23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Sous le feu des critiques, la campagne française de vaccination anti-Covid-19 pourrait bien accélérer dans les prochaines semaines. Alors qu’elle reste pour le moment réservée aux résidents des Ehpad et aux soignants d’au moins 50 ans, la possibilité de se faire vacciner sera étendue à un public plus large au cours du mois. Au 4 janvier 2021, seulement 516 doses de vaccins avaient officiellement été administrées en France. Le ministre de la Santé a cependant affirmé hier que « plusieurs milliers de personnes » ont été vaccinées dans la journée, mais sans pour autant communiquer de chiffres précis. Même en tenant compte de cette annonce, le total reste pour le moment dérisoire comparé aux centaines de milliers de doses administrées chez nos voisins (266 000 en Allemagne et 945 000 au Royaume-Uni).

Les données compilées par Our World in Data permettent de comparer les efforts déployés par les pays en se basant sur le nombre de vaccins administrés rapporté à la taille de leur population. Ces dernières révèlent que c’est Israël qui mène actuellement la course à la vaccination, avec un peu plus de 14 doses administrées pour 100 de ses citoyens. Pour rappel, les experts estiment qu’au moins environ 60 % de la population doit être vaccinée pour stopper la transmission de la maladie. En deuxième position, on retrouve un petit État du Golfe persique, le Bahreïn, avec un total de 3,6 doses pour 100 habitants. Parmi les pays les plus peuplés de la planète, ce sont pour le moment les États-Unis qui s’en sortent le mieux, avec environ 1,4 doses administrées pour 100 habitants, soit le même ratio qu’au Royaume-Uni.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

L’année 2020 a été une année mémorable, bien que nombreux sont ceux qui préféreront probablement l’oublier. Avec la pandémie qui a bouleversé le quotidien de millions de personnes à travers le monde, certains événements qui se sont produits ces douze derniers mois ont cependant été bien vite oubliés. Prenez par exemple les ‘méga-incendies’ en Australie, qui faisaient en janvier la une des journaux du monde entier. Ces feux dévastateurs et d’une ampleur inédite ont ravagé le pays pendant plusieurs semaines, brûlant au total plus de 15 millions d’hectares de végétation. Cette infographie de Statista revient sur une sélection de chiffres liés à l’actualité de 2020 : des effets du confinement à la crise économique, en passant par le climat et les élections américaines.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) est déjà une réalité au sein de nombreuses industries, mais cette technologie a toujours un fort potentiel de développement, comme le montre une analyse d’Accenture et de Frontier Economics. Selon les conclusions du rapport, l’influence de l’intelligence artificielle pourrait faire augmenter la productivité du travail de près de 40 % dans certains pays développés d’ici 2035. Une forte hausse de productivité est attendue en Suède (37 %), alors que les États-Unis (35 %) et le Japon (34 %) devraient également faire partie des pays qui bénéficieront le plus de l’impact de cette technologie. En France, les analystes s’attendent à un gain de productivité de 20 % grâce à l’IA au cours des quinze prochaines années.

Avec les progrès de l’automatisation, les besoins en travailleurs non qualifiés des entreprises se réduisent, ce qui soulève aussi des questions sur le devenir et la transformation de nombreux emplois. Selon McKinsey, 15 % des entreprises de l’industrie automobile mondiale ont enregistré une baisse de 3 à 10 % de leur main-d’œuvre en lien avec le développement de l’IA en 2019. Environ 10 % des entreprises avaient même dépassé ce chiffre.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et avec elles les repas en famille et… les desserts. La période des fêtes de fin d’année est traditionnellement une des occasions les plus propices à la dégustation de chocolat. Mais qui sont les plus gros consommateurs ?

Avec près de 9 kilos engloutis par an et par habitant, les Suisses s’imposent comme les plus gros consommateurs de chocolat au monde, selon les données d’Euromonitor publiées par le chocolatier Lindt. Ils devancent leurs voisins autrichiens et allemands, dont la consommation annuelle est estimée à environ 8 kilos. Quant aux Français, ils se révèlent bien moins gourmands avec un peu plus de 4 kilos de chocolat engloutis par an. Mais bien qu’ils en mangent globalement moins que de nombreux Européens, les Français restent les plus friands de chocolat noir, qui représente environ 30 % du chocolat consommé dans l’Hexagone, contre seulement 5 % en moyenne en Europe.

De Claire Jenik pour Statista

  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Selon un nouveau rapport récemment publié par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le nombre de personnes fuyant les guerres, persécutions, et autres conflits a dépassé 80 millions au mois de juin 2020. C’est le plus haut niveau enregistré par l’organisation depuis ses 70 ans d’existence. En plus des problématiques d’ordre sanitaire, la crise du Covid-19 a considérablement aggravé les facteurs de vulnérabilité auxquels sont exposés les personnes forcées de fuir leur pays, souligne également l’organisation cette année.

Selon les données de l’UNHCR, les deux tiers de l’ensemble des réfugiés et personnes déplacées dans le monde étaient originaires de seulement cinq pays en 2020, alors que les dix premiers pays d’origine représentaient 82 % du total mondial. Après neuf ans de guerre en Syrie et l’espoir que les conflits soient bientôt terminés, il est estimé que près de la moitié des citoyens syriens restent déplacés, réfugiés ou exilés hors de leur pays, soit plus de 6,5 millions de personnes.

La Turquie (3,6 millions), la Colombie (1,8 millions) et le Pakistan (1,4 millions) sont actuellement les trois principaux pays d’accueil de réfugiés dans le monde.

A noter que ce vendredi 18 décembre, à l’occasion de la journée internationale des migrants, le ‘Collectif Exilé.e.s 84’ appelle à manifester dans la cité des papes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

La rumeur enflait depuis plusieurs semaines avec les difficultés financières rencontrées par Mediapro, le diffuseur majeur du football français. C’est désormais officiel depuis le vendredi 11 décembre : la chaîne Téléfoot, qui retransmettait la Ligue 1 et la Ligue des Champions, disparaîtra le 23 décembre et ne diffusera plus aucune rencontre. Incapable de verser à la Ligue de football professionnel les montants dus au titre des droits TV, le groupe audiovisuel espagnol derrière la création de la chaîne cet été est forcé de se retirer du marché.

En attendant l’arrivée d’un nouveau diffuseur, les clubs français sont plongés dans une situation financière préoccupante comme le met en lumière ce graphique de Statista. Selon les estimations publiées par Sportune  les recettes issues des droits TV représentaient 50 % à 75 % des revenus hors transferts enregistrés par la plupart des clubs de Ligue 1 pour la saison 2019. Parmi les clubs qui dépendaient le plus de cet apport financier, on retrouve notamment Nîmes (75 %), Monaco (68 %) ou encore Rennes (64 %). À l’opposée, les trois clubs les plus riches de France, Paris, Lyon et Marseille, enregistraient les parts les moins élevées, respectivement 24 %, 40 % et 46 %. Ces derniers pouvant notamment davantage s’appuyer sur d’autres sources de revenus.

Après la crise du coronavirus, la faillite de Mediapro constitue un nouveau coup dur pour l’ensemble des clubs professionnels. Selon les estimations de l’Observatoire Sport Business, les impacts cumulés de ces deux événements pourraient faire chuter de 40 % le chiffre d’affaires hors transferts des clubs de L1, soit un manque à gagner d’environ un milliard d’euros par rapport aux prévisions réalisées précédemment pour la saison 2020/2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Si la plupart des annonces concernant les futurs vaccins anti-Covid se sont focalisées à juste titre sur leur efficacité, les contraintes de distribution et de stockage ainsi que leur coût sont d’autres facteurs clés pour leur déploiement à grande échelle dans le monde. Certains vaccins nécessitent par exemple d’être conservés à basse température, comme celui de Moderna (-20 °C) et Pfizer-BioNTech (-70°C), alors que d’autres peuvent être stockés à des températures normales de réfrigération, soit entre 2 et 8°C, comme celui développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca.

Le prix est bien sûr un autre facteur important. Une dose du vaccin de Moderna devrait coûter autour de 31 euros (37 dollars), tandis que Pfizer et BioNTech ont annoncé un prix avoisinant 17 euros la dose (20 dollars). Mais le plus abordable des candidats-vaccins est sans nul doute celui d’Oxford-AstraZeneca, dont le prix d’une dose se situe à environ 3 euros (4 dollars). Ce dernier a été testé avec une efficacité de 70 %, certes inférieure aux autres candidats cités, mais qui peut être portée à 90 % selon le dosage. Son coût et sa facilité de distribution en font un candidat sur lequel sont fondés de grands espoirs.

Car si plusieurs gouvernements ont annoncé l’intention de distribuer gratuitement les vaccins anti-Covid à leurs citoyens, comme la Belgique et le Japon, cette option est loin d’être envisageable pour toutes les économies du globe. Des vaccins moins chers et qui restent stables à des températures plus élevées devraient donc jouer un rôle crucial pour mettre fin à la pandémie dans certaines régions du monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Analyser les termes de recherche qui sont envoyés sur Google constitue un bon moyen de savoir ce qui intéresse et préoccupe les gens. Tous les ans, le géant de la tech publie son classement des recherches les plus populaires dans plusieurs pays. Voici un aperçu des termes les plus recherchés par les internautes français en 2020.

Sans la moindre surprise, le « coronavirus » arrive en tête des tendances générales sur le moteur de recherche, suivi de l’indispensable « attestation Covid ». Mais l’actualité de 2020 ne s’est fort heureusement pas limitée à la pandémie et on retrouve également l’ »élection américaine » et la « PS5 » dans ce top 5. Au niveau des personnalités politiques, l’affaire « Benjamin Griveaux » semble avoir particulièrement retenu l’attention des Français, le nom de l’homme politique ayant été plus recherché que celui du nouveau président des États-Unis, Joe Biden, ou encore que Jean Castex, le nouveau chef du gouvernement. Enfin, au rayon des séries et programmes TV, ce sont deux productions tricolores qui arrivent en tête des recherches les plus populaires cette année : le soap opera « Ici tout commence » ainsi que la téléréalité « Koh Lanta ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

L’idée de garder le même employeur toute sa vie pourrait aujourd’hui sembler inenvisageable pour la plupart des jeunes actifs, pourtant, ceci n’était pas si rare il y a encore une génération. Les données de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) montrent que les salariés italiens sont ceux qui gardent leur emploi le plus longtemps, soit en moyenne un peu plus de 12 ans. Une caractéristique partagée avec les Français, qui restent en moyenne près de 11 ans chez le même employeur. Comme le montre le graphique de Statista, cette durée est en revanche bien plus faible au Royaume-Uni et dans les pays scandinaves. La moyenne s’établit par exemple à 8 ans pour les salariés britanniques et à environ 7 ans pour les salariés danois.

Hors d’Europe, les salariés peuvent être amenés à changer d’entreprise encore plus fréquemment. En Corée du Sud par exemple, les salariés gardent en moyenne le même emploi pendant 6 ans, ce qui correspond à la durée la plus courte de l’OCDE. Le pays asiatique fait actuellement face à une rupture générationnelle sur la vision du monde du travail qui pousse les jeunes actifs à démissionner en masse. Comme le rapporte Reuters, une culture d’entreprise impitoyable et des horaires de travail parmi les plus longs au monde forcent effet nombre de jeunes Sud-Coréens à quitter leur employeur, en particulier les grandes entreprises et conglomérats du pays (Samsung, Hyundai, etc.). Illustration flagrante du phénomène : « quitter son emploi » figurait en tête des bonnes résolutions l’année dernière dans ce pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/statista/page/94/   1/1