28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

La part de l’Asie dans la valeur mondiale des exportations de marchandises n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. Selon les données de l’Organisation mondiale du commerce, le continent a désormais presque rattrapé l’Europe dans ce domaine. Les deux régions représentaient chacune une part comprise entre 36 et 37 % de la valeur exportée à l’échelle mondiale en 2021.

Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, l’Europe était (de loin) le premier continent exportateur de marchandises. Alors que la part de l’Asie dans les expéditions mondiales n’atteignait pas 20 % au début des années 1980, elle a fini par grimper à 36,3 % en 2021 – soit seulement 0,6 point de pourcentage de moins que la part de l’Europe (36,9 %). Compte tenu de la dynamique récente, l’Asie pourrait ainsi dépasser l’Europe en tant que premier exportateur de biens en 2022.

Le déplacement vers le continent asiatique du centre de gravité du commerce international se reflète également à travers le développement du transport maritime. Ainsi, les ports asiatiques, en particulier chinois, dominent désormais le peloton de tête des plus grands ports à conteneurs de la planète (en débit). Et il en va de même dans le domaine des aéroports de fret.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

Jusqu’en octobre 2022, les États membres de l’Union européenne ont importé de Russie des marchandises d’une valeur de 181 milliards d’euros, soit une augmentation de 38 % par rapport à l’année précédente.

Cela ne signifie pas pour autant que les sanctions imposées à la suite de la guerre d’agression russe en Ukraine n’ont pas eu d’effet, comme l’illustre la tendance à la baisse représentée dans notre graphique basé sur les données d’Eurostat. Le record d’importation de l’année dernière s’explique essentiellement par la forte hausse des prix des combustibles fossiles au cours du premier semestre. Mais depuis la fin de l’été, les cours du pétrole et du gaz sont retombés.

Au cours des dix premiers mois de 2022, les importations européennes de « combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes » provenant de Russie ont représenté 131,5 milliards d’euros, soit 73 % du total importé de ce pays, selon Eurostat. A titre de comparaison, en 2021, les recettes russes liées aux exportations de pétrole et de gaz vers l’Europe s’élevaient à 104 milliards d’euros et représentaient 64 % du total exporté vers l’UE.

De Claire Villiers pour Statista


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

Le recyclage représente un levier efficace pour contrecarrer la consommation élevée de ressources. Dans l’Union européenne, les Pays-Bas sont en tête dans ce domaine : dans ce pays, les matériaux recyclés (plastiques, fibres naturelles, métaux) représentent 34 % des ressources utilisées dans les processus de production nationaux. Comme le montre notre graphique basé sur les données d’Eurostat, la Belgique arrive en deuxième position des pays de l’UE 27 qui recyclent le plus : le taux d’utilisation circulaire de matière y est de 21 %. Avec un pourcentage de 19,8 %, la France dépasse également de loin la moyenne européenne de 12 % et se place ainsi en troisième position de ce classement. Parmi les sept pays qui se situent au-dessus de la moyenne européenne, on trouve encore l’Italie (18 %), l’Estonie (15 %), l’Allemagne (13 %) et l’Autriche (12 %). La Roumanie est le pays le moins bien classé, avec un taux de 1 %.

De Claire Villiers pour Statista


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

Pour beaucoup de gens de nos jours, le premier réflexe en cas d’éruption cutanée ou de symptôme inhabituel est de consulter Google pour tenter d’établir soi-même un premier diagnostic.

En 2022, la moitié des Français (51 %) ont utilisé Internet pour trouver des informations relatives à leur santé au cours des trois mois précédant l’enquête annuelle d’Eurostat – contre environ un peu plus du tiers en 2011 (36 %). Le développement de cette tendance est assez similaire dans les autres pays européens, à l’exception de l’Allemagne, où la part des personnes qui se renseignent sur le Web à ce sujet a baissé au cours de la période (de 54 % à 37 %). Les Finlandais et les Néerlandais sont les plus nombreux à saisir leur clavier pour des questions de santé, soit respectivement 81 % et 78 % en 2022. Cette pratique est en revanche moins répandue Roumanie (29 %).

Bien que des informations fiables et intéressantes puissent être trouvées sur Internet, la multiplication des contenus numériques liés à la santé a entraîné un phénomène nouveau appelé « cybercondrie ». Ce terme décrit l’habitude d’individus qui recherchent de manière compulsive des informations sur le Web et qui développent une anxiété excessive sur leur propre état de santé. En cas d’inquiétude, rien ne remplace donc une traditionnelle visite chez le médecin pour se rassurer.

De Claire Villiers pour Statista


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

Sur le plan économique et financier, l’année 2022 a été rude pour presque tout le monde. Les revenus des ménages des pays de l’OCDE ont été amputés par une inflation annuelle de 10 % (moyenne de 35 pays). Les investisseurs ont également été perdants, les bourses mondiales ayant chuté de 20 %. Ces mauvais résultats globaux cachent toutefois des différences significatives : certains pays s’en étant mieux sortis que d’autres sur certains indicateurs.

L’infographie ci-dessus présente un bilan des performances économiques dans une sélection de six économies de l’OCDE, sur la base de trois indicateurs : l’ampleur de l’inflation (prix à la consommation), les performances boursières et l’évolution de la dette publique en pourcentage du PIB.

Avec l’Italie, l’Allemagne est le pays du G7 qui a enregistré la plus forte hausse des prix à la consommation entre décembre 2021 et octobre 2022 : +10 %. En France et en Espagne, la hausse sur cette période s’élevait à près de 6 %. Parmi les économies avancées, c’est au Japon que le taux d’inflation reste le plus faible : moins de 4 % cette année.

Si le Japon présente une inflation nettement moins impressionnante que la plupart des autres pays, c’est en revanche tout l’inverse en ce qui concerne la dette publique. L’endettement du Japon est le plus élevé au monde et son ratio dette publique sur PIB s’est creusé de près de 5 points de pourcentage en 2022. Dans les autres économies étudiées, on a en revanche assisté à une stabilisation, voire un recul, du niveau de dette publique.

Au rayon des performances boursières, le DAX, indice phare de la bourse allemande, a vécu une année particulièrement compliquée, avec un plongeon de près de 18 % sur les douze derniers mois. Aux États-Unis, les marchés boursiers ont reculé d’environ 10 % sur la même période, alors que le CAC 40 français était en baisse de plus de 7 %. À l’inverse, le FTSE britannique a plutôt été épargné, affichant une légère hausse depuis la fin de l’année 2021 (+1 %).

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

La fin de l’année approche : une raison pour de nombreuses personnes dans le monde de faire sauter les bouchons et de porter un toast avec une coupe de champagne ou de vin. Comme le montre notre graphique basé sur les données de Brand Finance, Moët & Chandon est la marque de vin et champagne la plus précieuse au monde, avec une valeur de 1,4 milliard de dollars en 2021, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente.

La marque de champagne de luxe, propriété de la maison LVMH, domine largement le classement des marques les plus valorisées de l’industrie du vin et du champagne, et a vu ses ventes repartir à la hausse en 2021. Avec la fin des restrictions sanitaires liées à la pandémie, les célébrations, mariages et autres réunions de famille (où le champagne ne pouvait pas manquer) ont été particulièrement nombreuses, selon le rapport.

En deuxième position figure la marque de champagne Veuve Clicquot, qui fait elle aussi partie du groupe LVMH, avec une valeur de 962 millions de dollars. Détenant également Chandon (sa marque américaine de vin mousseux) et Dom Pérignon dans son portefeuille, le groupe présidé par Bernard Arnaud possède quatre des cinq marques de vin et champagne les mieux valorisées au monde.

Dans le reste du classement on retrouve d’autres géants internationaux du secteur des boissons alcoolisées, comme la marque de vin chinoise Changyu, qui vaut 879 millions de dollars, le domaine australien Lindeman’s (664 millions de dollars) et la marque de vins apéritifs italienne Martini (401 millions de dollars).

Claire Villiers pour Statista.


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

Pour faire face aux réductions des livraisons de gaz russe depuis le début de la guerre en Ukraine, les pays de l’Union européenne (UE) s’étaient fixé l’objectif de réduire leur consommation de gaz naturel de 15 % entre août 2022 et mars 2023 par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Cette semaine, Eurostat a annoncé que l’UE était en phase avec cet objectif, la consommation de gaz des Vingt-Sept ayant baissé d’environ 20 % sur la période allant d’août à novembre (par rapport à la moyenne 2017-2021).

Comme le détaille notre carte, au cours de la période étudiée, la consommation de gaz a diminué dans la plupart des États membres. Dans 18 pays, dont la France (-20 %), la consommation a chuté au-delà de l’objectif de 15 % et, dans certains cas, de façon importante : plus de 30 %, voire 40 %. C’est en Finlande (-53 %), en Lettonie (-43 %) et en Lituanie (-42 %) que la consommation a le plus diminué.

Même s’ils ont réduit leur recours à cette source d’énergie, 6 États membres n’ont pas encore atteint l’objectif de 15 %. Dans deux pays, la consommation de gaz naturel a en revanche augmenté : à Malte (+7 %) et en Slovaquie (près de +3 %).

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

Le transport public est le moyen le plus efficace et le plus durable de véhiculer de grands groupes de personnes en milieu urbain, comme le rapporte l’étude « Urban Mobility Readiness Index 2022 » du cabinet de conseil Oliver Wyman. Comme les prévisions indiquent que près de 70 % de la population mondiale vivra dans des villes en 2050, il est d’autant plus important que les métropoles conçoivent leurs systèmes de transport public en conséquence.

L’étude a examiné les transports publics de 60 grandes villes de la planète et les a classées en fonction de leur performance dans les domaines suivants : infrastructures, impact social, attractivité, efficacité et innovation du réseau. Hong Kong est en tête du classement en 2022 avec un score de 77 sur 100. Son réseau de transport à prix abordable dispose notamment d’infrastructures ferroviaires modernes et d’une forte densité de stations. Zurich arrive en deuxième position avec un score de 73. Selon le rapport, le système de transport multimodal de la ville suisse est particulièrement efficace, abordable et facile d’accès. Hormis le leader Hong Kong, la majorité des meilleurs systèmes de transport public du monde se trouve en Europe, comme le montre la carte ci-dessus.

Paris se classe en huitième position avec un score de 66, à égalité avec Tokyo. Et la capitale française pourrait gagner des points dans les années à venir : après la validation des études de faisabilité en février 2022, la commune de Créteil prévoit de construire le premier téléphérique urbain d’île de France. Baptisé « Câble 1 », ce projet de télécabines comptera cinq stations le long d’un parcours de 4,5 kilomètres et devrait être mis en service en 2025. La ville a opté pour le transport aérien par câble, car les options terrestres traditionnelles auraient été trop complexes et coûteuses. La ligne présente l’avantage supplémentaire de ne pas contribuer à la pollution atmosphérique.

Claire Villiers pour Statista.


Exportations : l’Asie a rattrapé l’Europe

Si les Français font moins d’enfants qu’avant, comme dans la plupart des pays à haut revenu, ils restent toutefois les champions d’Europe de la fécondité, comme le révèlent les données d’Eurostat (en excluant la Géorgie, qui fait aussi partie de l’étude). Le taux de fécondité s’élève à 1,83 enfant par femme dans l’Hexagone, soit le plus haut taux de l’Union européenne devant la Roumanie, où il s’établit à 1,80 enfant par femme. Elle est suivie par l’Islande et la Tchéquie, où les femmes donnent naissance à 1,70 enfant en moyenne.

Ensuite, ce sont les pays du nord de l’Europe qui figurent parmi les plus féconds : le Danemark (1,68 enfant par femme), la Suède (1,67) et l’Irlande (1,63). Comme le montre notre infographie, ce sont les voisins méditerranéens de la France qui font partie de ceux faisant le moins d’enfants sur le continent. En Espagne et en Italie, une femme donne en moyenne naissance à 1,2 enfant. Quant à l’Allemagne, elle se situe dans la moyenne de l’UE avec un taux de fécondité proche de 1,5.

De Claire Villiers pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/40/   1/1