27 août 2024 |

Ecrit par le 27 août 2024

Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en capacité de régénérer en un an. Cette année, la date fatidique tombe le 2 août. Pour obtenir ce résultat, l’ONG a comparé l’empreinte écologique de chaque pays avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire la surface disponible pour produire les ressources et absorber les déchets. À l’échelle mondiale, on obtient un chiffre de 1,7. Cela signifie qu’il faudrait actuellement près de 2 planètes pour subvenir durablement aux besoins de l’humanité.

L’empreinte écologique de l’humanité, qui inclut entre autres les émissions de gaz à effet de serre, connaît une hausse constante ces dernières décennies, tandis que la biocapacité de la Terre suit dans le même temps une trajectoire inverse. Il en résulte un déficit écologique de plus en plus important. Le jour du dépassement a ainsi avancé de trois jours par an en moyenne depuis 1970, même si l’on observe un ralentissement de la tendance sur les dix dernières années.

Si l’on se place à l’échelle des pays, celui dont le jour du dépassement est le plus tôt est le Qatar, ayant eu lieu le 10 février, alors que la Jamaïque affiche la date la plus tardive, soit le 20 décembre. En France, le jour du dépassement tombe le 5 mai. Seule une minorité de pays n’ont pas de jour du dépassement, c’est-à-dire que leur empreinte écologique par habitant reste inférieure à la biocapacité mondiale par habitant. Ainsi, sur les 189 pays étudiés en 2023, seulement 51, essentiellement situés en Afrique et en Asie, ne vivent pas à « crédit écologique ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Malgré les doutes sur ses effets négatifs sur la santé, la cigarette électronique pourrait être reconnue comme l’un des outils de sevrage tabagique, au même titre que les patchs ou les chewing-gums à la nicotine. C’est le message délivré par le ministre français de la Santé dimanche 28 mai, qui considère la prescription et le remboursement de ces outils de sevrage tabagique par les assurances sociales.

En Europe, les cigarettes électroniques sont particulièrement populaires en Suisse, où 30 % des participants à l’enquête du Statista Consumer Insights déclaraient en faire l’usage, alors que l’Italie (25 %) et le Royaume-Uni (24 %) figurent aussi parmi les pays qui comptent le plus d’utilisateurs. En France, le pourcentage de vapoteurs s’élève à 19 %. En revanche, les Marocains semblent bien moins enthousiastes à l’idée de vapoter des liquides aux parfums variés. Dans ce pays d’Afrique du Nord, seuls 8 % des répondants déclaraient utiliser une e-cigarette.

De Claire Villiers pour Statista


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Constituée de plus de 8 milliards d’êtres humains dont l’empreinte écologique est particulièrement visible et massive, l’humanité peut sembler occuper une place prépondérante sur notre planète. Pourtant, des scientifiques ont évalué que nous ne formons qu’une infime partie de la masse des organismes vivants sur Terre. Selon une étude publiée dans la revue scientifique PNAS, l’humanité toute entière représenterait environ 0,06 gigatonnes de carbone, soit environ 0,01 % de toute la biomasse de la planète.

Le règne végétal est de loin celui qui pèse le plus dans la biomasse terrestre (près de 83 %), suivent ensuite les bactéries (et archéobactéries) avec une part estimée à 14 %, puis les mycètes (champignons) avec 2,2 %. L’ensemble des animaux ne représente au final qu’une toute petite part du vivant, soit seulement environ 0,37 % de la biomasse (en incluant les humains). Comme le montre notre infographie, même les virus pèsent plus lourd que l’humanité avec une part estimée à 0,04 %. Bien entendu, ce graphique compare des organismes présentant des degrés de complexité, tailles, populations et fonctions bien différentes, mais il offre néanmoins un autre regard sur la place occupée par l’Homme dans le monde du vivant.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Selon les dernières estimations de l’ONG Walk Free, autour de 50 millions de personnes vivaient en situation d’esclavage moderne dans le monde en 2021, soit une hausse de 10 millions par rapport à 2016. Cette estimation rend plus précisément compte du nombre de victimes de travail forcé, de mariage forcé, de trafic humain et d’exploitation sexuelle.

Comme le note l’organisation, l’esclavage moderne est présent dans tous les pays du monde, mais la manière dont il se manifeste dépend d’une combinaison de facteurs, comme la taille et la répartition des groupes vulnérables au sein d’une population, et la manière dont les gouvernements réagissent face aux formes d’exploitation. Dans certains cas, le travail forcé est perpétré par l’État, laissant peu de recours aux victimes. Les plus vulnérables – les femmes, les enfants et les migrants – sont touchés de manière disproportionnée.

Comme le montre notre graphique ci-dessous, les pays où la prévalence de l’esclavage moderne est la plus élevée sont la Corée du Nord et l’Érythrée, où respectivement 105 et 90 personnes sur 1000 seraient victimes de cette atteinte grave aux droits humains. On trouve ensuite la Mauritanie (32 sur 1000), l’Arabie saoudite (21 sur 1000) et la Turquie (près de 16 sur 1000). À l’autre extrémité de l’échelle, les pays où ce fléau est le moins répandu sont la Suisse, la Norvège et l’Allemagne, avec moins de 1 personne sur 1000 concernée. La France et les États-Unis affichent de leur côté un taux respectif de 2 et 3 victimes pour 1000 habitants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

L’OMS estime que plus de 8 millions de personnes meurent prématurément à cause du tabagisme chaque année. Sur 1,3 milliard de fumeurs dans le monde (soit près d’un adulte sur quatre), plus de 80 % vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, là où la charge de morbidité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde. Où le tabagisme est-il le plus répandu dans le monde ? Et quelles sont les tendances de consommation au cours des dernières décennies ?

Les nations où l’on trouve le plus de fumeurs sont regroupées dans trois régions. L’Asie du Sud-Est (notamment au Myanmar et en Indonésie), l’Europe (en particulier dans les Balkans, mais aussi en France) et les petites îles du Pacifique (Nauru, Kiribati, Tuvalu). Dans les pays cités ci-dessus, un adulte sur trois, si ce n’est plus, fume quotidiennement ou occasionnellement du tabac. À l’inverse, c’est en Afrique que l’on trouve le moins de fumeurs : en Éthiopie, au Ghana et au Nigeria, moins de 5 % des adultes fument.

Au rayon des tendances, on observe ces vingt dernières années une forte baisse de la prévalence du tabagisme dans les pays d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale – à l’exception de la France, où la proportion de fumeurs réguliers et occasionnels n’a guère diminué. D’après les données de l’OMS publiées par Our World in Data, la prévalence du tabagisme dans l’Hexagone est passée de 34 % en 2000 à 33 % en 2020, tandis que des pays comme le Royaume-Uni, le Canada et la Suède ont vu leur taux chuter d’environ de moitié. À l’échelle mondiale, la prévalence est passée d’environ un adulte sur trois à un adulte sur quatre. Deuxième marché des cigarettes au monde après la Chine, l’Indonésie est l’une des rares nations où la proportion de fumeurs a augmenté.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Sur le même sujet : consultez l’infographie sur les bénéfices de l’arrêt du tabac pour la santé.


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Pour établir l’indice du coût des études 2022, la banque allemande N26 a analysé les coûts des études supérieures de médecine, de soins infirmiers, de droit, d’ingénierie civile, d’informatique et d’enseignement dans 50 pays du monde entier. En outre, les analystes ont examiné de près les salaires nationaux moyens des diplômés concernés à leur entrée sur le marché du travail.

Comme le montre notre graphique, aux États-Unis, une année d’études supérieures dans les filières analysées coûte en moyenne environ 27 100 euros – de loin le montant le plus élevé de tous les pays étudiés. La deuxième place est occupée par les Émirats arabes unis avec une moyenne annuelle de près de 12 500 euros, suivis par l’Angleterre, où les frais d’études s’élèvent en moyenne à environ 11 400 euros par an. Dans ces trois pays, les jeunes diplômés mettent en moyenne de 12 à 19 ans pour rembourser les prêts contractés pour faire leurs études.

La France se situe dans la moyenne inférieure de cette comparaison : les étudiants des filières couvertes par l’indice dépensent environ 2 800 euros par an et ces coûts sont remboursés en moyenne au bout de quatre ans. L’enseignement supérieur est encore moins cher dans certains pays, comme par exemple en Autriche, où le coût moyen se situe à 41 euros par an ou 20 euros par semestre – les frais engagés pour faire des études sont donc très rapidement remboursés pour les jeunes diplômés autrichiens.

De Claire Villiers pour Statista

Sur le même sujet : consultez le graphique sur les frais d’inscription dans les universités publiques.


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Quelles sont les activités sportives préférées des Français ? La dernière enquête du Consumer Insights de Statista donne un aperçu des sports les plus pratiqués dans le pays. En tête de liste, on trouve la randonnée, pratiquée au moins occasionnellement par 42 % des Français interrogés au cours de l’année écoulée, suivie par la course à pied (28 %), le vélo (26 %) et la gymnastique de forme : fitness, aérobic, cardio, etc. (25 %).

Sport professionnel le plus suivi dans l’Hexagone, le football complète le top 5 avec 21 % de pratiquants occasionnels, juste devant la natation et la plongée (19 %). Parmi les autres activités physiques les plus appréciées des Français, on peut également citer le tennis, le basketball, la danse et le yoga.

Sports professionnels :Quels sports sont les plus suivis par les Français ?
Si la popularité du tennis est en perte de vitesse dans certains pays (comme aux États-Unis par exemple), ce sport reste toujours très populaire en France. Selon les enquêtes du Consumer Insights de Statista, le tennis est le deuxième sport professionnel le plus suivi par les Français, assez loin derrière le football et juste devant le rugby.

Sur les quelque 3 900 amateurs de sport interrogés dans l’Hexagone, 36 % ont déclaré suivre des compétitions de tennis professionnel, contre 33 % pour le rugby. Le ballon rond trône largement en tête, étant suivi de près ou de loin par 72 % des répondants. Derrière ce trio de tête, deux sports sont au coude-à-coude : le basketball (29 %) et le cyclisme (28 %), le dernier cité devant notamment une bonne partie de sa popularité au Tour de France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Si aucun accord n’est trouvé au Congrès américain pour rehausser le plafond de la dette, les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès le 1er juin. Officiellement, le plafond d’endettement fixé par le pays (31 381 milliards de dollars) a déjà été atteint le 19 janvier, mais le gouvernement a obtenu un sursis grâce à des mesures d’exception.

La ministre américaine des Finances, Janet Yellen, a exhorté les parlementaires du Congrès à sceller le plus vite possible un accord, précisant qu’« attendre jusqu’à la dernière minute […] peut causer de graves dommages aux entreprises et à la confiance des consommateurs, augmenter les coûts d’emprunt à court terme pour les contribuables et pénaliser la cote de crédit des États-Unis ».

Une comparaison directe avec les pays de l’Union européenne montre à quel point la montagne de la dette publique des États-Unis est énorme. Au total, les 27 pays membres de l’UE cumulaient 13 273 milliards d’euros de dette à la fin de l’année 2022 (dont 2 950 milliards d’euros pour la France). Cela correspond à moins de la moitié de la dette américaine à la même date. Exprimée en pourcentage du PIB, la dette des États-Unis dépasse actuellement les 120 % (contre environ 110 % pour la France).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le jour du dépassement de la Terre tombe de plus en plus tôt

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. La dernière édition a interrogé plus de 93 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de la perception de la couverture médiatique de la guerre en Ukraine à l’évolution des habitudes d’information. Comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé dans 21 des 46 pays analysés, tandis que 18 sont restés au même niveau et que 7 seulement ont observé une hausse.

C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes déclarant faire le plus souvent confiance aux médias d’information, soit 69 % des répondants, en hausse de 4 points sur un an. Les États-Unis sont toujours en queue de peloton, à égalité avec la Slovaquie, avec seulement 26 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux, avec 29 %, un score qui a globalement stagné depuis 2021 (-1 points).

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, les nations qui affichent les plus faibles niveaux de confiance, telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/30/   1/1