28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Dans quels pays travaille-t-on le plus ?

Selon les statistiques de l’OCDE, le Mexique et la Corée du Sud font partie des nations les plus laborieuses de la planète, avec une moyenne annuelle respective de 2 128 et 1 915 heures travaillées par travailleur, soit parmi les durées les plus élevées enregistrées auprès des 35 États membres de l’organisation. Si ces deux nations figurent en haut du classement (avec le Costa Rica et le Chili), c’est en partie car les conditions de travail y sont beaucoup moins avantageuses que dans la plupart des pays d’Europe. Les salariés de ces pays bénéficient de relativement peu de congés payés (12 à 15 jours) et la durée maximale hebdomadaire de travail atteint 48 heures au Mexique et 52 heures en Corée du Sud.

Si l’on compare le nombre d’heures travaillées par an en France à celui dans le reste du monde, on constate que les Français se situent en dessous de la moyenne de l’OCDE (1 716 heures), avec 1 490 heures effectuées en moyenne par travailleur en 2021. Toutefois, cette durée est à peine plus élevée au Royaume-Uni (1 497 heures) et elle est même inférieure dans plusieurs nations européennes parmi les plus développées : Pays-Bas, Allemagne, pays scandinaves. C’est l’Allemagne qui ferme ce classement avec 1 349 heures ouvrées par an par travailleur, une donnée qui s’explique en partie par un important recours au temps partiel pour les femmes dans ce pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista.


Dans quels pays travaille-t-on le plus ?

Une estimation préliminaire de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour l’année 2022 montre que les subventions mondiales à la consommation de combustibles fossiles ont dépassé les mille milliards de dollars, de loin le montant annuel le plus élevé jamais enregistré. Dans l’ensemble, les subventions pour les combustibles fossiles ont doublé par rapport à l’année précédente, comme le montre le graphique ci-dessus. Les aides à la consommation de gaz et d’électricité ont doublé, tandis que les aides à la consommation de pétrole ont augmenté d’environ 85%.

Face à la déstabilisation des marchés de l’énergie liée à la guerre en Ukraine et aux prix « extraordinairement élevés et volatils », les gouvernements ont préféré protéger les consommateurs et les entreprises, selon l’AIE. Des mesures qui pourraient avoir un impact important sur les finances publiques et qui pourraient également réduire l’incitation à utiliser l’énergie de manière efficace ou à passer à une énergie propre, explique l’AIE.

Le pacte de Glasgow sur le climat se retrouve également en contradiction avec ces subventions record : la suppression des subventions aux combustibles fossiles étant considérée comme une étape fondamentale pour une transition réussie vers les énergies propres.

L’AIE souligne qu’il serait préférable d’investir dans des changements structurels plutôt que dans de l’aide d’urgence, et de mieux calibrer les subventions afin qu’elles ciblent principalement les couches les plus pauvres de la population, qui souffrent le plus des coûts engendrés par la hausse des prix de l’énergie.

De Claire Villiers pour Statista.


Dans quels pays travaille-t-on le plus ?

Qu’il s’agisse de manifestations de masse réclamant un changement social et politique ou de mouvements sociaux organisés pour protester contre une loi, la hausse du coût de la vie ou la crise climatique, les citoyens du monde entier continuent de descendre dans la rue pour exprimer leur opinion, manifester un désaccord et réclamer la justice. Mais bien que les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique soient reconnus comme étant fondamentaux dans les normes internationales en matière de droits humains, les gouvernements ne cessent de les restreindre.

L’évaluation réalisée depuis 2017 par CIVICUS Monitor suggère que la société civile est confrontée à un environnement de plus en plus hostile. Les données collectées montrent qu’au niveau mondial, les États font un usage injustifié et excessif de la force pour disperser ou détenir des manifestants pacifiques. Dans certains cas, comme récemment au Myanmar et en Iran, la police voire l’armée a même recours illégalement à la force meurtrière.

Selon la dernière mise à jour datant de mars 2023, 27 pays ou territoires affichent un espace civique « fermé », 50 sont considérés comme « réprimés » et 40 comme « obstrués ». Au total, 117 États sur 197 connaissent de graves restrictions des libertés civiles et il est estimé que 28 % de la population mondiale subi une très forte répression. En comparaison, 42 pays (dont la France) ont un espace civique « réduit » et seulement 38 sont considérés comme « ouverts ».

L’année dernière, 5 pays ont basculé dans la pire catégorie, à savoir le Myanmar, l’Afghanistan, le Tadjikistan, Hong Kong et la Russie, qui sont désormais classés comme « fermés ». Le Lesotho, le Guatemala et la Tunisie sont quant à eux tombés dans la catégorie « réprimés » et 3 autres pays ont été rétrogradés dans la catégorie « obstrués » : le Ghana, la Grèce et le Royaume-Uni.

« Même si l’Europe compte le plus grand nombre de pays considérés comme « ouverts », aucune région n’est à l’abri des moyens répressifs utilisés par les gouvernements pour restreindre les libertés », soulignent les auteurs de l’étude. « Au cours des cinq dernières années, 8 pays européens ont vu leur classement baisser en raison de la détérioration des conditions d’exercice des libertés civiles ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Dans quels pays travaille-t-on le plus ?

Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi comptent parmi les plus grands fabricants de smartphones au monde, avec une part de marché combinée de plus de 50 %. Bien que ces marques soient de nos jours achetées et utilisées à travers le monde entier, elles ont conservé certains avantages nationaux. Apple est la marque la plus utilisée en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), Samsung conserve une part de marché massive en Corée du Sud, alors que Xiaomi et Huawei sont privilégiées par 43 % des Chinois.

66 % des Sud-Coréens interrogés dans le cadre de l’étude Consumer Insights de Statista ont déclaré que leur smartphone principal était un Samsung, soit le taux le plus élevé de l’étude. L’Allemagne, le Brésil et l’Afrique du Sud sont d’autres marchés qui réussissent bien au fabricant coréen, puisque 37 à 43 % des habitants de ces deux pays possèdent un Samsung comme appareil principal. Dans l’Hexagone, l’entreprise coréenne est devancée de peu par la firme à la pomme : 35 % des Français ont opté pour Apple et 32 % pour Samsung, contre respectivement 11 % et 8 % pour Xiaomi et Huawei.

Les marchés de l’Espagne, du Mexique et de L’Inde sont parmi les plus hétérogènes. Comme le met en avant notre graphique, aucune des quatre grandes marques sélectionnées ne touche plus du quart de la population. Si ces quatre marques sont utilisées par plus de 80 % des Espagnols, elles n’atteignent en revanche que 55 % des Indiens. En dehors de Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi, le marché indien des smartphones reste très fragmenté. Les marques Vivo, OPPO, OnePlus et Realme sont chacune utilisées par 7 à 10 % des Indiens interrogés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Dans quels pays travaille-t-on le plus ?

Aucun sujet technologique ne soulève actuellement autant de débats que l’intelligence artificielle : est-elle un danger pour l’humanité ou la solution à tous nos problèmes ? Fait-elle disparaître plus d’emplois qu’elle n’en crée ? Autant de questions qui préoccupent actuellement les experts et les citoyens.

Bien que l’intelligence artificielle évolue rapidement et qu’elle n’a pas fini de soulever des questions sur son avenir, les technologies de l’IA sont déjà utilisées par de nombreuses entreprises et organisations à travers le monde, comme le montre un autre graphique sur ce sujet.

Dans quels pays mise-t-on le plus sur l’intelligence artificielle ? Le graphique ci-dessous, basé sur les données du rapport « 2023 AI Index Report » de l’université de Stanford, montre les pays où les sommes les plus importantes ont été investies dans des entreprises d’IA entre 2013 et 2022. Les États-Unis arrivent largement en tête avec un montant de 248,9 milliards de dollars, suivis par la Chine (95,1 milliards de dollars) et le Royaume-Uni (18,2 milliards de dollars). Au huitième rang, la France suit de près l’Allemagne avec des investissements de 6,6 milliards de dollars sur cette période.

En 2022, les investissements les plus importants dans l’IA ont été réalisés dans le domaine de la médecine et de la santé (6,1 milliards de dollars), selon le rapport.

De Claire Villiers pour Statista


Dans quels pays travaille-t-on le plus ?

Après des pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et la Nouvelle-Zélande, c’est au tour de l’Australie d’annoncer qu’elle interdira l’utilisation de la plate-forme vidéo chinoise TikTok sur les téléphones portables professionnels des employés du gouvernement.

Le procureur général Mark Dreyfus a déclaré mardi que cette décision faisait suite à une recommandation des services de renseignement australiens et qu’elle serait appliquée « dès que possible ». Avec plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, Tiktok est particulièrement populaire auprès des jeunes générations.

C’est dans son pays d’origine, la Chine, que TikTok reste de loin le plus populaire. 71 % des Chinois interrogés en ligne dans le cadre du « Consumer Insights » de Statista en 2022 ont déclaré utiliser régulièrement Douyin, la version chinoise de l’application.

Ailleurs dans le monde, la popularité de TikTok s’est particulièrement accrue en Amérique du Sud et du Nord, ainsi qu’en Europe. Le Mexique et le Brésil font notamment partie des pays étudiés où l’appli est la plus utilisée, avec respectivement 62 % et 54 % des répondants qui affirment l’utiliser régulièrement. En France, la part des utilisateurs réguliers de TikTok s’élève à 38 % des personnes interrogées.

Le succès de TikTok semble en revanche plus limité sur les autres marchés asiatiques, comme en Corée du Sud par exemple. Dans ce pays, ce sont des plateformes locales qui dominent le paysage des réseaux sociaux, à l’image de KakaoTalk et KakaoStory.

De Claire Villiers pour Statista


Dans quels pays travaille-t-on le plus ?

Les trottinettes vont bientôt disparaître à Paris ! Dimanche, 89,03 % des électeurs parisiens ont voté contre les trottinettes électriques de location dans la capitale lors d’un référendum local qui n’a rassemblé que 7,45 % des habitants inscrits sur les listes électorales. Les trois opérateurs parisiens Dott, Lime et Tier Mobility, dont les contrats ne seront pas renouvelés le 1er septembre, devront donc vider la ville de ses quelque 15.000 trottinettes d’ici cinq mois.

Apparues en 2018 et en plein boom ces dernières années, les trottinettes électriques de location ont envahi les chaussées et les trottoirs de la capitale, posant des problèmes de sécurité et finissant par désespérer une grande partie des habitants de Paris.

Comme le montre notre graphique basé sur les données d’une étude OpinionWay, à l’échelle de la France, les trottinettes ne représentent pas un moyen de transport privilégié au quotidien : les trottinettes, les rollers et skateboards sont cités comme un moyen de se déplacer par seulement 2 % des personnes interrogées. En première position : la voiture ou le covoiturage sont les moyens de transport préférés de la majorité des Français interrogés (71 %). La marche à pied arrive en deuxième position (44 %), suivie par les transports en commun – métro/RER, bus, tramway (36 %) – et le vélo (12 %).

De Claire Villiers pour Statista


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Elon Musk, Kim Kardashian, Bill Gates : quelles sont les célébrités qui voyagent le plus en jet privé ?

Un adolescent américain a répertorié et dénoncé les voyages en jet privé des personnes les plus riches du monde, en révélant leur empreinte carbone. Akash Shendure a compilé sur son site Climate Jets des données montrant l’empreinte carbone de 163 utilisateurs de jets privés. La liste contient des informations détaillées sur les vols privés de toutes sortes de célébrités, de l’entrepreneur Bill Gates au rappeur Pitbull.

Shendure a tiré ces chiffres de différentes bases de données, comme celle de Jack Sweeney, un étudiant en informatique connu pour avoir traqué les jets privés et les yachts de certains oligarques russes, d’Elon Musk et d’autres personnalités.

Comme le montre notre graphique, les familles individus et les individus listés émettent souvent, rien qu’avec leurs vols annuels en jet privé, des milliers de fois plus que l’empreinte carbone annuelle d’une personne moyenne. En tête de liste : l’entrepreneur et milliardaire américain Thomas Siebel qui, selon Shendure, utilise trois jets privés et a effectué au moins 458 vols en 2022, soit plus d’un vol par jour. Selon ces données, il a émis 4.650 tonnes de CO2 en 2022 rien qu’en utilisant ses jets privés.

Shendure espère que les inégalités démensurées entre riches et pauvres en matière d’émissions de gaz à effet de serre feront l’objet de plus de discussions.  » On entend souvent le message comme quoi les consommateurs devraient se restreindre pour le climat – et je soutiens cela « , a déclaré Shendure au New York Times. « mais ces individus très riches ne le font pas ».

De Claire Villiers pour Statista


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La pollution de l’air figure parmi les plus grandes menaces environnementales pour la santé de l’humanité. Elle provoque plus de six millions de décès par an et entraîne des coûts économiques de plus de 8 millards de dollars par an. C’est ce que révèle le « World Air Quality Report 2022 », publié par l’entreprise suisse de technologie de la qualité de l’air IQAir. L’analyse a révélé qu’en 2022, sur les 131 pays, régions et territoires étudiés, seuls 13 respectaient les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de qualité de l’air, dont beaucoup se trouvent en Océanie. L’OMS préconise des concentrations annuelles de particules PM2,5 inférieures ou égales à 5 μg/m3.

Le graphique ci-dessous montre à quel point la qualité de l’air varie dans le monde : dans des villes comme Lahore au Pakistan (97,4 μg de particules PM2,5 par m3) et Delhi en Inde (92,6), les recommandations maximales de l’OMS sont dépassées de plus de dix fois. Des villes comme Reykjavik en Islande (3,3) et Tallinn en Estonie (4,8) font partie des rares à respecter les seuils. À Paris les recommandations maximales de l’OMS sont dépassées d’un peu plus de deux fois (12,7 μg de particules PM2,5 par m3).

La pollution de l’air touche particulièrement les populations déjà vulnérables, puisque plus de 90 % des décès dus à la pollution atmosphérique surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, indique le rapport. L’Afrique et l’Asie centrale et du Sud sont surreprésentées, avec les concentrations annuelles moyennes de PM2,5 – les plus élevées du monde. Et cela alors même que seulement 19 des 54 pays africains disposaient de données suffisantes pour être inclus dans l’étude.

De Claire Villiers pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/34/   1/1