26 juillet 2024 |

Ecrit par le 26 juillet 2024

Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

Avec la pandémie et les campagnes massives de vaccination dans le monde, on pourrait penser que les vaccins apportent une contribution majeure au chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique. Mais comme le révèlent les données du Statista Health Market Outlook, les vaccins représentent toujours une petite part des revenus générés par les produits pharmaceutiques. D’après les estimations, les ventes mondiales de vaccins devraient s’élever à plus de 72 milliards d’euros en 2021, soit environ 8 % des revenus totaux de l’industrie des médicaments (évalués à plus de 861 milliards d’euros). Comparés aux années précédentes, le chiffre d’affaires des vaccins a néanmoins augmenté de 140 % et leur poids dans les revenus du marché a doublé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

De nouvelles données récemment publiées par l’Union internationale des télécommunications (UIT) révèlent que près de 3 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à Internet dans le monde et restent donc coupées de ce qui représente aujourd’hui un canal majeur d’information et de communication.

Selon les dernières estimations de l’UIT, 4,9 milliards de personnes sont désormais connectées à Internet, contre 4,1 milliards en 2019. Cette augmentation particulièrement forte du nombre d’internautes est attribuée, du moins en partie, au « boost de la connectivité lié au Covid ». Selon l’organisation, « les confinements généralisés et les fermetures d’écoles, combinés au besoin d’accéder aux actualités, aux services gouvernementaux, au commerce électronique et aux services bancaires en ligne » ont entraîné cette flambée de l’utilisation d’Internet.

« Si près des deux tiers de la population mondiale est désormais en ligne, il reste encore beaucoup à faire pour que tout le monde soit connecté à Internet », a déclaré dans un communiqué Houlin Zhao, secrétaire général de l’UIT. Le manque d’accès à Internet est le plus répandu dans les pays en développement, où vit 96 % de la population non connectée dans le monde. La fracture numérique persiste également entre les zones rurales et urbaines, les citadins étant deux fois plus susceptibles d’être connectés que les personnes vivant dans les zones rurales (76 % contre 39 %).

Si l’accès à Internet semble désormais une évidence dans les régions développées, il est important de noter qu’il est loin d’être un acquis dans de nombreuses autres parties du globe. En fait, comme le montre notre graphique, les utilisateurs d’Internet étaient encore minoritaires dans le monde aussi récemment qu’en 2018. À l’époque, 3,7 milliards de personnes naviguaient sur la toile, tandis que 3,9 milliards n’y avaient pas accès.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

L’industrie française reprend des couleurs. Après le coup de frein de l’année 2020 marquée par un nombre de fermetures de sites industriels supérieur à celui des ouvertures, la France a recommencé à ouvrir plus d’usines qu’elle n’en a fermé cette année, selon le baromètre annuel du magazine l’Usine Nouvelle. Du 1er janvier au 18 novembre 2021, le décompte fait état d’un solde positif de 29 sites supplémentaires comparés à l’année dernière, confirmant la lente reprise de la réindustrialisation à l’œuvre depuis quelques années.

Pour obtenir un aperçu de la tendance sur plus d’une décennie, nous avons utilisé un autre indicateur dans notre graphique, celui de Trendeo, dont les données permettent de remonter à l’année 2009. Il est important de préciser que le baromètre de l’Usine Nouvelle et celui de Trendeo ne couvrent pas exactement le même périmètre (et qu’ils aboutissent à des soldes pouvant être différents). Mais les deux rendent comptent de la même tendance, à savoir l’arrêt de l’hémorragie industrielle à partir de 2016, où, pour la première fois depuis la crise financière de 2008, la France avait mis fin à la perte nette d’usines sur son territoire. En attendant la publication des chiffres de Trendeo pour l’année complète, nous avons choisi d’intégrer le solde provisoire communiqué par l’Usine Nouvelle à titre indicatif pour 2021.

Comme le révèle aussi notre graphique, si l’on compare avec l’impact de la crise de 2008, dont les effets s’étaient fait sentir pendant plusieurs années, l’industrie française semble avoir globalement plutôt bien résisté au Covid-19. Alors que la France avait perdu près de 400 usines au total sur la période 2010-2015, le pays enregistre, à l’inverse, un gain net de plusieurs dizaines de sites entre 2016 et 2021. Si ces statistiques permettent de visualiser la dynamique globale du tissu industriel français, elles ne permettent néanmoins pas de savoir le nombre d’emplois concernés par les fermetures et créations de sites.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

Le monde passe en moyenne près de 7 heures par jour connecté à Internet. En ce moment même, une quantité énorme de données, souvent de nature privée, transite sur la toile, et le nombre de personnes préoccupées par la sécurité de leurs données personnelles ne cesse d’augmenter.

Selon les données d’Eurostat, un citoyen européen sur quatre a déclaré avoir évité de fournir des informations personnelles sur les réseaux sociaux ou professionnels en 2019 pour des raisons de sécurité. Comme dans un certain nombre d‘autres domaines, ce sont les Français qui se montrent les plus méfiants. 40 % des personnes interrogées en France ont préféré ne pas fournir de données personnelles sur une plateforme par crainte de sécurité, soit le pourcentage le plus élevé de l’étude. Parmi les plus inquiets à ce sujet, on retrouve ensuite les Pays-Bas (39 %), la Finlande (37 %), ainsi que la Slovaquie et la Suède (36 % chacun).

En revanche, la question des données personnelles semble moins préoccupante dans les pays d’Europe de l’Est, où un pourcentage beaucoup plus faible de la population déclare s’être abstenu de fournir de telles informations : 9 % en Croatie et Roumanie, 8 % en Bulgarie et Hongrie, 6 % en Lituanie.

Sur le même sujet : vous pouvez consulter notre graphique sur les applications qui partagent le plus de données avec des tiers.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

Depuis une dizaine d’années, la Charities Aid Foundation et l’institut Gallup proposent un tour d’horizon de la générosité à travers le monde dans leur rapport annuel World Giving Index. Cette étude internationale passe au crible les populations de plus de cents pays selon trois principaux aspects de la générosité : les dons caritatifs, la pratique du bénévolat et la propension à aider des inconnus.

Et comme les années précédentes, le pays le plus généreux ne fait pas partie des plus riches de la planète. En 2020, c’est l’Indonésie qui figure en tête du classement. Le taux de bénévolat dans le pays (65 %) est plus de trois fois supérieur à la moyenne mondiale et plus de huit Indonésiens sur dix ont fait des dons caritatifs l’année dernière. En deuxième position des pays qui donnent le plus d’argent à des fondations ou associations, on retrouve la Birmanie (71 % de la population), suivie par l’Australie et la Thaïlande (environ 60 %).

Ce classement, dont le top 10 reste assez similaire d’une année sur l’autre, reflète certaines particularités religieuses et culturelles. On peut notamment citer l’influence de la charité islamique dans certains pays musulmans comme l’Indonésie (avec la zakât, « aumône légale »), ou encore celle du bouddhisme theravâda en Birmanie et Thaïlande, une branche ancienne du bouddhisme qui valorise les offrandes et dons de charité. Porteurs d’une longue tradition philanthropique, les pays anglo-saxons et protestants sont également bien représentés.

Et la France ? Avec 22 % de la population ayant fait un don l’année dernière, les Français se situent plutôt en bas de l’échelle. Au classement général, qui inclut aussi la pratique du bénévolat et la propension à aider un inconnu, l’Hexagone se classe 106ème sur 114. Parmi les pays qui obtiennent les scores les moins élevés de l’étude, on retrouve d’autres nations européennes, comme l’Italie, la Belgique et le Portugal, alors que le Japon arrive en dernière position.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

Dans son contrat de coalition dévoilé mercredi, le futur gouvernement allemand prévoit de légaliser le cannabis récréatif, rompant ainsi avec la politique moins libérale de la CDU en matière de drogue. « Nous introduisons la distribution contrôlée de cannabis aux adultes à des fins récréatives dans les magasins agréés, ce qui permet de contrôler la qualité, d’empêcher la distribution de substances contaminées et de protéger la santé publique », peut-on lire dans le document. L’Allemagne rejoint donc le Luxembourg, qui s’apprête à autoriser la consommation et la culture de marijuana dans la sphère privée en 2022 (si la loi est définitivement adoptée par le Parlement).

À l’heure où certains experts pointent du doigt l’échec des politiques de répression et où plusieurs pays prennent une approche radicalement différente en choisissant la voie de la dépénalisation, la législation française en matière d’usage et de détention de cannabis fait toujours partie des plus répressives d’Europe. Comme le montre notre carte, si aucun pays européen n’a pour le moment officiellement légalisé le cannabis récréatif, certains, comme l’Espagne et les Pays-Bas, tolèrent ou encadrent sa consommation. D’autres l’ont décriminalisé, comme le Portugal, l’Italie, la Belgique, la Suisse ou encore la République tchèque, où l’usage et la détention de petites quantités à des fins personnelles ne constitue pas un délit (mais peut dans certains cas toujours être passible d’une amende).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

Plus d’un an et demi après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’épidémie de Covid-19 pandémie mondiale, la population est très divisée sur l’issue de la crise sanitaire. Selon un nouveau sondage réalisé par Ipsos dans une trentaine de pays, 45 % des personnes interrogées estiment que le virus a été contenu et que la pandémie sera bientôt terminée. Cela représente une hausse de 12 points par rapport à 2020, ce qui suggère que les citoyens du monde se sentent en moyenne moins menacés que l’année dernière à la même époque.

L’étude a également évalué l’opinion concernant la gestion de la pandémie par les gouvernements cette année. La Nouvelle-Zélande et le Canada restent les deux pays qui recueillent le plus d’avis positifs quant à leur gestion de la crise – tous deux avec une moyenne mondiale de 73 %. Ils sont suivis de près par l’Allemagne (71 %) et la Suède (70 %). Comme l’indique Ipsos, ces quatre pays ont gardé le même classement qu’en 2020, bien qu’ils aient suivi des approches différentes dans leur façon de gérer la pandémie.

À l’inverse, les deux grandes puissances économiques mondiales, les États-Unis (moyenne mondiale de 46 %) et la Chine (47 %), sont les deux pays enquêtés dont les actions sont les plus critiquées. Comme l’ajoutent les auteurs de l’étude, la moyenne obtenue auprès de leurs propres citoyens est à peine plus élevée : 52 %. La gestion de la pandémie par la France est quant à elle mieux perçue cette année, avec une moyenne globale de 59 %, en hausse de 8 points par rapport à 2020. Avec les États-Unis (+24 points), le Royaume-Uni (+11 points) et la Suède (+ 8 points), l’Hexagone fait partie des pays où l’opinion sur la façon de gérer la crise s’est améliorée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

En France, 12 millions de personnes seraient concernés par la précarité énergétique selon l’Observatoire national de la précarité énergétique (relayé par France Inter). Un chiffre qui attire l’attention sur la situation de ces foyers contraints de passer l’hiver dans un logement mal chauffé ou de consacrer une part importante de leur budget aux dépenses d’énergie. Les personnes seules, jeunes et les familles monoparentales sont généralement les plus exposées à ce genre de difficultés. Dans ce contexte et face à la flambée des prix de l’énergie, le fournisseur EDF a annoncé ce vendredi mettre fin aux coupures d’électricité pour impayés.

Comme l’indiquent les données d’Eurostat, la précarité énergétique, au sens d’être dans l’incapacité forcée de chauffer correctement son domicile, touche de nombreux Européens, soit environ 8 % des ménages de l’UE en 2020. L’ampleur de la situation varie cependant beaucoup d’un pays à l’autre. C’est en Bulgarie et en Lituanie que la part des foyers ayant des difficultés à se chauffer est la plus grande, respectivement 27,5 % et 23,1 %. La proportion est également supérieure à la moyenne dans les pays du sud de l’Europe, comme l’Espagne (10,9 %) et l’Italie (11,1 %), mais aussi en Allemagne (9,0 %). En France, ce taux s’élevait à 6,5 % en 2020, tandis que les pays nordiques (ainsi que la Suisse et l’Autriche) sont ceux où les ménages rencontraient le moins de difficultés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Industrie pharmaceutique : combien pèsent les vaccins ?

Selon le rapport annuel du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés publié en juin dernier, le nombre total de personnes déplacées de force dans le monde (dont réfugiés et demandeurs d’asile) s’élève actuellement à plus de 82 millions. Les données révèlent que la vaste majorité des réfugiés ont fui dans des pays situés dans la même région que leur pays d’origine.

Notre carte dresse un aperçu des principaux pays d’accueil en proportion de leur population en Europe. La Turquie, située aux portes du continent et au carrefour des turbulences migratoires, est le pays qui héberge le plus grand nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile : soit environ 4 millions en 2021, ce qui représente 48 pour 1 000 habitants.

Dans l’Union européenne, c’est Chypre qui est le premier pays d’accueil rapporté à sa population (41 réfugiés pour 1 000 habitants), suivi par Malte, la Suède, l’Autriche et l’Allemagne (entre 18 et 25 pour 1 000). Avec 8 réfugiés et demandeurs d’asile enregistrés pour 1 000 habitants, la France se situe au huitième rang dans l’UE. En valeur absolue, cela représente près de 540 000 personnes et l’Hexagone arrive alors deuxième derrière l’Allemagne (1,47 millions).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/66/   1/1