25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Banque mobile : les pays où l’on trouve le plus (et le moins) d’adeptes

Depuis quelques années, les néobanques se multiplient et gagnent du terrain. Là où les acteurs historiques, tel la Caisse d’Épargne ou la Société Générale, reposent principalement sur une structure constituée d’agences, les néobanques, issues des fintechs, jouent à 100 % la carte du numérique. Les banques mobiles permettent notamment de gérer ses économies depuis un smartphone, grâce à des applications. En proposant des tarifs relativement bas et en ciblant plus spécifiquement les « digital natives », ces dernières concurrencent de plus en plus les banques traditionnelles, qui ont elles aussi été amenées à développer leurs propres interfaces mobiles ces dernières années. Trois néobanques dominent actuellement ce marché prometteur en France : N26, Revolut et Orange Bank, des services qui comptent déjà chacun entre un et deux millions de clients dans l’Hexagone.

Comme le montrent les dernières données issues du Statista Global Consumer Survey, l’adoption des services bancaires mobiles est déjà très avancée en Chine et au Royaume-Uni. Dans ces deux pays, la part des répondants déclarant utiliser ce genre de service s’élève respectivement à 70 % et 63 %, soit parmi les taux les plus élevés enregistrés dans l’étude. En comparaison, un peu moins de la moitié des Français titulaires d’un compte bancaire affirmait utiliser une application mobile pour gérer son argent cette année, tandis que les Japonais font partie des plus sceptiques à cet égard (seulement 22 % d’utilisateurs).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Banque mobile : les pays où l’on trouve le plus (et le moins) d’adeptes

Selon le Bitcoin Electricity Consumption Index de l’Université de Cambridge, il est estimé que le Bitcoin consomme actuellement plus de 140 térawattheures d’électricité à l’année. Pour se donner une idée de l’ordre de grandeur, c’est désormais plus que la consommation d’un pays entier comme la Norvège, ou encore l’équivalent de près d’un tiers de celle de la France. Une autre comparaison effectuée par Visual Capitalist montre que le réseau Bitcoin est également beaucoup plus énergivore que les plus grandes entreprises technologiques mondiales : dix fois plus que Google par exemple.

Sur l’ensemble des pays de la planète pour lesquels la consommation énergétique est répertoriée, seuls 26 consomment plus d’énergie que la célèbre monnaie virtuelle, dont le fonctionnement requiert une forte puissance de calcul et donc des ordinateurs très gourmands en électricité. Pour réduire les coûts, certains mineurs de Bitcoin se sont installés dans des pays comme l’Islande, où ils peuvent profiter d’une électricité géothermique bon marché et du climat frais de l’île nordique, utile pour refroidir leurs installations. Il subsiste cependant toujours une incertitude concernant la demande énergétique réelle du réseau Bitcoin, les analystes fixent actuellement la limite inférieure théorique annualisée à 45 térawattheures et la limite supérieure à 490 térawattheures.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Banque mobile : les pays où l’on trouve le plus (et le moins) d’adeptes

La France a entamé la première phase de son déconfinement lundi 3 mai, après six mois de restrictions visant à garder l’épidémie de Covid-19 sous contrôle. Cette réouverture progressive est basée sur un calendrier en quatre étapes s’échelonnant jusqu’au 30 juin, avec, dans un premier temps, la fin des attestations en journée et des restrictions de déplacements interrégionaux depuis lundi, puis la réouverture des terrasses et des musées prévue le 19 mai. Le timing de ce déconfinement « à la française » a entraîné plusieurs réactions chez nos voisins, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne, où certains avancent qu’il est trop précoce, évoquant notamment le retard dans les vaccinations et un taux d’incidence encore trop élevé dans l’Hexagone.

La France fait en effet toujours partie des pays d’Europe où la circulation du virus est la plus active, avec environ 320 cas détectés par jour par million d’habitants au début du mois de mai (moyenne mobile sur 7 jours). La moyenne de l’UE-27 se situait quant à elle autour de 220 cas par million. Malgré la valeur encore relativement élevée de cet indicateur, la dynamique de l’épidémie suit pour le moment une courbe encourageante dans l’Hexagone, le nombre d’infections ayant notamment été divisé par deux par rapport au pic enregistré mi-avril.

Outre le Royaume-Uni, qui a déjà entamé sa réouverture le mois dernier après une campagne de vaccination réussie, l’Italie, qui, comme la France, connaît une baisse du nombre de cas, a également décidé d’alléger ses restrictions. Depuis cette semaine, les restaurants sont de nouveau autorisés à servir en terrasse en soirée dans les trois quarts du pays et les lieux culturels ont rouvert à 50 % de leur capacité, tandis que le couvre-feu reste maintenu à 22 heures. De leur côté, l’Espagne et l’Allemagne enregistrent actuellement une stagnation du nombre d’infections. Alors que l’Allemagne reste prudente et n’a pas encore annoncé de stratégie globale de réouverture après une tentative ratée début mars, l’Espagne a présenté une feuille de route pour un déconfinement progressif jusqu’à fin juin, mais qui sera mis en œuvre différemment selon les régions et leur situation. À l’instar du plan italien, mais contrairement à la France, les écoles espagnoles resteront pour la plupart fermées jusqu’en septembre.

Graphique mis à jour avec les données du 2 mai 2021. Si le texte et l’infographie venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de vider la mémoire cache du navigateur.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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Les géants de la tech ont connu une année faste en 2020. La pandémie de coronavirus n’a pas empêché les grandes entreprises technologiques mondiales de prospérer (bien au contraire) et la plupart d’entre elles ont réalisé une croissance à deux chiffres l’année dernière. CNBC s’est penché sur les derniers rapports de résultats publiés ces dernières semaines par sept des plus grandes marques de la tech (Amazon, Apple, Alphabet, Microsoft, Facebook, Tesla et Netflix), et a déterminé combien de revenus elles ont généré par minute au cours des trois premiers mois de l’année 2021 – sachant que le premier trimestre comptait 90 jours, soit 129 600 minutes.

Amazon et Apple ont affiché des recettes records ces derniers mois, les deux entreprises ayant notamment dépassé le seuil des 100 milliards de dollars de revenus trimestriels pour la première fois à la fin de l’année 2020. Comme l’indique notre graphique, il ne faut de nos jours pas plus de 2 minutes à ces deux géants pour amasser un million d’euros de chiffre d’affaires. Au premier trimestre 2021, le mastodonte du commerce électronique a ainsi gagné près de 700 000 € par minute, et la firme à la pomme environ 570 000 € toutes les soixante secondes. Alphabet se classe sur la troisième marche du podium avec plus de 350 000 € générés dans le même intervalle de temps.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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La vaccination contre le Covid-19 laisse espérer un retour progressif à une vie normale – et a créé un marché mondial qui représente des dizaines de milliards d’euros de ventes pour certaines sociétés pharmaceutiques. Parmi les grands gagnants figurent notamment Pfizer et Moderna, deux laboratoires américains ayant développé des vaccins qui sont aujourd’hui parmi les plus utilisés, et qui facturent en moyenne plus de 30 € pour la protection offerte par une double dose.

Selon des prévisions publiées par The Guardian, Moderna devrait être l’entreprise qui réalisera le plus gros chiffre d’affaires grâce à son vaccin contre le Covid-19, soit plus de 35 milliards d’euros entre 2021 et 2023 (environ 43 milliards de dollars). Le montant des ventes de Pfizer sur cette période est quant à lui estimé à près de 20 milliards d’euros. Comme le montre notre graphique, qui donne un aperçu du prix moyen dans le monde, les sociétés pharmaceutiques ont opté pour des stratégies de commercialisation très différentes pour leurs vaccins. Avec un prix moyen inférieur à 10 € par personne pour une vaccination complète, AstraZeneca et Johnson & Johnson ont de leur côté assuré ne pas faire de profit à court terme avec la pandémie. Les deux groupes ont déclaré qu’ils produisaient actuellement leurs doses « à prix coûtant ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Banque mobile : les pays où l’on trouve le plus (et le moins) d’adeptes

La pandémie a eu un impact considérable sur la consommation des médias dans le monde. Profitant du besoin d’informations dans ce contexte inédit, comme de la quête de divertissement en période de confinement, les éditeurs de contenu sur Internet ont assisté à une hausse des audiences, offrant l’opportunité à certains sites d’information de convertir cet afflux de lecteurs en nouveaux abonnés. Selon une étude Ipsos réalisée en 2020 et relayée par La Tribune, seulement 15 % des Français se disaient prêts à payer pour s’informer, ce qui fait d’eux les moins enclins à mettre la main à la poche pour de l’information dans le monde, avec les Russes et les Japonais.
Malgré les difficultés rencontrées par la presse pour trouver le bon modèle économique sur Internet, certains médias ont néanmoins su tirer leur épingle du jeu ces dernières années et réussi à séduire une large communauté de lecteurs prêts à payer. En se basant sur les données du dernier rapport FIPP/CeleraOne publiées par Visual Capitalist, ce graphique présente les sites d’information les plus populaires dans le monde, selon le nombre total d’abonnements payants.
Sans trop de surprise, ce sont les médias internationaux anglo-saxons qui dominent ce classement. Le New York Times s’appuie désormais sur une base de 7,5 millions d’abonnés numériques et devance assez largement le Washington Post et ses 3 millions d’abonnements payants. On retrouve ensuite le Wall Street Journal en troisième position (2,4 millions). Selon les derniers chiffres disponibles au premier trimestre 2021, le podium de la presse française numérique était occupé par Le Monde (300 000 abonnés), L’Équipe (259 000) et Mediapart (170 000).

Note : article actualisé avec les derniers chiffres disponibles au T1 2021. Si les données du graphique et du texte venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de vider la mémoire cache de votre navigateur.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Banque mobile : les pays où l’on trouve le plus (et le moins) d’adeptes

Certains passeports offrent à leurs détenteurs plus de liberté que d’autres. Il y a quelques jours, le Japon a de nouveau été désigné comme le pays disposant du passeport le plus puissant au monde par le Henley Passport Index. Le dernier gros ajout à la liste de ce passeport a eu lieu en 2019, quand le Brésil a décidé d’accorder l’accès sans visa aux citoyens du pays du Soleil-levant. Au total, les détenteurs du passeport japonais peuvent se rendre sans visa (ou avec visa à l’arrivée) dans un nombre impressionnant de 193 pays.

Une autre nation asiatique, Singapour, occupe la deuxième place avec 192 destinations, suivie par la Corée du Sud et l’Allemagne, dont le passeport octroie la possibilité de visiter 191 pays sans demande de visa. Comme l’indique ce graphique, la France délivre le sixième passeport le plus puissant de la planète, avec 188 destinations, à égalité avec la Suède, l’Irlande, le Portugal et les Pays-Bas. À l’inverse, les moins libres sont les ressortissants afghans, irakiens et syriens : ces derniers ne peuvent se rendre sans visa que dans respectivement 26, 28 et 29 pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Banque mobile : les pays où l’on trouve le plus (et le moins) d’adeptes

Les applications mobiles d’aide aux achats, qui permettent notamment de rechercher ou d’évaluer des produits selon des critères liés à la santé ou l’environnement, rencontrent un franc succès ces dernières années. Parmi elles, on peut citer Yuka, une application créée en 2017 à l’initiative de trois Français et qui permet de scanner des produits alimentaires pour connaître leurs ingrédients et évaluer leur qualité nutritionnelle. En l’espace de 4 ans, Yuka a séduit 21 millions d’utilisateurs selon le dernier chiffre communiqué par l’entreprise en mars. Et l’appli se développe de plus en plus à l’international : après son lancement en Amérique du Nord et en Italie en 2020, elle a débarqué en Allemagne en février, étendant sa disponibilité dans 11 pays en dehors de ses frontières d’origine.

Forte de son succès, l’application dispose d’une influence grandissante sur l’agroalimentaire et la grande distribution. En septembre 2019, Intermarché avait annoncé le changement de 900 recettes de produits dont elle gère la fabrication afin de les rendre plus sains et de gagner des points sur l’application. Mais l’influence de Yuka pourrait bientôt aller au-delà de l’aspect nutritionnel. Depuis cette année, l’appli de notation intègre un nouvel indicateur qui rend compte de l’impact environnemental des aliments, en réponse notamment à l’intérêt des utilisateurs et à l’une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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A l’occasion de la Journée mondiale de l’immunologie, qui se tient le 29 avril, nous revenons sur les grandes dates de l’histoire de la vaccination, qui constitue une discipline centrale de cette branche de la biologie qui traite de l’étude du système immunitaire.

La première pierre de l’histoire de l’immunologie et des vaccins a été posée il y a plus de deux siècles. Le 14 mai 1796, le médecin anglais Edward Jenner réalisait la première vaccination sur un jeune garçon avec du pus de variole des vaches (ou vaccine), ce qui l’immunisa contre la maladie. Il est le premier médecin à avoir introduit et étudié de façon scientifique le vaccin contre la variole, mais les hommes connaissaient déjà le concept et l’utilisaient de façon empirique bien avant cette date. Des écrits chinois du XVI siècle mentionnent ainsi la pratique de l’inoculation, qui consistait à injecter volontairement la variole prélevée sur un patient faiblement malade pour immuniser d’autres individus. Il se pourrait donc que les origines de cette pratique remontent au Moyen-Âge.

Après la mise au point d’un protocole scientifique de vaccination par Jenner, le français Louis Pasteur apportera lui aussi une contribution importante à cette science en mettant au point le vaccin contre la rage en 1885. Il s’agit du tout premier vaccin à virus atténué, c’est à dire avec un degré de virulence affaibli grâce à une série de manipulations. Bien que Pasteur connaissait l’existence des micro-organismes, il est intéressant de noter que le tout premier virus n’a véritablement été découvert qu’à partir de 1892, soit environ dix ans après la conduite de ses travaux sur la rage.

Avec les progrès de la science au XXe siècle (microscopie et biotechnologie), le développement des vaccins s’accélère. On assiste ainsi à la création de nombreux vaccins importants au cours des années 1920 : tuberculose, diphtérie, tétanos, coqueluche. Les premiers vaccins combinés (comme le DTP) sont ensuite mis au point dans les années 1950, avant que l’avènement du génie génétique permette la création des vaccins à ADN recombinant à partir des années 1980. Si des controverses sont apparues sur le rapport bénéfice/risque de certains vaccins à partir des années 1990, l’efficacité de la vaccination pour éradiquer certaines maladies infectieuses n’est en revanche plus à prouver. On peut notamment citer la variole, dont le dernier cas naturel a été recensé en Somalie en 1977 et la poliomyélite, pour laquelle on ne dénombrait plus que 33 cas dans le monde en 2018, soit une réduction de 99,9 % par rapport aux 350 000 nouveaux cas annuels recensés vingt ans plus tôt.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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