27 juillet 2024 |

Ecrit par le 27 juillet 2024

Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

Comme le dévoile le dernier baromètre de la société de conseil Edelman, qui a interrogé 36 000 personnes dans 27 pays sur leur confiance dans les institutions en novembre 2021, c’est en Asie que l’on observe certains des niveaux les plus élevés de confiance. Presque unanimes, 91 % des Chinois interrogés ont déclaré avoir globalement confiance dans leur gouvernement. Le score est également particulièrement élevé en Arabie saoudite (82 %) et en Inde (74 %). À l’inverse, le taux le plus bas de l’étude a été enregistré en Argentine, où seulement 22 % des répondants ont affirmé faire confiance aux institutions en charge d’administrer leur pays.

En concordance avec les résultats des derniers baromètres politiques nationaux, un peu plus de 50 % des personnes interrogées en France ont déclaré faire confiance (ou plutôt confiance) au gouvernement – un score comparativement plus élevé que celui enregistré dans la plupart des autres économies occidentales étudiées. Comme l’indique notre graphique, la confiance dans le gouvernement a par exemple significativement baissé en Allemagne (-12 p% depuis 2020). Ainsi, en novembre dernier, un peu moins de la moitié des répondants affirmaient faire confiance au nouveau gouvernement d’Olaf Scholz. Au Royaume-Uni, où Boris Johnson a été critiqué pour sa gestion de la crise, l’opinion publique approuvait l’équipe dirigeante à 42 % fin 2021. Le niveau de confiance était même encore plus faible aux États-Unis. Alors que la nation apparait plus divisée que jamais, l’enquête a révélé qu’à peine 39 % des Américains faisaient confiance à leur gouvernement à la fin de l’année – en baisse de 3 points de pourcentage par rapport à 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

Bien qu’il n’existe officiellement pas de monnaie mondiale, le dollar américain représente toujours ce qui s’en rapproche le plus. Et si le billet vert n’est plus aussi important qu’à l’époque des accords de Bretton Woods, où le cours de la plupart des monnaies nationales était indexé sur celui du dollar, il demeure de nos jours la devise reine des réserves mondiales de change.

Selon la base de données COFER (Currency Composition of Official Foreign Exchange Reserves) du Fonds monétaire international, le dollar américain représentait environ 59 % des quelques 11 971 milliards de dollars de réserves mondiales de change allouées au troisième trimestre 2021. Mais sa part est en baisse constante au cours des dernières décennies. En 2000, la part du dollar US s’élevait par exemple à plus de 70 %.

Après le dollar américain, la devise la plus répandue est l’euro qui représente actuellement environ un cinquième des réserves mondiales de change. Suivent ensuite le yen japonais et la livre sterling (Royaume-Uni) qui constituent respectivement 5,8 % et 4,8 % du montant total des réserves allouées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

Si l’App Store a généré plus de 70 milliards de dollars en 2021, tous les développeurs d’applis ne sont pas logés à la même enseigne. D’après le rapport « State of Mobile 2022 » publié par App Annie, sur un total de 21 millions d’applications disponibles, 233 ont généré des recettes de plus de 100 millions de dollars en 2021. Comme le montre notre graphique, ces poids lourds du marché des applis sont de plus en plus nombreux chaque année, avec une croissance annuelle moyenne de 23 % depuis 2017. Les applications les plus rentables sont en très grande majorité des jeux mobiles, qui représentent 75 % des applis dont les revenus annuels sont supérieurs à 100 millions de dollars.

Selon le rapport, 170 milliards de dollars ont été dépensés dans les applications mobiles l’année dernière, ce qui équivaut à plus de 320 000 dollars par minute. Parallèlement à cette croissance des revenus, les annonceurs ont injecté 295 milliards de dollars dans les dépenses publicitaires mobiles mondiales en 2021. Comme l’expliquent les auteurs de l’étude : « l’amélioration de la connectivité, de la taille des écrans et des appareils a rendu plus facile que jamais de profiter d’applications et d’expériences de jeu en déplacement. Les consommateurs ont donc transféré une partie de leurs dépenses vers le mobile, qui est de facto devenu une console de jeu et un outil de gestion de la vie quotidienne ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

En matière d’effectifs militaires, aucune armée au monde ne peut rivaliser avec celle de la Chine. Selon les estimations de Global Firepower, la République populaire compte environ 2 millions de soldats actifs. En comparaison, les forces américaines et russes emploient respectivement autour de 1,4 et 0,85 millions de personnels actifs. Mais si on évalue la puissance globale des forces armées de la planète – en tenant compte, entre autres, du matériel, des armes déployées et de l’industrie disponible – les États-Unis conservent la tête du classement, devant la Russie et la Chine, respectivement deuxième et troisième.

Comme le montre notre graphique, quatre des huit plus grandes puissances militaires mondiales sont aujourd’hui localisées en Asie. Le Japon, qui ne cesse d’accroître ses capacités militaires face aux tensions géopolitiques régionales, et la Corée du Sud, qui entretient une armée relativement massive (plus de 600 000 soldats), sont classés respectivement cinquième et sixième (derrière l’Inde et ses 1,5 millions de soldats). Avec des troupes régulières beaucoup plus modestes en nombre (un peu plus de 200 000), la France figure quant à elle au septième rang mondial.

Pour déterminer la puissance militaire d’une nation donnée, l’indice calculé par Global Firepower se base sur plus de 50 indicateurs, allant des capacités militaires et logistiques à la stabilité économique, en passant par la main-d’œuvre, les industries et les ressources naturelles à disposition.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

Dans des prévisions publiées la semaine dernière, Goldman Sachs prédit que la zone euro connaîtra une croissance plus rapide que les États-Unis en 2022. Les analystes de la banque d’investissement tablent sur un taux de croissance de 4,4 % pour la zone monétaire de l’UE, contre seulement 3,5 % pour le PIB des États-Unis. Les dernières prévisions de la Banque mondiale, qui datent également de janvier, donnent toujours l’avantage aux États-Unis, mais avec une marge de seulement 0,1 %.

Si l’on ne sait pas encore quelle économie l’emportera sur l’autre en matière de croissance cette année, d’autres indicateurs rendent compte de la bonne santé économique de la zone euro et de son importance croissante sur la scène mondiale. Alors que la monnaie unique européenne vient de fêter ses 20 ans, les données du réseau de paiement international Swift montrent que la valeur des transactions internationales en euros a progressivement rejoint celle du dollar US, laissant présager un intérêt accru pour cette devise.

En octobre 2020, la valeur des transactions en euros est même passée devant celle de la monnaie américaine, et même si cela n’a pas duré longtemps, on remarque que l’écart entre les deux devises sur la scène mondiale s’est considérablement réduit depuis le début de la pandémie. Parmi les raisons possibles de cette tendance, on peut citer les efforts coordonnés de l’Union européenne pour soutenir son économie durant la crise sanitaire et le maintien de sa politique fiscale à taux zéro. Selon CNBC, dans le même temps, la confiance dans l’économie américaine et ses perspectives de croissance sont vacillantes, car les incertitudes persistent autour du paquet économique « Build Back Better » du président Joe Biden.

Si l’on s’en tient strictement aux paiements entre deux acteurs de zones monétaires différentes – excluant ainsi les paiements internationaux entre les différents pays de la zone euro – le dollar américain conserve toutefois un avantage plus net en tant que première monnaie du commerce mondial. L’écart avec l’euro se situait ainsi à environ trois points de pourcentage en novembre 2021 (contre 2 % en incluant les transactions intra-zone euro).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

Il s’agit de l’un des plus gros rachats de studio de l’histoire du jeu vidéo. Le 10 janvier 2021, Take-Two Interactive a annoncé l’acquisition de Zynga pour la somme de 12,7 milliards de dollars. Ce mariage entre l’éditeur du jeu à succès « Grand Theft Auto V » et le créateur de jeux sur smartphone, dont le très populaire « FarmVille », se veut d’être une alliance stratégique pour les deux entreprises. « Combiner l’expertise de Zynga dans les plateformes mobiles (…) avec la force de frappe et la propriété intellectuelle de Take-Two va nous permettre d’aller encore plus loin (…) », a expliqué Frank Gibeau, le directeur général de Zynga. Du côté de Take-Two, ce rachat permettra à la société de trouver de nouveaux leviers de croissance sur le segment le plus lucratif de l’industrie vidéoludique.

Comme le révèlent les dernières données du cabinet spécialisé Newzoo, l’entité nouvellement créée devrait ainsi pouvoir rivaliser avec des géants comme Electronic Arts et Nintendo en matière de chiffre d’affaires lié à la vente de jeux vidéo. Au deuxième trimestre 2021, Take-Two et Zynga ont généré ensemble environ 1,4 milliards de dollars de recettes sur ce segment d’activité. À titre de comparaison, sur cette même période, les revenus trimestriels d’EA et de Nintendo (hors consoles) tournaient autour de 1,6 milliards de dollars. Acteur majeur du jeu vidéo sur mobile et PC en Asie, c’est toujours le groupe chinois Tencent qui reste de loin l’entreprise qui gagne le plus d’argent grâce à la vente de jeux, soit près de 8 milliards de dollars au T2 2021.

L’éditeur français Ubisoft arrive quant à lui au vingtième rang mondial, avec environ 400 millions de dollars de recettes d’avril à juin l’année dernière.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

« Le 21e siècle sera religieux ou ne sera pas. » Cette fameuse phrase, attribuée à tort à l’écrivain français André Malraux, semble quelque peu se vérifier avec la résurgence du phénomène religieux observée dans le monde ces deux dernières décennies. Bien que l’on assiste à un déclin continu de la participation religieuse dans la plupart des pays occidentaux, comme la France, où la part des agnostiques, athées, et autres personnes n’adhérant à aucune religion est en hausse constante, la situation est bien différente à l’échelle de la planète.

Principalement en raison des dynamiques démographiques à l’œuvre dans le monde, la part de la population adhérant à une religion est amenée à augmenter au cours des années à venir, comme l’indiquent les projections de Pew Research. Si les tendances actuelles se poursuivent, d’ici 2060, les chrétiens resteront le groupe religieux le plus important (32 % de la population mondiale), mais c’est l’islam qui connaîtra la croissance la plus rapide, avec une part qui devrait passer de 24 % à 31 % de la population en l’espace de quatre décennies. Selon les projections, la proportion des populations hindoue et juive devrait se maintenir à peu près au même niveau qu’aujourd’hui, tandis que le bouddhisme connaîtra un déclin. Mais c’est le groupe des « sans religion » qui devrait voir son importance diminuer le plus à l’échelle mondiale, avec une part qui devrait fondre de plus de trois points en quarante ans pour descendre à 12,5 % en 2060.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

La pandémie de coronavirus a imposé un lourd fardeau à certains des systèmes hospitaliers les plus avancés au monde. En Europe, plusieurs pays ont été confrontés à une saturation des unités de soins dans leurs centres hospitaliers, faisant émerger des questions sur les capacités à maintenir afin de pouvoir faire face à des situations sanitaires exceptionnelles.

Comme le montre les dernières données disponibles de l’OCDE, le nombre de lits de soins curatifs disponibles par habitant varie sensiblement d’un pays européen à l’autre, et on remarque qu’il est en baisse dans l’ensemble des pays étudiés ces vingt dernières années. Cette tendance à la diminution des capacités d’accueil n’est donc pas un phénomène nouveau et ne concerne pas uniquement l’Hexagone. Outre les réorganisations et restructurations des établissements de santé, la réduction du temps moyen d’hospitalisation via les progrès de la médecine (chirurgie moderne, nouveaux traitements,…) est aussi avancée pour expliquer cette tendance générale.

S’il faut garder à l’esprit que la définition des « soins curatifs » peut quelque peu varier d’un pays à l’autre, il s’agit globalement de l’ensemble des équipements (publics et privés) dédiés aux soins aigus de courte durée, excluant notamment les lits dévoués à la rééducation et aux soins palliatifs.

L’Allemagne fait partie des pays de l’OCDE où la capacité était la plus élevée au début de la crise sanitaire, avec 6 lits de soins curatifs pour mille habitants en 2019, en baisse d’environ 12 % sur vingt ans. En comparaison, la capacité était deux fois moins élevée en France : avec 3 lits pour mille habitants en 2019. Par rapport à 2000, la réduction des équipements s’élève à environ 25 % dans l’Hexagone. Comme le montre notre graphique, le ratio de lits disponibles se situe autour de 2,5 pour mille personnes en Italie et en Espagne. Certains pays ont connu une diminution des capacités d’accueil plus drastique qu’en France ces deux dernières décennies, comme par exemple la Suisse (-32 %) et l’Italie (-38 %).

De Tristant Gaudiaut pour Statista


Où fait-on le plus (et le moins) confiance au gouvernement ?

À quoi faut-il s’attendre sur le plan économique pour l’année 2022 ? Alors que la situation sanitaire et l’arrivée du variant Omicron continuent de faire planer des incertitudes, les économistes s’inquiètent plus particulièrement de l’inflation, qui devrait rester à un niveau élevé au cours des prochains mois. Selon les projections, la hausse généralisée des prix, allant de l’énergie à l’alimentation en passant par les biens manufacturés, devrait stopper la progression du pouvoir d’achat en France cette année. « En 2022, les revalorisations salariales ne permettront probablement pas de compenser complètement au niveau individuel l’inflation », estime Emmanuel Jessua, analyste pour l’institut d’études économiques Rexecode.

Un sentiment partagé à l’échelle mondiale, comme le met en avant une enquête menée par Ipsos dans 33 pays. En moyenne, 75 % des personnes interrogées entre octobre et novembre 2021 pensent que les prix augmenteront plus vite que les salaires dans leur pays en 2022. Au-dessus de cette moyenne internationale, on retrouve plusieurs économies développées, comme la France (où 81 % des personnes interrogées partagent cette opinion), les États-Unis (78 %), le Royaume-Uni (79 %) et l’Allemagne (81 %). C’est en Russie que le pourcentage de personnes pessimistes quant à l’évolution du pouvoir d’achat est le plus élevé (88 %). À l’inverse, les Chinois et les Japonais semblent moins préoccupés par l’impact de la hausse des prix, seuls respectivement 46 % et 33 % estiment qu’ils augmenteront plus vite que les revenus dans leur pays cette année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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