24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

L’adoption du paiement mobile en Europe

La pandémie de Covid-19 a accentué l’essor des moyens de paiement sans contact et les applications de paiement mobile ont connu un boom des usages un peu partout dans le monde. Toutefois, malgré une hausse des utilisateurs l’année dernière, payer avec son téléphone reste encore relativement peu répandu en France comparé aux autres marchés européens. Selon la dernière étude du Global Consumer Survey menée l’été dernier, seul environ un Français interrogé sur dix déclarait utiliser un mode de paiement sur smartphone. Il s’agit d’un des taux d’adoption les plus faibles en Europe, avec des pays comme l’Allemagne (10 %) et la Suisse (6 %).

D’autres pays européens tels la Pologne, la Suède, l’Espagne ou les Pays-Bas sont déjà bien plus avancés en la matière, avec une part d’utilisateurs qui était comprise entre 20 % et 31 % en 2020. Il existe différentes technologies ou types de paiement mobile, parmi lesquels les applications utilisant le protocole NFC pour les lecteurs de carte, les portemonnaies électroniques, ou encore le paiement via QR code. Les services de paiement mobile les plus populaires en France sont Apple Pay, Google Pay, ainsi que le français Paylib.

Tristan Gaudiaut pour Statista


L’adoption du paiement mobile en Europe

La France aborde une période décisive face à la troisième vague épidémique de Covid-19, dont la flambée exerce à nouveau une forte pression sur le système hospitalier, en particulier en Île-de-France. Le 30 mars, le nombre de malades en réanimation s’élevait à plus de 5 000 sur l’ensemble du territoire, soit déjà plus qu’au moment du pic de la deuxième vague cet automne (4 903). Du côté des hospitalisations, les chiffres sont eux aussi en hausse avec désormais plus de 28 500 patients hospitalisés. Face à cette situation alarmante, un conseil de défense doit se tenir aujourd’hui pour décider d’un éventuel durcissement des mesures.
En se basant sur les données de Santé publique France compilées par Esri, notre graphique dresse un aperçu de l’évolution du nombre de patients hospitalisés depuis le début de la crise sanitaire. Lors du premier pic épidémique en avril 2020, on recensait plus de 30 000 hospitalisations dont 7 000 cas en réanimation. Après une période d’accalmie constatée durant l’été (moins de 5 000 hospitalisations en août), le pic de la seconde vague est survenu en novembre, avec à nouveau plus de 30 000 patients hospitalisés. Comme le montre notre graphique, la pression hospitalière n’est jamais vraiment retombée au cours de l’hiver, notamment à cause de la progression des nouveaux variants du virus depuis le début de l’année.

Tristan Gaudiaut pour Statista


L’adoption du paiement mobile en Europe

Alors que nous venons de passer à l’heure d’été, le sommeil – ce précieux allié de notre santé – varie amplement d’un pays à l’autre, selon une étude du journal scientifique Science Advances. Les résultats mettent en avant de nettes différences entre les pays : c’est aux Pays-Bas que l’on dort le plus, avec en moyenne 8 heures et 5 minutes par nuit.

À l’autre bout de l’échelle, on retrouve Singapour où l’on ne dort que 7 heures et 24 minutes en moyenne. Et les Français ? Avec 8 heures et 3 minutes de sommeil, ils sont assez bien placés.

Les chercheurs rappellent d’ailleurs que chaque demi-heure gagnée ou perdue peut avoir un impact sur la santé, notamment sur le système immunitaire et les fonctions cognitives. Un sommeil de qualité sur le long terme est donc à considérer comme un atout contre le coronavirus et plus généralement l’ensemble des risques infectieux.

De Claire Jenik pour Statista  


L’adoption du paiement mobile en Europe

Le marché de la seconde main connaît un véritable essor ces dernières années, portée notamment par la digitalisation de l’économie qui a beaucoup facilité ce type d’achats avec des sites et des marketplaces tels que « Leboncoin » et « eBay« . La principale motivation des consommateurs vis-à-vis de cette pratique est bien sûr d’ordre économique, mais pas seulement. L’argument écologique prend de nos jours de plus en plus de poids et l’achat d’occasion se place également dans une logique d’économie circulaire et d’anti-gaspillage. Enfin, on peut aussi citer l’achat/revente pour se procurer des produits de collection et des éditions limitées.

En France, 45 % des personnes interrogées dans le cadre du Global Consumer Survey déclaraient avoir acheté au moins un bien d’occasion au cours des douze derniers mois (enquête menée en 2020). Les produits les plus concernés par ce type d’achats sont les vêtements et les chaussures, suivis par les produits culturels : livres, musique, jeux vidéo. Il n’est donc pas surprenant de voir apparaître de plus en plus de plateformes d’achat/revente spécialisées dans ces catégories de produits, et en particulier dans le secteur de la mode.

Comme le montre notre graphique, le Royaume-Uni et la Pologne figurent parmi les pays où les achats de seconde main sont les plus populaires (au moins la moitié de la population concernée sur douze mois). En revanche, cette pratique ne convainc pas vraiment les Russes, qui sont moins d’un sur quatre à avoir réalisé un achat d’occasion au cours de l’année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


L’adoption du paiement mobile en Europe

L’entreprise de logiciels scientifiques Airfinity vient de publier de nouvelles données sur la production mondiale de vaccins contre le Covid-19. Alors que les cadences de production et de livraison commencent à s’accélérer, c’est pour le moment le groupe Pfizer qui a fabriqué le plus de doses avec un total de près de 120 millions, devant Sinovac (plus de 90 millions) et AstraZeneca (environ 83 millions).

Au total, quelques 413 millions de doses ont été produites dans le monde début mars 2021. Et c’est de Chine que provient le plus grand nombre, soit près de 142 millions (34 % du total), tandis que les États-Unis ont dépassé le cap des 100 millions de doses produites (25 % du total). L’Union européenne n’est pas en reste, puisque l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas ont fabriqué ensemble plus de 81 millions de doses (près de 20 % du total), alors que le deuxième pays le plus peuplé de la planète, l’Inde a contribué pour la moment à la production de plus de 42 millions de doses.

En France, plusieurs sites participent actuellement à la production des vaccins comme le rapporte l’Usine Nouvelle, notamment en ce qui concerne le remplissage et le conditionnement, mais « les capacités de production françaises sont saturées par d’autres vaccins, dans l’immédiat », comme l’a indiqué récemment le gouvernement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


L’adoption du paiement mobile en Europe

Nous avons pour la plupart déjà tous vécu cette expérience : après avoir regardé une critique ou un test de produit sur YouTube, par exemple, on tombe quelques instants plus tard nez-à-nez sur une publicité pour ce même produit dans le flux d’une autre application (Instagram, Facebook,…). Bien que cela laisse toujours l’impression qu’une sorte de magie noire est à l’œuvre, l’internaute lambda est désormais plutôt habitués à ce genre de « coïncidences ».

Ce n’est plus vraiment un secret pour personne, les applications et sites web que nous utilisons quotidiennement collectent de grandes quantités de données sur leurs utilisateurs, dans de nombreux cas, ces données sont même transmises à des tiers dans un but commercial. Bien entendu, cela ne devrait pas se produire sans autorisation et c’est pourquoi nous devons généralement accepter une longue liste de conditions générales avant d’utiliser une application. Mais honnêtement, quelle part des utilisateurs lit vraiment systématiquement l’intégralité de ces conditions avant de cliquer sur « oui » ?

L’année dernière, Apple a lancé une initiative pour permettre aux consommateurs de comprendre un peu plus facilement le type de données collectées par les applications et l’utilisation qui en est faite. La société a introduit des étiquettes de confidentialité sur son App Store, pour lesquelles les développeurs sont tenus de répertorier ce que leurs applis collectent. Ces étiquettes classent les données personnelles en 14 catégories, dont l’historique de navigation et de recherche, la localisation, les coordonnées, contacts, achats, contenus et autres données d’utilisation.

Le fournisseur de services informatiques pCloud a utilisé ce recensement pour analyser un certain nombre d’applis populaires concernant le niveau de données collectées à des fins commerciales. Comme le montre notre graphique, c’est Instagram qui ressort comme étant la plus « invasive », soit celle qui partage le plus d’informations personnelles avec des tiers. La plateforme phare du marketing d’influence collecte les données de 11 des 14 catégories listées (79 %), ce qui la place devant Facebook, qui, fait intéressant, partage finalement moins de données avec les annonceurs (57 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


L’adoption du paiement mobile en Europe

L’immunité collective contre le Covid-19 pour cet été est-elle réalisable ? C’est en tout cas l’objectif que s’est fixée en ligne de mire l’Union européenne, qui espère être dans la « possibilité d’atteindre l’immunité au niveau du continent » au cours du mois de juillet. À l’occasion d’une interview sur TF1 dimanche, le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a détaillé la montée en cadence des livraisons attendues en Europe : 60 millions de doses livrées en mars, 100 millions en avril, 120 millions en mai, puis entre 300 et 350 millions d’ici le début du mois de juin.

Comme le montre notre graphique, si ce rythme se confirme, L’Union européenne sera effectivement en mesure de vacciner entièrement 70 % de sa population adulte au mois de juillet, et pourra espérer atteindre le cap des 100 % en septembre. Mais doses livrées ne signifie pas forcément doses administrées et il faudra dans le même temps être capable d’augmenter considérablement la cadence des vaccinations pour espérer atteindre l’immunité collective. À ce jour, moins de 2,5 millions de personnes ont été vaccinées avec deux injections en France (moins de 4 % de la population). Il faudra donc pouvoir vacciner 18 fois plus de personnes avant juillet, y compris les moins à risque, pour atteindre cet objectif dans l’Hexagone, comme le rapporte France Info.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


L’adoption du paiement mobile en Europe

L’endettement des entreprises françaises, dont le niveau était déjà parmi les plus élevés au monde, continue de s’aggraver à cause de la crise du Covid-19 et atteint de nouveaux sommets. Les dernières données de la Banque des règlements internationaux ne sont disponibles que jusqu’au troisième trimestre 2020, mais elles montrent déjà une tendance négative assez frappante. Fin septembre, l’endettement brut des entreprises françaises (hors secteur financier) atteignait déjà plus de 169 % du PIB, soit une progression de près de 19 points de pourcentage sur un an. Comme le montre notre graphique, la dette des entreprises augmente fortement dans plusieurs pays où elle était déjà à un niveau élevé avant la crise, comme par exemple en Chine, au Canada et au Japon.

Le niveau élevé d’endettement en France résulte en grande partie des taux d’intérêt très bas des prêts accordés aux sociétés non financières ces dernières années. Avec la situation économique actuelle et l’octroi massif des prêts garantis par l’État dans le cadre du plan de soutien, l’aggravation est inéluctable et fait peser de gros risques pour les banques commerciales et l’ensemble du système financier français, comme le rapportait la Banque de France en début d’année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


L’adoption du paiement mobile en Europe

Les dernières perspectives économiques mondiales apportent quelques lueurs d’optimisme pour l’économie française. Dans son rapport du mois de mars, l’OCDE table sur une hausse du PIB de près de 6 % dans l’Hexagone en 2021, soit un taux de croissance jamais vu depuis 1973 et qui permettrait à la France d’enregistrer la plus forte reprise en Europe. Si ces projections se confirment, l’économie française afficherait également une performance supérieure à la moyenne mondiale, estimée pour l’heure à +5,6 %. Parmi les autres pays de la planète, seuls les États-Unis (+6,5 %), la Chine (+7,8 %), ainsi que l’Inde (+12,6 %), parviendraient à faire mieux.

Mais après la récession massive subie l’année dernière, l’économie française devra toutefois attendre 2022 afin de retrouver son niveau pré-pandémique. En effet, à la fin de l’année, il est estimé que la production économique du pays devrait se situer à environ 97 % du niveau atteint au quatrième trimestre 2019. Les États-Unis et la Chine apparaissent quant à eux en mesure d’absorber le choc du Covid-19 dès cette année, avec des projections qui leur donnent déjà un PIB supérieur au niveau pré-pandémique fin 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/statista/page/92/   1/1