22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

La confiance dans l’Union européenne

Les élections européennes approchent à grands pas, et en France, la liste du Rassemblement National, menée par Jordan Bardella, caracole toujours en tête. Créditée de 31,5 % des intentions de vote dans la plus récente édition du baromètre Harris Interactive, la liste RN dépasse ainsi de loin celle de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer (15 %), alors que la liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann se rapproche lentement mais sûrement de cette dernière (14,5 %). Traditionnellement plutôt eurosceptique, le RN indique dans son programme vouloir mettre un frein à plusieurs politiques de l’UE, comme son élargissement, ou encore le projet de défense commune. Le RN dénonce également les mesures européennes pour l’écologie, qu’il juge punitives, et accuse l’« Europe passoire » d’être responsable d’une situation qu’il qualifie de « chaos migratoire ».

Sans surprise, selon le dernier Eurobaromètre des institutions européennes, réalisé à la fin de l’année 2023, les Français sont parmi les citoyens européens les plus sceptiques envers l’UE. En effet, seuls 35 % déclarent qu’ils tendent à avoir confiance dans les actions de l’institution, soit la plus faible proportion, ex æquo avec Chypre. Comme le montre notre infographie, les niveaux de confiance les plus élevés, c’est-à-dire plus de 55 % de la population, sont observés dans les pays nordiques (Danemark, Suède, Finlande, Lituanie), ainsi qu’au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Irlande et à Malte. À l’inverse, les citoyens des pays du pourtour méditerranéen (Grèce, Italie, Espagne), ainsi que les Tchèques et les Slovènes, sont plus sceptiques : entre 38 et 43 % affirment faire confiance à l’UE.

De Valentine Fourreau pour Statista


La confiance dans l’Union européenne

Quelque 50 000 lobbyistes travaillent actuellement à Bruxelles pour le compte de plus de 12 000 organisations inscrites, selon les données du registre de transparence de l’Union européenne. Si l’on rapporte ce nombre aux 705 députés qui siègent au Parlement européen, cela donne un ratio de 70 lobbyistes par élu en moyenne. Des chiffres qui illustrent l’ampleur de ce phénomène dans le processus décisionnel au sein des institutions européennes. Mais quelles entreprises sont les plus actives en matière de lobbying auprès de l’UE ?

Comme le montre le suivi de LobbyFacts, qui compile les données du registre de transparence, parmi les acteurs les plus dépensiers en matière de lobbying auprès des institutions de l’UE, on trouve les géants technologiques américains (Meta, Microsoft, Apple et Google), des représentants de l’industrie chimique (Bayer et la fédération sectorielle européenne), ainsi que plusieurs agences de relations publiques qui défendent et promeuvent les intérêts de clients auprès de l’UE (Fleishman-Hillard, FTI Consulting, Burson Cohn & Wolfe, Kreab). En 2023, les acteurs cités ci-dessus ont respectivement déclaré des dépenses de lobbying à Bruxelles comprises entre 6 et 11 millions d’euros.

L’existence du registre de l’UE est souvent présentée comme un gage de transparence. Il s’accompagne de règles censées encadrer les activités de lobbying et les rapports des lobbyistes avec les députés européens. Des groupes d’influence sont toutefois régulièrement mis en cause et accusés d’ingérence. En février dernier, les lobbyistes du groupe Amazon ont fait parler d’eux en ayant vu leurs accréditations être retirées par le Parlement européen. Une décision prise pour sanctionner l’attitude de la multinationale, qui refusait de prendre part à des auditions sur les conditions de travail dans ses entrepôts de logistique.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance dans l’Union européenne

Ce 23 mai, l’Allemagne célèbre les 75 ans de sa « Loi fondamentale », c’est-à-dire sa constitution. Promulguée le 23 mai 1949 à Bonn, elle marque la fondation de la République fédérale d’Allemagne. Bien que ce texte ait servi de modèle à des pays comme l’Espagne, le Portugal et les États post-soviétiques pour l’élaboration de leurs propres constitutions, certaines des plus anciennes constitutions encore en vigueur dans l’Union européenne remontent au 19ᵉ siècle, comme le montrent les données du Comparative Constitutions Project.

La Constitution des Pays-Bas, par exemple, a été ratifiée en 1815 et reposait en partie sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de l’Assemblée nationale française de 1789. Elle incluait déjà certains droits fondamentaux et le droit à la liberté de la presse. Également au 19ᵉ siècle, la Belgique et le Luxembourg ont adopté leurs constitutions actuelles en 1831 et 1868. En France, si la toute première constitution remonte à 1791, celle actuellement en vigueur a été adoptée en 1958, même si elle a depuis connu de nombreuses révisions (25 au total). La Constitution corse, adoptée par des représentants de l’île lors de l’autoproclamation de la République corse en 1755, est considérée par certains auteurs comme la première du genre en Europe, si l’on exclut la Magna Carta britannique de 1215 et les Statuts de Saint-Marin de 1600, qui toutes deux ne correspondent pas directement à une constitution unique.

Les constitutions les plus récentes de l’UE incluent celles des anciens pays satellites de l’Union soviétique, comme la Bulgarie, la Roumanie, la Slovénie (toutes de 1991), ou encore la Tchéquie, l’Estonie et la Lituanie (toutes de 1992). La Hongrie est à ce jour le dernier membre de l’UE à avoir adopté une nouvelle constitution. En 2010, le cabinet du premier ministre Viktor Orbán avait lancé les travaux d’une nouvelle constitution, qui a été adoptée en avril 2011.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance dans l’Union européenne

Un accord sur l’augmentation du tarif des consultations chez les médecins généralistes pourrait entrer en vigueur cette année. En effet, après plusieurs mois de négociations, l’Assurance Maladie et les syndicats de médecins libéraux sont arrivés à un compromis la semaine dernière qui, s’il est validé par un groupe suffisamment représentatif de syndicats, pourrait voir le prix d’une consultation passer de 26,5 à 30 euros en décembre. Le texte prévoit différentes revalorisations pour les médecins généralistes et spécialistes qui devraient représenter, à terme, 1,6 milliard de dépenses supplémentaires sur cinq ans pour l’Assurance Maladie, et comprend également des « objectifs partagés » sur l’accès aux soins, comme une augmentation de la patientèle moyenne des médecins traitants, ainsi qu’un engagement de la part des médecins à améliorer la pertinence de leurs prescriptions, particulièrement les prescriptions d’antibiotiques.

Comme le montre notre infographie, basée sur les plus récentes données de l’OCDE, en France, un médecin généraliste libéral gagne en moyenne trois fois le salaire moyen dans le pays. C’est également le cas des généralistes libéraux en Irlande (ce qui ne signifie toutefois pas que la rémunération des médecins est la même en France et en Irlande, puisque le salaire moyen était légèrement plus élevé en France en 2022). En haut du tableau, on retrouve l’Allemagne, où les médecins généralistes libéraux gagnent en moyenne cinq fois le salaire moyen. À l’inverse, les médecins généralistes australiens ne gagnent en moyenne que 1,7 fois le salaire moyen du pays.

Densité de médecin : une comparaison internationale

Si Unicef soulignait dans son communiqué sur la Journée mondiale de la santé 2024 que « des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine de la santé – et plus particulièrement la santé infantile et maternelle – au cours des dernières décennies », l’association pointait tout de même du doigt les fortes disparités en matière d’accès aux soins dans le monde, responsables de millions de décès chaque année. La pénurie de professionnels de la santé est en effet un problème qui touche actuellement de nombreux pays dans le monde, émergents comme développés.

D’après les plus récentes données de l’OCDE, la France comptait 3,4 médecins en exercice pour mille habitants ; c’est moins que dans plusieurs pays européens comme l’Autriche (5,5), la Norvège (5,2), l’Espagne ou encore l’Allemagne (4,5). Comme le montre notre infographie, la densité de médecins était cependant similaire en Belgique (3,3) et au Royaume-Uni (3,2), et elle descendait même en dessous de 3 pour mille habitants aux États-Unis et au Japon, deux économies avancées qui font face à des pénuries de médecins.

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance dans l’Union européenne

Ces derniers mois, l’or bat tous les records. Ce lundi 20 mai, le prix du précieux métal a grimpé à un niveau historique de plus de 2 430 dollars en clôture, soit un bond de plus de 25 % par rapport à son prix début octobre 2023, juste avant l’éclatement du conflit au Moyen-Orient. 

L’or reste plus que jamais une valeur refuge aux yeux des investisseurs et il poursuit actuellement son ascension avec les tensions géopolitiques croissantes — notamment la mort inattendue du président iranien le 19 mai — ainsi que les perspectives de baisse des taux d’intérêt américains cette année.

Comme l’indique notre graphique qui retrace le cours de l’or depuis 2000, la précédente flambée majeure du prix de l’or avait eu lieu en pleine crise sanitaire et économique du Covid, avec un pic à 2 067 dollars de l’once atteint le 6 août 2020 en clôture.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance dans l’Union européenne

Depuis l’attaque meurtrière d’un convoi pénitentiaire le 14 mai dans l’Eure, qui a coûté la vie à deux agents et blessé trois autres, les surveillants pénitentiaires français ont entamé un mouvement de blocage des prisons. Ils réclament notamment une amélioration de leur sécurité et de leurs conditions de travail. Ce mouvement se poursuivait ce vendredi, malgré une première réunion deux jours plus tôt entre l’intersyndicale de l’administration pénitentiaire et le ministre de la Justice.

Plusieurs fois épinglé par la Cour européenne des droits de l’homme pour la vétusté et le surpeuplement de ses prisons, dont le taux d’occupation frise les 120 % (deuxième pire taux dans l’UE en 2022, derrière Chypre), le système carcéral français n’est pas non plus le mieux loti en matière d’effectifs. Comme le révèle le dernier rapport sur les prisons européennes du Conseil de l’Europe et de l’Université de Lausanne, on dénombrait un ratio de près de deux détenus (1,7) pour un agent pénitentiaire en France en 2022, soit un taux d’encadrement des prisonniers inférieur à la moyenne européenne (1,5 par personnel). 

Les taux d’encadrement les plus faibles de la région étaient mesurés en Pologne et en Grèce : autour de 2,5 détenus par agent. À l’opposé de l’échelle, les pays européens avec les effectifs pénitentiaires les mieux fournis en rapport à leur population carcérale étaient les Pays-Bas, la Suède et la Norvège, avec un ratio de 0,8 détenu par agent. Cela signifie que l’on trouve plus d’agents pénitentiaires que de détenus dans ces trois pays, réputés notamment pour leurs politiques carcérales prévoyant des moyens conséquents pour la réinsertion des condamnés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance dans l’Union européenne

En 2023, le solde commercial de la France (c’est-à-dire la valeur des exportations moins celle des importations), s’est établi à -99,6 milliards d’euros, contre un record de -162,7 milliards d’euros en 2022. Selon le rapport annuel des Douanes, « cette amélioration est principalement due à la hausse du solde des produits énergétiques et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés. Malgré cette hausse, le solde reste bien en dessous de 2019 [-59 milliards d’euros, NDLR] ». Dans le détail, les importations ont diminué à 706,9 milliards d’euros l’an dernier, principalement en raison d’une baisse des approvisionnements énergétiques, tandis que les exportations ont de leur côté légèrement augmenté pour atteindre 607,3 milliards d’euros. Comme le rapportent les Douanes, la part des exportations françaises de biens dans le commerce mondial a ainsi gagné 0,2 point de pourcentage, soit le gain le plus fort depuis 2000.

Notre carte fait le tour d’horizon des produits les plus exportés par les régions françaises, selon leur part dans la valeur totale des exportations en 2023. On constate que les secteurs aéronautique et spatial, chimie et pharmacie et agroalimentaire sont les mieux représentés. Les produits de l’industrie aéronautique et spatiale étaient ainsi le premier poste d’exportation de trois régions en 2023 : l’Île-de-France (11 % de la valeur exportée), l’Occitanie (60 %) et la Guyane française (97 %), tout comme les produits agroalimentaires pour la région Nouvelle-Aquitaine (boissons à 21 %), la Bretagne (viande à 13 %) et la Réunion (autres produits alimentaires, principalement sucre de canne, à 23 %). Dans le Sud-Est de la France (Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes), c’est l’industrie chimique qui domine, alors qu’au Nord-Ouest (Normandie, Centre-Val-de-Loire), c’est la filière pharmaceutique. Seule une région comptait l’automobile comme premier poste d’exportation en valeur l’année dernière, le Grand-Est, dans laquelle le groupe Peugeot (aujourd’hui Stellantis) dispose de plusieurs sites industriels à Mulhouse, Metz, Trémery et Charleville-Mézières.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance dans l’Union européenne

La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue n’avait pas eu de salle de cinéma fixe depuis les années 1980. Si un lieu culturel de ce type manquait aux habitants, ces derniers vont voir leur vœu s’exaucer ce mardi 21 mai avec l’ouverture de Ciné sur la Sorgue, un cinéma composé de trois salles. Un projet sur lequel la municipalité a travaillé sans relâche depuis 2008.

Tout près de l’église de l’Isle-sur-la-Sorgue, à l’entrée de la Rue de la République, une ruelle signalée par une grille indiquant ‘Cinéma’ cache un trésor architectural et historique de la ville. L’îlot de la tour d’argent, actuellement en cours de réhabilitation, est composé de plusieurs bâtiments datant du XIIe au XIXe siècles. L’un d’entre eux a été partiellement détruit puis reconstruit pour accueillir le nouveau cinéma de la ville : Ciné sur la Sorgue.

Ce cinéma ouvrira ses portes le mardi 21 mai. Si le bâtiment qui l’accueille est quasiment entièrement neuf, mis à part quelques détails comme les plafonds de certaines pièces, qui sont restés d’origine, les autres bâtiments devraient juste faire l’objet de rénovations. Un projet mêlant modernité et histoire. C’est d’ailleurs un aspect que la municipalité a souhaité mettre en avant au travers des grandes ouvertures au sein du cinéma, qui permettent d’observer l’architecture ancienne des bâtiments qui l’entourent. « On voulait quelque chose de structuré avec énormément de clarté dans les différentes zones de circulation du cinéma, pour pouvoir admirer le patrimoine », affirme Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire du cinéma.

Si le cinéma (à gauche) sera prêt à accueillir le public à partir du mardi 21 mai, les autres bâtiments de l’îlot de la tour d’argent vont encore faire l’objet de travaux de réhabilitation. ©Vanessa Arnal

Un projet en cours depuis 2008

Pierre Gonzalvez a été élu maire de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. « On a cette ambition de créer un cinéma depuis le premier jour », déclare-t-il. C’est en 2009 que la Ville s’est lancée dans le projet de rénovation de cet ensemble architectural d’exception qu’est l’îlot de la tour d’argent puisque la tour a été classée au titre des Monuments Historiques en 2012 et l’ensemble a été classé Site Patrimonial Remarquable en 2020. Il était donc indispensable de préserver l’histoire et l’identité de l’îlot en le réhabilitant pour que Ciné sur la Sorgue puisse voir le jour.

Si l’îlot accueillait un cinéma-théâtre, le Cinévog, et un dancing, le Lido, de 1930 à 1950, ainsi que le cinéma Rive Gauche en centre-ville jusque dans les années 1980, depuis, les L’Islois étaient obligés de se rendre à Carpentras, Cavaillon ou Avignon pour faire l’expérience d’une salle de cinéma. Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont été nombreuses. Dès le mardi 21 mai, il ne sera plus nécessaire pour eux de parcourir plusieurs kilomètres pour profiter des dernières sorties cinématographiques. Ciné sur la Sorgue, à deux pas de chez eux, les accueillera les portes grandes ouvertes.

100 000 spectateurs attendus par an

Outre l’implication de la municipalité, ce projet a été rendu possible grâce à Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire de plusieurs cinémas de la région. Le projet Ciné sur la Sorgue représente un investissement de 5M€, qui a été autofinancé à 50% par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, et le reste par la Région Sud, l’État, et l’exploitant. « Le cinéma va devenir un acteur majeur de la dynamique de la ville, explique Pierre Gonzalvez. Cela va créer de nouveaux flux en centre-ville tous les jours de la semaine, toute l’année. »

À l’entrée du cinéma, on s’avance vers le comptoir qui fait office de billetterie, mais qui accueille aussi toutes les confiseries. Un détail indispensable pour vivre l’expérience cinéma à 100%. Le lieu est composé de trois salles pouvant accueillir 80, 100 et 187 spectateurs. Les L’Islois peuvent s’attendre à environ 5 séances par jour et par salle, avec des tarifs attractifs, à 5€ pour les -18 ans, 7,50€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi, 9€ tarif plein, et des cartes d’abonnement pour les plus cinéphiles d’entre eux. « On ambitionne d’accueillir 100 000 spectateurs par an minimum », ajoute Jean-Christophe Benbakir.

Une programmation et des équipements de qualité

Pour accueillir les spectateurs dans les meilleures conditions, le gestionnaire a vu grand avec un son et une image de la plus haute qualité. Le confort n’a pas été mis de côté puisqu’il sera possible de s’assoir sur des fauteuils fabriqués par l’entreprise espagnole Figueras, dont le siège se situe à Barcelone, qui est l’une des meilleures de son secteur. Ce « petit » cinéma, qui est à l’échelle de la ville dans laquelle il se trouve, n’a finalement rien à envier aux plus grands.

Au programme dans les salles : des documentaires, des films commerciaux, des films d’auteur, des films en version originale, et même des films adaptés aux malentendants et malvoyants. À l’avenir, le cinéma pourrait même travailler avec les associations locales pour imaginer des événements comme des festivals.

Une soirée d’ouverture très attendue

Ciné sur la Sorgue ouvrira donc ses portes pour la première fois au public le mardi 21 mai à 20h30 pour une soirée très attendue durant laquelle un film sera projeté dans chaque salle. « L’ambition pour les premiers jours du cinéma est d’ouvrir pour les L’Islois, affirme Jean-Christophe Benbakir. C’est cet esprit qui nous anime pour l’ouverture. » Ainsi, les premiers spectateurs pourront choisir entre la comédie Marcello Mio, le film d’action américain Furiosa, ou le biopic sur la chanteuse Amy Winehouse Back to Black en version originale.

Pour fêter l’ouverture, la place de cinéma est au prix de 4€, et ce, pendant deux semaines. La billetterie en ligne pour la soirée d’ouverture et pour les autres séances les jours suivants sera accessible ce vendredi 17 mai dans la soirée sur le site du cinéma (cinesurlasorgue.fr). Il sera également possible de prendre son billet sur place. La municipalité a déjà reçu une centaine de messages de L’Islois cherchant des informations concernant la billetterie. La soirée d’ouverture promet donc d’attirer de nombreux curieux et d’être un véritable succès.

Ce à quoi devrait ressembler la cour d’accès à l’entrée du cinéma (situé sur la droite) une fois tous les travaux de l’îlot de la tour d’argent terminés. ©Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue

La confiance dans l’Union européenne

Peu de temps après le Royaume-Uni, la France est l’un des premiers pays à avoir connu la Révolution industrielle au début du XIXe siècle. D’abord marquée par l’extraction minière et la métallurgie, l’industrie française s’est développée au sortir de la Seconde Guerre mondiale dans d’autres secteurs clés, comme l’automobile, l’aéronautique et le nucléaire. Depuis les années 1980, la France est cependant entrée dans une phase de désindustrialisation (plus ou moins forte selon les secteurs), liée d’une part à la tertiarisation de son économie, et d’autre part à l’écart de coût de la main-d’œuvre par rapport aux pays en développement, dans un contexte de mondialisation et de délocalisation.

Aujourd’hui, le secteur industriel représente un peu plus de 3 millions d’emplois directs en France, pour plus de 270 milliards d’euros de valeur ajoutée. Même si le poids de l’industrie dans l’économie a été divisé par deux depuis 1970, ce secteur représentait tout de même 17 % du PIB français en 2022 – soit environ le double de la contribution du secteur du voyage et du tourisme (8,5 % du PIB en 2019, avant l’impact du Covid-19). Ce chiffre était identique à celui mesuré au Royaume-Uni, mais restait inférieur à la moyenne de l’UE, qui s’élevait à 23,5 % en 2022, selon les données de la Banque mondiale.

Parmi les nations d’Europe où le secteur industriel pèse le plus lourd dans la performance économique, outre l’Irlande et la Norvège (plus de 40 % du PIB), on retrouve l’Allemagne et la plupart des pays d’Europe centrale et de l’Est. Comme le montre notre carte, au sein de cette région du Vieux Continent, la contribution de l’industrie à la production des richesses nationales varie de 25 % à 30 %. Avec une économie dominée par le secteur financier, c’est au Luxembourg que cette part est la plus faible (environ 10 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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