Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Alors que les intempéries ont touché la France et plus durement encore l’Espagne, le SMBS (Syndicat mixte du bassin des Sorgues) souligne l’importance cruciale de l’anticipation face aux aléas climatiques.
L’établissement public qui travaille pour les communes et intercommunalités de la plaine des Sorgues rappelle qu’il existe ‘MyPredict’, un outil gratuit destiné aux habitants de la plaine des Sorgues. Il s’agit d’une application, téléchargeable sur Apple store ou sur Google play qui alerte ses utilisateurs sur les risques hydrométéorologiques.
« Conçu pour surveiller en temps réel les risques d’inondations et autres phénomènes hydrométéorologiques, cet outil constitue un atout précieux, particulièrement en cette saison automnale où les épisodes de pluie sont plus fréquents, explique le SMBS. Une cartographie dynamique permet de consulter à tout moment la situation. L’animation des précipitations et les pictogrammes permettent d’anticiper et de se préparer à la survenue d’une inondation, d’un orage violent, d’une tempête, de fortes chutes de neige ou de températures extrêmes. »
L’application propose également des conseils sur l’attitude à adopter face au risque afin de prendre les mesures appropriées pour sa sécurité, celle de ses proches, ainsi que vos biens.
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Le jeudi 12 septembre 2024, une vingtaine de participants étaient présents au sein des locaux du Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues afin d’assister à une formation sur l’outil de gestion des risques météorologiques « Wiki Predict ». Une initiative qui rentre dans le cadre de la prévention des innondations.
Le Syndicat Mixte des Bassins des Sorgues a organisé le jeudi 12 septembre 2024, une formation « Wiki Predict » pour les acteurs territoriaux des communes de la plaine des Sorgues. Cet outil de gestion des risques météorologiques est une plateforme gérée par la société Prédict Services qui sera mise à disposition par abonnement par le SMBS aux 18 communes de la plaine des Sorgues.
Cette nouvelle « arme » a pour vocation d’accompagner les utilisateurs face aux risques hydrométéorologiques et de mesurer certaines données essentielles telles que la planification de la réponse opérationnelle avant un évènement à risque, la gestion de la crise pendant cet évènement et l’amélioration du dispositif existant après l’évènement. Chaque commune a accès à sa propre interface personnalisée avec ses contacts, son territoire représenté et son plan communal de sauvegarde. Un outil important dans le cadre de la prévention des inondations.
Élus en charge des risques majeurs, agents des services techniques ou encore la police municipale des communes étaient présents lors de cette formation. Une matinée qui a permis à tous les participants de prendre connaissance des nouvelles fonctionnalités offertes par la plateforme et qui a été suivi par un temps de questions/réponses.
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Le territoire du Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues est assez vaste et pas toujours très facile d’accès dans ses moindres recoins. Une donnée importante lorsqu’arrive le moment d’effectuer des cartes de toutes les zones qui bordent la Sorgue. Face à cela, le SMBS a fait appel à la société Osiris Environnement, spécialisée dans les relevés topographiques par drone pour effectuer plusieurs clichés photos d’une parcelle située entre Bédarrides et Sorgues, d’une superficie de 4,5 hectares et qui se trouve au bord d’une rivière.
L’évolution de la végétation au cœur des enjeux
C’est donc le mardi 9 juillet 2024 que le drone DJI-Matrice 300 RTK équipé du capteur Zenmuse P1 s’est envolé au-dessus de cette « partie » du territoire sorguais où le SMBS a effectué une première opération de plantation réalisée en 2022. Ce n’était pas la première fois que cette zone fut survolée par un drone puisque la société Osiris Environnement avait déjà envoyé cet outil après l’opération de plantation.
Pour cette deuxième opération de « photographies », le drone a effectué plus de 500 clichés qui seront combinés afin de créer une grande et unique photographie aérienne. L’objectif de cette mission est à terme de constituer des cartes références sur lesquelles se baser pour constater l’évolution de la végétation du territoire au fil du temps.
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Le syndicat mixte du bassin des sorgues subit comme chaque été l’arrivée d’une espèce envahissante qui prolifère dans les rivières du territoire : la Jussie. Aujourd’hui, elle représente une plante « compliquée » qui pose de gros problèmes pour les cours d’eau du syndicat mixte du bassin sorguais car elle prolifère de façon impressionnante en formant des herbiers denses qui éliminent toutes les autres plantes.
Cette prolifération entraîne de nombreux problèmes pour les rivières et autres cours d’eau : écoulement de l’eau ralenti, comblement des fonds par les sédiments et envasement, déficit d’oxygène et modification des caractères physico-chimiques de l’eau, baisse de la diversité des milieux aquatiques, et donc un déséquilibre important de l’écosystème.
Ne pas l’arracher soi-même
Cette plante aquatique qui provient d’Amérique du Sud ou du sud des États-Unis s’est installée en France entre 1820 et 1830 et servait à son commencement à la décoration de bassins d’agréments et d’aquariums. Depuis 2007 sa commercialisation et son introduction dans de nouveaux milieux naturels est interdite.
Si vous tombez sur une cette plante lors d’une baignade ou d’une balade, n’intervenez pas par vous-même et n’arrachez pas sans l’aide d’un professionnel car l’arrachage de la Jussie demande une méthodologie et une technique bien spécifique pour ne pas propager l’espèce. Prévenez le SMBS car la plante possède des tiges très cassantes et leur fragmentation pourrait entrainer des boutures transportées à la surface de l’eau capables de coloniser de nouvelles zones.
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Fin juin le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues (SMBS) a missionné l’entreprise RMB pour exécuter des travaux de faucardage sur plusieurs secteurs du Canal de Vaucluse au gré des communes de Jonquerettes, Le Pontet, Vedène et Saint-Saturnin-lès-Avignon.
Le faucardage consiste à couper la végétation aquatique dans un cours d’eau de façon à limiter son développement. Objectif ? Permettre un meilleur écoulement de l’eau, tout en veillant à la vie aquatique en laissant une bande d’un mètre de large depuis les berges comme refuge pour les poissons.
Un bateau, le faucardeur, équipé d’un outil de taille spécifique vient ainsi tailler les végétaux qui, une fois remontés à la surface, sont interceptés et recueillis par une grille quelques mètres plus loin. Ce type d’opération est effectué chaque année par le SMBS, parfois même plusieurs fois selon la repousse de la végétation subaquatique.
Faucardage à Saint-Saturnin-lès-Avignon Copyright Brulefer
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Avignon université vient d’inaugurer une nouvelle chaire universitaire. Il s’agit de GeEAUde, une structure unique en France dédiée aux eaux souterraines. Avec le changement climatique, mieux connaître ces ressources constituant la quasi-totalité de nos réserves d’eau douce devient un enjeu indispensable. Encore plus en Vaucluse où cet approvisionnement provient presque exclusivement des eaux souterraines. Objectif : se doter d’outils permettant notamment aux décideurs politiques de mieux gérer cette ressource vitale.
Avec GeEAUde, l’université d’Avignon dispose donc désormais d’une 4e chaire partenariale après celles consacrées à l’IA (étudier l’humain au travers des technologies du langage), la Chimie verte & durable du végétal (labellisée Unesco) et les Gif (Géodata immobilier foncier). Consacrée aux eaux souterraines, ce nouvel outil unique en France regroupant le monde universitaire et des partenaires socio-économique intervient sur la « Dynamique des ressources en eau souterraine et interactions avec les écosystèmes associés ». En clair, « il s’agit de savoir ce qu’il y a sous nos pieds », résume Carole De Souza, directrice de l’Institut Agrosciences, environnement et santé d’Avignon université à Agroparc.
« L’eau souterraine, c’est un trésor invisible. »
Konstantinos Chalikakis, porteur de la chaire GeEAUde
L’enjeu est de taille puisque les eaux souterraines représentent près de 99% des réserves d’eau douce liquide de la planète. Actuellement, elles fournissent 25% de toute l’eau douce utilisée par les êtres humains en moyenne dans le monde. En France, elles représentent 53% de l’utilisation totale en eau potable, agriculture et industrie. Et en Vaucluse, les eaux souterraines constituent 96% des sources d’approvisionnement dans le département en matière d’eau potable.
Un enjeu vital pour notre avenir « L’eau souterraine, c’est un trésor invisible, explique Konstantinos Chalikakis, enseignant chercheur au sein d’Avignon université et porteur de la chaire GeEAUde. Mais parce qu’on ne la voit pas, on pense parfois qu’elle n’existe pas. Cette méconnaissance, c’est la raison principale pour laquelle cette ressource est souvent mal gérée. » Présentant l’avantage d’être mieux protégées que les eaux de surface comme les rivières et les lacs, elles constituent pourtant une ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable et le maintien des écosystèmes. « Toutefois, les eaux souterraines, ainsi que les bénéfices directs et indirects qu’elles procurent, passent trop souvent inaperçus ou sont ignorés. Ces ressources naturelles, essentielles pour l’homme et les écosystèmes, restent mal comprises, sous-évaluées, et surexploitées. Cette situation critique s’accentue en contexte méditerranéen », insiste Konstantinos Chalikakis.
Les objectifs de cette chaire universitaire unique en France L’objectif de la nouvelle chaire est « de développer, tester et promouvoir des outils et des approches globales pour caractériser et modéliser les ressources en eau souterraine, ainsi que proposer des stratégies de gestion durable adaptées au contexte méditerranéen dans le cadre des changements globaux. » Pour cela, outre Avignon université, GeEAUde s’appuie sur deux autres membres fondateurs de premier plan : le département Aqua de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), organisme de recherche leader mondial dans son domaine, et l’IFP Energies nouvelles, autre acteur mondial majeur dans la recherche de l’énergie et de l’environnement. Le but étant favoriser la transmission des connaissances et le partage de la collecte des données en fédérant chercheurs, décideurs, politiques, gestionnaires industriels et utilisateurs de l’eau afin de développer des outils d’aide à la décision ainsi que de gestion durable et équitable des ressources en eau souterraine.
« Le Département de Vaucluse est particulièrement sensibilisé aux problématiques de l’eau, rappelle Christian Mounier, président de la commission agriculture, eau et alimentation. Nous avons d’ailleurs initié fin 2022 des Etats généraux de l’eau afin de mener une réflexion concrète sur la préservation de la ressource et la sécurisation de l’approvisionnement en eau du Vaucluse. C’est donc une évidence que nous figurions dans cette nouvelle chaire. » « Le Grand Avignon est directement intéressé par la problématique de l’eau, complète pour sa part Jérôme Gelly, directeur général des services techniques de l’agglomération. Avec nos 173 000 abonnés approvisionnés par 10 millions de m3, la Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), l’irrigation, l’assainissement… l’agglomération est totalement concernée par ces thématiques. » Même constat auprès des syndicats ayant rejoint GeEAUde : « Nous desservons 180 000 personnes dans 37 communes, indique Julia Brechet, directrice de Rhône-Ventoux. Nous prélevons 13,5 millions de m3 dont plus de 12 millions de m3 proviennent d’eaux souterraines. Nous sommes donc sensibles à cette problématique puisque nous nous sommes déjà engagés dans cette démarche dès 2016 en recrutant un hydrogéologue. » « On s’intéresse beaucoup aux réseaux des Sorgues en surface, explique Laurent Rhodet, directeur du Syndicat mixte du bassin des sorgues, mais on doit mieux comprendre ce qui se passe en dessous comme à la fontaine de Vaucluse dont le volume baisse de plus en plus. »
A la découverte des hydrosystèmes méditerranéens et vauclusiens Dans un premier temps, GeEAUde va se concentrer plus spécifiquement sur 3 types d’hydrosystèmes souterrains caractéristiques du pourtour et des îles méditerranéennes. Il s’agit des aquifères karstiques, des aquifères alluvionnaires et des aquifères sédimentaires profonds. Trois types de système que l’on retrouve dans le Vaucluse.
Les aquifères karstiques sont formés principalement au sein de roches carbonatées. Ces hydrosystèmes souterrains présentent plusieurs particularités. Ils ont une importante capacité de stockage d’eau et les écoulements souterrains sont dominés par deux tendances : une dynamique d’écoulement lente et une rapide. La Fontaine de Vaucluse est un exemple d’aquifères karstiques ne présentant qu’un unique exutoire.
Pour leur part, les aquifères alluvionnaires sont des formations géologiques constituées de sédiments (graviers, sables, limons et argiles) qui se sont accumulés au fil du temps dans les lits de rivières et les plaines inondables comme la plaine d’Avignon ou celle de la Crau. Ces aquifères sont souvent situés à faible profondeur sous la surface du sol, et leur eau est généralement plus accessible que celle des aquifères profonds. Ils sont donc largement utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation, l’industrie et la production d’énergie. Ces aquifères alluvionnaires peuvent se recharger rapidement en période de pluie et leur niveau d’eau peut varier considérablement en fonction des conditions climatiques locales.
Enfin, les aquifères sédimentaires profonds, comme celui du Miocène de Carpentras, sont des formations géologiques souterraines constituées de couches de sédiments et de roches perméables situées à des profondeurs importantes, souvent plusieurs centaines de mètres sous la surface du sol (ex. aquifère du Miocène de Carpentras). L’eau contenue dans ces aquifères est généralement plus ancienne et ils sont généralement très long à se recharger. Les aquifères sédimentaires profonds représentent des systèmes très fragiles souvent utilisés pour l’approvisionnement en eau potable, l’industrie et la production d’énergie, car ils peuvent contenir des quantités importantes d’eau.
Ainsi en Vaucluse, un hydrosystème aquifère alluvionnaire comme celui d’Avignon pourra mettre 49 jours à se reconstituer, de l’eau du Rhône vers les champs captant de la Barthelasse, contre 10 000 ans pour l’aquifère sédimentaire profond du Miocène de Carpentras. Vu le temps que cela peut prendre, on voit alors mieux l’intérêt de saisir comment ces systèmes fonctionnent. Tout le travail de la chaire va donc consister à comprendre les différentes interactions entre hydrosystèmes souterrains et écosystèmes associés, les processus de remplissage, la vulnérabilité aux risques (contamination par une pollution et surexploitation notamment) ainsi que la pérennisation et l’exploitation durable.
« Il est essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée. »
« GeEAUde va nous permettre de mettre en place des bases de données ainsi que de développer des outils pour étudier les évolutions des ressources en eau souterraine et modéliser le comportement des aquifères », complète Konstantinos Chalikakis. « L’intérêt est de décloisonner les informations et de renforcer notre capacité à échanger », insiste Alexandre Duzan, directeur général adjoint Sondalp-Hydroforage chez Suez qui rappelle l’urgence à agir « quand on sait que le débit du Rhône a baissé de 15% depuis les années 1970 ». Même prise de conscience pour Eric Lahaye, directeur régional chez Veolia : « Lors de la tempête Alex en 2020, nous avons constaté des niveaux de moins 5 à moins 7 mètres sur des ressources que l’on croyait presque inépuisables. »
« Pour faire face à cette situation critique qui s’accentue en contexte Méditerranéen, il est donc essentiel d’agir collectivement et de manière coordonnée », poursuit Konstantinos Chalikakis. Et ce d’autant plus que cet ‘or bleu’ a aussi une valeur économique importante car il est utilisé pour une grande variété d’activités, notamment l’agriculture, l’industrie, la production d’énergie et l’approvisionnement en eau potable. S’il devient plus rare, cela peut entraîner des conflits entre les différents utilisateurs de l’eau.
Au final, GeEAUde ambitionne de développer et partager les outils permettant une gestion durable de ces ressources souterraines. « Une nappe, c’est une copropriété qui appartient à tout le monde, confirme Alexandre Duzan. Il y a donc un vrai enjeu de gouvernance. » C’est certainement pour cela que la Ville d’Avignon, la Région Sud ou encore la Maison régionale de l’eau ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de rejoindre cette chaire qui représentera un investissement pour l’Université mobilisant 1,5M€ sur 5 ans.
« Des conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique. »
L’urgence est là puisque le rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) alerte depuis de 2021 sur les conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la stabilité politique d’une mauvaise gestion voir d’un épuisement de ces ressources souterraines. Le rapport souligne également la nécessité de renforcer la gouvernance et la gestion, en s’appuyant sur des pratiques durables et équitables pour répondre aux besoins des populations locales.
« Il est actuellement reconnu que les ressources en eau souterraine en Méditerranée sont soumises à de nombreuses pressions telles que la surexploitation, la contamination et la modification des précipitations, expliquent les équipes de GeEAUde. En effet, le changement climatique engendre des modifications des régimes hydrologiques comme la répartition annuelle des pluies et de leur intensité, ou l’augmentation de l’évaporation. De manière indirecte, en contribuant à la montée du niveau marin, ces changements globaux génèrent des interactions de plus en plus fortes entre eaux douces souterraines et eaux marines. »
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Depuis le mardi 16 avril, le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues a entamé une étude qui a pour but d’apprendre un maximum d’informations sur le fonctionnement des eaux souterraines de plaine des Sorgues. Elle devrait durer jusqu’au mois de juillet 2024 afin de laisser à l’agent du SMBS d’effectuer plusieurs relevés de profondeur de la nappe au sein des forages dans les 18 communes concernées par ce projet.
Pierre, agent du Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues a commencé le mardi 16 avril 2024, une étude sur les eaux souterraines de la plaine des Sorgues. Les mesures récoltées serviront à mieux comprendre le fonctionnement de la nappe et ses interactions avec la Sorgue, mais surtout à établir une cartographie de la surface des nappes d’eau souterraine.
Une étude nécessaire, car elle devrait permettre une mise à jour de cette cartographie et de ses évolutions, la dernière en date remontant à 1973. À l’aide d’une sonde piézométrique (instrument de mesure de hauteur du toit de la nappe), l’agent du SMBS va se rendre chez les usagers et parcourir les 18 communes de la plaine des Sorgues afin d’effectuer des relevés dans les puits et forages existants.
Pourquoi cette étude ?
En plus de l’apport d’actualisation indispensable que va apporter cette étude, elle devrait également permettre de définir les raisons exactes pour lesquelles le niveau des nappes baisse considérablement, en particulier depuis 2018.
L’ensemble des résultats obtenus sur les eaux souterraines du territoire permettront aussi de comprendre leur fonctionnement ainsi que leurs interactions avec les eaux de la surface. Plusieurs informations cruciales pourront être récoltées sur l’impact des prélèvements sur les ressources en eaux et les phénomènes de recharges de la nappe alluviale.
Dans un souci d’avenir, cette étude devrait permettre une avancée importante sur l’anticipation des impacts du changement climatique. Toutes les actions de préservation qui seront pensées pour la suite se feront à partir des informations récoltées lors de cette étude qui apparait comme crucial, car elle intervient avant que l’écosystème du territoire soit dégradé.
Toutes les données recueillies demeureront anonymes et uniquement destinées à l’étude du Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues.
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues va mener une étude inédite visant à comprendre le fonctionnement des eaux souterraines de la plaine des Sorgues. Un projet qui se déroulera sur 18 communes d’avril à juillet 2024.
Le Syndicat mixte du bassin sorguais (SMBS) poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin des Sorgues. D’avril à juillet 2024, un agent du SMBS effectuera de nombreux prélèvements et relevés de profondeur de la nappe au sein de forages et de puits des habitants.
Ces travaux auront lieu sur l’ensemble des 18 communes de la plaine des Sorgues (L’Isle-sur-la-Sorgue, Lagnes, Le Pontet, Le Thor, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Saumane, Sorgues, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène, Velleron, Jonquerettes, Fontaine-de-Vaucluse, Entraigues-sur-la-Sorgue, Châteauneuf-de-Gadagne, Caumont-sur-Durance, Bédarrides, Althen-des-Paluds).
Une meilleure gestion des ressources en eaux à venir
Les mesures récoltées serviront à mieux comprendre le fonctionnement de la nappe et ses interactions avec la Sorgue, mais surtout à établir une cartographie de profondeur des eaux souterraines. Les résultats de l’étude seront essentiels pour établir une meilleure gestion des ressources en eaux et mieux appréhender et anticiper les impacts du changement climatique sur le territoire.
Syndicat mixte du bassin des Sorgues : une appli pour les risques météo
Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) a finalisé trois restaurations de berges sur la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon. Trois sections à fort degré d’érosion ont subi des transformations afin de pérenniser les berges dans leur environnement naturel. Ces travaux se sont déroulés du 28 février au 7 mars pour un coût total de 40 290€.
Le SMBS poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin sorguais. C’est sur le chemin de Brûlefer, au sein de la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, au bord du Canal de Vaucluse, lieu très apprécié par les promeneurs et les amateurs de course, que les travaux ont eu lieu.
Trois sections à fort degré d’érosion ont été choisies en corrélation avec l’agglomération pour assurer des missions de restaurations de berges. Trois zones avec des caractéristiques naturelles très différentes qui ont nécessité trois solutions d’action bien distinctes. L’objectif de ces chantiers était avant tout de sécuriser cet espace ouvert au public et largement fréquenté, et de permettre la viabilité sur le long terme des berges tout en respectant le cadre environnemental et la rivière.
Des travaux rapides
Le SMBS a agi sur ce projet en tant que maitre d’œuvre et a pu compter sur le travail de l’entreprise ATP Environnement pour l’exécution des travaux. Ces chantiers ont été menés du 28 février au 7 mars pour un montant total de 40.290 euros.
Au final ce sont trois zones totalement remodelées et respectueuses de leur habitat naturel qu’ont pu visiter le maire de Saint-Saturnin-lès-Avignon, Serge Malen, accompagné des élus communaux Chantal Bonnefoux, également Vice-présidente du SMBS, Jean-Louis Craponne et Alex Cacelli le mardi 6 février 2024. Une visite finale qui a laissé l’occasion à ATP Environnement et l’équipe technique de SMBS d’exposer aux acteurs locaux la portée et les détails de leurs aménagements.