26 juillet 2024 |

Ecrit par le 26 juillet 2024

Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Selon les données compilées par Our World in Data, à ce jour, près d’une centaine de pays ont lancé des campagnes de rappel vaccinal contre le Covid-19. Le dernier en date étant l’Inde, où une troisième dose est proposée depuis lundi aux professionnels de santé et aux personnes âgées. Ces dernières semaines, de nombreux pays ont opté pour la généralisation de la troisième dose face à la progression du variant Omicron, qui a fait grimper le niveau d’infections à des niveaux sans précédent.

Premier pays à avoir lancé sa campagne initiale de vaccination (en décembre 2020), Israël a aussi été le premier à proposer des injections de rappel l’été dernier. Le 11 janvier, plus de la moitié de sa population avait reçu une troisième dose. Le Chili et le Royaume-Uni sont également en avance dans ce domaine, avec respectivement 62 % et 53 % de la population concernée. Dans l’Hexagone, environ 40 % des Français ont reçu leur rappel à ce jour, soit un peu plus que la moyenne globale dans l’Union européenne (35 %). En revanche, dans d’autres pays comme Japon, la campagne de rappel démarre beaucoup plus lentement : la part de la population concernée étant pour le moment inférieure à 1 %.

Dans un communiqué publié mardi, des experts de l’Organisation de la santé ont toutefois prévenu qu’une mise à jour des vaccins existants allait être nécessaire pour combattre efficacement la pandémie sur le long terme. « Une stratégie de vaccination basée sur des doses de rappel répétées de la composition vaccinale initiale a peu de chances d’être appropriée ou durable » mettent en garde ces spécialistes. Avec l’essor de nouveaux variants, ils estiment ainsi « que des vaccins contre le Covid-19 ayant un impact élevé en matière de prévention de l’infection et des transmissions, en plus de prévenir des formes graves de la maladie et des décès, sont nécessaires et doivent être développés ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Dans de nombreux pays, le nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19 a grimpé en flèche ces dernières semaines. Cette flambée épidémique s’est enclenchée à la fin de l’année 2021 avec la propagation du variant Omicron, plus contagieux que les précédents même si sa sévérité semble limitée. Comme le montre notre graphique basé sur les données de l’université Johns Hopkins, la France fait face à une importante poussée épidémique et enregistre actuellement un niveau record de nouveaux cas détectés. Le 8 janvier, la moyenne sur 7 jours des contaminations dépassait 230 000 et l’allure de la courbe suggère que le pic n’a pas encore été atteint. Selon les dernières projections de l’Institut Pasteur, le pic des infections devrait survenir mi-janvier et le nombre de cas décroître courant février.

En Afrique du Sud, en revanche, où le variant Omicron a été détecté pour la première fois en novembre, on observe une nette amélioration de la situation sanitaire ces dernières semaines. Le pic de la vague épidémique y a été atteint à la mi-décembre 2021, avec une moyenne de plus de 23 000 cas quotidiens sur 7 jours, mais les chiffres ont désormais diminué de 70 % (7 600 cas le 8 janvier). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) met toutefois en garde sur la transposition des résultats de la vague Omicron en Afrique du Sud à d’autres pays. En effet, chaque pays présente des caractéristiques propres, comme la démographie ou les conditions climatiques, des paramètres qui peuvent influencer la propagation du virus. Selon le dernier recensement de l’OMS, le variant Omicron est désormais présent dans 128 pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Alors que la pandémie du Covid-19 est toujours en cours, la plupart des économies des pays de l’OCDE ont commencé à se remettre des effets de 2020. Selon les données collectées par The Economist, l’Irlande a été le pays ayant connu la plus forte hausse du PIB entre le quatrième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2021, augmentant son produit intérieur brut de 22,3%. Impressionnant, certes, ce résultat est toutefois l’exception plutôt que la norme, les géants de la tech et de la pharmacie installés dans le pays ayant notamment contribué à cette performance.

Derrière l’Irlande, on retrouve le Chili avec une hausse de 10,4% du PIB. Les pays occupant les places 3 à 6 affichent cependant une croissance plus modeste qui se situe entre 2,1 et 3,5%. Les pays européens les plus durement touchés par le virus, dont le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne, l’Italie mais aussi la France, ne se sont eux toujours pas remis du début de la pandémie, comme le mettent en évidence les chiffres.

Alors que le Royaume-Uni, par exemple, semblait être en bonne voie vers l’immunité collective après son combat contre le variant Delta, il se classe actuellement au deuxième rang mondial en matière de contaminations, avec près de 180 000 nouveaux cas détectés le 6 janvier en raison de la propagation du variant l’Omicron hautement contagieux. L’Espagne, pays affichant la plus forte baisse du PIB sur la liste des 23 pays de l’OCDE analysés par The Economist, enregistre actuellement 112 772 nouveaux cas tout en souffrant toujours du manque de revenus touristiques au cours des deux dernières années.

Quant à l’Hexagone, où près de 259 000 nouvelles infections ont été enregistrées le 6 janvier, la baisse du PIB a été de 0,1 % sur la période indiquée.

Si le PIB à lui seul n’est qu’un indicateur momentané de la santé économique d’un pays, il n’en reste pas moins valable à lui seul. Pour établir un classement plus détaillé, les analystes de l’Economist ont également collecté des données sur l’évolution du revenu des ménages par personne, l’investissement en capital de l’État, le cours des actions et le ratio de la dette publique au PIB. Lorsque l’on considère cette analyse élargie, le Danemark, la Slovénie et la Suède sont les économies qui ont le mieux traversé la pandémie jusqu’à présent, le Japon, le Royaume-Uni et l’Espagne arrivant en bas de l’échelle.

De Claire Jenik pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Selon l’étude « Digital Quality of Life Index » publiée chaque année par Surfshark, la France fait partie des dix pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans une centaine de pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Mali, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine complète de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, les infrastructures numériques du pays obtenant l’un des scores les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également relativement coûteux dans certains pays d’Asie du Sud et d’Amérique latine. Il faut par exemple plus de 10 heures de travail (au salaire moyen) pour se payer l’abonnement le moins cher en Indonésie et en Colombie.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Israël que l’accessibilité financière est la meilleure : seules 20 minutes de travail sont en moyenne nécessaires pour couvrir les frais d’Internet. La Chine et la Japon font également partie des bons élève en la matière. En Europe, on observe de grandes disparités entre les pays : s’abonner à Internet haut débit revient à plus de 2h de labeur en Espagne et en Belgique, alors que ce chiffre descend à une heure en France, et même autour d’une demi-heure en Finlande et en Lituanie. L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accès à Internet sur le plan financier, les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

60 secondes sur Internet, ce n’est pas bien long et pourtant… Pendant ce court laps de temps, une quantité gigantesque de données se crée et s’échange sur la toile. Les chiffres publiés par le site AllAccess, se basant sur les recherches de Lori Lewis, en constituent une bonne illustration.

En 2021, il est par exemple estimé qu’une seule petite minute suffise pour que 500 heures de contenus soient mises en ligne sur YouTube, 69 millions de messages soient envoyés sur Whatsapp et Facebook Messenger et plus d’un 1,3 million d’euros soient dépensés en ligne. Ces chiffres donnent le tournis et ne s’arrêtent pas là, comme le révèle notre infographie, qui offre un aperçu de l’activité sur une sélection de plateformes et d’applications phares, tels que Twitch, Netflix ou encore Instagram.

De Claire Jenik pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Le film d’animation « Le Grinch », sorti en 2018, est le film de Noël le plus rentable de l’histoire du cinéma. Au total, cette adaptation de la nouvelle mettant en scène la créature fictive de Theodor Seuss Geisel a rapporté environ 513 millions de dollars US de recettes dans le monde, selon Box Office Mojo.

Il devance les comédies familiales des années 1990 de Chris Colombus, « Maman, j’ai raté l’avion ! » et son deuxième volet, qui complètent le podium avec respectivement 477 millions et 359 millions de dollars de revenus. Parmi les autres productions en tête du classement – outre un deuxième « Le Grinch », celui de Ron Howard (2000) – on retrouve deux films d’animation réalisés par Robert Zemeckis : « Le Drôle de Noël de Scrooge » produit par Walt Disney et sorti en 2009 et « Le Pôle express » (2004).

Tristan Gaudiaut, pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Alors que les Nations Unies ont longtemps tablé sur une croissance continue de la population mondiale au XXIème siècle, atteignant presque 11 milliards d’habitants d’ici à 2100, une étude publiée en 2020 par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), prédisait de son côté une population à 8,8 milliards en 2100, soit une différence de près de 2 milliards. Ce recul serait en grande partie attribuable à la baisse des taux de fécondité dans le monde et à un vieillissement de la population. D’ici à 2100, plus d’un quart de la population mondiale devrait en effet être âgé de 65 ans et plus.

Comme l’illustre notre infographie basée sur les données des Nations Unies, DSW et The Lancet via Visual Capitalist, la démographie mondiale va donc connaître de profondes transformations au cours des prochaines décennies. En effet, sur les dix pays qui devraient être les plus peuplés en 2100, cinq seront situés sur le continent africain. Le plus peuplé d’entre eux devrait être le Nigeria (2ème mondial), avec une population estimée à 791 millions d’habitants, suivi par la république démocratique du Congo (6ème avec 246 millions).

Autre fait intéressant: la Chine est quant à elle amenée à connaître un fort déclin démographique au cours des prochaines décennies. Alors que le pays compte un peu plus de 1,4 milliard d’habitants en 2021, la population chinoise devrait redescendre à environ 732 millions d’ici la fin du siècle, soit près de la moitié. En cause, les effets des politiques de contrôle des naissances menées à partir de la fin des années soixante-dix par Pékin. On observe également sans grande surprise que l’Europe, encore présente dans le palmarès en 1950 a d’ores-et-déjà disparu du top 10 des pays les plus peuplés, un sort qui touchera également la Russie d’ici à la fin du siècle.

De Claire Jenik pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Qui dit fêtes de fin d’année, dit aussi bien souvent : champagne ! Après une année 2020 morose en raison de la pandémie Covid-19 et de la fermeture des lieux de convivialité, sans parler de l’arrêt quasi total des vols des compagnies aériennes, la filière du champagne se réjouit d’un rebond de la demande en 2021, avec des chiffres qui s’annonçeraient même meilleurs que ceux de 2019 en termes d’expédition.

Le champagne s’exporte en effet très bien dans le monde. Sur les 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés par la filière en 2020, 2,6 milliards d’euros provenaient des exportations, soit environ 60 %. Les huit pays présentés dans notre graphique sont les principaux clients de la filière champagne, captant ensemble plus de 70 % des bouteilles expédiées hors de l’Hexagone, selon les données du Comité Champagne. Les Britanniques qui sont les premiers importateurs : 21,3 millions de bouteilles ont ainsi traversé la Manche l’année dernière. Le champagne séduit également aux États-Unis et au Japon, qui ont importé respectivement 20,8 et 10,8 millions de bouteilles en 2020, alors que nos voisins allemands et belges font également partie des cinq plus gros acheteurs.

De Claire Jenik pour Statista


Quelle part de la population a reçu une dose de rappel ?

Un groupe d’économistes de l’École d’économie de Paris (PSE) a récemment publié un nouvel état des lieux sur les inégalités dans le monde. Comme on pouvait s’en douter, les inégalités de patrimoine se sont creusées avec le Covid-19 et la fortune des « super-riches » a atteint des records. Mais la nouveauté de cette édition est de se pencher, pour la première fois, sur les inégalités d’empreinte écologique.

Là aussi, le constat est sans appel : plus on est riche, plus on pollue, et les écarts sont considérables avec les plus pauvres, forcés d’être beaucoup plus économes. Ainsi, il est estimé que les 10 % d’individus les plus fortunés de la planète sont à l’origine de 48 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont responsables que de 12 % du total.

En moyenne, chaque être humain émet 6,6 tonnes de CO2 par an. Comme l’indique notre carte, cette moyenne varie de 1,6 tonne par personne en Afrique subsaharienne, à 20,8 tonnes par habitant en Amérique du Nord. Sur le Vieux Continent, le niveau d’émissions de CO2, qui inclut l’impact des biens et services importés d’autres régions, se situe actuellement à 9,7 tonnes par Européen.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Sur le même sujet : le classement des pays ou région selon les émissions totales.

https://echodumardi.com/tag/statista/page/64/   1/1