25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Alors que les Jeux Olympiques de 2020 viennent de débuter dans le contexte d’augmentation des cas de Covid-19, le Japon a enregistré en moyenne 3 000 cas par jour cette semaine alors que seuls un peu plus de 20% des Japonais sont complètement vaccinés à ce jour. L’événement devrait désormais se dérouler à huis clos, ce qui représente un coup dur pour le public et les organisateurs après un travail et des investissements massifs. Cette édition des Jeux est hélas de plus en plus impopulaire au Japon et à travers le monde.

Si accueillir les Jeux Olympiques est toujours un honneur pour les pays organisateurs en temps normal et offre des perspectives de retombées économiques, les coûts liés à l’organisation de l’événement sont eux beaucoup moins réjouissants. Les précédentes éditions des JO ont montré qu’un dépassement du budget prévu initialement est presque inévitable et sont quasiment devenu la norme pour les villes hôtes.

Dans le cas de Tokyo, on estime que le report des Jeux d’un an en raison de la pandémie a coûté au Japon 2,8 milliards de dollars, dont les deux tiers ont été payés par des fonds publics. Cela s’ajoute à un projet dont le budget avait déjà été largement dépassé. Lorsque la capitale japonaise a remporté les Jeux olympiques en 2013, le comité de candidature prévoyait une facture finale de 7,3 milliards de dollars. Celle-ci fut revue à la hausse à 12,6 milliards de dollars en décembre 2019 avant le report, puis à 22 milliards de dollars. Selon les journaux financiers Nikkei et Asahi, le coût final de l’organisation des Jeux Olympiques s’élèvera en réalité à 28 milliards de dollars. Si le montant de la facture se confirme, cela ferait des JO d’été de Tokyo les plus chers de l’histoire récente.

Selon Les Echos, le budget révisé des JO de Paris-2024, initialement bâti en 2016, augmentait de 2,5 %, à 4,6 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) en décembre 2020. Cette progression résultait pour l’essentiel d’une légère hausse (71 millions d’euros) de la contribution du Comité olympique international (CIO), laquelle avoisine désormais 1,2 milliard d’euros. Toutefois, une nouvelle revue des risques de surcoûts engendrés par la crise du Covid-19 reste également probable.

De Claire Jenik pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

D’abord principalement utilisés par les adolescents dans les années 2000, les émojis font maintenant partie de la majorité de nos échanges et sont même de plus en plus courants dans le cadre professionnel. Ces petits pictogrammes utilisés dans nos messages électroniques pour exprimer une émotion ne sortent pas de nulle part : ils sont coordonnés par le Consortium Unicode depuis 1995, date à laquelle les 76 premiers pictogrammes ont été adaptés par l’organisation à but non lucratif. Comme le montre notre graphique, leur nombre a considérablement augmenté depuis et devrait atteindre 3 460 l’année prochaine, soit 45 fois plus qu’il y a 25 ans, aux débuts de l’ère Internet.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Lors d’un don de sang, il est crucial de savoir si le donneur et le receveur sont compatibles. Tous les êtres humains n’ont pas le « même » sang et la distribution des groupes sanguins varie selon les caractéristiques génétiques des populations. À l’échelle mondiale, le plus fréquent est le groupe O et le plus rare est le groupe AB.

Comme le montre notre graphique, en France, les groupes les plus répandus sont A et O (44 % et 42 %), alors que les groupes B et AB ne représentent que respectivement 10 % et 4 % de la population. Les peuples indigènes d’Amérique du Sud sont très majoritairement de groupe O, ce qui est particulièrement visible avec les chiffres du Pérou (71 % des individus). Quant au groupe sanguin B, il est très fréquent en Inde (40 %) et globalement assez répandu dans les pays d’Asie du Sud, comme au Vietnam par exemple (31 %).

De Claire Jenik pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Amazon, la marque la plus puissante du monde, est devenue encore plus forte avec la pandémie, tout comme la plupart des entreprises du « Big Tech« , telles que Apple, Google ou Facebook. Le géant du e-commerce a réalisé deux fois plus de bénéfices en 2020 qu’en 2019, et a même triplé ses profits au premier trimestre 2021. La hausse du commerce en ligne en raison des restrictions sanitaires et des confinements successifs a permis à Amazon d’augmenter ses ventes, non seulement sur son marché principal, les États-Unis, mais aussi dans le reste du monde.

Notre graphique montre l’évolution de la pénétration de la plateforme de e-commerce dans une sélection de pays, entre 2019, avant le déclenchement de la crise sanitaire, et 2021. D’après l’enquête mondiale menée dans le cadre du Global Consumer Survey, l’utilisation d’Amazon a augmenté au sein de la population de six des onze marchés analysés, alors qu’elle est restée la même pour quatre d’entre eux et que seule la Chine a connu une baisse. Le Mexique a connu la plus forte hausse du taux de pénétration, avec 56 % des consommateurs qui disent avoir réalisé un achat sur Amazon au cours de l’année écoulée, contre 47 % en 2019. La plateforme est particulièrement populaire en Italie, aux États-Unis, en Inde, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne, où plus de 80 % des répondants déclarent l’avoir utilisé. En France, le taux de pénétration d’Amazon est resté stable par rapport à 2019 et s’élève toujours à 69 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Avec l’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, il serait normalement temps de les anticiper avec joie et enthousiasme – pour la ville hôte, les spectateurs du monde entier et les athlètes pour lesquels cette participation est l’aboutissement d’années de préparation. Cette année, avec le COVID-19, les choses sont tristement différentes.

Un an après le report des Jeux en raison de la pandémie, le Japon se prépare à vivre l’événement sportif par excellence avec des sentiments mitigés: joie et tristesse, fierté et inquiétude. Certains les appellent déjà «les Jeux Olympiques tristes». Afin d’éviter la propagation du virus, il n’y aura en effet pas de spectateurs dans les tribunes des stades de Tokyo, les accolades entre athlètes ne seront pas autorisées et les olympiens devront mettre eux-mêmes leur médaille autour du cou pour éviter tout éventuel contact.

Selon un récent sondage Ipsos, une moyenne de 57% des personnes interrogées dans les 28 pays dans lesquels le sondage a été réalisé est opposée à la tenue des JO cette année, avec une opposition japonaise particulièrement forte à 78%. Au milieu des craintes d’une augmentation du nombre de cas et de variantes virales aggressives, le peuple japonais est fermement opposé aux Jeux de Tokyo.

Alors que les athlètes se retirent des Jeux olympiques en raison d’infections au COVID et que d’autres se seraient révélés positifs après leur arrivée au village olympique, les doutes sur la sécurité continuent de faire planer sur l’évènement. Selon un sondage Asahi Shimbun, 68% des répondants japonais doutent que les Jeux puissent se dérouler « en toute sécurité », une promesse faite à plusieurs reprises par le Premier ministre Yoshihide Suga et le CIO.

De Claire Jenik pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Le livre « An Ugly Truth », écrit par deux journalistes du New York Times et paru le 13 juillet, dévoile les dérives de Facebook et affirme que certains ingénieurs utilisaient leur position pour espionner des utilisateurs. Des failles considérées inévitables au regard du fonctionnement et de « l’agressivité » du plus grand réseau social du monde créé par Mark Zuckerberg. Selon cet ouvrage, en un an, Facebook a licencié 52 employés qui avaient abusé de leur position pour accéder aux informations personnelles d’utilisateurs.

Comme le met en avant le graphique de Statista, la famille d’applications de Facebook compte désormais plus de trois milliards d’utilisateurs actifs par mois, définis plus précisément par l’entreprise comme les individus « enregistrés sur Facebook, Instagram, Messenger, et/ou WhatsApp, ayant visité au moins une de ces plateformes par le biais d’une application mobile ou d’un navigateur web au cours des 30 jours précédents la date de mesure ». Facebook a commencé à publier cet indicateur en 2019, mais n’a en revanche pas publiquement partagé d’informations sur le nombre d’utilisateurs de Messenger et Instagram depuis respectivement 2017 et 2018. Selon les dernières données disponibles sur le nombre de personnes qui utilisent les services de messagerie et réseaux sociaux de Facebook dans le monde, la plateforme éponyme de l’entreprise restait le numéro un incontesté en la matière.

De Claire Jenik pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Dans une décision rendue publique la semaine dernière, l’Autorité de la concurrence a infligé à Google une amende de 500M€ pour le non-respect de ses injonctions à négocier avec les éditeurs et agences de presse au sujet de la rémunération des droits voisins du droit d’auteur. Le gendarme français de la concurrence a par ailleurs ordonné au géant du web de « présenter une offre de rémunération pour les utilisations actuelles de leurs contenus protégés » aux éditeurs et agences de presse, sous peine « de se voir infliger des astreintes pouvant atteindre 900 000€ par jour de retard ».

Il s’agit de la plus lourde amende prononcée par l’Autorité de la concurrence pour non-respect de ses injonctions et de la deuxième plus sévère infligée à une entreprise individuelle en France. L’année dernière, Apple avait reçu une amende record de 1,1 milliard d’euros pour avoir favorisé ses boutiques et certains grossistes au détriment d’autres revendeurs de ses produits. Avant la firme à la pomme, c’est Orange qui détenait la palme de l’amende antitrust la plus lourde jamais reçue. En 2015, l’entreprise télécom avait écopé d’une amende de 350M€ pour abus de position dominante visant à freiner le développement de la concurrence sur le marché de la clientèle entreprises.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Ce graphique donne un aperçu de la proportion de personnes vaccinées contre le Covid-19 dans les régions françaises au 14 juillet 2021, à partir des données du site CovidTracker. À l’échelle nationale, plus de 54 % de la population française était au moins partiellement vaccinée à cette date et 43 % avait reçu l’intégralité des doses prévues dans les protocoles. Cependant, il existe de fortes disparités entre les régions.

Alors que la vaccination progresse globalement bien en France métropolitaine, les départements et régions d’outre-mer accusent un retard important sur la campagne vaccinale. Les taux de vaccination les plus bas sont enregistrés en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et à Mayotte, avec moins d’une personne sur cinq vaccinée. Un résultat qui s’explique notamment par des contraintes logistiques, mais aussi par une plus grande méfiance vis-à-vis des vaccins dans les DOM-TOM. Face à cette faible couverture vaccinale et la hausse des contaminations dans plusieurs territoires, l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu ont été rétablis en début de semaine en Martinique et à la Réunion.

À l’opposé, ce sont les régions métropolitaines de la façade atlantique qui sont les plus avancées : en Bretagne, Normandie et Nouvelle-Aquitaine, autour de 60 % des habitants avaient déjà reçu au moins une injection mi-juillet.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les Jeux olympiques : un budget difficile à maîtriser

Les ministres des finances du G20 ont approuvé samedi 10 juillet le projet de réforme fiscale de taxation des multinationales qui vise à mettre fin aux paradis fiscaux. La proposition a été acceptée par plus de 130 pays et vise à instaurer un taux minimum d’imposition des sociétés à 15 % des bénéfices à l’horizon 2023. Cet accord pourrait ramener 5 à 10 milliards d’euros chaque année dans les caisses de l’Etat français, sur environ 120 milliards d’euros qui échappent aujourd’hui à l’impôt selon les économistes de l’OCDE.

Comme le montre notre graphique basé sur les données de l‘OCDE, une vingtaine de pays et territoires affichent un taux légal d’imposition des sociétés inférieur à 15 % des bénéfices dans le monde. Plusieurs d’entre eux sont notamment situés en Europe, parmi lesquels l’Irlande (12,5 %), le Liechtenstein (12,5 %), la Bulgarie (10 %), la Hongrie (9 %) ou encore les îles Anglo-Normandes de Jersey et Guernesey (0 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/81/   1/1