25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

Les États-Unis et la Chine sont les chefs de file mondiaux de l’innovation dans le secteur de l’intelligence artificielle. Mais comme le mettent en évidence les données du PatentSight de LexisNexis, les entreprises et organisations chinoises sont les plus actives dans ce domaine et pourraient bientôt dépasser les leaders américains dans la course aux brevets technologiques.

Parmi les huit organisations détenant le plus de familles de brevets dans le domaine de l’apprentissage automatique et de l’IA, quatre sont actuellement basées en Chine. Et ce sont les géants chinois du numérique qui ont été, et de loin, les plus prolifiques ces dernières années. Entre 2015 et 2020, Tencent et Baidu ont respectivement multiplié par 9 et par 5 le nombre de familles de brevets de ce type en leur possession. Avec chacune plus de 3 900 recensées à la fin de l’année 2020, elles sont désormais situées devant Alphabet, qui en comptait un peu plus de 3 300 à cette date.

IBM, Samsung et Microsoft, déjà leaders en 2015, formaient toujours le trio de tête de ce classement fin 2020, avec chacune plus de 5 000 familles de brevets actives dans le « machine learning » et l’IA. Mais pour combien de temps encore ?

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

Détenant ensemble une part de marché mondiale de près de 60 %, Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi sont les plus grands fabricants de smartphones au monde. Mais la popularité de ces géants du secteur varie assez fortement d’un pays à l’autre. Notre infographie propose un tour d’horizon des marques plébiscitées par les utilisateurs de plusieurs pays, parmi lesquels : la Corée du Sud, les États-Unis et la Chine, des nations qui ont vu naître ces fabricants, ainsi que d’autres, comme la France, l’Inde, ou encore le Brésil.

Deux tiers des Sud-Coréens interrogés dans le cadre du « Global Consumer Survey » de Statista déclarent posséder un Samsung comme smartphone principal. Il n’est pas surprenant qu’une part aussi élevée de personnes optent pour cette marque dans son pays d’origine, mais comme le révèle notre graphique, ce fabricant a également la cote dans plusieurs des autres pays analysés. Ainsi, en Allemagne et au Brésil, 40 % des personnes interrogées ont choisi Samsung, et cette marque est citée comme smartphone principal par 35 % des répondants en France.

C’est également sans surprise qu’Apple triomphe sur son propre territoire, les États-Unis (44 %), et chez le voisin canadien (46 %), tandis qu’Huawei fait de même en Chine, où 39 % des personnes interrogées possèdent un smartphone de cette marque. Dans l’Hexagone, c’est la firme à la pomme qui se classe deuxième devant l’entreprise chinoise : 27 % des Français ont opté pour Apple, contre 15 % pour Huawei.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

A l’occasion de la journée mondiale de l’océan qui vient de se tenir hier, Statista revient sur le rôle majeur des mers sur le climat de la planète.

Les océans du globe jouent un rôle primordial dans les équilibres de la biosphère. Véritables poumons de la planète, il est estimé qu’ils fournissent une grande partie de l’oxygène disponible sur Terre et qu’ils absorbent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Ils représentent également un gigantesque garde-manger pour l’humanité : trois milliards et demi d’êtres humains dépendent d’eux pour se nourrir et il est estimé qu’environ 50 % de la population du globe vit à moins de 100 kilomètres des côtes. Mais cette situation est mise en péril par le réchauffement climatique, qui menace la survie de plusieurs espèces marines, perturbe le rôle régulateur des océans et fait craindre la submersion de nombreuses régions densément peuplées.

Comme le met en évidence notre graphique, les températures annuelles moyennes de la surface des océans divergent de plus en plus de la moyenne du XXe siècle (1901-2000). En 2020, les températures mondiales de la surface des océans étaient supérieures de 0,76°C à la moyenne du siècle dernier, selon les relevés de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Bien que l’écart annuel fluctue (certaines années étant plus chaudes et d’autres plus froides), les données font apparaître une nette tendance à la hausse, en particulier depuis les années 1980. L’année où la divergence positive la plus importante a été enregistrée est 2016, année où les températures océaniques mesurées étaient supérieures de 0,79°C à la moyenne. En revanche, pour retrouver les températures les plus froides enregistrées depuis le début des mesures (-0,45°C par rapport à la moyenne), il faut remonter au tout début du XXème siècle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

Ce week-end, les ministres des finances des pays du G7 sont parvenus à un accord historique concernant la mise en place d’un impôt mondial sur les sociétés, en s’engageant sur un taux minimum de 15 %. Le ministre français, Bruno Le Maire, a décrit l’accord comme « un point de départ », déclarant vouloir dans les mois à venir se « battre pour que ce taux d’imposition minimal soit le plus élevé possible ». Il reste néanmoins encore beaucoup de chemin à parcourir avant la conclusion de l’accord final. Il faudra d’abord obtenir le soutien des pays du G20, qui se réuniront en Italie le mois prochain, puis convaincre l’ensemble des 140 pays qui travaillent sur ce projet de réforme fiscale sous l’égide de l’OCDE.

Notre infographie compare le taux d’imposition sur les bénéfices actuellement en vigueur dans une sélection de pays avec les chiffres de l’OCDE (taux standard ou d’imposition marginal). En France, l’OCDE indique un taux d’impôt sur les sociétés à 28,4 % en 2021. Ce dernier correspond au taux normal à 26,5 %, auquel est ajouté l’effet de la contribution sociale sur les bénéfices. Aux États-Unis, le taux d’imposition standard des sociétés a été abaissé de 35 % à 21 % en 2018, bien que le président Biden ait récemment suggéré de le porter à 28 %. Ailleurs, l’Irlande conserve pour le moment son taux d’imposition à 12,5 %, un niveau relativement bas qui avait notamment incité Google, Facebook et d’autres géants de la tech à établir leur siège européen à Dublin.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

Dans le monde numérique dans lequel nous vivons, avoir un grand nombre d’adeptes sur les réseaux sociaux est souvent synonyme d’influence et de pouvoir. De nombreuses personnalités, issues du monde du sport, de la musique ou même de la politique, sont suivies par d’importantes communautés sur leurs réseaux sociaux, mais ces plateformes ont également donné la parole à des inconnus, qui sont devenus par la suite des influenceurs ou des youtubers de renommée nationale ou internationale.

Visual Capitalist a cherché à connaître les personnalités qui disposent de la plus grande visibilité dans l’univers des réseaux sociaux. Pour ce faire, ils ont élaboré un classement cumulant le nombre total de followers sur les principales plateformes : Instagram, Facebook, Twitter, YouTube et TikTok. Notre graphique montre ceux qui occupent les dix premières places. En tête du classement, on retrouve Cristiano Ronaldo, qui, en avril 2021, était toujours la personne la plus suivie sur les réseaux sociaux, avec un peu plus de 517 millions d’abonnés sur l’ensemble des plateformes sélectionnées. Le footballeur portugais est également celui qui compte le plus de followers sur Instagram et Facebook. Il est suivi par le chanteur Justin Bieber, avec 455 millions de followers, tandis que la troisième place est occupée par une femme, Ariana Grande (429 millions), talonnée de près par une autre chanteuse, Selena Gomez (425 millions). Sur les dix personnes qui comptent le plus d’adeptes sur les réseaux sociaux, six sont des musiciens : les personnalités précédemment citées étant rejointes par Taylor Swift, Katy Perry et Rihanna.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

Selon le baromètre annuel de l’attractivité publié ce lundi par le cabinet d’audit EY, la France reste le pays le plus attractif d’Europe pour les investisseurs internationaux. En dépit de la crise du Covid-19, l’Hexagone, qui avait décroché le rang de leader en 2019, a réussi à conserver l’an dernier la première place du classement des pays européens qui attirent le plus d’investissements. Mais l’écart s’est toutefois réduit avec les deux autres grandes puissances économiques du Vieux Continent. Avec 985 décisions d’investissements étrangers recensées sur son territoire en 2020 (en baisse annuelle de 18 %), La France est talonnée de près par le Royaume-Uni, qui dénombre 975 projets malgré les incertitudes autour du Brexit. L’Allemagne arrive quant à elle en troisième position avec 930 projets.

La crise sanitaire a notamment bénéficié aux projets d’implantations dans la logistique et la santé, tandis que certains secteurs industriels historiques, comme l’automobile ou l’aéronautique, ont de leur côté été lourdement affectés. Selon les analystes d’EY, La France a accueilli 89 projets de plateformes logistiques en 2020, portés par l’essor du e-commerce, alors que les industries de la santé représentent 58 projets, soit une hausse annuelle de plus de 120 %. Malgré un contexte industriel défavorable, l’Hexagone conserve, comme les années précédentes, la première place dans le secteur manufacturier, avec 341 projets d’investissements recensés dans l’industrie en 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

L’été est là et les vacances approchent à grand pas. La baignade est une activité de loisir extrêmement populaire durant la période estivale. Chaque année, l’Agence européenne pour l’environnement publie son évaluation de la qualité sanitaire et environnementale des eaux de baignade dans les pays européens.

En France, environ 78 % des sites présentent une qualité des eaux de baignade jugée « excellente » en 2020, soit un score correct bien que légèrement inférieur à la moyenne européenne (83 %). Près de 18 % des sites restants présentent une qualité au minimum « suffisante » et 2 % des sites étaient classés « mauvais ». Dans les pays voisins, la proportion de sites de qualité « excellente » varie de 66 % au Royaume-Uni (données de 2019) à 89 % en Espagne et en Italie.

Bien que le résultat semble particulièrement mauvais pour la Pologne, il est important de noter qu’un grand nombre de sites de baignade n’ont pas pu être évalué ces dernières années dans le pays (manque d’échantillons), d’où l’obtention d’une part relativement faible de sites de qualité « excellente ».

De Tristant Gaudiaut pour Statista


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L’actualité particulièrement mouvementée depuis plus d’un an en raison de la pandémie a eu un impact sur l’audience des chaînes TV d’information en continu. Comme le montre notre graphique qui retrace l’évolution des parts d’audience des chaînes françaises, BFMTV a enregistré une hausse significative de téléspectateurs en 2020, alors qu’elle était en perte de vitesse les années précédentes. La chaîne maintient ainsi sa position de leader sur ce segment en France, avec une part globale actuellement estimée à 2,9 % selon les dernières données publiées par Médiamétrie.

Mais derrière la filiale du groupe Altice, la bataille fait rage. Forte des succès d’audience de ses émissions qui font la part belle aux débats polémiques, CNews s’est hissée à la seconde place devant LCI en 2020 et poursuit son ascension. Au mois d’avril, la part d’audience de la chaîne d’info détenue par le groupe Canal+ atteignait 1,8 %, soit une hausse de 0,4 points par rapport à 2020. L’audience de LCI et de France Info, en progression constante depuis 2017, semble quant à elle se stabiliser cette année. Ces deux chaînes ferment la marche avec des parts respectives estimées à 1,1 % et 0,7 % au mois d’avril.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qui mène la course à l’innovation dans l’IA ?

Après une récession historique en 2020, qui a vu l’économie mondiale se contracter de 3,5 %, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a rehaussé ses prévisions pour l’année en cours. Dans un rapport publié cette semaine, elle table désormais sur une hausse du PIB mondial de 5,8 % en 2021. Mais si les perspectives économiques ont tendance à s’éclaircir, il ne s’agit pas d’une reprise classique.

Comme le souligne l’OCDE, la reprise de l’économie devrait rester très inégale dans le monde et dépendra notamment de l’efficacité des campagnes de vaccination et des politiques de santé publique. Dans certains pays, ce processus est par exemple bien plus rapide que dans d’autres. La Chine et la Turquie font partie des rares économies à avoir évité la récession en 2020, alors que d’autres, comme les États-Unis et la Corée du Sud, s’apprêtent à retrouver leur niveau de PIB par habitant pré-pandémique dès cet été (à l’issue du deuxième trimestre 2021). En revanche, la plupart des nations d’Europe devraient mettre encore plus d’un an avant de se redresser complètement. Un retour durable au delà du niveau de PIB atteint fin 2019 n’est ainsi pas attendu avant le deuxième semestre 2022 en Italie, au Royaume-Uni et en France. Dans certains pays, comme l’Afrique du Sud, ce processus pourrait même prendre encore plus longtemps, soit jusqu’à fin 2014.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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