26 avril 2025 |

Ecrit par le 26 avril 2025

La précarité énergétique en Europe

En France, plus de 3 millions de ménages seraient concernés par la précarité énergétique. Un chiffre qui a été communiqué par l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) dans son dernier rapport annuel et qui attire l’attention sur la situation de ces foyers contraints de passer l’hiver dans un logement mal chauffé ou de consacrer une part très importante de leur budget à leurs dépenses d’énergie.

Comme l’indiquent les données d’Eurostat, la précarité énergétique, au sens de ne pas être capable de chauffer correctement son logement par manque d’argent, touchait près de 7 % des ménages de l’Union européenne en 2019. Mais la gravité de la situation varie fortement d’un pays à l’autre. C’est en Bulgarie et en Lituanie que la part des foyers ayant des difficultés pour se chauffer était la plus grande, respectivement 30,1 % et 26,7 %. Mais la proportion était également supérieure à la moyenne dans les pays du sud-ouest de l’Europe, comme l’Espagne (7,5 %) et l’Italie (11,1 %). En France, elle s’élevait à 6,2 %, soit légèrement inférieure à la moyenne européenne, alors que l’Allemagne (2,5 %) et la Finlande (1,8 %) figuraient parmi les pays qui s’en sortent le mieux.

Ce sont généralement les personnes seules, jeunes et les familles monoparentales qui sont les plus exposées à la précarité énergétique. Dans toute l’Europe, environ un dixième des foyers monoparentaux éprouvait des difficultés financières pour se chauffer convenablement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

Selon la dernière étude réalisée par Surfshark, la France fait partie, avec le Canada et les pays Scandinaves, des pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans 85 pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Nigeria, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, la fiabilité et la vitesse des connexions y étant parmi les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également coûteux au Kenya (plus de 14 heures de travail), en Algérie (près de 9 heures), ainsi que dans certains pays d’Amérique du Sud (Colombie, Brésil).

À l’opposé de l’échelle, c’est en Amérique du Nord, en Asie et en Europe que l’on trouve les pays où l’accessibilité financière est la meilleure. Ce sont les Canadiens qui bénéficient du prix le plus avantageux rapporté à leurs revenus : seules 7 minutes de travail leurs sont nécessaires pour couvrir les frais mensuels d’un abonnement Internet. Outre une grande disparité à l’échelle mondiale, les écarts sont également importants au sein des régions. En Europe par exemple, s’abonner à Internet haut débit revient à 3 heures de labeur en Italie, plus d’1 heure 30 minutes au Royaume-Uni (et pays Scandinaves), alors que le chiffre descend en dessous d’une heure en France (48 minutes). L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accessibilité du numérique (sur le plan financier), les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

Alors que la vaccination continue de progresser dans l’Hexagone, avec plus de 2,6 millions de personnes ayant reçu au moins une première dose à ce jour selon Santé publique France, la pression hospitalière liée aux cas de Covid-19 peine toujours à redescendre depuis le début de l’année 2021.

En se basant sur les données de Santé publique France compilées par Esri, notre graphique dresse un aperçu de l’évolution du nombre de patients hospitalisés, dont ceux en réanimation, depuis le début de la pandémie. Lors du pic épidémique d’avril 2020, on recensait plus de 30 000 hospitalisations incluant 7 000 cas en réanimation sur tout le territoire. Les chiffres ont ensuite progressivement diminué pour descendre sous la barre des 5 000 hospitalisations (dont 350 à 400 cas graves) durant l’été. Comme le révèlent les courbes du graphique, le pic de la seconde vague épidémique est survenu mi-novembre, avec à nouveau plus de 30 000 patients hospitalisés (dont près de 5 000 en réanimation). Mais après une décrue observée dans les semaines qui ont suivi, les chiffres se sont stabilisés fin décembre et se maintiennent depuis à un niveau élevé. Le 23 février, ont recensait toujours plus de 25 000 hospitalisations (dont près de 3 500 en réanimation) en date du 23 février.

Graphique mis à jour avec les données du 23 février 2021. Si le texte et l’infographie venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de rafraîchir la page avec la touche F5 ou de vider la mémoire cache du navigateur.

 

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

Le 18 février 2021, un peu plus de 185 millions de personnes avaient reçu une première dose de vaccin anti-Covid-19 dans le monde, soit environ 2,4 doses pour 100 personnes. Les huit vaccins actuellement en service à travers le globe nécessitent tous deux injections. Mais cela pourrait changer dans les prochaines semaines, lorsque le vaccin à une dose de Johnson & Johnson sera autorisé aux États-Unis. Le géant pharmaceutique américain a également déposé une demande d’autorisation auprès de l’Union européenne, et cette dernière lui a déjà précommandé 200 millions de doses. À l’heure actuelle, c’est le vaccin de Pfizer-BioNTech qui est de loin le plus utilisé dans le monde, puisqu’il est administré dans plus de 60 pays selon les informations collectées par Our World in Data et rapportées par le New York Times.

L’autre vaccin à « ARN messager », celui produit par Moderna, est actuellement utilisé dans 27 pays, alors que celui d’Oxford-AstraZeneca (vaccin à vecteur viral), moins cher mais aussi moins efficace que les deux précédemment cités, a été choisi à ce jour par plus de 40 pays. Ailleurs, les vaccins chinois Sinovac et Sinopharm sont utilisés respectivement par 6 et 10 pays, notamment en Asie, Afrique et Amérique du Sud, alors que Spoutnik V (Russie) a été plébiscité par 9 gouvernements, dont la Hongrie, et ce malgré l’absence pour le moment d’autorisation à l’échelle de l’UE.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

La Journée mondiale de lutte contre le cancer vient d’avoir lieu début février. Elle constitue l’initiative internationale de rassemblement menée par l‘Union internationale contre le cancer (UICC) et vise à attirer une plus grande attention sur la maladie, de favoriser la prise de conscience, et d’accroître le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement ainsi qu’aux soins palliatifs de la maladie.

Comme le montre notre infographie, basée sur les dernières données de l’Institut national du cancer, les types de cancer les plus diagnostiqués varient fortement selon le sexe en France. Le cancer du sein est de loin le plus fréquent chez la femme, représentant un cas recensé sur trois en 2018, devant le cancer colorectal (11,3 %) et le cancer du poumon (8,5 %). Chez l’homme, c’est en revanche le cancer de la prostate qui est le plus répandu (près de 25 % des cas), suivi par le cancer du poumon (15,3 %) et le cancer colorectal (11,3 %).

De Claire Jenik pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

Succédant à l’Allemagne depuis le 1er janvier, le Portugal a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour un semestre. Alors que l’année 2021 cristallise des enjeux importants pour le continent européen, la présidence portugaise de l’UE a d’ores et déjà affirmé son ambition d’approfondir l’Europe sociale. Lisbonne a ainsi défini des priorités, parmi lesquelles : « promouvoir une reprise stimulée par les transitions climatiques et numériques, mettre en œuvre le socle européen des droits sociaux de l’Union européenne […] pour garantir une transition climatique et numérique juste et inclusive ».

À cet effet, le Portugal prévoit un « sommet social«  les 7 et 8 mai à Porto, au cours duquel les Vingt-Sept seront invités à s’accorder pour développer les droits sociaux de leurs citoyens et débattre autour de l’idée d’un salaire minimum européen. Plutôt que l’établissement d’un SMIC identique à l’Union européenne, quasi impossible à réaliser, il s’agit de discuter d’une « convergence ascendante » et de la mise en place de « salaires minimums équitables », permettant de garantir que les travailleurs gagnent suffisamment pour subvenir à leurs besoins.

Comme le montre notre infographie, qui présente les données du deuxième semestre 2020, il existe une grande disparité des salaires minimums légaux d’un pays à l’autre de l’UE. Entre la Bulgarie, où ce dernier est fixé à 312 € brut mensuel, et la France, où il s’élève à 1 539 €, l’écart est considérable puisque le SMIC français est environ 5 fois supérieur. Et la différence est encore plus grande avec les pays qui disposent du minimum salarial le plus élevé : l’Irlande (1707 €) et le Luxembourg (2142 €). Ces écarts importants s’expliquent en grande partie par la disparité des prix et du coût de la vie entre les économies de l’UE.

En outre, six pays membres n’ont pas de salaire minimum légal à ce jour : l’Autriche, le Danemark, la Finlande, l’Italie, la Suède et Chypre. Dans ces pays, un salaire minimum peut avoir été fixé par branche professionnelle ou avoir été déterminé par négociation entre les partenaires sociaux.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

L’année dernière, l’économie mondiale s’est contractée de plus de 5 %, selon les dernières estimations de la Banque mondiale, et la plupart des pays sont entrés en récession. Comme le montre notre graphique, la crise sanitaire a fait dévier l’économie mondiale de sa trajectoire de croissance et elle ne devrait pas retrouver son niveau de production pré-pandémique avant 2022. Le terrain perdu sera quant à lui beaucoup plus difficile à rattraper et cela pourrait prendre de très longues années.

« Au milieu de la difficulté, se trouve l’opportunité », disait Albert Einstein. Et la crise actuelle n’est pas différente en ce sens qu’elle offre également une chance d’ajustement des politiques, en faveur notamment de voies de développement plus écologiques, plus intelligentes et plus équitables. Ces enjeux seront cruciaux pour le rétablissement d’une croissance durable, tout en stimulant la productivité et en assurant un meilleur partage de la prospérité.

 

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

Avec l’hiver et le confinement, la consommation électrique explose et nombreux sont les Français qui gardent un œil inquiet sur leurs factures d’électricité, d’autant plus qu’une légère hausse des tarifs réglementés d’EDF est appliquée depuis le 1er février (+1,6 %). Selon la Commission de régulation de l’énergie, cette augmentation est notamment due aux conséquences de la crise sanitaire sur le système électrique français.

Pour essayer de se consoler, le consommateur français pourra toujours se dire qu’il bénéficie globalement d’une électricité moins chère que la moyenne en Europe. Au regard de la situation sur le Vieux Continent, c’est en Allemagne où l’on paye l’électricité le plus cher selon les dernières données publiées par Eurostat. En effet, les ménages allemands payent plus de 30 centimes d’euro par kilowattheure (taxes et prélèvements inclus), soit un peu plus que les Belges qui déboursent environ 28 centimes. En Espagne et en Italie, les prix se situent à un peu plus de 22 centimes par kilowattheure, alors que la moyenne de l’UE-27 s’établit à 21,3 centimes.

Comparée à ses voisins, la France profite donc de tarifs d’électricité plutôt avantageux, notamment grâce aux coûts de production moins élevés liés au recours à l’énergie nucléaire (plus de 70 % de l’électricité produite en France). Le coût pour une consommation comprise entre 2 500 et 5 000 kW/h s’élevait ainsi à environ 19 centimes par kilowattheure en 2020 dans l’Hexagone, un chiffre qui ne tient toutefois pas compte de la dernière hausse appliquée. Les pays où les tarifs sont les plus bas se trouvent en Europe de l’Est, mais aussi au nord, avec par exemple l’Islande qui profite de l’exploitation de la géothermie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La précarité énergétique en Europe

C’est une Saint-Valentin pas comme les autres qui s’annonce ce dimanche. En effet, la crise sanitaire du coronavirus a engendré d’innombrables changements dans nos vies – notamment nos vies sociales et amoureuses.

Confinement oblige, de plus en plus de personnes cherchent (et trouvent) un partenaire à l’aide d’applications et de plateformes de rencontres. Selon le Digital Market Outlook de Statista, les services de rencontres en ligne devraient atteindre 370 millions d’utilisateurs actifs dans le monde d’ici la fin de l’année 2021. Et ce segment devrait générer environ 3,2 milliards de dollars de revenus au niveau mondial grâce aux abonnements gratuits et payants.

Les États-Unis affichent le pourcentage le plus élevé de la population utilisant ces services de rencontres en ligne (environ 49 millions de personnes). Il s’agit également du pays dans lequel ce segment génère le plus de revenus, avec un volume de marché attendu de 674 millions de dollars en 2021.

Si les États-Unis sont donc clairement leader du marché dans ce domaine, Tinder, Meetic et compagnie sont également très populaires en Europe et notamment dans l’Hexagone où le taux de pénétration dépasse les 10 %. Bien que l’utilisation par rapport à la population soit plus faible en Inde et en Chine (à 2,74 % et 5,63 %, respectivement), la taille même de la population de ces pays se traduit par des revenus qui dépassent de loin ceux générés dans les pays européens.

De Claire Jenik pour Statista  

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