23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

La hausse du trafic de drogue en France ces dernières années, en particulier de cocaïne, engendre une flambée des violences sur le territoire. L’année 2023 a ainsi été marquée par un triste record : pas moins de 315 faits d’homicides liés au narcotrafic (dont tentatives) ont été recensés, soit un bond de près de 60 % par rapport à 2022. Selon les plus récentes estimations disponibles (Insee et OFDT), le marché des stupéfiants génère environ 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, pour 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis et 600 000 de cocaïne, les deux drogues illicites les plus consommées dans le pays. En parallèle, l’office anti-stupéfiants (OFAST) estime que 240 000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de drogue, dont 21 000 à temps plein. 

« L’augmentation de la violence liée à la drogue est générale en Europe », observe Alexis Goosdeel, le directeur de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), dans une interview accordée ce mois-ci à Euronews. Du fait de l’augmentation de la quantité de drogues disponibles et de la diversification de l’offre, les narcotrafiquants font face à une concurrence accrue pour écouler leurs produits, ce qui entraîne une hausse du niveau des violences dans le milieu. En Europe, la plupart des homicides associés au grand banditisme et à la criminalité organisée sont liés au trafic de stupéfiants.

Dans l’objectif, entre autres, d’enrayer la criminalité organisée ainsi que l’ampleur prise par le marché noir des drogues, l’Allemagne a adopté une loi légalisant l’usage récréatif du cannabis à compter du 1ᵉʳ avril 2024. D’autres pays européens planchent également sur des projets de légalisation de cette drogue dite « douce », qui reste de loin la plus consommée en Europe (après l’alcool).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

Selon une récente étude de l’Institut Paris Région, le vélo est plus populaire que la voiture à Paris et en petite couronne. Réalisée entre octobre 2022 et avril 2023 auprès de 3 337 Franciliens âgés de 16 à 80 ans, l’enquête montre en effet que 11% en moyenne des déplacements dans Paris intramuros les jours ouvrés étaient effectués à vélo, contre seulement 4 % en voiture. Le vélo arrivait également en tête pour les trajets effectués entre Paris et la petite couronne : 14%, contre 12% pour la voiture. 

Comme le remarque l’enquête, l’usage de la voiture augmente avec la distance à Paris : 17% des déplacements entre Paris et la grande couronne se faisaient ainsi en voiture (contre 77% en transports en commun), mais la voiture était utilisée pour 61% des trajets effectués au sein des quatre départements formant la grande couronne, ceux-ci étant moins bien desservis par les transports publics. 

À l’intérieur de Paris, le moyen de transport le plus utilisé reste la marche à pied, qui représentait 53% des trajets effectués dans la ville. Venaient ensuite les transports en commun (30%). L’Institut Paris Région indique également que le principal motif de déplacement chez les Parisiens et les Franciliens reste le travail : environ 34,5 millions de déplacements ont lieu en moyenne les jours ouvrés, 29 millions le samedi, et 19 millions le dimanche.

De Valentine Fourreau pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

La liste PS-Place Publique aux élections européennes, menée par Raphaël Glucksmann, continue sa progression dans les sondages. Créditée de 10,5 % d’intentions de vote en novembre dernier, puis de 11,5 % en mars, elle atteint ce mois-ci les 14 %, d’après les résultats de la quatrième vague de l’enquête électorale réalisée par Ipsos, en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde. Le PS pourrait-il ainsi rattraper le groupe de la majorité présidentielle, associé au MoDem et au parti de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, Horizons ? La liste du parti présidentiel, menée par Valérie Hayer, a en effet connu un faible déclin ces derniers mois, puisqu’elle récoltait 18 % des intentions de vote le mois dernier, contre 17 % lors de la plus récente enquête, et pourrait ainsi se retrouver au coude-à-coude avec la liste PS lors des élections de juin.

La liste du Rassemblement National, menée par Jordan Bardella, arrive toujours largement en tête : elle est créditée de 32 % des intentions de vote en avril, une progression d’un point de pourcentage par rapport au mois dernier. Quant aux autres partis, ils récoltent tous moins de 10 % des intentions de vote.

De Valentine Fourreau pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

Seriez-vous prêt à manger de la viande cultivée en laboratoire ? Cette question, posée récemment aux personnes ayant pris part aux enquêtes menées par Statista dans le cadre des Consumer Insights, semble diviser. La viande de laboratoire, également appelée viande de culture ou viande cellulaire, est produite à partir de cellules animales, souvent prélevées par biopsie. Celles-ci sont placées dans des milieux de culture, afin de développer de la viande en dehors de l’animal. En théorie, la viande de culture pourrait ainsi offrir une option aux amateurs de viande qui se soucient du bien-être animal, ou encore de l’impact de l’industrie de la viande sur notre planète, car sa production ne nécessite ni l’élevage ni l’abattage d’êtres vivants. 

Cependant, comme le montre notre infographie, l’idée de manger de la viande cultivée en laboratoire convainc pour le moment assez peu. En effet, si une personne sur cinq interrogées en Inde se disait prête à essayer ce nouvel aliment, sans grande surprise, ils n’étaient que 9 % en France. Aux États-Unis, l’un des deux seuls pays, avec Singapour, où cette viande est actuellement commercialisée, 16 % des répondants se disaient ouverts à l’idée d’en consommer. Il est cependant peu probable que la viande cellulaire arrive bientôt dans les assiettes européennes, puisqu’aucune demande d’autorisation n’a encore été déposée pour le marché européen.

De Valentine Fourreau pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

Selon une étude publiée en janvier par Santé publique France, la part des consommateurs hebdomadaires d’alcool en France est passée de 62,6 % en 2000 à 39 % en 2021. Cette tendance s’observe également à l’échelle européenne : d’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la consommation annuelle totale d’alcool par habitant en Europe a diminué de 21 % entre 2000 et 2019. Malgré tout, l’OMS souligne que l’Europe reste la région du monde dans laquelle la consommation d’alcool reste la plus élevée, et neuf des dix pays qui boivent le plus au monde font partie de l’Union européenne, dont l’Allemagne, l’Espagne, l’Irlande ou encore la République tchèque. De plus, en France, si la consommation d’alcool est devenue moins régulière chez les plus jeunes, ils sont plus nombreux qu’avant à s’adonner au « binge drinking », ou alcoolisation ponctuelle importante, qui consiste à boire une grande quantité d’alcool dans un temps très court. Comme l’indique l’OMS, « aucun niveau de consommation d’alcool n’est sans danger pour la santé ».

À l’échelle mondiale, de nombreuses personnes consomment de l’alcool de façon régulière. Comme le montre notre graphique, basé sur les résultats d’une étude menée par Statista dans le cadre des Consumer Insights, la bière est la boisson alcoolisée la plus fréquemment consommée dans presque tous les marchés étudiés : le vin n’est plus populaire qu’en Suisse, en Afrique du Sud et en Suède, et la bière arrivait même en tête en France. 

En ce qui concerne les boissons consommées régulièrement par le plus grand nombre de participants à l’enquête, le café arrivait en tête dans 15 des 20 pays analysés, atteignant 80 % des répondants au Brésil ou 78 % en Pologne. En Chine (51 %), aux États-Unis (61 %) et en Italie (75 %), l’eau en bouteille était la principale boisson consommée, tandis que 69 % des Indiens interrogés disaient boire régulièrement du thé et 72 % des personnes interrogées en Afrique du Sud préféraient les jus de fruits.

De Valentine Fourreau pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

Les alternatives végétariennes et véganes à la viande sont encore bien loin de faire l’unanimité en France. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée l’été dernier par Statista dans le cadre des Consumer Insights. Les consommateurs français semblent ainsi moins curieux de ces substituts à la viande que leurs voisins allemands et britanniques : alors que près d’un quart des participants à l’enquête outre-Manche disaient avoir consommé au moins une fois un « burger » végétarien ou végétalien au cours des trois derniers mois, nos compatriotes n’étaient que 12 %, soit à peine plus d’un sur dix. L’alternative à la viande la moins populaire en France était le « bacon » végétarien, aussi connu sous le nom de « fakon », que seulement 7 % des répondants dans le pays disaient avoir mangé au cours des trois derniers mois, tandis que, de manière plutôt surprenante, près d’un Français sur cinq (19 %) disait avoir consommé récemment une alternative à la charcuterie. 

Malgré tout, 59 % des personnes interrogées en France disaient n’avoir consommé aucune alternative végétarienne ou végane à la viande sur la période étudiée, soit un peu plus que chez nos voisins allemands ou anglais.

De Valentine Fourreau pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

Santé publique France a publié, mardi 9 avril, les résultats d’une enquête nationale menée auprès d’élèves de collèges et lycées, sur la santé mentale chez les adolescents. L’étude, menée par l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en partenariat avec l’Education nationale, met en lumière d’importantes différences entre les collégiens et les lycéens, et entre les filles et les garçons, en matière de santé mentale. Plus d’un quart des lycéens (27 %) disaient avoir éprouvé un sentiment de solitude au cours des douze derniers mois, contre 21 % de collégiens. Et seulement 51 % des lycéens présentaient un bon niveau de bien-être mental, contre 59 % des collégiens.

Comme le montre notre infographie, les lycéennes présentent également un risque plus élevé de dépression que les lycéens. Les filles sont en effet bien plus nombreuses à présenter des symptômes de l’échelle ADRS (Adolescent Depression Ratins Scale), qui est utilisée pour déceler le risque de dépression chez les adolescents. Cette échelle comprend dix symptômes, dont l’échec scolaire, le manque d’intérêt pour tout, ou encore un sentiment insurmontable de tristesse ; un adolescent présentant sept symptômes ou plus est considéré comme étant à risque important de dépression. Plus de 60 % des lycéennes disaient ainsi manquer régulièrement d’énergie, contre environ 45 % des lycéens. Les filles étaient également plus nombreuses à se sentir découragées, à mal dormir, ou encore à se sentir inutiles. De façon très inquiétante, près d’un quart des lycéennes interrogées dans le cadre de l’enquête (23,1 %) disaient avoir parfois envie de mourir. Au total, un quart des lycéens (24%) déclaraient avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, et les filles étaient nettement plus concernées que les garçons (31% contre 17%) ; environ un lycéen sur dix disait également avoir fait une tentative de suicide au cours de sa vie.

De Valentine Fourreau pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

C’est un nouveau record inquiétant : mars 2024 a été le plus chaud enregistré à la surface du globe, portant ainsi à dix le nombre de mois consécutifs à battre des records de chaleur. D’après les plus récentes données de l’observatoire du climat de l’Union européenne Copernicus, la température au mois de mars a été en moyenne 1,68 °C plus élevée qu’un mois de mars de l’ère préindustrielle. Lors des douze derniers mois, la température moyenne s’est établie à 1,58 °C au-dessus du climat de l’ère préindustrielle, au-delà des limites de l’accord de Paris, qui vise un réchauffement inférieur à 1,5 °C. Pour ce qui est de la température des océans, le mois de mars a également établi un nouveau record absolu, avec 21,07 °C de moyenne mesurés à leur surface par Copernicus, hors zones proches des pôles, une température légèrement supérieure aux 21,06 °C enregistrés en février.

Juillet 2023 reste pour l’instant le mois le plus chaud jamais mesuré sur notre planète : l’année avait été marquée par le phénomène climatique El Niño, qui a pour origine une anomalie de température des eaux de surface du Pacifique Sud. Ce phénomène avait participé à l’accentuation du réchauffement, et entraîné la multiplication d’évènements météorologiques extrêmes.

« La température moyenne mondiale est la plus élevée jamais enregistrée », a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe de Copernicus. « Pour stopper le réchauffement, il faut réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre ».

De Valentine Fourreau pour Statista


Trafic de drogue : un marché estimé à 3 milliards d’euros en France

D’après les données de l’ADAC et d’Eurostat, un plein de 60 litres de SP95-E10 coûtait en moyenne 114 euros en France à la fin du mois de mars. Le prix du SP95-E10 a en effet augmenté de 10 centimes par litre depuis le début de l’année, une tendance qui s’est également fait ressentir pour les autres carburants. Si cette augmentation s’explique en partie par les tensions au Moyen-Orient, particulièrement en mer Rouge, qui forcent les transporteurs de produits pétroliers à emprunter des routes plus longues, un rapport de février dernier souligne également que les marges des distributeurs ont recommencé à augmenter à la fin de l’année 2023.

Comme le montre notre infographie, le prix d’un plein de 60 litres est encore plus élevé au Danemark, puisqu’il coûte en moyenne 124 euros. Cependant, le nombre d’heures de travail nécessaires à un Danois pour pouvoir remplir son réservoir est relativement similaire au nombre d’heures requises en France : sur la base du salaire horaire net moyen, un plein coûte l’équivalent de 8,2 heures au Danemark, contre 8,1 heures dans l’Hexagone. C’est en Grèce, en Croatie et en Hongrie qu’il faut travailler le plus longtemps pour se payer un plein d’essence, malgré les prix relativement moins élevés du carburant dans ces deux derniers pays.

De Valentine Fourreau pour Statista

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