29 août 2024 |

Ecrit par le 29 août 2024

L’Europe confrontée au défi de la démence

Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé, la démence, dont la cause la plus courante est la maladie d’Alzheimer, touche plus de 55 millions de personnes dans le monde. Mais ce nombre devrait passer à 78 millions d’ici 2030 et à 139 millions d’ici 2050, en raison notamment du vieillissement de la population.

Les symptômes liés à la démence sont causés par des maladies et des traumatismes divers qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou un accident vasculaire cérébral. Elle perturbe la mémoire ainsi que d’autres fonctions cognitives, impactant la capacité à effectuer des tâches de la vie quotidienne.

Les cas de démence augmentent dans le monde entier – et dans beaucoup de pays, leur nombre pourrait presque doubler au cours des trente prochaines années, comme le montre notre graphique. En Italie, par exemple, l’OCDE prévoit qu’il y aura 43 cas de démence pour 1 000 habitants à l’horizon 2050, soit 20 de plus qu’en 2021. L’Espagne (avec 41 cas pour 1 000), puis l’Allemagne et la France (autour de 35 cas) sont également amenés à connaître une forte hausse des patients atteints de ce genre de troubles au sein de leur population.

Selon l’OMS, il est possible de réduire le risque de démence en faisant régulièrement de l’exercice, en ne fumant pas, en évitant l’usage nocif de l’alcool, en contrôlant son poids et en mangeant sainement. Parmi les autres facteurs de risque, on compte également la dépression, le faible niveau de scolarité, l’isolement social et l’inactivité cognitive.

De Claire Villiers pour Statista


L’Europe confrontée au défi de la démence

Le Japon conserve le titre de la plus grande nation de « gamers« . Comme le montre notre graphique, la proportion de joueurs de jeu vidéo dans la population japonaise est l’une des plus élevées au monde et elle devrait continuer à l’être dans les années à venir. Avec un taux de pénétration de 53 % en 2017 et de 58 % en 2022, le Japon occupe toujours la première place devant le Royaume-Uni. D’après les prévisions du Digital Market Outlook de Statista, la part de joueurs dans la population britannique devrait toutefois dépasser celle des joueurs japonais d’ici à 2027 (70 % contre 67 %).

La Corée du Sud, qui abrite de nombreux joueurs et équipes professionnelles d’e-sport, se classe dans le top 3 mondial, avec un taux de pénétration de 57 % cette année. La France peut également être considérée comme faisant partie des grandes nations du jeu vidéo. Classée dans le top 5 en 2017, elle est aujourd’hui distancée par le Mexique et la Suède, qui comptent plus de 50 % de joueurs en 2022 (contre 45 % en France).

De Claire Villiers pour Statista


L’Europe confrontée au défi de la démence

Les technologies permettant de réaliser des transactions financières depuis un téléphone mobile continuent de se répandre, accélérées notamment par la pandémie de Covid-19. Si Visa reste le leader incontesté des systèmes de paiement dans le monde, avec plus de 10 000 milliards de dollars de transactions traitées chaque année, les deux autres géants des cartes bancaires, Mastercard et American Express, ont déjà été dépassés par des services de paiements numériques et mobiles.

Comme le montre notre graphique, Apple Pay et Alipay sont les deuxième et troisième plus grands prestataires de services de paiement au monde selon le volume de transactions, avec tous deux 6 000 milliards de dollars traités par an. D’après les estimations des analystes de Statista, PayPal, Amazon Pay et Samsung Pay restent pour le moment des acteurs beaucoup plus modestes sur ce marché en plein essor (moins de 1 000 milliards de dollars de transactions annuelles).

Vous trouverez de plus amples informations et statistiques sur le secteur du paiement numérique dans le nouveau dossier de Statista « Mobile Payments II » (en anglais).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Europe confrontée au défi de la démence

Bien que la part modale de l’automobile dans les transports ait globalement diminué au cours des dernières décennies, la voiture personnelle tient toujours la corde pour les déplacements du quotidien.

Dans les pays étudiés dans le Global Consumer Survey de Statista, plus de la moitié des usagers interrogés indiquent utiliser leur voiture pour effectuer les trajets domicile-travail (ou école/université). Si la voiture individuelle reste bien souvent indispensable dans certaines localités, son usage est en revanche de plus en plus contesté dans les villes, où vit désormais plus de la moitié de la population mondiale. Notre graphique donne un aperçu des modes de transport plébiscités au quotidien à travers le monde.

Parmi les pays que nous avons sélectionné, c’est aux États-Unis que la part de la voiture personnelle dans les déplacements domicile-travail est la plus élevée, citée par 75 % des navetteurs interrogés. Dans ce pays, l’automobile occupe toujours une place centrale dans les financements d’infrastructures. En revanche, son taux d’utilisation est beaucoup plus faible en Corée du Sud et aux Pays-Bas (53 % à 55 %). Très développés en Corée du Sud, les transports en commun (métros, bus et trains) représentent l’alternative la plus utilisée, cités par 40 % des sondés, tandis qu’au Pays-Bas, c’est le vélo personnel qui arrive en deuxième position des modes de transport favoris, avec 35 %.

Toujours selon cette étude, les véhicules partagés en libre-service (trottinettes électriques, vélos, scooters, voitures, etc.) sont particulièrement populaires en Chine, où ils sont mentionnés par 23 % des usagers.

Dans l’Hexagone, la voiture personnelle reste assez loin devant pour la mobilité domicile-travail, utilisée par 69 % des Français interrogés, contre 23 % pour les transports en communs et 14 % le vélo personnel. Les véhicules partagés sont quant à eux mentionnés par 8 % des répondants, soit une hausse de cinq points de pourcentage par rapport à 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Europe confrontée au défi de la démence

D’après l’étude annuelle du site Cable.co.uk, basée sur plus de 200 millions de tests de connexion réalisés en Europe, l’Islande, le Luxembourg, le Liechtenstein, Andorre et la France sont les champions de l’Internet haut débit sur le continent. Avec des vitesses moyennes de téléchargement comprises entre 120 et 220 mégabits par seconde, ils constituent le top 5 des pays européens en 2022.

Si l’on tient compte du fait que les petits territoires sont avantagés par la taille du réseau qu’ils doivent déployer, la performance de l’Hexagone est d’autant plus remarquable (même si elle ne rend pas compte des différences régionales). En excluant les pays de moins d’un million d’habitants, le réseau Internet fixe français arrive ainsi au troisième rang mondial, derrière celui de Taïwan et du Japon.

De l’autre côté de l’échelle, les pays avec les débits les plus lents sont localisés dans les Balkans (Bosnie-Herzégovine, Albanie), où les vitesses moyennes de téléchargement peuvent descendre en dessous de 20 mégabits par seconde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Selon l’étude annuelle de Cable.co.uk, Taïwan arrive en tête des pays et territoires offrant les connexions Internet haut débit les plus rapides, avec une vitesse moyenne de téléchargement d’environ 136 Mbps, soit près de 14 Mbps de plus que le Japon, deuxième de notre classement. Sur le podium, on trouve la France, le pays ayant l’Internet le plus rapide d’Europe dans cette comparaison, avec une moyenne de 120 Mbps à l’échelle nationale.
Pour cette infographie, nous avons exclu les territoires comptant moins d’un million d’habitants. Mais si l’on tient compte de toutes les localités mesurées dans l’étude, c’est Macao, sur la côte méridionale chinoise, qui dispose du réseau fixe le plus rapide, avec une moyenne d’environ 263 Mbps. En deuxième position, on retrouve l’île de Jersey dans la Manche avec près de 257 Mbps. Le Luxembourg se classe huitième avec 132 Mbps. De Claire Villiers pour Statista

L’Europe confrontée au défi de la démence

Alors que ses obsèques ont lieu aujourd’hui, la reine Élisabeth II, décédée le jeudi 8 septembre 2022 à l’âge de 96 ans, a marqué le monde entier par sa personnalité et la longévité de son règne. Montée sur le trône le 6 février 1952, à l’âge de 25 ans, Élisabeth II aura régné sur le Royaume-Uni et le Commonwealth pendant une durée de 70 ans et 214 jours, soit l’un des règnes les plus longs de l’histoire de l’humanité. Elle a notamment battu le record national détenu par son arrière-arrière-grand mère paternelle, la reine Victoria, qui avait régné 63 ans et 216 jours.

Si l’on regarde les règnes vérifiables par date exacte, c’est toujours Louis XIV qui détient le record du règne le plus long pour un monarque d’État souverain (c’est-à-dire reconnu internationalement comme souverain pendant la totalité ou majeure partie du règne). Devenu roi à quatre ans et demi, il aura passé 72 ans et 110 jours sur le trône du royaume de France, et devance donc la reine Élisabeth d’un peu plus de deux ans. En troisième position, on retrouve le précédent roi de Thaïlande, Rama IX, décédé en 2016 après 70 ans et 126 jours de règne.

Hors États souverains, le record mondial revient à Sobhuza II. Roi du Swaziland de 1899 à 1982 (pays sous protectorat britannique jusqu’en 1968), ce monarque africain aura régné pendant un peu plus de 82 ans, soit une décennie de plus que Louis XIV.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Europe confrontée au défi de la démence

Dans le monde, peu de pays ont légalisé l’euthanasie, bien que leur nombre soit en augmentation ces derniers temps. Le suicide assisté par médicaments et l’euthanasie – pour laquelle le médecin administre les médicaments létaux sur demande – sont tous deux légaux aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg depuis les années 2000 et sont pratiqués depuis les années 1980 en Suisse, qui n’autorise que le premier cas de figure. La Colombie a légalisé l’euthanasie en 2015 et le suicide assisté cette année, et les deux formes sont également autorisées au Canada depuis 2015.

Plus récemment, au cours des deux dernières années, l’Espagne, l’Autriche et la Nouvelle-Zélande ont légalisé l’euthanasie et le suicide assisté. Des lois similaires sont également entrées en vigueur dans plusieurs États australiens, à commencer par le Victoria en 2019 et l’Australie-Occidentale en 2021. Les autres États du pays, à l’exception du Territoire du Nord, introduiront ces lois dans le courant de l’année 2022 et jusqu’en 2023.

Aux États-Unis, les premiers États à avoir légalisé l’euthanasie ont été l’Oregon en 1994, le Washington en 2008, le Montana en 2009 (par décision de la Cour suprême) et le Vermont en 2013. Le nombre d’États ayant adopté cette pratique a récemment augmenté : la Californie et le Colorado l’ont légalisée en 2016, Hawaï, le New Jersey et le Maine en 2019 et le Nouveau-Mexique en 2021. L’euthanasie active – quand la mort est due à l’administration d’un produit par une tierce personne – reste illégale dans ce pays.

En Italie et en Allemagne, les parlements nationaux se penchent actuellement sur la législation relative à l’euthanasie, après que les cours constitutionnelles des pays respectifs ont statué en faveur des partisans de ce droit. Alors que l’Allemagne refuse toujours l’administration de médicaments létaux malgré la décision de sa plus haute instance judiciaire, un premier patient a pu bénéficier du suicide assisté en Italie en juin dernier.

Tout comme les différentes formes d’aide à mourir, les critères d’admissibilité varient considérablement dans le monde, allant des patients jugés en phase terminale ou souffrant de maladie dégénérative à ceux qui souffrent de douleurs chroniques intenses ou d’autres pathologies considérées comme incurables.

De Claire Villiers pour Statista


L’Europe confrontée au défi de la démence

Selon le suivi réalisé par l’Institut d’économie mondiale de Kiel, 37 pays, pour la plupart occidentaux, ont accordé de l’aide à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022. Cette base de données recense les aides militaires, financières et humanitaires qui ont été révélées publiquement par les différents États.

Comme le montre notre graphique, le gouvernement américain est de loin celui qui a promis de fournir le plus d’armes et d’équipements militaires à Kiev : soit 25 milliards de dollars d’aide annoncée du 24 janvier au 3 août. Deuxième du classement, le Royaume-Uni affiche une contribution d’un peu plus de 4 milliards de dollars sur cette période. En termes relatifs, les montants accordés par ces deux pays représentent environ 0,1 % de leur PIB.

Le Canada et l’Allemagne apportent également une aide importante à l’Ukraine, même si leurs engagements respectifs ne représentent que 0,03 % et 0,06 % de leur PIB. Si l’on se penche sur cette façon de mesurer l’aide, ce sont les voisins régionaux de l’Ukraine qui ont le plus contribué à son effort de guerre, par exemple la Pologne (0,3 % du PIB) et l’Estonie (0,8 %).

De Claire Villiers pour Statista


L’Europe confrontée au défi de la démence

Globalement, les citoyens du monde bénéficient de plus de droits démocratiques que par le passé. Mais plusieurs indicateurs semblent suggérer que ces progrès sont aujourd’hui menacés. Le monde serait-il récemment devenu moins démocratique ?

L’une des façons de déterminer si la démocratie est en recul est de regarder l’évolution du nombre de régimes démocratiques et autocratiques. Dans notre graphique, nous nous sommes basés sur le système de classification et d’évaluation des régimes politiques repris par Our World in Data (Lührmann et al. (2018), V-Dem).

En utilisant ces données, on constate que la démocratie connaît un recul ces dernières années. Après un sommet historique atteint en 2016, où l’on comptait un total mondial de 97 démocraties (libérales et électorales), ce chiffre est tombé à 89 en 2021. Parallèlement, le nombre de régimes autocratiques (électoraux et fermés) est passé de 81 à 88.

Le nombre de démocraties ne nous dit toutefois pas combien de personnes jouissent de droits démocratiques. Mais si l’on se penche sur cet indicateur, les conclusions restent les mêmes. Le nombre de personnes vivant en démocratie s’est récemment effondré, passant de 3,9 milliards en 2017 à 2,3 milliards en 2021. De nos jours, il est estimé qu’environ 70 % de la population mondiale vit sous un régime autocratique.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/48/   1/1