26 juillet 2024 |

Ecrit par le 26 juillet 2024

Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

Les clubs de football des cinq grands championnats européens ont investi au total près de 3 milliards d’euros sur le marché estival des transferts qui s’est achevé le mardi 31 août 2021. Par rapport au mercato de l’été 2020, les dépenses ont diminué d’environ 300 millions d’euros. Comme le montre notre graphique basé sur les données du site transfermarkt.de, les montants investis sont en baisse dans quatre des cinq ligues majeures du football européen, la Bundesliga étant le seul championnat où les clubs se sont montrés plus dépensiers, ces derniers ayant été plutôt prudents l’année dernière.

Une nouvelle fois, la Premier League arrive en tête des ligues ayant investi le plus d’argent dans les transferts cet été, avec un montant total de plus de 1,3 milliards d’euros, soit environ trois fois le montant enregistré en Ligue 1. Les quatre clubs les plus dépensiers du mercato estival sont anglais : Arsenal (165,6 M€), Manchester United (140 M€), Chelsea (120 M€) et Manchester City (117,5 M€).

La Serie A se classe deuxième avec des dépenses qui se sont élevées à plus de 550 millions d’euros, suivie par la Bundesliga (417 M€), qui est aussi le seul des cinq grands championnats à afficher une balance des transferts positive d’environ 37,6 millions d’euros. La Ligue 1 arrive quatrième, avec plus de 380 millions d’euros investis (au 1er septembre 2021), devant la Liga (293 M€). Deux clubs français s’imposent dans le top 10 des dépenses en transferts cet été : le Paris SG (83 M€) et Rennes (79,5 €), qui représentent à eux deux plus de 40 % du montant total investi en Ligue 1.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

Même si le succès de Zoom vient de lui permettre de franchir le seuil du milliard de dollars de revenus générés sur un trimestre, l’éditeur américain de l’application de visioconférence reste confronté à une solide concurrence sur le marché du travail collaboratif. Comme le montre notre graphique, les géants Microsoft et Google sont toujours les leaders mondiaux de ce secteur avec respectivement 24 % et 9 % des parts de marché, tandis que Zoom se classe au sixième rang avec près de 5 % des parts en 2020.

Toutefois, ces chiffres doivent être pris avec un peu de recul. Alors qu’une entreprise comme Zoom s’appuie presque entièrement sur son application de vidéoconférence, Microsoft et Google disposent d’un spectre plus large d’outils et de logiciels collaboratifs destinés aux professionnels, inclus notamment dans les suites bureautiques Microsoft 365 et Google Workplace. La liste des cinq entreprises qui dominent ce marché est complétée par le groupe informatique Cisco, l’éditeur de la messagerie Slack et le spécialiste du travail à distance LogMeIn, qui captent chacun entre 5 % et 7 % des parts.

Les logiciels de travail collaboratif ont connu un essor important ces dernières années et leur adoption s’est accélérée pendant la pandémie. En 2020, les revenus de ce marché ont augmenté de 12,3 % à l’échelle mondiale, pour un total d’environ 12,6 milliards de dollars, contre une hausse de 7,9 % en 2019.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

En remettant à plat notre façon de travailler, la pandémie pourrait bien redonner de la vigueur à l’idée de la semaine de travail de 32 heures. Déjà expérimentée dans plusieurs pays nordiques (Suède, Islande,…), d’autres États, comme l’Espagne et le Japon, réfléchissent actuellement à mener des tests allant dans le sens d’une réduction du temps de travail. Les partisans de la semaine de 32 heures avancent que cette mesure permettrait une création massive d’emplois, sans impacter la productivité économique.

Le PIB par heure travaillée est l’un des indicateurs utilisés par les économistes pour mesurer la productivité du travail dans un pays, ainsi que l’efficacité avec laquelle le facteur travail et d’autres facteurs de production interviennent dans le processus de création de richesse. Comme le révèlent les dernières données de l’OCDE, si l’on calcule la productivité moyenne en divisant le produit intérieur brut, c’est-à-dire la valeur annuelle des biens et services produits, par le nombre total d’heures travaillées, alors on constate que la France se situe au dessus de la moyenne des pays développés en matière de productivité horaire. La contribution moyenne des employés français au PIB est estimée à environ 70 € par heure en 2020, soit à peu près au même niveau qu’aux États-Unis et en Allemagne.

Plusieurs facteurs peuvent influencer cet indicateur. On remarque, par exemple, que les économies de petite taille ou à faible population qui reposent sur des structures productives spécifiques ont tendance à obtenir les valeurs de PIB par heure travaillée les plus élevées. Le trio de tête de L’OCDE est ainsi constitué de l’Irlande (107 €/heure), du Luxembourg (97 €/heure) et de la Norvège (78 €/heure). Ces résultats tordent également le cou à l’idée reçue selon laquelle la durée du travail serait un facteur déterminant pour obtenir une productivité élevée. En effet, ce sont les pays où la moyenne annuelle d’heures travaillées est la plus haute qui ont tendance à se retrouver en bas du classement, et inversement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

Les données issues du dernier rapport « Regard sur l’éducation 2020 » de l’OCDE permettent de se faire une idée du niveau de rémunération des enseignants en Europe. En 2019, les professeurs de collège public en France gagnaient en moyenne 29 400 euros bruts annuels en début de carrière, et pouvaient espérer dépasser les 35 000 euros après quinze ans d’expérience.

En comparaison, les salaires étaient en moyenne deux fois plus élevés en Allemagne : 62 300 euros par an au début, puis 75 400 euros au bout de quinze ans de carrière. Les enseignants espagnols et néerlandais figuraient également parmi les mieux lotis, pouvant compter sur une moyenne d’environ 40 000 euros bruts annuels à leur entrée dans le métier. Si les salaires les plus faibles d’Europe sont observés dans les pays de l’Est, la France et l’Italie présentaient parmi les niveaux de rémunération les moins élevés d’Europe de l’Ouest.

Le temps de travail peut naturellement avoir une influence sur le niveau de salaire. À titre d’information, les enseignants des Pays-Bas et du Luxembourg sont parmi ceux qui effectuent le plus d’heures d’enseignement au collège en Europe (plus de 700 heures par an). Mais la durée d’enseignement est en revanche assez similaire en Allemagne, en Espagne et en France, soit entre 651 et 681 heures annuelles, alors que c’est en Grèce et au Portugal qu’elle est la moins élevée (un peu plus de 600 heures).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

Intégré pour la première fois sur un téléphone mobile par Samsung (commercialisé en Corée du Sud en juin 2000), l’appareil photo est aujourd’hui l’une des fonctions les plus utilisées sur un smartphone. Grâce à des capteurs d’image de plus en plus petits et de meilleure qualité, ainsi qu’à la puissance de calcul toujours plus grande des appareils, les photos prises sur les smartphones modernes se rapprochent de plus en plus de la qualité autrefois réservée aux appareils photo à objectif interchangeable.

Et cela ne concerne plus seulement le haut de gamme du marché des smartphones. En effet, au cours des dernières années, les appareils photo des smartphones se sont globalement considérablement améliorés. À tel point que de nombreuses personnes ne voient plus la nécessité de transporter ou d’acheter un appareil photo. Bien sûr, les professionnels et les passionnés de photographie obtiendront (probablement) toujours de meilleurs résultats en utilisant des appareils dédiés et des objectifs haut de gamme, mais les smartphones modernes prennent aujourd’hui des photos dont la qualité suffit largement aux exigences du consommateur lambda.

Pour l’industrie des appareils et équipements photographiques, l’essor de la photo sur smartphone a eu des effets dévastateurs, comme le met en évidence notre graphique. Selon le CIPA, un groupe industriel basé au Japon et dont les membres sont notamment Olympus, Canon et Nikon, les ventes mondiales d’appareils photo numériques ont chuté de 93 % entre 2010 et 2020, annihilant plusieurs décennies de croissance pour les fabricants. Après une explosion des ventes au début des années 2000 et un pic atteint à 121 millions d’appareils vendus en 2010, le marché mondial ne pesait plus que 10 millions d’unités en 2020. Ce déclin brutal est principalement dû à l’effondrement des ventes d’appareils numériques à objectif intégré, un équipement sur lesquels les photographes occasionnels comptaient beaucoup avant l’essor des smartphones.

Tristant Gaudiaut, Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

L’efficacité des vaccins contre le variant Delta semble s’effilocher au fur et à mesure de la parution des recherches scientifiques sur le sujet. La dernière étude en date, publiée sur le site medRxiv (et encore en attente de validation par un comité scientifique), a calculé les taux d’efficacité des deux principaux vaccins à ARNm face aux variants, à partir de l’analyse des données de plus de 50 000 patients aux États-Unis (la moitié vaccinée, l’autre non) entre janvier et juillet 2021.

Cette nouvelle analyse donne désormais au vaccin Pfizer-BioNTech une efficacité de 42 % contre les infections au variant Delta (détecté en Inde), et de 76 % face au variant Alpha (détecté en Angleterre). Le vaccin Moderna semble, lui, moins sensible aux mutations du virus, puisque son efficacité est réduite à « seulement » 76 % contre les contaminations au variant Delta, et 86 % pour le variant Alpha. Pour rappel, ces deux vaccins pouvaient se targuer d’une efficacité de plus de 90 % contre les infections avec la souche initiale du virus.

Si leur efficacité est sans doute diminuée face au variant Delta, à présent largement majoritaire en Europe, les deux vaccins à ARNm offriraient néanmoins toujours une protection importante contre le Covid-19 et notamment le risque de développer une forme grave de la maladie. Ainsi, le vaccin Pfizer-BioNTech est ici toujours efficace contre le risque d’hospitalisation lié au variant Delta (75 %), même s’il l’est légèrement moins que le vaccin Moderna (81 %). Actuellement, le vaccin Pfizer-BioNTech est de loin le plus utilisé en Europe selon le décompte de l’ECDC, avec un nombre cumulé de près de 397 millions de doses distribuées aux pays de l’UE au 16 août (69 % du total), contre 88 millions pour Moderna et 61 millions pour AstraZeneca.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

Dans la foulée du dernier rapport du GIEC sur l’état du changement climatique, la NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) a annoncé que nous venions officiellement de vivre le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre depuis le début des relevés en 1880.

En juillet 2021, la température globale de la surface de notre planète a dépassé de 0,93 °C la moyenne du 20e siècle, établissant un nouveau record mensuel. Le mois de juillet étant le plus chaud de l’année sur Terre, avec une température de surface moyenne de 15,8 °C, cela fait donc de juillet 2021 le mois le plus chaud jamais mesuré à l’échelle du globe. « Ce nouveau record s’ajoute à la voie inquiétante et perturbatrice que le changement climatique a tracée pour le monde », a déclaré le directeur de la NOAA, Rick Spinrad, lors de l’annonce.

Comme le montre notre graphique, les anomalies de température en juillet indiquent clairement une tendance au réchauffement au cours du siècle écoulé, les sept derniers mois de juillet figurant tous parmi les sept plus chauds jamais enregistrés. Avec les grands incendies de forêt causés par la chaleur extrême et la sécheresse qui font rage en Europe et en Amérique du Nord, l’impact du réchauffement climatique est de nos jours de plus en plus visible, alors que d’autres phénomènes météorologiques extrêmes sont également amenés à se produire plus fréquemment.

Tristan Gaudiaut, pour Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

Comme le confirme l’édition 2021 de l’étude Statista European Football Benchmark, dans le monde du football, popularité rime bien souvent avec polarisation. Ainsi, trois des clubs parmi les plus populaires de Ligue 1 – le Paris Saint-Germain, l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille – sont également les plus détestés par les fans du championnat.

En bâtissant, du moins sur le papier, ce qui s’apparente à la meilleure équipe d’Europe, le PSG arrive en tête des clubs les plus appréciés de L1 cette année, avec 59 % d’approbation de la part des suiveurs du championnat. L’OL décroche la deuxième place du classement (53 %), tandis que l’OM se classe cinquième (47 %), derrière l’AS Monaco (51 %) et le Lille OSC (50 %). Comme le détaille notre graphique, Monaco et Lille font partie des équipes qui séduisent le plus hors de leur propre base de fans, avec respectivement 40 % et 38 % d’avis positifs. Confirmant son retour au premier plan avec un titre glané au nez et à la barbe du PSG la saison dernière, le LOSC est le club de L1 dont la popularité a le plus progressé ces trois dernières années.

Au rayon des clubs les moins aimés, c’est l’OM qui arrive devant cette année (29 %), juste devant le PSG, tout aussi clivant que son rival marseillais (25 %). Suivent ensuite deux autres grands rivaux historiques, l’Olympique Lyonnais (17 %) et l’AS Saint-Etienne (12 %), alors que les clubs restants se tiennent dans un mouchoir de poche (de 11 à 7 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mercato estival : 3 milliards d’euros dépensés dans le ‘Big 5’

Avec 89 millions d’unités vendues depuis son lancement en 2017, la Nintendo Switch, dont les ventes ont explosé avec la pandémie de coronavirus, est en passe de devenir la console de salon la plus populaire produite par Nintendo. Alors qu’elle dépasse déjà les ventes de la PlayStation 3 et de la Xbox 360, elle est en passe de passer devant la Wii et la première PlayStation, ce qui en ferait la troisième console la plus vendue de tous les temps.

Toutefois, la Nintendo Switch a encore un long chemin à parcourir pour dépasser la PlayStation 2, qui reste la console de salon la mieux vendue de l’histoire. La légendaire console de Sony, lancée en mars 2000, s’est vendue à plus de 155 millions d’exemplaires depuis lors. Le fabricant japonais domine le marché des consoles de salon depuis deux décennies et demi : trois de ses PlayStation figurent en tête du classement des plus grands succès commerciaux. Outre Sony, seul Nintendo, avec sa célèbre Wii, a réussi à dépasser le seuil des 100 millions d’unités vendues pour une console de salon.

Lancées en novembre 2020, les dernières générations de consoles commercialisées par Sony et Microsoft, la PlayStation 5 et la Xbox Series X/S, ont réalisé le meilleur démarrage pour une console créée par les deux constructeurs. Mais il faudra patienter encore un peu avant de les voir apparaître dans le top 10 des ventes. En juillet 2021, Sony a annoncé que sa dernière console avait passé le cap des 10 millions d’unités vendues, confirmant son objectif de vendre au moins 15 millions d’exemplaires sur l’année fiscale en cours.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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