, ils devront présenter leur activité, leur philosophie, mais aussi leurs projets futurs et les objectifs de développement de leur activité.

Des institutionnels du monde du vin et du toursime seront également présents. Ils pourront échanger avec les participants au speed-dating sur leurs missions et leur donner les clefs sur les interactions possibles dans le cadre de l’œnotourisme. L’objectif de ce rendez-vous est de créer une synergie entre les différents acteurs du territoire, de se créer un réseau, mais aussi d’imaginer des projets oenotouristiques innovants.

Lundi 14 novembre. De 14h à 17h. Contact : promotion@aoc-ventoux.com. Restaurant Pompette. 220 Le Cours. Malemort-du-Comtat.

V.A.


(vidéos) Le vélo : le nouvel atout touristique du Vaucluse 

Synergie, groupe de services en ressources humaines et premier groupe français indépendant, présente les dernières tendances de recrutement dans le Vaucluse.

Le nouveau baromètre emploi Synergie est issu d’un partenariat avec Jobfeed, qui recense chaque semaine l’ensemble des offres d’emploi publiées en ligne pour la région provençale. Cette collecte exhaustive, portant sur plusieurs milliers d’offres hebdomadaires, toutes entreprises confondues, permet de détecter avec précision les évolutions de l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur et notamment dans le département du Vaucluse.

Les contrats à durée indéterminée

Depuis janvier 2021, 935 nouvelles offres ont été répertoriées dans le Vaucluse. Les CDI les plus fréquemment proposés sont dans l’ordre d’importance : garde d’enfant, responsable adjoint, vendeur, équipier restauration rapide, aide-soignant, chef de rayon grande et moyenne surface, ingénieur commercial, conducteur livreur, technicien de maintenance et infirmier.

Dans un environnement où se succèdent confinements et couvre-feu, les services à la personne forment plus que jamais le gros des bataillons de recruteurs. Le palmarès au premier trimestre 2021 met ainsi en exergue les métiers du ‘care’ dont la garde d’enfant en première position, ou l’aide aux soins en 5e et 10e position. Les commerciaux sont tout aussi convoités. Parmi les métiers les plus ciblés par des offres en CDI dans la région provençale, figurent ainsi ceux liées à la vente (vendeur, ingénieur commercial, technico-commercial). «Parce que nous sommes dans une période pleine d’incertitudes, les entreprises se concentrent sur le nerf de la guerre, c’est-à-dire la capacité de vendre, d’augmenter ou a minima de maintenir leur chiffre d’affaires », indique Delphine Leignel, directrice de solution au sein du groupe Synergie.

Les dix entreprises les plus actives en offres de CDI dans le Vaucluse sont : Lidl, la Fédération hospitalière de France, Système U, le groupe Vinci, la boulangerie Marie Blachère, Saint Gobain, Chausson matériaux, groupe Berto, Buffalo Grill et le Crédit Agricole. Concernant le niveau d’éducation, les offres publiées étaient majoritairement destinées aux titulaires de bac+2 (185), bac+ 5 (82), et de Cap Bep (52).

Les offres d’interim et de remplacement

Depuis janvier 2021, 2 488 nouvelles offres d’interim et de remplacement ont été répertoriées. Résultat : les profils qualifiés en logistique et en transport sont particulièrement convoités. Parmi les postes les plus recherchés en Vaucluse, par ordre de grandeur : cariste, préparateur de commande, conducteur de poids lourds, manutentionnaire, électricien, magasinier, ouvrier du bâtiment, technicien de maintenance et conducteur d’engin de chantier.

« Nous développons au maximum les contrats d’apprentissage et de professionnalisation pour offrir une formation solide dans différents métiers et répondre aux besoins de nos clients. Quelqu’un qui s’oriente vers ce secteur d’activité, aujourd’hui, est quasi-certain de trouver un emploi, que ce soit en intérim, en CDD, en CDI intérimaire ou en CDI », explique Delphine Leignel. Les Bep et Cap sont les niveaux d’étude les plus recherchés (291), suivis du bac professionnel (257) et bac+2 (187).

Les contrats à durée déterminée

Depuis janvier 2021, 4 591 nouvelles offres de CDD ont été répertoriées. Parmi les postes les plus recherchés, par ordre d’importance : infirmier, serveur en restauration, assistant administratif, aide-soignant, vendeur, cuisinier et technicien de maintenance. Les 10 entreprises les plus actives en offres de CDD dans le Vaucluse sont : la Fédération hospitalière de France, Airelles la Bastide des Gordes, Relais et Châteaux, Qualisens, hôtel Crillon le Brave, Orano, boulangerie Marie Blachère, Carrefour France, Belambra et Best western. Concernant le niveau d’éducation, les offres publiées ciblaient majoritairement les Cap et Bep (553), suivis des bac+2 (417), bac+3 (319) et enfin niveau bac (279).

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