26 juillet 2024 |

Ecrit par le 26 juillet 2024

Carburants: une comparaison européenne

Le litre de gazole est vendu plus de 1,53 euro en moyenne dans les stations-service françaises, selon les données du ministère de la Transition écologique publiées le 11 octobre, battant ainsi le précédent record de 2018 lors de la crise des gilets jaunes. Si le prix des carburants flambe depuis plusieurs mois, notre graphique montre une comparaison du prix du gazole et de l’Eurosuper 95 (toutes taxes comprises) dans une sélection de pays de l’Union européenne.

Le prix du carburant est-il donc réellement plus élevé en France qu’à l’étranger ? Selon les données de la Commission européenne (les dernières données disponibles datant du 4 octobre 2021) la France fait en effet partie des pays de l’UE où le litre à la pompe de gazole est le plus cher : 1,50 € contre 1,47€ en Allemagne, par exemple. Mais les Suédois (1,85€) ou encore les Belges (1,57€) paient plus cher. Pour l’Eurosuper 95, il fallait débourser 1,60 € en France en date du 4 octobre, contre 1,67 € chez nos voisins d’outre-Rhin ou encore 1,71 € en Grèce.

De Claire Jenik pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

La forte reprise économique qui a suivi la sortie de la crise sanitaire a fait gonfler les prix depuis le début de l’année 2021. Et aucun pays développé ne semble épargné par la hausse de l’inflation.

En août, l’indice de prix à la consommation harmonisé (IPCH) avait augmenté de 3,2 % en glissement annuel dans l’Union européenne. Mais comme le montre notre graphique, certains pays apparaissent plus touchés que d’autres. En France, la hausse s’élevait à 2,7 % en septembre selon les données d’Eurostat, ce qui reste un peu plus modéré que chez nos principaux voisins. L’indice de prix à la consommation a par exemple grimpé de plus de 3 % Allemagne et de 4 % en Espagne. Outre-Atlantique, l’inflation est particulièrement élevée aux États-Unis, où une hausse de plus de 6 % était enregistrée cet été.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

La France fait partie des pays les moins croyants du monde : seuls 47 % des Français déclarent appartenir à une religion, selon les résultats d’une enquête menée par le Statista Global Consumer Survey. Parmi les pays accordant encore moins d’importance à la religion que la France, on retrouve la Chine avec 21 % se déclarant croyants.

À l’autre bout du spectre, on retrouve l’Inde ou encore l’Afrique du Sud où la quasi-totalité des habitants (96 et 88 % respectivement) y accordent une grande importance.

De manière générale, les pays les plus religieux se situent en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et en Amérique du Sud, alors que les Européens sont moins attachés à une religion, explique le Pew Research Centre.

Bien que l’on assiste à un déclin continu de la participation religieuse dans la plupart des pays occidentaux, comme la France, où la part des agnostiques, athées, et autres personnes n’adhérant à aucune religion est en hausse constante, la situation est bien différente à l’échelle de la planète. Principalement en raison des dynamiques démographiques à l’œuvre dans le monde, la part de la population adhérant à une religion est amenée à augmenter au cours des années à venir, comme le met en évidence notre graphique Statista sur l’évolution des religions au 21ème siècle.

De Claire Jenik pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

Selon l’étude « Digital Quality of Life Index » publiée chaque année par Surfshark, la France fait partie des dix pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans une centaine de pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Mali, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine complète de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, les infrastructures numériques du pays obtenant l’un des scores les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également relativement coûteux dans certains pays d’Asie du Sud et d’Amérique latine. Il faut par exemple plus de 10 heures de travail (au salaire moyen) pour se payer l’abonnement le moins cher en Indonésie et en Colombie.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Israël que l’accessibilité financière est la meilleure : seules 20 minutes de travail sont en moyenne nécessaires pour couvrir les frais d’Internet. La Chine et la Japon font également partie des bons élève en la matière. En Europe, on observe de grandes disparités entre les pays : s’abonner à Internet haut débit revient à plus de 2h de labeur en Espagne et en Belgique, alors que ce chiffre descend à une heure en France, et même autour d’une demi-heure en Finlande et en Lituanie. L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accès à Internet sur le plan financier, les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

Comme le révèlent les données de l’OMC, les 27 États membres de l’UE sont (de loin) les pays qui ont conclu le plus d’accords commerciaux dans le monde. Si l’accord de libre-échange européen est comptabilisé comme un seul accord pour l’ensemble des pays membres, chaque accord conclu par l’UE avec d’autres partenaires – comme la Turquie, le Mexique ou l’Ukraine – est comptabilisé pour chacun des pays membres.

L’Union européenne compte à l’heure actuelle 45 accords commerciaux avec des pays ou d’autres zones de libre-échange, auxquels il faut ajouter son propre accord interne, ce qui porte le nombre total à 46. Les pays de l’UE ont, par exemple, des accords avec l’AELE (Association européenne de libre-échange, composée de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (comprenant, entre autres, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Botswana). Le nombre d’accords commerciaux en Europe est également alimenté par les micro-États européens (par exemple : Andorre, Saint-Marin), qui signent eux aussi leurs propres accords avec l’UE.

Après le Brexit, le Royaume-Uni dispose encore de 35 accords commerciaux à son actif, soit le chiffre le plus élevé après les pays de l’UE. Viennent ensuite l’Islande et la Suisse avec 32 accords, la Norvège avec 31, puis le Liechtenstein et le Chili avec 30 accords. Quant aux États-Unis, ils ne font actuellement partie que de 14 partenariats commerciaux, dont douze sont des accords bilatéraux principalement conclus avec des pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Pour rappel, l’UE et les États-Unis ne sont toujours pas liés par un accord commercial, les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique étant gelées depuis 2016. Comme le montre notre carte, les pays sans accords commerciaux, au nombre de quatre, se trouvent tous en Afrique, où la densité de ce type de traités est actuellement la plus faible au monde. Comme le montre notre carte, seul le Moyen-Orient présente un nombre aussi peu élevé de partenariats de libre-échange.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

Après des décennies de croissance, le commerce international a rencontré plusieurs obstacles ces dernières années. Après un ralentissement du volume des échanges en 2019, dû en grande partie à la résurgence du protectionnisme économique dans certaines pays et aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la pandémie de Covid-19 a provoqué une baisse de 8 % du commerce de marchandises en 2020, tandis que les échanges de services se sont contractés de 21 %.

Si l’OMC table sur un rebond des échanges internationaux cette année avec le redémarrage de l’économie, il semblerait néanmoins que le commerce mondial ait déjà atteint son pic. Selon les données de la Banque mondiale, le poids des échanges internationaux dans l’économie mondiale (soit le volume des échanges exprimé en pourcentage du PIB) est globalement en stagnation depuis maintenant plus de dix ans. Après un ralentissement engendré par la crise financière mondiale en 2009, le commerce international n’a jamais retrouvé les taux de croissance qu’il connaissait entre 1990 et le début des années 2000.

Ayant rappelé à de nombreux acteurs économiques la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement mondialisées, la crise sanitaire planétaire que nous venons de vivre pourrait amener les entreprises à adopter une approche davantage relocalisée de la production et des flux logistiques.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

Depuis plus d’une décennie, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) réalise son classement annuel (Global Innovation Index) des pays les plus innovants de la planète. Ce palmarès s’appuie sur divers éléments de mesure tels que la production créative, les demandes de brevet, les investissements en R&D, les infrastructures, mais aussi des données relatives au contexte économique et aux capacités d’innovation propre à chaque pays.

Pour la 11ème année consécutive, la Suisse occupe la tête du classement, suivie de la Suède et des États-Unis. Mis à part la montée en puissance de la Corée du Sud, on observe peu de changements parmi les dix premiers de la liste en comparaison à l’année dernière. La France, qui a fait son entrée dans le top 15 en 2020, poursuit sa progression et grimpe cette année de la 12ème à la 11ème place. Ces progrès permettent notamment à l’Hexagone d’être classé devant deux géants asiatiques de l’innovation que sont la Chine et le Japon, situés respectivement à la 12ème et 13ème place. Dans le détail, l’un des points forts de la France est sa production créative (6ème rang mondial), une catégorie qui regroupe la création de biens et de services innovants, notamment dans le domaine numérique, ainsi que la production d’actifs incorporels.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

Le droit à l’IVG connaît des avancées significatives dans le monde, peut-on constater à l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement qui s’est tenue 28 septembre dernier. Comme le rapporte le CRR (Center for Reproductive Rights), près de 50 pays ont libéralisé leurs lois sur l’avortement au cours des vingt-cinq dernières années. Certaines de ces réformes ont été progressives, permettant aux femmes d’accéder à l’IVG uniquement lorsque leur vie est menacée ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Mais beaucoup de ces changements ont été véritablement transformateurs, renversant les interdictions absolues en faveur de l’autonomie corporelle des femmes.

Parmi les évolutions les plus récentes, on peut citer la Thaïlande, qui a promulgué en février 2021 une nouvelle loi qui autorise les femmes dont la grossesse ne dépasse pas 12 semaines à pratiquer l’avortement. Le Mexique a également fait un pas cette année en direction de la dépénalisation de cette pratique. Depuis septembre 2021, l’IVG est accessible à toute femme et sans restriction (jusqu’à douze semaines de grossesse) dans la ville de Mexico et dans trois États (Hidalgo, Veracruz et Oaxaca).

En France, un projet de loi visant à allonger le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines a été proposé cette année, mais le Sénat l’a pour le moment rejeté. En moyenne, le délai pour pratiquer l’IVG s’établit à 12 semaines de grossesse dans les pays qui l’autorisent, mais plusieurs d’entre eux ont déjà allongé cette durée, comme par exemple l’Islande, qui l’a étendu à 22 semaines en 2019.

D’après les données compilées par le Center for Reproductive Rights, la majorité des pays du monde assure aujourd’hui un accès à l’avortement aux femmes, même si les délais peuvent varier de plusieurs semaines entre les pays (et parfois à l’intérieur des pays selon les lois fédérales, comme aux États-Unis). Comme le montre notre carte, l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie du Sud-Est restent majoritairement hostiles à l’IVG. Nombreux sont en effet les pays dans ces régions condamnant l’avortement ou ne l’autorisant que pour préserver la santé de la femme enceinte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Carburants: une comparaison européenne

Selon une annonce de l’entreprise, TikTok a dépassé le seuil du milliard d’utilisateurs actifs dans le monde. Il aura fallu seulement quatre ans d’existence à l’application de partage de vidéo pour atteindre ce cap symbolique, les confinements successifs de l’année 2020 ayant largement contribué à accélérer sa croissance. Rien qu’au cours du premier et deuxième trimestre de 2020, TikTok a été téléchargé environ 616 millions de fois dans le monde.

C’est dans son pays d’origine, la Chine, que TikTok reste de loin le plus populaire. Plus de 70 % des Chinois interrogés en ligne dans le cadre du « Global Consumer Survey » de Statista ont déclaré avoir utilisé Douyin, la version chinoise de l’application, au moins une fois au cours des 12 derniers mois.

Ailleurs dans le monde, la popularité de TikTok s’est particulièrement accrue en Amérique du Sud et du Nord, ainsi qu’en Europe. Le Brésil et le Mexique font notamment partie des pays étudiés où l’appli est la plus utilisée, avec respectivement 40 % et 37 % des répondants qui affirment avoir ouvert TikTok une ou plusieurs fois au cours de l’année écoulée. En France, la part des personnes l’ayant utilisé s’élève à 22 %, en progression de 11 points de pourcentage depuis le début de l’année 2020.

Le succès de TikTok semble en revanche plus limité dans les autres marchés asiatiques, comme en Corée du Sud par exemple. Dans ce pays, ce sont des plateformes locales qui dominent le paysage des réseaux sociaux, à l’image de KakaoTalk et KakaoStory.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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