26 avril 2025 |

Ecrit par le 26 avril 2025

La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

L’immunité collective contre le Covid-19 pour cet été est-elle réalisable ? C’est en tout cas l’objectif que s’est fixée en ligne de mire l’Union européenne, qui espère être dans la « possibilité d’atteindre l’immunité au niveau du continent » au cours du mois de juillet. À l’occasion d’une interview sur TF1 dimanche, le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a détaillé la montée en cadence des livraisons attendues en Europe : 60 millions de doses livrées en mars, 100 millions en avril, 120 millions en mai, puis entre 300 et 350 millions d’ici le début du mois de juin.

Comme le montre notre graphique, si ce rythme se confirme, L’Union européenne sera effectivement en mesure de vacciner entièrement 70 % de sa population adulte au mois de juillet, et pourra espérer atteindre le cap des 100 % en septembre. Mais doses livrées ne signifie pas forcément doses administrées et il faudra dans le même temps être capable d’augmenter considérablement la cadence des vaccinations pour espérer atteindre l’immunité collective. À ce jour, moins de 2,5 millions de personnes ont été vaccinées avec deux injections en France (moins de 4 % de la population). Il faudra donc pouvoir vacciner 18 fois plus de personnes avant juillet, y compris les moins à risque, pour atteindre cet objectif dans l’Hexagone, comme le rapporte France Info.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

L’endettement des entreprises françaises, dont le niveau était déjà parmi les plus élevés au monde, continue de s’aggraver à cause de la crise du Covid-19 et atteint de nouveaux sommets. Les dernières données de la Banque des règlements internationaux ne sont disponibles que jusqu’au troisième trimestre 2020, mais elles montrent déjà une tendance négative assez frappante. Fin septembre, l’endettement brut des entreprises françaises (hors secteur financier) atteignait déjà plus de 169 % du PIB, soit une progression de près de 19 points de pourcentage sur un an. Comme le montre notre graphique, la dette des entreprises augmente fortement dans plusieurs pays où elle était déjà à un niveau élevé avant la crise, comme par exemple en Chine, au Canada et au Japon.

Le niveau élevé d’endettement en France résulte en grande partie des taux d’intérêt très bas des prêts accordés aux sociétés non financières ces dernières années. Avec la situation économique actuelle et l’octroi massif des prêts garantis par l’État dans le cadre du plan de soutien, l’aggravation est inéluctable et fait peser de gros risques pour les banques commerciales et l’ensemble du système financier français, comme le rapportait la Banque de France en début d’année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

Les dernières perspectives économiques mondiales apportent quelques lueurs d’optimisme pour l’économie française. Dans son rapport du mois de mars, l’OCDE table sur une hausse du PIB de près de 6 % dans l’Hexagone en 2021, soit un taux de croissance jamais vu depuis 1973 et qui permettrait à la France d’enregistrer la plus forte reprise en Europe. Si ces projections se confirment, l’économie française afficherait également une performance supérieure à la moyenne mondiale, estimée pour l’heure à +5,6 %. Parmi les autres pays de la planète, seuls les États-Unis (+6,5 %), la Chine (+7,8 %), ainsi que l’Inde (+12,6 %), parviendraient à faire mieux.

Mais après la récession massive subie l’année dernière, l’économie française devra toutefois attendre 2022 afin de retrouver son niveau pré-pandémique. En effet, à la fin de l’année, il est estimé que la production économique du pays devrait se situer à environ 97 % du niveau atteint au quatrième trimestre 2019. Les États-Unis et la Chine apparaissent quant à eux en mesure d’absorber le choc du Covid-19 dès cette année, avec des projections qui leur donnent déjà un PIB supérieur au niveau pré-pandémique fin 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

À peine seize mois après son lancement, le service de streaming vidéo Disney+ a atteint les 100 millions d’abonnés, selon une annonce faite par la société mardi à l’occasion d’une réunion avec ses actionnaires. C’est environ 3 fois plus d’abonnés que ce que la plateforme avait au premier trimestre 2020, juste avant que n’éclate la pandémie de Covid-19. Disney+ a bien sûr pu profiter du confinement pour accroître sa base d’utilisateurs, mais son expansion internationale rapide – plus de 30 nouveaux pays en 2020 – a également contribué à sa forte croissance.

Netflix reste le leader mondial avec plus de 200 millions d’abonnés enregistrés à la fin de l’année 2020, talonné par Amazon Prime Vidéo, qui a dépassé le cap des 150 millions d’abonnements l’année dernière, selon la dernière annonce faite par Jeff Bezos. Mais comme le met en évidence notre graphique, comparée à celle de Disney+, leur ascension a été beaucoup moins rapide. Il aura ainsi fallu plus de 6 ans à Netflix pour atteindre le cap des 100 millions d’abonnés, et près de 3 ans à Prime Video (si l’on se base sur son lancement international). Bien que Disney s’attende à un ralentissement de sa croissance cette année après le boom du confinement, l’entreprise vise désormais d’atteindre les 230 à 260 millions d’abonnés d’ici à 2024.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

Le 20 mars marque la Journée internationale de la Francophonie. L’occasion de se pencher sur la pratique de la langue de Molière à travers le monde. Cinquième langue mondiale par le nombre total de ses locuteurs, après le mandarin, l’anglais, l’espagnol et l’arabe, la langue française est la seule, avec l’anglais, à être présente sur les 5 continents du globe. Selon les dernières données disponibles de l’Organisation internationale de la francophonie, on estime qu’environ 300 millions de personnes sont capables de s’exprimer en français dans le monde, dont un peu plus de 230 millions de locuteurs quotidiens, et le français est une langue officielle dans 29 pays.

Comme l’illustre notre graphique, la langue française est particulièrement présente en Afrique où se concentre près de la moitié des francophones de la planète. Le Congo, l’Algérie et le Maroc sont les trois pays (hors France) qui en comptent le plus. À eux trois, ils réunissaient autour de 69 millions de francophones en 2018, soit déjà plus que dans l’Hexagone et ses territoires d’Outre-mer (67 millions). Le français est également beaucoup appris chez nos voisins européens et pratiqués par de nombreux frontaliers. Ainsi, l’Allemagne et l’Italie comptent au total plus de locuteurs de langue française que des pays où elle est une langue officielle, comme la Belgique, le Canada ou la Suisse, même si ces derniers ont une proportion de francophones ramenée à la population plus importante et que la pratique quotidienne y est plus répandue.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

Quand on pense aux places de marché en ligne (ou marketplaces), les plateformes Amazon et eBay viennent immédiatement à l’esprit de la plupart des Européens et des Américains. Et pourtant, ils ne sont classés qu’au troisième et cinquième rang mondial en matière de volume brut de marchandises (GMV).

Selon les estimations d’ecommerceDB, une base de données sur plus de 20 000 commerçants en ligne dans le monde, les chinois Taobao et Tmall, tous deux détenus et exploités par Alibaba, sont actuellement les plus grandes places de marché en ligne de la planète, avec des volumes bruts de marchandises de respectivement 490 et 464 milliards de dollars en 2019. Amazon se classe troisième avec un GMV estimé à 397 milliards de dollars, une autre plateforme chinoise, JD.com, et enfin eBay complètent le top 5.

Pour en savoir plus sur ecommerceDB et la méthodologie appliquée, cliquez ici (en anglais).

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

La pandémie a eu un impact majeur sur nos vies et notamment sur le monde du travail. Comme le met en avant une nouvelle étude réalisée par BCG et The Network auprès de près de 209 000 répondants dans plus de 190 pays, seulement 50 % des répondants se disaient prêts à déménager dans un autre pays pour y travailler. La gestion de la pandémie apparaît désormais comme un critère décisif aux yeux des candidats à l’expatriation.

Ainsi, les États-Unis ont perdu leur statut de destination de travail la plus attrayante pour les expatriés. Principaux bénéficiaires de cette perte de prestige des États-Unis : le Canada et l’Australie, qui ont tous deux fait un “bien meilleur travail de gestion de la pandémie”.

Presque tous les pays qui se sont hissés dans le top 10 – le Canada, l’Australie et le Japon – ont une incidence relativement faible de COVID-19. Singapour et la Nouvelle-Zélande font quant à eux leur première apparition dans ce palmarès, une présence qui reflète le succès des pays de la zone Asie-Pacifique dans la lutte contre le coronavirus.

En Europe, le nombre élevé d’infections est très probablement la raison pour laquelle l’Italie, la France et l’Espagne ont chuté dans le classement. Si tous les trois faisaient partie du top dix des destinations de travail en 2014 et 2018, seule la France y est encore présente en 2020. Et malgré sa bonne gestion de la première vague de COVID-19, l’image de l’Allemagne semble avoir été ternie par le nombre total de cas de coronavirus dans l’Union européenne.

De Claire Jenik pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

Après le signalement d’effets secondaires ‘possibles’, mais sans lien avéré à ce stade, plusieurs pays ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19. Lundi 15 mars, la France, l’Allemagne et l’Italie ont rejoint la vingtaine de pays qui avaient pris cette décision, suivis aujourd’hui par la Suède, alors que d’autres États pourraient prochainement suivre le même chemin. Le Danemark a été le premier à suspendre le vaccin du laboratoire britanico-suédois le 11 mars, après des « rapports de cas graves de formation de caillots sanguins » chez des personnes vaccinées. De son côté, AstraZeneca affirme n’avoir pour le moment aucune preuve de risque aggravé vis-à-vis de l’utilisation de son vaccin.

En se basant sur les dernières annonces des gouvernements rapportés dans les médias le 16 mars (à 10h00), notre carte donne un aperçu des pays ayant suspendu ou reporté l’utilisation du vaccin AstraZeneca à titre préventif dans le monde. On recensait à cette date 24 pays dans cette situation, dont la grande majorité en Europe. Au total 72 pays utilisaient ce vaccin selon le New York Times, ce qui signifie qu’un sur trois a pour le moment tranché en faveur d’une suspension.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La campagne de vaccination de l’UE prête à décoller ?

 

Il y a un an, le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé caractérisait officiellement le Covid-19 comme une pandémie. À cette époque, on recensait alors 120 000 cas diagnostiqués dans le monde, dont les deux tiers en Chine, et un peu plus de 4 000 personnes décédées des causes de la maladie. Douze mois plus tard, le nombre total de cas identifiés dans le monde s’élève désormais à plus de 117 millions et l’on comptabilise plus de 2,6 millions de décès.

Si le virus constitue toujours une menace dans de nombreux pays à travers le monde, notamment en raison de l’apparition et de la progression de variants plus infectieux, une baisse significative et encourageante du nombre de nouveaux cas confirmés dans le monde a été observée en début d’année. Mais comme le montre notre graphique, depuis fin février, on assiste à une nouvelle phase ascendante des contaminations et la vigilance reste de mise malgré les progrès de certains pays en matière de vaccination.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la moyenne sur sept jours du nombre de nouveaux cas quotidiens dans le monde s’élevait à environ 416 000 le 10 mars, soit un niveau similaire à ce qui était enregistré à la fin du mois d’octobre 2020, même si les dynamiques régionales sont quelque peu différentes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/statista/page/97/   1/1