24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, qui se tient lundi 8 mars, nous nous sommes penchés sur le statut de l’égalité entre les sexes en Europe. L’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes publie chaque année un «indice de l’égalité de genre», qui évalue les pays européens à l’aide de plusieurs critères : niveau d’éducation, participation au marché du travail, ressources financières, accès à la santé, exposition à la violence, etc.

L’Europe est globalement sur la bonne voie, même si les progrès en matière d’égalité entre les femmes et les hommes se font encore à pas de tortue. Le score moyen des 28 pays étudiés est ainsi passé de 63,8 points (sur 100) en 2010 à 67,9 points en 2020, soit un gain d’un point tous les deux ans environ. Comme les années précédentes, c’est la Suède qui obtient le meilleur score avec 83,8 points, tandis que la Grèce enregistre celui le plus faible (52,2 points). La France fait partie des bons élèves européens en la matière et se classe troisième avec 75 points, derrière le Danemark mais devant la Finlande. Comme le montre notre carte, les pays où le plus de progrès restent à réaliser sont pour la plupart situés à l’est de l’Europe (moyenne inférieure à 60 points).

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

Le Covid-19 a-t-il freiné le désir d’avoir des enfants ? C’est en tout cas ce que laissent penser les données publiées par l’Insee, qui rendent compte d’une dégringolade des naissances 9 mois après le début de l’épidémie en France. En décembre dernier, il y a eu 7 % de nouveau-nés de moins qu’en décembre 2019. Et cette baisse des naissances s’est poursuivie de façon encore plus prononcée en janvier 2021, avec une chute de 13 % par rapport au même mois l’année précédente. Comme le montre notre graphique, une baisse tendancielle des naissances est observée depuis quelques années déjà, mais l’évolution observée ces deux derniers mois est sans commune mesure avec les variations habituellement observées. Dans les faits, il faut remonter à la fin du « baby-boom » (1975) pour retrouver un phénomène d’une telle ampleur.

Comme l’explique l’Insee, « ce contexte de crise sanitaire et de forte incertitude a pu décourager les couples de procréer, les inciter à reporter de plusieurs mois leurs projets de parentalité ». Il reste désormais à savoir si la baisse de décembre et de janvier est un phénomène ponctuel, lié à l’impact du début de la pandémie, ou au contraire, les prémices d’une tendance plus durable avec un report plus lointain, voire un abandon, des projets de parentalité. Nous auront la réponse dans les prochains mois, à mesure que les statistiques mensuelles sur la natalité seront publiées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le surpoids et l’obésité affectent deux milliards de personnes dans le monde. Un constat d’autant plus alarmant si l’on tient compte du fait que le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975 à l’échelle mondiale. Cette évolution est principalement due à un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et dépensées, avec d’une part : une alimentation de plus en plus riche, et de l’autre : un manque d’activité physique liée à la nature de plus en plus sédentaire des modes de vie.

Pour rester en bonne santé et maîtriser son poids, l’OMS recommande notamment de pratiquer une activité physique intense d’une durée d’1h15 (ou 2h30 si modérée) chaque semaine. Si la pratique du sport a récemment pu être entravée par les confinements liés au Covid-19, les dernières données comparables de l’OMS (2016) publiées dans The Lancet montrent que les Européens ne font, en temps normal, pas suffisamment d’exercice pour la santé.

Avec plus de 40 % des adultes qui ne bougent pas assez selon l’OMS, le Portugal, l’Allemagne et l’Italie sont les pays européens où le manque d’activité physique est le plus répandu. Comme le montre notre graphique, ce déficit concerne généralement plus du quart de la population adulte en Europe. En France, le taux s’élève à environ 29 %, alors que ce sont les pays du nord et de l’est du continent qui font figure de bons élèves : seulement 17 % des adultes en Finlande et en Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

Comme le rapporte l’institut d’études GfK, le marché de l’équipement électronique de la maison et du matériel informatique/bureautique a connu une année faste en France en 2020. Notre graphique donne un aperçu du chiffre d’affaires et de la croissance d’une sélection de catégories de produits qui se sont retrouvées parmi les plus demandées l’année dernière.

Portés par le confinement et la généralisation du télétravail, les écrans et accessoires (souris, claviers), ainsi que l’équipement bureautique (imprimantes, cartouches, etc.) font partie des grands gagnants, avec une croissance respective de 35 % et 28 % en 2020. Les PC, ordinateurs portables et autres tablettes ne sont pas en reste, tout comme les télévisions et l’univers « casques & écouteurs », avec une hausse du chiffre d’affaires d’environ 15 % pour chacune de ces trois catégories. Enfin, au rayon loisir, les ventes de consoles de jeux vidéo ont augmenté de près de 10 % en valeur en 2020 – la sortie de nouveaux modèles en fin d’année (PS5 et Xbox Series X), jouant très certainement un rôle majeur à cet égard.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

Envoyer une photo via son smartphone, consulter le fil d’actualité de son appli préférée, regarder une vidéo sur YouTube, certaines activités numériques du quotidien peuvent s’avérer gourmandes en énergie… Et pas toujours neutres en émissions de gaz à effet de serre. Dans une étude parue l’année dernière, Greenspector a évalué l’empreinte carbone d’une sélection de réseaux sociaux. Pour chacune des applications, le niveau d’émission (en gEqCO2) a été estimé en tenant compte de la consommation de ressources (volume de données échangées) et d’énergie, mesurées lors d’un scénario utilisateur d’une durée de 1 minute sur un smartphone Galaxy S7 (Android 8). Le scénario utilisateur correspondait à un défilement des contenus du fil d’actualité d’un compte actif.

Comme le met en évidence notre graphique, le réseau social dont le visionnage du fil d’actualité a l’impact écologique le plus important est TikTok, soit un niveau d’émission de près de 5 grammes équivalent CO2 par minute. C’est plus de 2 fois la moyenne mesurée pour les dix applications sélectionnées (2,1 gEqCO2) et environ 7 fois plus que YouTube (0,66), Facebook (0,73) et LinkedIn (0,75), qui figurent quant à elles parmi les applis dont l’empreinte carbone est la plus faible.

Comme l’expliquent les auteurs de l’étude, le niveau d’émission relativement élevé de TikTok est lié au fait que cette plateforme se base exclusivement sur le visionnage de vidéos et que les contenus sont préchargés dans le fil d’actualité dès le démarrage de l’appli. En conséquence, TikTok se classe parmi les mauvais élèves tant pour sa consommation d’énergie que pour le volume de données échangées. Pour YouTube en revanche, les auteurs relèvent que « les seules vidéos se lançant lors du fil d’actualité […] sont des miniatures et ce, après 2 secondes », ce qui réduit significativement l’impact. Deuxième réseau social le plus polluant de ce classement (4,5 gEqCO2 par minute), Reddit est plutôt sobre du point de vue énergétique, avec une consommation inférieure à la moyenne. Mais son niveau d’émission élevé est imputé à la quantité de données échangées lors du test, plus du double que la moyenne des applis étudiées.

Il faut garder à l’esprit que le calcul de l’empreinte carbone des applications est un exercice complexe qui prend en compte de nombreux facteurs et dont la méthodologie est amenée à être perfectionnée. Les valeurs communiquées restent des estimations mais permettent toutefois de comparer le degré de sobriété numérique des applications sur la base d’une fonctionnalité commune et centrale, la consultation du fil d’actualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

Daft Punk, c’est fini. Après une aventure de 28 ans, les deux célèbres musiciens électroniques français ont annoncé leur séparation dans une vidéo surprise postée sur You tube ce lundi 22 février. Huit ans après la sortie du dernier album ‘Random Access Memories’ – leur plus grand succès commercial avec près de 4 millions d’exemplaires vendus – le duo formé par Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo a décidé de tourner la page, alors que les fans s’attendaient plutôt à un retour.

Il y a quelques semaines, le fils de l’ancien gérant de la discothèque ‘Le Privé’ aux Angles avait exhumé, et mis en ligne sur You tube, le plus long set (2h55) jamais enregistré suite à la venue du groupe en 1995 dans ce club mythique des nuits avignonnaises.

Au cours de sa carrière, Daft Punk a révolutionné la musique électro et est aujourd’hui considéré comme l’un des groupes les plus influents de l’histoire de ce genre. Si c’est avec ‘Random Access Memories’ que le duo a battu tous les records en atteignant le premier rang des ventes mondiales et en empochant 4 Grammy awards d’un coup, d’autres productions plus anciennes ont également rencontré un fort succès international. On peut notamment citer l’album issu de la bande originale du film éponyme : ‘Tron : Legacy’ (4e rang mondial), ou encore le deuxième album studio du groupe sorti en 2001 : ‘Discovery’ (15e).

Tristan Gaudiaut pour Statista


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

En France, plus de 3 millions de ménages seraient concernés par la précarité énergétique. Un chiffre qui a été communiqué par l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) dans son dernier rapport annuel et qui attire l’attention sur la situation de ces foyers contraints de passer l’hiver dans un logement mal chauffé ou de consacrer une part très importante de leur budget à leurs dépenses d’énergie.

Comme l’indiquent les données d’Eurostat, la précarité énergétique, au sens de ne pas être capable de chauffer correctement son logement par manque d’argent, touchait près de 7 % des ménages de l’Union européenne en 2019. Mais la gravité de la situation varie fortement d’un pays à l’autre. C’est en Bulgarie et en Lituanie que la part des foyers ayant des difficultés pour se chauffer était la plus grande, respectivement 30,1 % et 26,7 %. Mais la proportion était également supérieure à la moyenne dans les pays du sud-ouest de l’Europe, comme l’Espagne (7,5 %) et l’Italie (11,1 %). En France, elle s’élevait à 6,2 %, soit légèrement inférieure à la moyenne européenne, alors que l’Allemagne (2,5 %) et la Finlande (1,8 %) figuraient parmi les pays qui s’en sortent le mieux.

Ce sont généralement les personnes seules, jeunes et les familles monoparentales qui sont les plus exposées à la précarité énergétique. Dans toute l’Europe, environ un dixième des foyers monoparentaux éprouvait des difficultés financières pour se chauffer convenablement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

Selon la dernière étude réalisée par Surfshark, la France fait partie, avec le Canada et les pays Scandinaves, des pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans 85 pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Nigeria, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, la fiabilité et la vitesse des connexions y étant parmi les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également coûteux au Kenya (plus de 14 heures de travail), en Algérie (près de 9 heures), ainsi que dans certains pays d’Amérique du Sud (Colombie, Brésil).

À l’opposé de l’échelle, c’est en Amérique du Nord, en Asie et en Europe que l’on trouve les pays où l’accessibilité financière est la meilleure. Ce sont les Canadiens qui bénéficient du prix le plus avantageux rapporté à leurs revenus : seules 7 minutes de travail leurs sont nécessaires pour couvrir les frais mensuels d’un abonnement Internet. Outre une grande disparité à l’échelle mondiale, les écarts sont également importants au sein des régions. En Europe par exemple, s’abonner à Internet haut débit revient à 3 heures de labeur en Italie, plus d’1 heure 30 minutes au Royaume-Uni (et pays Scandinaves), alors que le chiffre descend en dessous d’une heure en France (48 minutes). L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accessibilité du numérique (sur le plan financier), les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


États des lieux de l’égalité hommes-femmes en Europe

Alors que la vaccination continue de progresser dans l’Hexagone, avec plus de 2,6 millions de personnes ayant reçu au moins une première dose à ce jour selon Santé publique France, la pression hospitalière liée aux cas de Covid-19 peine toujours à redescendre depuis le début de l’année 2021.

En se basant sur les données de Santé publique France compilées par Esri, notre graphique dresse un aperçu de l’évolution du nombre de patients hospitalisés, dont ceux en réanimation, depuis le début de la pandémie. Lors du pic épidémique d’avril 2020, on recensait plus de 30 000 hospitalisations incluant 7 000 cas en réanimation sur tout le territoire. Les chiffres ont ensuite progressivement diminué pour descendre sous la barre des 5 000 hospitalisations (dont 350 à 400 cas graves) durant l’été. Comme le révèlent les courbes du graphique, le pic de la seconde vague épidémique est survenu mi-novembre, avec à nouveau plus de 30 000 patients hospitalisés (dont près de 5 000 en réanimation). Mais après une décrue observée dans les semaines qui ont suivi, les chiffres se sont stabilisés fin décembre et se maintiennent depuis à un niveau élevé. Le 23 février, ont recensait toujours plus de 25 000 hospitalisations (dont près de 3 500 en réanimation) en date du 23 février.

Graphique mis à jour avec les données du 23 février 2021. Si le texte et l’infographie venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de rafraîchir la page avec la touche F5 ou de vider la mémoire cache du navigateur.

 

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

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