23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

La France reste championne des dépenses sociales

Alors qu’elles tendaient à baisser dans les pays de l’ Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ces dix dernières années, les dépenses sociales vont inévitablement faire un bond en avant du fait de la pandémie de Covid-19. Comme le révèlent les dernières données publiées par l’Organisation de coopération économique, la France reste le pays riche le plus généreux pour ses prestations sociales.

Les dépenses sociales de l’Hexagone représentaient toujours 31 % du PIB national en 2019, un chiffre en légère baisse après le niveau record de 32 % atteint en 2015 et 2016. Ces dépenses couvrent l’ensemble des prestations sociales publiques : retraite, santé, famille, emploi. Et si la France n’est pas la plus dépensière dans chacune de ces catégories, elle reste parmi les pays les plus généreux pour chacune d’entre elle, ce qui explique sa première place au classement général.

Proche du niveau de l’Hexagone, on retrouve des pays nordiques comme la Finlande (29,1 % du PIB), mais aussi des pays voisins avec la Belgique (28,9 %) et l’Italie (28,2 %). La moyenne de l’OCDE se situe à 20 % et ce sont des pays comme l’Irlande (13,4 %), la Corée du Sud (12,2 %), la Turquie (12 %) ou encore le Mexique (7,5 %) qui figurent parmi les moins dépensiers de l’OCDE en rapport à leur PIB.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La France reste championne des dépenses sociales

Malgré un environnement économique difficile, les startups françaises s’en sont globalement plutôt bien tirées l’année dernière. C’est ce que révèle le dernier baromètre sur les investissements publié par le cabinet de conseil en stratégie EY. Les entreprises innovantes tricolores ont réalisé 620 opérations de levées de fonds en 2020, pour un montant total de 5,4 milliards d’euros, soit une croissance de 7 % en valeur malgré une baisse de 16 % en volume par rapport à 2019. Comme l’expliquent les analystes d’EY, ces bonnes performances s’expliquent principalement par une explosion des investissements supérieurs à 50 millions d’euros.

En tête des levées de fonds l’année dernière, on retrouve l’éditeur de jeux vidéo mobiles Voodoo, valorisé 1,2 milliard d’euros après avoir levé un montant estimé à plus de 400 millions d’euros auprès du géant chinois Tencent. Le spécialiste français des marketplaces, Mirakl, et Ynsect, pionnier de l’élevage d’insectes pour la nutrition animale, complètent le podium avec des levées de fonds respectives de 256 millions et 190 millions d’euros. Au niveau des secteurs d’activité, ce sont les sociétés d’édition de logiciels et de services numériques qui continuent de concentrer le plus d’investissements en valeur.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La France reste championne des dépenses sociales

Vingt ans après sa création le 15 janvier 2001, l’encyclopédie en ligne Wikipédia s’impose comme le septième site le plus consulté dans le monde, derrière Google, Facebook, YouTube, Twitter ou encore Instagram. Wikipédia est consulté chaque mois par environ trente millions de Français et le site compte actuellement près de 2,3 millions d’articles en langue française pour environ 20 000 contributeurs francophones.

En 2020, le Wikipédia francophone a totalisé près de 9 milliards de pages vues, soit une hausse de 5 % par rapport à l’année précédente. La crise sanitaire et le confinement ont chamboulé la consultation de l’encyclopédie, comme le montre le classement des pages les plus lues publié par Wikimédia France. On y retrouve ainsi en tête des articles liés à l’actualité majeure de l’année 2020, la pandémie et l’élection présidentielle américaine, mais aussi des thèmes récurrents ces dernières années, comme les pages de personnalités telles que la reine Élisabeth II et le footballeur Cristiano Ronaldo.

Comme le notent les auteurs de ce classement, malgré des millions de consultations, ce top 10 ne représente qu’une infime part des visites sur Wikipédia, la majeure partie du trafic étant générée par deux millions de pages consultées des dizaines, centaines, ou milliers de fois par mois.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La France reste championne des dépenses sociales

Dans ces dernières prévisions publiées le 5 janvier, la Banque mondiale envisage une reprise économique plus longue et difficile que prévue, en raison notamment de la persistance de la pandémie et des retards dans la mise en œuvre des campagnes de vaccination. Les économistes de l’institution financière tablent sur une récession mondiale de 4,3 % en 2020. Mais le rebond attendu cette année est désormais estimé à 4,0 %, soit environ un point de pourcentage en moins par rapport à ce qui était annoncé cet été. Comme le montre le graphique de Statista, la zone euro est particulièrement impactée avec une contraction du PIB qui devrait s’élever à 7,4 % en 2020, suivie d’une reprise économique estimée à 3,6 % en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La France reste championne des dépenses sociales

Alors que l’on assistait à une lente mais durable baisse du chômage depuis cinq ans, la pandémie est venue annihiler tous les efforts réalisés ces dernières années sur le front de l’emploi. Au début de l’année dernière, le chômage était redescendu à son plus bas niveau depuis la crise financière de 2008, avec un taux de sans-emplois sur la population active qui tutoyait à nouveau les 7,0 % en France métropolitaine.

Mais face aux chocs économiques liés au Covid-19, ce dernier a fait un bond au troisième trimestre et les dernières prévisions de l’Institut national de la statistique et des études économiques tablent sur un taux de chômage avoisinant les 10 % à la fin de l’année 2020. Ce dernier devrait continuer d’augmenter en 2021 où il pourrait atteindre 11 % avant de se stabiliser, alors qu’un retour à la normale de l’activité économique n’est pas attendu avant 2022. Ce sont les jeunes qui sont les plus exposés face à la crise, puisque les moins de 25 ans représentent actuellement plus de 20 % des chômeurs en France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La France reste championne des dépenses sociales

A la demande de l’Alliance du commerce, le préfet de Vaucluse a accordé une dérogation aux commerces de détail qui ne bénéficient pas déjà d’un dispositif permettant de déroger à la règle du repos dominical. Les commerces de détail du département du Vaucluse sont donc exceptionnellement autorisés à ouvrir tous les dimanches de janvier 2021.

Pour les commerces qui ne relèveraient pas de cet arrêté généraliste, les entreprises doivent déposer une demande de dérogation individuelle à la Direccte, à l’adresse suivante : paca-ut84.direction@direccte.gouv.fr.

En application des dispositions des articles L3132 et R3135 du code du travail chaque salarié employé le dimanche bénéficiera d’un repos compensateur et d’une rémunération double pour les heures travaillées ces jours-là. Les droits des salariés devront être respectés (principe du volontariat, majoration salariale, respect de la durée du travail journalière et maximale hebdomadaire, repos quotidien, repos hebdomadaire attribué par roulement).

L’instauration d’un couvre-feu à 18h dans le département de Vaucluse depuis le 10 janvier 2021 est sans incidence sur l’ouverture de ces commerces les dimanches dans la limite de la plage horaire 6h-18h.


La France reste championne des dépenses sociales

Le Royaume-Uni est l’un des marchés du commerce électronique les plus avancés dans le monde. L’année passée, 84 % des Britanniques ont acheté un produit sur Internet selon les estimations du Statista Digital Market Outlook. Aucun autre pays étudié ne peut se targuer d’avoir un taux de pénétration du e-commerce aussi élevé. Avec des parts grimpant à 77 %, les États-Unis et le Japon font eux aussi partie des marchés les plus matures de la planète, alors qu’en France, on estime à 71 % la part de la population ayant effectué au moins un achat en ligne en 2020. Comme le montre le graphique, le e-commerce dispose encore d’un fort potentiel de développement au Brésil et en Russie, qui constituent des marchés importants en matière de volume total des ventes et où les acheteurs en ligne ne représentaient pas encore tout à fait la moitié de la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La France reste championne des dépenses sociales

Un peu plus de trois ans après son premier pic historique de décembre 2017, le prix du Bitcoin explose tous les records et atteint de nouveaux sommets. Après avoir passé le cap des 20 000 dollars (16 500 €) mi-décembre, le cours de clôture de la plus célèbre des cryptomonnaies grimpe désormais au-delà des 30 000 dollars (24 400 €). Comme le montre le graphique de Statista basé sur les données Coindesk, malgré un bref plongeon au mois de mars, la valeur du Bitcoin a explosé en l’espace d’un an. Par rapport à son niveau en janvier 2020, le cours de la cryptodevise a ainsi progressé de plus de 200 %.

Bien que son utilisation comme monnaie numérique reste limitée, de plus en plus d’investisseurs adeptes de placements alternatifs adoptent le Bitcoin. Lors de son précédent pic il y a trois ans, il s’agissait en grande partie d’investisseurs particuliers. Mais de nos jours, cet actif devient de plus en plus populaire auprès des investisseurs institutionnels, sous l’effet notamment des évolutions dans le domaine de la réglementation du marché des crypto-monnaies.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La France reste championne des dépenses sociales

Malgré les déboires rencontrés par le marché automobile avec la crise sanitaire, l’année 2020 s’est avérée particulièrement faste pour la mobilité électrique. Selon les chiffres publiés par le Comité des constructeurs français d’automobiles, la part des voitures électriques et hybrides neuves vendues en France a quasiment triplé l’année dernière par rapport à 2019, atteignant 21,5 % de l’ensemble des immatriculations. Dans le détail, les véhicules à motorisation hybride représentent toujours la majeure partie des ventes (14,8 %), mais les véhicules 100 % électrique ont marqué une très nette progression, passant de 1,9 % des immatriculations en 2019 à 6,7 % en 2020. Dans le même temps, les ventes de voitures particulières à motorisation diesel et essence continuent de s’éroder. La part des véhicules à essence est descendue sous la barre des 50 % en 2020, tandis que les véhicules diesel ont représenté 30,6 % des mises en circulation contre 34,1 % en 2019.

Un demi-million de véhicules livrés par Tesla en 2020

Du côté de Tesla, le géant américain s’était fixé un objectif ambitieux pour l’année 2020, celui de livrer 500 000 véhicules malgré l’impact de la crise. Et si l’entreprise a finalement raté sa cible, on peut toutefois considérer l’objectif comme atteint (en arrondissant les chiffres) puisqu’il ne manquait que 450 voitures à livrer. Selon le rapport des résultats publié par Tesla, la société récemment entrée au S&P 500 a livré un total de 499 550 véhicules en 2020, contre 367 500 un an plus tôt. Entre-temps, la production a dépassé le demi-million de véhicules pour la première fois, avec un nombre record de 180 000 voitures produites au cours du seul quatrième trimestre.

Lorsque la première Model 3 est sortie des chaînes de montage de la Tesla Factory en juillet 2017, l’entreprise n’avait livré que 183 000 voitures sur l’ensemble des cinq années qui avaient précédé – un volume que certains des plus grands constructeurs automobiles écoulent en l’espace d’une semaine. La Model 3, commercialisée comme la première Tesla destinée au grand public, était censée rebattre les cartes et permettre à l’entreprise de se rapprocher de son objectif visant à démocratiser la voiture électrique. S’il aura fallu finalement près de trois ans à Tesla afin de tenir sa promesse initiale de proposer une version de la Model 3 à seulement 35 000 dollars, la montée en puissance des volumes de production après sa sortie en 2017 est plutôt impressionnante.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

  

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