20 avril 2025 |

Ecrit par le 20 avril 2025

Production de vaccins : quelle part est exportée ?

Le ton est monté à plusieurs reprises ces derniers temps entre Londres et Bruxelles au sujet des vaccins contre le Covid-19. Le Royaume-Uni a récemment exprimé des craintes face au renforcement du contrôle des exportations de doses produites par l’UE, évoquant un pas dangereux en direction du « nationalisme vaccinal ». Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire réagir les représentants européens, qui ont en réponse pointé du doigt le blocage des exportations imposé par Londres et Washington.

Comme le montre notre graphique, Joe Biden semble effectivement avoir adopté une stratégie « America First » en ce qui concerne la production et la distribution de vaccins aux États-Unis. Les données compilées par Airfinity révèlent que sur les 164 millions de doses fabriquées sur le sol américain au mois de mars, aucune n’a été exportée. La situation du Royaume-Uni est similaire, avec un total de 16 millions de doses produites pour sa propre campagne de vaccination. À l’inverse, la Chine a envoyé à ce jour un peu plus de la moitié de ses 229 millions de doses à l’étranger. Quant à l’Union européenne et à l’Inde, elles ont également exporté une part importante de leur production, soit respectivement 42 % et 44 % de leurs doses.

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Tristan Gaudiaut pour Statista


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

La population mondiale se nourrit de toujours plus de sucre. Symptomatique de cette situation, la consommation de sodas sucrés, qui explose dans certains pays.
Comme le met en évidence notre graphique basé sur les données exclusives du Global Consumer Survey de Statista, les boissons rafraîchissantes sans alcool sont particulièrement populaires au Royaume-Uni, en Espagne, aux États-Unis et en Allemagne : la proportion de personnes indiquant consommer régulièrement ce type de boisson y étant particulièrement élevée. En France, elle n’atteint que 46 % alors qu’en Chine, le chiffre est encore plus bas avec seulement 27 % indiquant consommer régulièrement ce genre de boissons.

Les boissons rafraîchissantes sans alcool sont souvent critiquées en raison de leur forte teneur en sucre – une consommation excessive a des effets néfastes sur notre santé et est considérée comme source d’accroissement de maladies telles que l’obésité. À l’état de projet dans de nombreux pays, une taxe soda, est entrée en vigueur en 2012 en France et en 2016 en Belgique, sous forme d’accises.
Cette taxe, ayant pour objectif de réduire l’obésité et d’améliorer la santé, vise la plupart des produits sur le marché des BRSA (boissons rafraîchissantes sans alcool).

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Claire Jenik pour Statista


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

D’après des chiffres communiqués la semaine dernière par les autorités sanitaires américaines, le Covid-19 a été la troisième cause de décès en 2020 aux États-Unis, derrière les maladies cardiovasculaires et les cancers. Et il devrait en être aussi de même en France, comme dans la plupart des pays les plus touchés par la pandémie. Bien que les données officielles de l’année 2020 n’aient pas encore été publiées par les autorités, notre graphique donne un premier aperçu en comparant le nombre de décès liés au Covid-19 avec celui des principales causes de mortalité dans l’Hexagone (derniers chiffres disponibles de 2016).

Avec près de 65 000 décès enregistrés l’année dernière, le coronavirus devrait ainsi se classer au troisième rang des causes de mortalité en France, derrière les cancers (plus de 150 000 décès annuels) et les maladies cardiovasculaires (autour de 140 000). Bien que le risque de formes mortelles de Covid-19 concerne principalement les personnes âgées et/ou atteint d’autres pathologies, cette maladie infectieuse n’en reste pas moins particulièrement meurtrière et met à rude épreuve les systèmes de santé. En comparaison, on estime que d’autres causes majeures de mortalité, comme les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson) et le diabète, sont responsables d’environ 45 000 et 11 000 décès annuels.

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Tristan Gaudiaut pour Statista


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

La pandémie de Covid-19 a accentué l’essor des moyens de paiement sans contact et les applications de paiement mobile ont connu un boom des usages un peu partout dans le monde. Toutefois, malgré une hausse des utilisateurs l’année dernière, payer avec son téléphone reste encore relativement peu répandu en France comparé aux autres marchés européens. Selon la dernière étude du Global Consumer Survey menée l’été dernier, seul environ un Français interrogé sur dix déclarait utiliser un mode de paiement sur smartphone. Il s’agit d’un des taux d’adoption les plus faibles en Europe, avec des pays comme l’Allemagne (10 %) et la Suisse (6 %).

D’autres pays européens tels la Pologne, la Suède, l’Espagne ou les Pays-Bas sont déjà bien plus avancés en la matière, avec une part d’utilisateurs qui était comprise entre 20 % et 31 % en 2020. Il existe différentes technologies ou types de paiement mobile, parmi lesquels les applications utilisant le protocole NFC pour les lecteurs de carte, les portemonnaies électroniques, ou encore le paiement via QR code. Les services de paiement mobile les plus populaires en France sont Apple Pay, Google Pay, ainsi que le français Paylib.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

La France aborde une période décisive face à la troisième vague épidémique de Covid-19, dont la flambée exerce à nouveau une forte pression sur le système hospitalier, en particulier en Île-de-France. Le 30 mars, le nombre de malades en réanimation s’élevait à plus de 5 000 sur l’ensemble du territoire, soit déjà plus qu’au moment du pic de la deuxième vague cet automne (4 903). Du côté des hospitalisations, les chiffres sont eux aussi en hausse avec désormais plus de 28 500 patients hospitalisés. Face à cette situation alarmante, un conseil de défense doit se tenir aujourd’hui pour décider d’un éventuel durcissement des mesures.
En se basant sur les données de Santé publique France compilées par Esri, notre graphique dresse un aperçu de l’évolution du nombre de patients hospitalisés depuis le début de la crise sanitaire. Lors du premier pic épidémique en avril 2020, on recensait plus de 30 000 hospitalisations dont 7 000 cas en réanimation. Après une période d’accalmie constatée durant l’été (moins de 5 000 hospitalisations en août), le pic de la seconde vague est survenu en novembre, avec à nouveau plus de 30 000 patients hospitalisés. Comme le montre notre graphique, la pression hospitalière n’est jamais vraiment retombée au cours de l’hiver, notamment à cause de la progression des nouveaux variants du virus depuis le début de l’année.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

Alors que nous venons de passer à l’heure d’été, le sommeil – ce précieux allié de notre santé – varie amplement d’un pays à l’autre, selon une étude du journal scientifique Science Advances. Les résultats mettent en avant de nettes différences entre les pays : c’est aux Pays-Bas que l’on dort le plus, avec en moyenne 8 heures et 5 minutes par nuit.

À l’autre bout de l’échelle, on retrouve Singapour où l’on ne dort que 7 heures et 24 minutes en moyenne. Et les Français ? Avec 8 heures et 3 minutes de sommeil, ils sont assez bien placés.

Les chercheurs rappellent d’ailleurs que chaque demi-heure gagnée ou perdue peut avoir un impact sur la santé, notamment sur le système immunitaire et les fonctions cognitives. Un sommeil de qualité sur le long terme est donc à considérer comme un atout contre le coronavirus et plus généralement l’ensemble des risques infectieux.

De Claire Jenik pour Statista  


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

Le marché de la seconde main connaît un véritable essor ces dernières années, portée notamment par la digitalisation de l’économie qui a beaucoup facilité ce type d’achats avec des sites et des marketplaces tels que « Leboncoin » et « eBay« . La principale motivation des consommateurs vis-à-vis de cette pratique est bien sûr d’ordre économique, mais pas seulement. L’argument écologique prend de nos jours de plus en plus de poids et l’achat d’occasion se place également dans une logique d’économie circulaire et d’anti-gaspillage. Enfin, on peut aussi citer l’achat/revente pour se procurer des produits de collection et des éditions limitées.

En France, 45 % des personnes interrogées dans le cadre du Global Consumer Survey déclaraient avoir acheté au moins un bien d’occasion au cours des douze derniers mois (enquête menée en 2020). Les produits les plus concernés par ce type d’achats sont les vêtements et les chaussures, suivis par les produits culturels : livres, musique, jeux vidéo. Il n’est donc pas surprenant de voir apparaître de plus en plus de plateformes d’achat/revente spécialisées dans ces catégories de produits, et en particulier dans le secteur de la mode.

Comme le montre notre graphique, le Royaume-Uni et la Pologne figurent parmi les pays où les achats de seconde main sont les plus populaires (au moins la moitié de la population concernée sur douze mois). En revanche, cette pratique ne convainc pas vraiment les Russes, qui sont moins d’un sur quatre à avoir réalisé un achat d’occasion au cours de l’année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

L’entreprise de logiciels scientifiques Airfinity vient de publier de nouvelles données sur la production mondiale de vaccins contre le Covid-19. Alors que les cadences de production et de livraison commencent à s’accélérer, c’est pour le moment le groupe Pfizer qui a fabriqué le plus de doses avec un total de près de 120 millions, devant Sinovac (plus de 90 millions) et AstraZeneca (environ 83 millions).

Au total, quelques 413 millions de doses ont été produites dans le monde début mars 2021. Et c’est de Chine que provient le plus grand nombre, soit près de 142 millions (34 % du total), tandis que les États-Unis ont dépassé le cap des 100 millions de doses produites (25 % du total). L’Union européenne n’est pas en reste, puisque l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas ont fabriqué ensemble plus de 81 millions de doses (près de 20 % du total), alors que le deuxième pays le plus peuplé de la planète, l’Inde a contribué pour la moment à la production de plus de 42 millions de doses.

En France, plusieurs sites participent actuellement à la production des vaccins comme le rapporte l’Usine Nouvelle, notamment en ce qui concerne le remplissage et le conditionnement, mais « les capacités de production françaises sont saturées par d’autres vaccins, dans l’immédiat », comme l’a indiqué récemment le gouvernement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Production de vaccins : quelle part est exportée ?

Nous avons pour la plupart déjà tous vécu cette expérience : après avoir regardé une critique ou un test de produit sur YouTube, par exemple, on tombe quelques instants plus tard nez-à-nez sur une publicité pour ce même produit dans le flux d’une autre application (Instagram, Facebook,…). Bien que cela laisse toujours l’impression qu’une sorte de magie noire est à l’œuvre, l’internaute lambda est désormais plutôt habitués à ce genre de « coïncidences ».

Ce n’est plus vraiment un secret pour personne, les applications et sites web que nous utilisons quotidiennement collectent de grandes quantités de données sur leurs utilisateurs, dans de nombreux cas, ces données sont même transmises à des tiers dans un but commercial. Bien entendu, cela ne devrait pas se produire sans autorisation et c’est pourquoi nous devons généralement accepter une longue liste de conditions générales avant d’utiliser une application. Mais honnêtement, quelle part des utilisateurs lit vraiment systématiquement l’intégralité de ces conditions avant de cliquer sur « oui » ?

L’année dernière, Apple a lancé une initiative pour permettre aux consommateurs de comprendre un peu plus facilement le type de données collectées par les applications et l’utilisation qui en est faite. La société a introduit des étiquettes de confidentialité sur son App Store, pour lesquelles les développeurs sont tenus de répertorier ce que leurs applis collectent. Ces étiquettes classent les données personnelles en 14 catégories, dont l’historique de navigation et de recherche, la localisation, les coordonnées, contacts, achats, contenus et autres données d’utilisation.

Le fournisseur de services informatiques pCloud a utilisé ce recensement pour analyser un certain nombre d’applis populaires concernant le niveau de données collectées à des fins commerciales. Comme le montre notre graphique, c’est Instagram qui ressort comme étant la plus « invasive », soit celle qui partage le plus d’informations personnelles avec des tiers. La plateforme phare du marketing d’influence collecte les données de 11 des 14 catégories listées (79 %), ce qui la place devant Facebook, qui, fait intéressant, partage finalement moins de données avec les annonceurs (57 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/statista/page/96/   1/1