24 juillet 2024 |

Ecrit par le 24 juillet 2024

Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

Selon le dernier rapport du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le nombre de personnes qui ont été déplacées de force de leur pays – en raison de persécutions, conflits, violences, violations des droits humains et autres événements graves perturbant l’ordre public – s’élevait à plus de 82 millions à la fin de l’année 2020, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré selon les données disponibles. Ce chiffre représente environ le double du niveau mesuré il y a dix ans (41 millions en 2010). Toujours selon ce rapport, la très grande majorité de ces réfugiés et déplacés (86 %) avaient trouvé refuge dans des pays en voie de développement.

Notre infographie revient sur ces chiffres en faisant le point sur les pays qui hébergent actuellement le plus grand nombre de réfugiés dans le monde. Servant de tremplin géographique vers l’Union européenne pour les millions de personnes ayant fui le conflit en Syrie, la Turquie est de loin le pays qui en accueille le plus, soit 3,65 millions. La Colombie, voisine du Venezuela, qui vit depuis huit ans une grave crise économique et sociale, arrive en seconde position avec 1,73 million de déplacés. Comptabilisant 1,21 million de réfugiés sur son sol, l’Allemagne est le seul pays européen à faire partie des dix principaux pays d’accueil. Quant à la France, elle accueillait près de 450 000 réfugiés à la fin de l’année 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

D’après les prévisions publiées la semaine dernière par Ericsson, l’utilisation de données mobiles devrait presque quadrupler dans le monde d’ici 2026, pour atteindre une moyenne d’environ 35 Go par mois par smartphone. Stimulée par la hausse des usages numériques durant la pandémie, la consommation de données mobiles a déjà connu une accélération l’année dernière et il est actuellement estimé que le trafic mensuel par appareil se situe autour de 10 Go à l’échelle mondiale.

La croissance future du volume de données utilisées dépend en grande partie de l’adoption de la 5G, qui entrainera notamment le développement de services intégrant davantage de vidéos et des technologies nouvelles comme la réalité augmentée. En 2026, l’utilisation moyenne de données mobiles par mois en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest devrait ainsi atteindre respectivement 48 Go et 47 Go par smartphone, soit une croissance annuelle de plus de 25 % pour les cinq prochaines années. C’est dans la région Asie du Sud-Est/Océanie que la hausse de la consommation devrait être la plus forte, passant de 6 Go par mois en 2020 à 39 Go en 2026 (36 % de hausse par an en moyenne). L’Afrique subsaharienne affiche également un taux de croissance relativement élevé, bien qu’elle parte d’un niveau plus faible que les autres régions : environ 2 Go l’année dernière et 9 Go attendus en 2026.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

Avec l’allègement des restrictions de déplacement, les Français sont de nouveau autorisés à voyager partout dans l’Hexagone et au sein de l’Union Européenne (avec test négatif ou certificat de vaccination) et préparent ainsi activement leurs vacances d’été. À cette occasion, nous nous sommes penchés sur les sites de réservation de voyage les plus populaires en France.

Comme le révèlent les données issues du Statista Global Consumer Survey, les plateformes Booking.com et Airbnb arrivent largement en tête lorsqu’il s’agit de dénicher un hôtel ou un logement privé sur Internet. Près de la moitié des utilisateurs (45 %) ont utilisé la première citée au moins une fois dans l’année pour faire une réservation et environ un sur trois (34 %) a trouvé un logement via Airbnb. On retrouve ensuite sur le podium le groupe français AccorHotels avec 16 %, suivi par le service développé par la SNCF, Oui.snfc (14 %). On remarque également que 14 % des utilisateurs ont déclaré avoir fait une réservation directement sur le site Internet de l’hébergement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

Nintendo n’a finalement pas dévoilé de nouveau modèle de sa console Switch au dernier jour du salon E3 dédié au jeu vidéo. Le groupe japonais s’en est tenu à sa ligne et a présenté les bandes-annonces d’une vingtaine de jeux, dont quelques images de la très attendue suite de la saga Zelda. Alors que les fans attendent une nouvelle version plus puissante de la Switch, cette dernière vient de battre son record de ventes annuelles. La console de jeux de Nintendo, sortie en mars 2017, semble avoir atteint son apogée et il faudra patienter encore un peu avant l’annonce de sa successeuse. Notre infographie propose de revenir sur les succès et les échecs du groupe nippon, avec une rétrospective des ventes de consoles de salon par modèle depuis 1998.

Après l’échec de la Wii U, qui s’est soldé par sa retraite anticipée en 2017, Nintendo avait pris le pari de se relancer avec la console suivante, la Nintendo Switch. Une fois de plus, la société n’avait pas cherché à copier la recette à succès de la Xbox de Microsoft ou de la PlayStation de Sony. Mais avait plutôt opté pour sa propre approche en misant sur une console hybride, à la fois portable et utilisable comme une console de salon. Et plus de quatre ans après sa sortie, on peut affirmer que le pari de la Switch a porté ses fruits.

Comme l’illustre notre infographie, la Switch a permis à l’entreprise de rebondir après une période creuse entre 2014 et 2017, où elle écoulait moins de 5 millions de consoles par an. Au cours de l’année fiscale qui s’est terminée le 31 mars 2021, la société a vendu 28,8 millions de Switch, ce qui dépasse le sommet de ventes atteint à l’apogée de la Wii en 2009 (près de 26 millions d’unités). Avec un total de plus de 100 millions écoulées, contre près de 79 millions pour la Switch, la Wii reste à ce jour la console de salon la mieux vendue par Nintendo. Mais à ce rythme, la Switch pourrait lui passer devant dès l’année prochaine.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

Combien gagnez-vous par rapport à la moyenne des Français ? La dernière étude de l’Insee publiée cette semaine dévoile la distribution des salaires dans l’Hexagone et permet de le découvrir. En 2019, le salaire moyen dans le secteur privé s’élevait à 2 424 € nets mensuels. Mais ce chiffre est tiré à la hausse par les très gros salaires puisque le salaire net médian est inférieur de 20 % au salaire moyen, traduisant une plus forte concentration des revenus dans le bas de la distribution, comme le note l’institut. La médiane se situe ainsi à 1 940 € nets mensuels, ce qui signifie que la moitié des salariés français gagnent moins que cette somme et que l’autre moitié se situe au-dessus.

Basé sur les données de cette étude, notre graphique donne un aperçu détaillé de la répartition des salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques (en équivalent temps plein). On constate ainsi que 22 % des salariés perçoivent moins de 1 500 € nets par mois et que près de 31 % se situent entre 1 500 € et 2 000 € nets. Concernant les tranches suivantes, environ 28 % touchent de 2 000 € à 3 000 € et ce chiffre descend à 10 % pour les salaires compris entre 3 000 € et 4 000 €. Enfin, les revenus supérieurs à 4 000 € nets mensuels ne concernent que 9 % des salariés français (en EQTP).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

Les membres du G7 réunis samedi dernier en Angleterre se sont mis d’accord pour proposer aux pays en développement un vaste plan d’infrastructures afin de contrer l’influence grandissante de la Chine dans le monde. Ce projet, baptisé « Build Back Better World » (« Reconstruire un monde meilleur »), vise à conclure des partenariats avec des pays à revenus faibles et intermédiaires pour combler des besoins d’infrastructures estimés à 40 000 milliards de dollars. Comme le rapporte Courrier International, il s’agit de la première fois que les grandes puissances mondiales discutent de créer une alternative directe au projet chinois des « nouvelles routes de la soie ».

Lancé en 2013 par le président chinois Xi Jinping, le projet des « nouvelles routes de la soie » consiste à financer des investissements pour développer des liaisons routières, ferroviaires et maritimes (ports) en Asie, Afrique, Europe et même jusqu’en Amérique latine. Dans ce cadre, plus d’une centaine de pays ont déjà signé des accords avec la Chine. Selon le Green Belt and Road Initiative Center de l’Université centrale d’économie et de finance de Pékin, la plupart de ces investissements restent concentrés en Asie, les régions d’Asie de l’Est et de l’Ouest ayant reçu ensemble 28 milliards de dollars d’investissements en 2020 – soit plus de la moitié du total (environ 47 milliards). L’Afrique et Moyen-Orient représentent 28 % des investissements, soit 13 milliards de dollars.

Les initiatives chinoises concernent principalement les pays en développement et ces derniers s’endettent parfois considérablement auprès de la Chine pour le financement des infrastructures. Selon une analyse de Silk Road Briefing, 68 % des projets liés aux « nouvelles routes de la soie » ont été considérés comme présentant un risque moyen, tandis que 28 % ont été considérés comme présentant un risque élevé. Ce sont surtout des pays d’Afrique qui ont vu leur dette envers la Chine augmenter ces dernières années, notamment la République démocratique du Congo, Djibouti et l’Angola. La liste des principaux créanciers de Pékin comprend également le Pakistan, le Kenya, l’Éthiopie, ainsi que le Laos.

De Tristant Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

N’étant pas émises par un gouvernement ou une banque centrale, les cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin entretiennent souvent des relations délicates avec les institutions gouvernementales et financières. Dans certains pays, cela a conduit à la mise en place de restrictions légales d’utilisation (banques, paiements), voire même à des interdictions pures et simples d’achat et de possession pour les citoyens. Selon les données publiées cette semaine par le Financial Times, le Bitcoin est actuellement considéré comme illégal dans 6 pays : Bolivie, Maroc, Algérie, Égypte, Népal et Bangladesh.

D’autres États, comme la Turquie et la Chine, ont récemment pris la décision de restreindre l’utilisation des cryptomonnaies. Le premier a interdit les paiements en Bitcoin au mois d’avril, face à l’écroulement de la Lire turque et à l’engouement de sa population pour les cryptodevises. De son côté, la Chine a annoncé en mai qu’elle interdisait son utilisation aux institutions financières et banques du pays, officiellement pour protéger son économie du trading spéculatif. Mais pour certains analystes, cette défiance du régime chinois envers le Bitcoin s’explique aussi par le lancement de sa propre monnaie virtuelle nationale, davantage « contrôlable » et dont il souhaite étendre l’usage.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

Depuis le mardi 15 juin, la vaccination des adolescents contre le Covid-19 est permise sous certaines conditions en France, avec comme principal objectif d’augmenter la couverture vaccinale pour limiter la circulation du virus au sein de la population. Cette nouvelle extension de la vaccination concerne potentiellement autour de 3,5 millions de personnes.

Comme le montre notre graphique basé sur les données des autorités sanitaires, la grande majorité des Français les plus âgés sont d’ores et déjà vaccinés. Le 12 juin, le taux de vaccination complète atteignait près de 58 % pour les 65-74 ans et plus de 70 % pour ceux âgés de 75 ans et plus. Dans ces deux catégories d’âge, plus de huit personnes sur dix ont déjà reçu au moins une dose. Concernant les autres tranches d’âge : 69 % des 50-64 ans ont reçu au moins une injection à ce jour, alors que ce taux se situait à 45 % pour les 30-49 ans et à 34 % pour les 18-29 ans.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays qui accueillent le plus de réfugiés

Les dirigeants du monde entier se retrouvent cette semaine à Bruxelles pour le premier sommet de l’Otan en « présentiel » depuis le début de la pandémie. De nombreux sujets seront à l’ordre du jour dans la capitale belge et l’attention médiatique sera portée sur Joe Biden, qui effectue là sa première tournée internationale depuis son élection. Le chef d’État américain tentera de rassurer ses alliés de l’Otan après quatre années de présidence Trump, qui avaient vu le refroidissement des relations entre l’Europe et les Etats-Unis.

En 2018, Donald Trump avait reproché à plusieurs membres de ne pas payer leur juste part en matière de défense à l’Otan et de ne pas avoir respecté le seuil de dépenses fixé à 2 % du PIB en 2014. Trump avait notamment concentré une grande partie de ses critiques sur l’Allemagne et avait ordonné le retrait de 12 000 soldats américains du pays, une décision sur laquelle Biden est ensuite revenue. Néanmoins, ses menaces, couplées à la hausse des dépenses militaires russes et chinoises, ont vu un certain nombre d’États augmenter leurs dépenses pour atteindre ou dépasser ce seuil de 2 %. Selon les données de l’alliance publiées la semaine dernière, 10 membres de l’Otan ont atteint ou dépassé ce niveau. Une liste qui comprend les États-Unis, le Royaume-Uni, la Grèce, la Croatie, l’Estonie, la Lettonie, la Pologne, la Lituanie, la Roumanie et la France.

Bien que l’Allemagne n’a toujours pas atteint le seuil de 2 %, elle a également significativement augmenté ses dépenses. Berlin consacrait 1,2 % de son PIB à la défense en 2018 et ce chiffre s’élève désormais à 1,5 %, soit 65 milliards de dollars en 2021, ce qui représente le troisième budget le plus élevé de l’alliance. La France se classe quant à elle au quatrième rang avec près de 59 milliards de dollars de dépenses militaires cette année, alors que les États-Unis sont toujours (et de très loin) les plus gros contributeurs avec des dépenses estimées à 811 milliards de dollars, soit 3,5 % du PIB.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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