28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

Décembre n’est pas seulement le mois du recueillement, des fêtes en famille et des cadeaux – c’est aussi la période des rétrospectives annuelles. Parmi elles : la rétrospective annuelle de Spotify. La plateforme de streaming musical qui fait partie des services les plus utilisés en France avec Deezer vient de publier son classement des artistes les plus écoutés en 2022 par pays.

Dans le top 10 des artistes les plus écoutés en France sur Spotify cette année, on retrouve presque uniquement des rappeurs français, à l’exception du chanteur canadien The Weeknd, neuvième dans l’Hexagone et quatrième au classement mondial avec plus de 80 millions d’auditeurs par mois. Pour la deuxième année consécutive, Jul conserve la première place du classement. Le rappeur marseillais affiche un total de 6,5 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify (total mondial). Derrière Jul, Ninho occupe la deuxième place du podium suivi de Gazo. Ces deux artistes comptent respectivement 4,9 et 5,8 millions d’auditeurs par mois. Damso, PNL, Naps, Orelsan, Tiakola et Nekfeu complètent le classement.

Les rappeurs masculins dominent le classement des écoutes sur Spotify en France et on constate que les femmes sont absentes de ce top 10. Comme le montre un autre graphique, à l’inverse de leurs homologues masculins, très majoritairement francophones, les musiciennes les plus populaires sur la plateforme dans l’Hexagone sont pour la plupart anglo-saxonnes.

Claire Villiers pour Statista.


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

Auteur de deux buts sublimes et d’une passe décisive face à la Pologne en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022, Kylian Mbappé s’est montré une nouvelle fois impressionnant et décisif dans cette compétition, recevant les louanges de la presse du monde entier. L’attaquant français trône actuellement seul en tête du classement provisoire des buteurs de l’édition 2022, avec 5 buts.

Dans l’ensemble avec les Bleus, avec 33 buts en 63 sélections, Kylian Mbappé a déjà fait mieux que Zinédine Zidane, qui avait fait trembler les filets adverses à 31 reprises en 108 capes entre 1994 et 2006. Âgé de 23 ans seulement, l’actuel attaquant du PSG semble donc bien parti pour faire tomber le record de buts marqués en Équipe de France, tout juste établi par Olivier Giroud à 36 ans : 52 réalisations, devant Thierry Henry (51 buts).

Pouvant encore, en théorie, compter sur une décennie de carrière internationale devant lui (s’il ne se blesse pas), Kylian Mbappé est également bien positionné pour viser un autre record : celui du nombre de buts inscrits en Coupe du monde. Avant le quart de finale face à l’Angleterre samedi prochain, le natif de Bondy affiche 9 réalisations au compteur au cours de son deuxième tournoi. Juste derrière Lionel Messi (35 ans), encore en lice avec l’Argentine et qui compte 10 buts en cinq participations. Parmi les joueurs en activité, un seul fait mieux à cette date : Thomas Müller (10 buts en quatre tournois), mais il a été éliminé avec l’Allemagne. Derrière, on retrouve Cristiano Ronaldo (8 buts) et Harry Kane (7), respectivement encore en course avec le Portugal et l’Angleterre.

Comme le montre notre graphique, le meilleur buteur de l’histoire du Mondial reste l’attaquant allemand Miroslav Klose, qui avait marqué un total de 16 buts en quatre participations avec la Mannschaft de 2002 à 2014. À l’issue de sa deuxième participation, ce dernier affichait un total de 10 réalisations. Les légendes brésiliennes Ronaldo et Pelé, elles aussi entrées au panthéon des buteurs du tournoi, affichaient respectivement 4 et 7 buts au compteur à la fin de leur second Mondial, pour un total final respectif de 15 et 12 buts. Kylian Mbappé n’est également plus qu’à 4 longueurs du record de buts inscrits par un footballeur français, Just Fontaine, qui avait réalisé en 1958 la prouesse jusque-là pas encore rééditée d’inscrire 13 buts lors d’un seul et même tournoi (six matchs).

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

L’Economist Intelligence Unit (EIU) a récemment publié son indice mondial du coût de la vie pour 2022. Dans cette édition, New York et Singapour arrivent conjointement en tête du classement des villes où le coût de la vie est le plus cher au monde, alors que Tel Aviv, première ville du classement l’année dernière, se classe désormais troisième.

En prenant New York comme référence (avec un indice de 100), cette analyse comparative se base sur les prix de plus de 200 produits et services de la vie courante dans 172 villes.

C’est la première fois que New York arrive en tête du classement. L’inflation élevée aux États-Unis est l’une des raisons pour lesquelles la ville la plus peuplée du pays se classe première cette année. Los Angeles et San Francisco figurent également parmi les dix métropoles les plus chères. Le top 10 comprend également quatre villes européennes : Zurich, Genève, Paris et Copenhague. La cause la plus importante de l’augmentation du coût de la vie en Europe a été la hausse des prix de l’énergie, en plus de la perte de valeur de l’euro face au dollar, un autre facteur cité par les auteurs de l’étude.

Selon l’indice de cette année, le coût moyen de la vie dans les plus grandes villes du monde a augmenté de 8,1 % en 2022 en raison de la guerre en Ukraine et des effets persistants du Covid-19. « La guerre en Ukraine, les sanctions occidentales à l’encontre de la Russie et la politique du « zéro-Covid » de la Chine ont provoqué des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui, combinés à la hausse des taux d’intérêt et aux variations des taux de change, ont entraîné une crise du coût de la vie dans le monde entier », a déclaré Upasana Dutt, qui a mené les recherches, dans un communiqué. La hausse moyenne des prix dans les villes analysées est « la plus forte que nous ayons observée au cours des 20 années pour lesquelles nous disposons de données numériques » a-t-elle ajouté.

Claire Villiers pour Statista.


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

L’année dernière, les ventes d’armes et de services militaires des 100 plus grandes entreprises du secteur ont augmenté de près de 2 % par rapport à 2020 pour atteindre un total de 592 milliards de dollars, selon les nouvelles données publiées par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). En 2020, la crise du Covid-19 n’avait pas impacté le chiffre d’affaire mondial de l’industrie de la défense, dont les ventes sont en hausse constante depuis plusieurs années.

Comme le montre le graphique ci-dessus, les entreprises américaines dominent toujours nettement le classement, avec un top 5 mondial composé de Lockheed Martin, Raytheon, Boeing, General Dynamics et de Northrop Grumman – qui vient de dévoiler le nouveau bijou de l’U.S. Air Force, le cyber bombardier B-21 Raider. À elles seules, ces cinq sociétés ont vendu pour 192 milliards de dollars d’armement en 2021 – soit environ le tiers du total mondial.

Deux entreprises publiques chinoises figurent également dans le top 8 : Norinco, qui fabrique des fusils et des missiles, et Aviation Industry Corporation of China (AVIC), spécialisée dans l’aéronautique, avec respectivement 26 milliards et 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’année dernière. Les ventes d’armements des entreprises chinoises connaissent une hausse significative ces dernières années, principalement grâce aux programmes de modernisation lancés par l’Armée populaire de libération.

Les sociétés européennes sont également bien représentées dans le premier quart de cette liste. Les constructeurs aéronautiques Leonardo et Airbus, ainsi que le groupe électronique français Thalès se classent dans le top 16 mondial avec des ventes d’armes qui s’échelonnaient entre 10 et 14 milliards de dollars en 2021.

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

La Commission irlandaise de protection des données, l’équivalent de la Cnil en France, a décidé la semaine dernière d’infliger une amende de 265 millions d’euros à Facebook pour avoir violé le règlement général sur la protection des données (RGPD), suite à une immense fuite de données d’utilisateurs survenue entre mai 2018 et septembre 2019. Cette amende est la quatrième infligée aux plateformes détenues par la société mère de Facebook, Meta. Même si cette somme peut sembler considérable, il ne s’agit pas du montant le plus élevé qu’une entreprise ait dû payer dans l’histoire du RGPD.

Comme le montre le graphique ci-dessus, cet honneur discutable revient à Amazon, un autre géant du Web. En juillet 2021, le régulateur luxembourgeois avait infligé une amende monstre de 746 millions d’euros à la branche européenne du groupe américain, pour « non-respect des principes généraux de traitement des données dans le cadre du RGPD », d’après le suivi réalisé par CMS. La quatrième place de ce classement revient à la messagerie WhatsApp, suivie de trois amendes reçues par Google et d’une infligée à Facebook.

Le cadre réglementaire du RGPD vise à donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur leurs données et impose de nouvelles normes à la gestion des données personnelles en entreprise. Pour les contrevenants à ces règles, les sanctions sont souvent lourdes. Le RGPD a été mis en place le 25 mai 2018, en remplacement de la directive européenne sur la protection des données de 1995, et contient 99 articles. À ce jour, le suivi de CMR recense 1 507 violations individuelles du RGPD, bien que les données soient très probablement incomplètes puisque toutes les amendes ne sont pas rendues publiques.

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

En Suisse, près de 16 % de tous les voyageurs-kilomètres (une mesure correspondant au transport d’un voyageur sur un kilomètre) parcourus par voie terrestre – ont été effectués en train en 2020, selon les données d’Eurostat. La république alpine occupe ainsi la première place au niveau européen, bien qu’elle ne se situe qu’en milieu de classement en ce qui concerne la longueur totale du réseau ferroviaire.

Pour les déplacements de passagers en ville, mais aussi et surtout au niveau régional et suprarégional, le transport ferroviaire représenteune mobilité propre, durable et particulièrement adaptée pour relever les défis de la transition écologique. L’Helvétie investit beaucoup dans le transport ferroviaire comparée à ses voisins : soit 413 euros par habitant en 2021, contre seulement 45 euros par habitant en France, comme le révèle un autre graphique.

Alors qu’en Allemagne, seuls 6,3 % des voyageurs-kilomètres ont été réalisés en train en 2020, cette proportion était de 9,1 % en Autriche et de 7,8 % en France, en République tchèque et aux Pays-Bas. En Belgique, en Pologne et au Danemark, entre 5 et 6 % des voyageurs-kilomètres ont été effectués sur rail.

Claire Villiers pour Statista


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

L’approvisionnement de l’Europe en gaz russe n’étant plus assuré depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, de nombreux pays européens ont dû s’efforcer de trouver d’autres sources. Bien que l’UE ait adopté un plan visant à réduire la consommation de gaz naturel de 15 % cet hiver par rapport à la moyenne des cinq dernières années, elle n’est pas encore prête de se passer cette source d’énergie.

L’une des réponses de l’Europe à la crise est l’augmentation des importations de gaz naturel liquéfié (GNL). Contournant l’utilisation des gazoducs en provenance de l’Est, les terminaux GNL ouvrent une plus grande variété de fournisseurs potentiels. L’un des principaux bénéficiaires de cette évolution est jusqu’à présent les États-Unis. Au cours du premier semestre 2022, les États-Unis sont devenus le premier fournisseur de GNL au monde, 71 % de leurs exportations étant destinées à l’UE et au Royaume-Uni.

L’Allemagne, par exemple, qui avait développé une importante dépendance à la Russie pour les livraisons de gaz, a annoncé la construction de quatre terminaux d’importation de GNL depuis le début de la guerre en février 2022. Comme le montre cette infographie réalisée à partir des données de Gas Infrastructure Europe, il s’agira des premiers terminaux du pays. D’où viendra le gaz ? En grande partie du Qatar. L’entreprise publique Qatar Energy a annoncé fin novembre qu’un accord avait été conclu avec des entreprises allemandes, représentant un contrat de 15 ans pour l’achat de 2 millions de tonnes de gaz liquide par an. Les livraisons commenceront en 2026, le gaz étant vendu par le Qatar à la société américaine ConocoPhillips, avant d’être livré à l’un des terminaux allemands qui seront alors construits.

En France, on dénombre actuellement quatre terminaux fonctionnels (à Fos-sur-Mer, Montoir-de-Bretagne et Loon-Plage), ainsi qu’un nouveau terminal en projet dans le port du Havre.

Bien qu’il s’agisse d’une solution à moyen terme, l’utilisation du gaz naturel liquéfié est controversée. L’Agence fédérale allemande pour l’environnement affirme que l’utilisation accrue du GNL, surtout par rapport au gaz transporté par gazoduc, ne peut se justifier du point de vue de la politique climatique et de l’efficacité énergétique. Néanmoins, l’agence affirme qu’une expansion des infrastructures GNL au cours de la phase de transition vers des énergies plus propres pourrait contribuer à améliorer la sécurité de l’approvisionnement et à accroître la concurrence.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

54 millions de tonnes. C’est le volume de déchets électroniques qui a été généré dans le monde en 2019, en hausse de 21 % en seulement cinq ans, selon le dernier rapport Global E-waste Monitor des Nations Unies. L’étude prédit également que la quantité de déchets électroniques atteindra 74 millions de tonnes d’ici 2030, faisant de ces déchets le flux de déchets ménagers qui connaît la croissance la plus rapide au monde, alimentée notamment par la hausse de la consommation d’équipements, leur cycle de vie court et peu d’options de réparation. En 2019, seuls 17 % des déchets électroniques mondiaux ont été collectés et recyclés, selon les estimations.

Le plus grand producteur de déchets électroniques au monde est la Chine, avec environ 10 millions de tonnes en 2019, suivie par les États-Unis (6,9 millions de tonnes) et l’Inde (3,2 millions de tonnes). Cependant, si l’on regarde le volume rapporté à la population, les Chinois sont loin d’être les premiers avec 7,2 kilos générés par habitant, ce qui correspond finalement à la moyenne mondiale.

Ce sont les pays scandinaves et le Royaume-Uni qui génèrent le plus de déchets électroniques par tête, avec par exemple 26 kilos par an pour les Norvégiens et 24 kilos pour les Britanniques. Les Français font également partie, comme les Américains, les Suisses et les Japonais, de la quinzaine de pays développés où le volume annuel de déchets dépasse 20 kilos par habitant. Selon les chiffres d’Eurostat, seul un peu plus du tiers des déchets électroniques étaient recyclés en France en 2018.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Afrique que la production de déchets de ce type est la moins élevée : de l’ordre de 500 grammes par habitant par an dans des pays comme le Niger, le Mozambique ou l’Éthiopie. Malheureusement, ce n’est pas pour autant que la région est préservée de l’accumulation de ces déchets dangereux, puisque que de nombreux pays européens continuent d’y exporter leurs équipements électroniques défectueux malgré la Convention de Bâle de 1992.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les artistes les plus écoutés en France sur Spotify

L’industrie mondiale de l’habillement a doublé au cours des quinze dernières années et compte environ 60 millions de travailleurs à travers le monde. Comme le rapporte l’ONG Clean Clothes Campaign, malgré l’essor économique de ce secteur, les salaires des ouvriers des pays exportateurs émergents – parmi lesquels plusieurs pays d’Asie et d’Afrique – restent bien souvent indécents et ne représentent qu’une toute petite fraction de ce que les consommateurs paient en magasin. Le graphique ci-dessous donne un aperçu de la répartition du coût d’un tee-shirt fabriqué dans une usine au Bangladesh et vendu 29 euros dans un magasin en Europe.

Sur le prix d’un tee-shirt produit dans ce pays d’Asie du Sud et acheté auprès d’un distributeur lambda de prêt-à-porter en Europe, les coûts intervenant au niveau du commerce de détail – bénéfice du magasin, personnel, loyer et TVA – représentent près de 60 % du total. Ensuite, les parts les plus importantes reviennent au bénéfice pour la marque et au coût des matières, respectivement 12 %. Puis intervient le coût du transport, 8 %, et celui lié au bénéfice et aux frais généraux de l’usine au Bangladesh, 5 %. Toujours d’après les estimations de ce rapport, les ouvriers locaux, dont le salaire minimum mensuel s’élevait à 83 euros en 2020, ne perçoivent au final que 0,6 % du coût du produit fini – soit à peine 20 centimes d’euro pour un vêtement vendu 29 euros en Europe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/42/   1/1