24 juillet 2024 |

Ecrit par le 24 juillet 2024

La bataille des géants du streaming vidéo

À peine seize mois après son lancement, le service de streaming vidéo Disney+ a atteint les 100 millions d’abonnés, selon une annonce faite par la société mardi à l’occasion d’une réunion avec ses actionnaires. C’est environ 3 fois plus d’abonnés que ce que la plateforme avait au premier trimestre 2020, juste avant que n’éclate la pandémie de Covid-19. Disney+ a bien sûr pu profiter du confinement pour accroître sa base d’utilisateurs, mais son expansion internationale rapide – plus de 30 nouveaux pays en 2020 – a également contribué à sa forte croissance.

Netflix reste le leader mondial avec plus de 200 millions d’abonnés enregistrés à la fin de l’année 2020, talonné par Amazon Prime Vidéo, qui a dépassé le cap des 150 millions d’abonnements l’année dernière, selon la dernière annonce faite par Jeff Bezos. Mais comme le met en évidence notre graphique, comparée à celle de Disney+, leur ascension a été beaucoup moins rapide. Il aura ainsi fallu plus de 6 ans à Netflix pour atteindre le cap des 100 millions d’abonnés, et près de 3 ans à Prime Video (si l’on se base sur son lancement international). Bien que Disney s’attende à un ralentissement de sa croissance cette année après le boom du confinement, l’entreprise vise désormais d’atteindre les 230 à 260 millions d’abonnés d’ici à 2024.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

Le 20 mars marque la Journée internationale de la Francophonie. L’occasion de se pencher sur la pratique de la langue de Molière à travers le monde. Cinquième langue mondiale par le nombre total de ses locuteurs, après le mandarin, l’anglais, l’espagnol et l’arabe, la langue française est la seule, avec l’anglais, à être présente sur les 5 continents du globe. Selon les dernières données disponibles de l’Organisation internationale de la francophonie, on estime qu’environ 300 millions de personnes sont capables de s’exprimer en français dans le monde, dont un peu plus de 230 millions de locuteurs quotidiens, et le français est une langue officielle dans 29 pays.

Comme l’illustre notre graphique, la langue française est particulièrement présente en Afrique où se concentre près de la moitié des francophones de la planète. Le Congo, l’Algérie et le Maroc sont les trois pays (hors France) qui en comptent le plus. À eux trois, ils réunissaient autour de 69 millions de francophones en 2018, soit déjà plus que dans l’Hexagone et ses territoires d’Outre-mer (67 millions). Le français est également beaucoup appris chez nos voisins européens et pratiqués par de nombreux frontaliers. Ainsi, l’Allemagne et l’Italie comptent au total plus de locuteurs de langue française que des pays où elle est une langue officielle, comme la Belgique, le Canada ou la Suisse, même si ces derniers ont une proportion de francophones ramenée à la population plus importante et que la pratique quotidienne y est plus répandue.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

Quand on pense aux places de marché en ligne (ou marketplaces), les plateformes Amazon et eBay viennent immédiatement à l’esprit de la plupart des Européens et des Américains. Et pourtant, ils ne sont classés qu’au troisième et cinquième rang mondial en matière de volume brut de marchandises (GMV).

Selon les estimations d’ecommerceDB, une base de données sur plus de 20 000 commerçants en ligne dans le monde, les chinois Taobao et Tmall, tous deux détenus et exploités par Alibaba, sont actuellement les plus grandes places de marché en ligne de la planète, avec des volumes bruts de marchandises de respectivement 490 et 464 milliards de dollars en 2019. Amazon se classe troisième avec un GMV estimé à 397 milliards de dollars, une autre plateforme chinoise, JD.com, et enfin eBay complètent le top 5.

Pour en savoir plus sur ecommerceDB et la méthodologie appliquée, cliquez ici (en anglais).

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

La pandémie a eu un impact majeur sur nos vies et notamment sur le monde du travail. Comme le met en avant une nouvelle étude réalisée par BCG et The Network auprès de près de 209 000 répondants dans plus de 190 pays, seulement 50 % des répondants se disaient prêts à déménager dans un autre pays pour y travailler. La gestion de la pandémie apparaît désormais comme un critère décisif aux yeux des candidats à l’expatriation.

Ainsi, les États-Unis ont perdu leur statut de destination de travail la plus attrayante pour les expatriés. Principaux bénéficiaires de cette perte de prestige des États-Unis : le Canada et l’Australie, qui ont tous deux fait un “bien meilleur travail de gestion de la pandémie”.

Presque tous les pays qui se sont hissés dans le top 10 – le Canada, l’Australie et le Japon – ont une incidence relativement faible de COVID-19. Singapour et la Nouvelle-Zélande font quant à eux leur première apparition dans ce palmarès, une présence qui reflète le succès des pays de la zone Asie-Pacifique dans la lutte contre le coronavirus.

En Europe, le nombre élevé d’infections est très probablement la raison pour laquelle l’Italie, la France et l’Espagne ont chuté dans le classement. Si tous les trois faisaient partie du top dix des destinations de travail en 2014 et 2018, seule la France y est encore présente en 2020. Et malgré sa bonne gestion de la première vague de COVID-19, l’image de l’Allemagne semble avoir été ternie par le nombre total de cas de coronavirus dans l’Union européenne.

De Claire Jenik pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

Après le signalement d’effets secondaires ‘possibles’, mais sans lien avéré à ce stade, plusieurs pays ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19. Lundi 15 mars, la France, l’Allemagne et l’Italie ont rejoint la vingtaine de pays qui avaient pris cette décision, suivis aujourd’hui par la Suède, alors que d’autres États pourraient prochainement suivre le même chemin. Le Danemark a été le premier à suspendre le vaccin du laboratoire britanico-suédois le 11 mars, après des « rapports de cas graves de formation de caillots sanguins » chez des personnes vaccinées. De son côté, AstraZeneca affirme n’avoir pour le moment aucune preuve de risque aggravé vis-à-vis de l’utilisation de son vaccin.

En se basant sur les dernières annonces des gouvernements rapportés dans les médias le 16 mars (à 10h00), notre carte donne un aperçu des pays ayant suspendu ou reporté l’utilisation du vaccin AstraZeneca à titre préventif dans le monde. On recensait à cette date 24 pays dans cette situation, dont la grande majorité en Europe. Au total 72 pays utilisaient ce vaccin selon le New York Times, ce qui signifie qu’un sur trois a pour le moment tranché en faveur d’une suspension.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

 

Il y a un an, le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé caractérisait officiellement le Covid-19 comme une pandémie. À cette époque, on recensait alors 120 000 cas diagnostiqués dans le monde, dont les deux tiers en Chine, et un peu plus de 4 000 personnes décédées des causes de la maladie. Douze mois plus tard, le nombre total de cas identifiés dans le monde s’élève désormais à plus de 117 millions et l’on comptabilise plus de 2,6 millions de décès.

Si le virus constitue toujours une menace dans de nombreux pays à travers le monde, notamment en raison de l’apparition et de la progression de variants plus infectieux, une baisse significative et encourageante du nombre de nouveaux cas confirmés dans le monde a été observée en début d’année. Mais comme le montre notre graphique, depuis fin février, on assiste à une nouvelle phase ascendante des contaminations et la vigilance reste de mise malgré les progrès de certains pays en matière de vaccination.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la moyenne sur sept jours du nombre de nouveaux cas quotidiens dans le monde s’élevait à environ 416 000 le 10 mars, soit un niveau similaire à ce qui était enregistré à la fin du mois d’octobre 2020, même si les dynamiques régionales sont quelque peu différentes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

Selon les diverses estimations, il y aurait actuellement entre 30 et 80 milliards d’objets connectés dans le monde. Télévisions, montres, enceintes intelligentes, électroménager et autres trackers, l’Internet des objets a envahi le quotidien de nombreux Français ces dernières années. En 2019, près de 40 % possédaient déjà au moins un appareil connecté et la taille du marché national était de plus de 1,6 milliard d’euros, selon les derniers chiffres de GfK.

Et avec l’engouement des Français pour l’équipement électronique en 2020, il ne fait presque aucun doute que le marché de l’IoT grand public a pu poursuivre sa croissance l’an dernier. La catégorie « Smart Home », c’est à dire l’équipement domotique connecté, représente un peu plus de la moitié du chiffre d’affaires de ce marché, suivi des wearables – les montres, bracelets et autres accessoires connectés – qui apportent près du tiers des revenus.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

Le déploiement des réseaux de fibre optique (FTTH) constitue un enjeu clé du développement numérique des territoires, visant notamment à généraliser l’accès de tous – particuliers comme entreprises – aux usages liés au très haut débit. Comme le montrent les données publiées par l’OCDE, le déploiement de cette technologie reste très inégal entre les pays membres de l’organisation économique.

La Corée du Sud et le Japon sont actuellement les mieux équipés, puisque la fibre optique représente plus de 80 % des connexions Internet fixe haut débit dans ces deux pays asiatiques. Le continent européen est également plutôt bien avancé dans le déploiement de ce nouveau réseau. La Suède et l’Espagne se classent, entre autres, parmi les pays d’Europe où la part de la fibre est la plus élevée : autour de 70 % des connexions haut débit (c’est la Lituanie qui est en tête avec 75 %).

Quant à la France, notre graphique montre qu’elle a su rattraper son retard ces dernières années. Bien que le déploiement reste disparate dans l’Hexagone, ce dernier n’en est pas moins rapide : la part de la fibre dans les connexions haut débit est ainsi passée d’environ 4 % en 2015 à près de 28 % en 2020. La France se situe désormais juste en dessous de la moyenne des 37 pays de l’OCDE (29 %). À l’opposé de l’échelle, l’Allemagne (moins de 5 %) et le Royaume-Uni (environ 4 %) font partie des pays qui sont les plus à la traîne dans le développement de cette technologie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La bataille des géants du streaming vidéo

 

Selon les dernières prévisions du Consumer Market Outlook, le marché alimentaire mondial devrait atteindre un chiffre d’affaires de 8 000 milliards de dollars en 2021 (6 500 milliards d’euros au taux de change actuel). Comme le rapporte la FAO, malgré des impacts sur la production et les chaînes d’approvisionnement, ainsi que sur la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables, la pandémie de Covid-19 n’a eu que peu d’effets sur la consommation alimentaire mondiale, la demande globale étant généralement inélastique dans ce domaine.

Comme le montre notre graphique, les confiseries et les snacks constituent le segment le plus prolifique de l’industrie agroalimentaire dans le monde. Cette catégorie de produits représentait 17 % des revenus en 2019, soit la plus grande part du chiffre d’affaires mondial, suivie par la viande (15 %) ainsi que le pain et les produits céréaliers (14 %). Les deux autres segments qui atteignaient au moins 10 % des recettes étaient les produits laitiers et les œufs, ainsi que les légumes. D’après les prévisions de l’étude Food Report 2021, tous les segments alimentaires sont en phase de croissance à l’échelle mondiale et c’est celui de l’alimentation infantile (3 % du CA mondial) qui observe la plus forte progression : +36 % attendu entre 2019 et 2025. Une tendance sectorielle qui pourrait toutefois connaître un ralentissement cette année, avec la baisse des naissances qui commence à être observée dans certains pays en lien avec la pandémie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/statista/page/89/   1/1