13 juillet 2025 |

Ecrit par le 13 juillet 2025

Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

Les géants de la tech ont connu une année faste en 2020. La pandémie de coronavirus n’a pas empêché les grandes entreprises technologiques mondiales de prospérer (bien au contraire) et la plupart d’entre elles ont réalisé une croissance à deux chiffres l’année dernière. CNBC s’est penché sur les derniers rapports de résultats publiés ces dernières semaines par sept des plus grandes marques de la tech (Amazon, Apple, Alphabet, Microsoft, Facebook, Tesla et Netflix), et a déterminé combien de revenus elles ont généré par minute au cours des trois premiers mois de l’année 2021 – sachant que le premier trimestre comptait 90 jours, soit 129 600 minutes.

Amazon et Apple ont affiché des recettes records ces derniers mois, les deux entreprises ayant notamment dépassé le seuil des 100 milliards de dollars de revenus trimestriels pour la première fois à la fin de l’année 2020. Comme l’indique notre graphique, il ne faut de nos jours pas plus de 2 minutes à ces deux géants pour amasser un million d’euros de chiffre d’affaires. Au premier trimestre 2021, le mastodonte du commerce électronique a ainsi gagné près de 700 000 € par minute, et la firme à la pomme environ 570 000 € toutes les soixante secondes. Alphabet se classe sur la troisième marche du podium avec plus de 350 000 € générés dans le même intervalle de temps.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

La vaccination contre le Covid-19 laisse espérer un retour progressif à une vie normale – et a créé un marché mondial qui représente des dizaines de milliards d’euros de ventes pour certaines sociétés pharmaceutiques. Parmi les grands gagnants figurent notamment Pfizer et Moderna, deux laboratoires américains ayant développé des vaccins qui sont aujourd’hui parmi les plus utilisés, et qui facturent en moyenne plus de 30 € pour la protection offerte par une double dose.

Selon des prévisions publiées par The Guardian, Moderna devrait être l’entreprise qui réalisera le plus gros chiffre d’affaires grâce à son vaccin contre le Covid-19, soit plus de 35 milliards d’euros entre 2021 et 2023 (environ 43 milliards de dollars). Le montant des ventes de Pfizer sur cette période est quant à lui estimé à près de 20 milliards d’euros. Comme le montre notre graphique, qui donne un aperçu du prix moyen dans le monde, les sociétés pharmaceutiques ont opté pour des stratégies de commercialisation très différentes pour leurs vaccins. Avec un prix moyen inférieur à 10 € par personne pour une vaccination complète, AstraZeneca et Johnson & Johnson ont de leur côté assuré ne pas faire de profit à court terme avec la pandémie. Les deux groupes ont déclaré qu’ils produisaient actuellement leurs doses « à prix coûtant ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

La pandémie a eu un impact considérable sur la consommation des médias dans le monde. Profitant du besoin d’informations dans ce contexte inédit, comme de la quête de divertissement en période de confinement, les éditeurs de contenu sur Internet ont assisté à une hausse des audiences, offrant l’opportunité à certains sites d’information de convertir cet afflux de lecteurs en nouveaux abonnés. Selon une étude Ipsos réalisée en 2020 et relayée par La Tribune, seulement 15 % des Français se disaient prêts à payer pour s’informer, ce qui fait d’eux les moins enclins à mettre la main à la poche pour de l’information dans le monde, avec les Russes et les Japonais.
Malgré les difficultés rencontrées par la presse pour trouver le bon modèle économique sur Internet, certains médias ont néanmoins su tirer leur épingle du jeu ces dernières années et réussi à séduire une large communauté de lecteurs prêts à payer. En se basant sur les données du dernier rapport FIPP/CeleraOne publiées par Visual Capitalist, ce graphique présente les sites d’information les plus populaires dans le monde, selon le nombre total d’abonnements payants.
Sans trop de surprise, ce sont les médias internationaux anglo-saxons qui dominent ce classement. Le New York Times s’appuie désormais sur une base de 7,5 millions d’abonnés numériques et devance assez largement le Washington Post et ses 3 millions d’abonnements payants. On retrouve ensuite le Wall Street Journal en troisième position (2,4 millions). Selon les derniers chiffres disponibles au premier trimestre 2021, le podium de la presse française numérique était occupé par Le Monde (300 000 abonnés), L’Équipe (259 000) et Mediapart (170 000).

Note : article actualisé avec les derniers chiffres disponibles au T1 2021. Si les données du graphique et du texte venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de vider la mémoire cache de votre navigateur.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

Certains passeports offrent à leurs détenteurs plus de liberté que d’autres. Il y a quelques jours, le Japon a de nouveau été désigné comme le pays disposant du passeport le plus puissant au monde par le Henley Passport Index. Le dernier gros ajout à la liste de ce passeport a eu lieu en 2019, quand le Brésil a décidé d’accorder l’accès sans visa aux citoyens du pays du Soleil-levant. Au total, les détenteurs du passeport japonais peuvent se rendre sans visa (ou avec visa à l’arrivée) dans un nombre impressionnant de 193 pays.

Une autre nation asiatique, Singapour, occupe la deuxième place avec 192 destinations, suivie par la Corée du Sud et l’Allemagne, dont le passeport octroie la possibilité de visiter 191 pays sans demande de visa. Comme l’indique ce graphique, la France délivre le sixième passeport le plus puissant de la planète, avec 188 destinations, à égalité avec la Suède, l’Irlande, le Portugal et les Pays-Bas. À l’inverse, les moins libres sont les ressortissants afghans, irakiens et syriens : ces derniers ne peuvent se rendre sans visa que dans respectivement 26, 28 et 29 pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

Les applications mobiles d’aide aux achats, qui permettent notamment de rechercher ou d’évaluer des produits selon des critères liés à la santé ou l’environnement, rencontrent un franc succès ces dernières années. Parmi elles, on peut citer Yuka, une application créée en 2017 à l’initiative de trois Français et qui permet de scanner des produits alimentaires pour connaître leurs ingrédients et évaluer leur qualité nutritionnelle. En l’espace de 4 ans, Yuka a séduit 21 millions d’utilisateurs selon le dernier chiffre communiqué par l’entreprise en mars. Et l’appli se développe de plus en plus à l’international : après son lancement en Amérique du Nord et en Italie en 2020, elle a débarqué en Allemagne en février, étendant sa disponibilité dans 11 pays en dehors de ses frontières d’origine.

Forte de son succès, l’application dispose d’une influence grandissante sur l’agroalimentaire et la grande distribution. En septembre 2019, Intermarché avait annoncé le changement de 900 recettes de produits dont elle gère la fabrication afin de les rendre plus sains et de gagner des points sur l’application. Mais l’influence de Yuka pourrait bientôt aller au-delà de l’aspect nutritionnel. Depuis cette année, l’appli de notation intègre un nouvel indicateur qui rend compte de l’impact environnemental des aliments, en réponse notamment à l’intérêt des utilisateurs et à l’une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

A l’occasion de la Journée mondiale de l’immunologie, qui se tient le 29 avril, nous revenons sur les grandes dates de l’histoire de la vaccination, qui constitue une discipline centrale de cette branche de la biologie qui traite de l’étude du système immunitaire.

La première pierre de l’histoire de l’immunologie et des vaccins a été posée il y a plus de deux siècles. Le 14 mai 1796, le médecin anglais Edward Jenner réalisait la première vaccination sur un jeune garçon avec du pus de variole des vaches (ou vaccine), ce qui l’immunisa contre la maladie. Il est le premier médecin à avoir introduit et étudié de façon scientifique le vaccin contre la variole, mais les hommes connaissaient déjà le concept et l’utilisaient de façon empirique bien avant cette date. Des écrits chinois du XVI siècle mentionnent ainsi la pratique de l’inoculation, qui consistait à injecter volontairement la variole prélevée sur un patient faiblement malade pour immuniser d’autres individus. Il se pourrait donc que les origines de cette pratique remontent au Moyen-Âge.

Après la mise au point d’un protocole scientifique de vaccination par Jenner, le français Louis Pasteur apportera lui aussi une contribution importante à cette science en mettant au point le vaccin contre la rage en 1885. Il s’agit du tout premier vaccin à virus atténué, c’est à dire avec un degré de virulence affaibli grâce à une série de manipulations. Bien que Pasteur connaissait l’existence des micro-organismes, il est intéressant de noter que le tout premier virus n’a véritablement été découvert qu’à partir de 1892, soit environ dix ans après la conduite de ses travaux sur la rage.

Avec les progrès de la science au XXe siècle (microscopie et biotechnologie), le développement des vaccins s’accélère. On assiste ainsi à la création de nombreux vaccins importants au cours des années 1920 : tuberculose, diphtérie, tétanos, coqueluche. Les premiers vaccins combinés (comme le DTP) sont ensuite mis au point dans les années 1950, avant que l’avènement du génie génétique permette la création des vaccins à ADN recombinant à partir des années 1980. Si des controverses sont apparues sur le rapport bénéfice/risque de certains vaccins à partir des années 1990, l’efficacité de la vaccination pour éradiquer certaines maladies infectieuses n’est en revanche plus à prouver. On peut notamment citer la variole, dont le dernier cas naturel a été recensé en Somalie en 1977 et la poliomyélite, pour laquelle on ne dénombrait plus que 33 cas dans le monde en 2018, soit une réduction de 99,9 % par rapport aux 350 000 nouveaux cas annuels recensés vingt ans plus tôt.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

À ce jour, environ un milliard de doses de vaccins anti-Covid-19 ont été administrées dans le monde, soit environ 13 doses pour 100 personnes, mais l’avancement des campagnes reste très variable selon les pays. On compte désormais 11 vaccins en service dans le monde, dont un seul à dose unique, celui récemment déployé par Johnson & Johnson. Ce vaccin est actuellement utilisé aux États-Unis, Afrique du Sud, et dans certains pays européens tels que l’Italie et la Pologne. Selon Reuters, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas devraient également l’utiliser dans les semaines à venir. Au total, Johnson & Johnson devrait livrer 55 millions doses de vaccins à l’Union européenne d’ici fin juin.

Comme le montre notre graphique, basé sur les données d’Our World in Data rapportées dans le New York Times, c’est le vaccin d’Oxford-AstraZeneca qui est actuellement le plus utilisé dans le monde. Le 26 avril, 135 pays répartis sur les cinq continents administraient ce vaccin malgré son parcours plutôt chaotique. Le vaccin avait effectivement temporairement été suspendu en France et dans plusieurs autres pays en raison d’effets secondaires suspectés. L’Agence nationale de sécurité du médicament avait confirmé l’existence d’un risque « rare » de thrombose atypique associé à ce vaccin, tout en soulignant que sa balance bénéfice/risque restait « favorable ».

Parmi les autres vaccins contre le Covid-19 les plus utilisés, on retrouve en deuxième position celui de Pfizer-BioNTech (89 pays), puis celui de Moderna (37 pays). Ailleurs, les vaccins chinois Sinopharm (Beijing/Wuhan), Sinovac et CanSino sont administrés par respectivement 35, 23 et 2 pays, principalement en Asie et en Amérique du Sud, alors que Spoutnik V (Russie) est utilisé par 28 pays, dont la Hongrie, et ce malgré l’absence pour le moment d’autorisation à l’échelle de l’UE.

Graphique actualisé avec les données du 26 avril 2021.

De Claire Jenik pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

Confinement oblige, suite à la propagation de l’épidémie de Covid-19, le volume du marché des applications de fitness devrait atteindre environ 90 millions d’euros en France en 2021 selon le Digital Market Outlook de Statista – et la tendance est à la hausse. Le Global Consumer Survey de Statista estime en effet que la part des 18-64 ans qui utilisent régulièrement ces applications sur leur smartphone s’élève à 18 % dans l’Hexagone.

Si les utilisateurs français se montrent donc plutôt désireux de pratiquer une activité physique, ils ne sont pas (du tout) les champions d’utilisation de ces applis. Comme le montre notre graphique, nombreux sont les pays plus actifs dans ce domaine, avec en tête de classement l’Inde (34 %) et le Royaume-Uni (26 %).

De Claire Jenik pour Statista


Combien les géants de la tech gagnent-ils par minute ?

Déjà affaiblie ces dernières années, la liberté de la presse continue d’être menacée dans le monde. C’est ce que révèle le dernier rapport annuel de Reporters sans frontière, qui fait état de signaux inquiétants dans plusieurs régions. L’édition 2021 rend compte d’une réduction du nombre de pays où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, ainsi que d’une hausse de l’emprise des régimes autoritaires sur les médias, notamment renforcée par le contexte de crise sanitaire. Cette année, 40 % des 180 pays étudiés affichent une situation difficile voir très préoccupante, contre 38 % l’année dernière. Dans le même temps, le contexte est jugé favorable dans seulement 12 pays, soit le nombre le plus bas jamais atteint.

L’Europe reste le continent le mieux noté vis-à-vis de la liberté de la presse, malgré une augmentation des violences contre les journalistes, constate RSF. La France se situe au 34e rang mondial avec un score d’environ 23 points sur 100 (échelle : 0 = liberté totale ; 100 = répression totale), ce qui classe l’Hexagone avec les pays où la situation est globalement considérée comme « satisfaisante ». Cependant, le seuil à partir duquel un pays bascule dans un contexte marqué par des « problèmes notables » n’est pas très loin (25 points). Plombée par un score d’exactions relativement élevé qui traduit un climat d’hostilité envers les journalistes, La France fait partie des pays les moins bien classés d’Europe de l’Ouest avec l’Italie.

Comme les années passées, ce sont les pays nordiques qui trustent toujours les premières places du classement. Avec des scores s’échelonnant autour de 7 sur 100, la Norvège, la Finlande et la Suède composent le podium. De l’autre côté de l’échelle, les pays les moins bien classés sont l’Érythrée, la Corée du Nord et le Turkménistan, affichant tous trois des scores supérieurs à 80 sur 100.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/97/   1/1