27 août 2024 |

Ecrit par le 27 août 2024

Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

Selon le dernier rapport annuel du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le nombre de personnes déplacées de force dans le monde à cause de violences, de conflits ou de crises (réfugiés, demandeurs d’asile et déplacés internes) s’élevait à plus de 110 millions en mai 2023. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais mesuré par l’organisation. Les combats qui perdurent au Soudan depuis avril ont encore aggravé une situation déjà rendue extraordinaire en 2022 par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la crise humanitaire en Afghanistan. Les données révèlent que plus de trois quarts des personnes qui ont fui à l’étranger (77 %) ont été accueillies dans des pays voisins.

La carte ci-dessous dresse un état des lieux des principaux pays d’accueil sur le continent européen en proportion de leur population. Située en Méditerranée, au croisement des routes migratoires reliant l’Europe, l’Asie et l’Afrique, l’île de Chypre est le pays qui héberge le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile, avec un ratio de 727 pour 10 000 habitants à la fin de l’année 2022. Ayant connu une vague migratoire sans précédent suite au déclenchement de la guerre en Ukraine, le Monténégro se hisse en deuxième position (528 réfugiés pour 10 000 habitants), devant la Turquie (450 pour 10 000 habitants). En nombre absolu, la Turquie reste le premier pays d’accueil au monde (plus de 3,5 millions de réfugiés).

En France, on recensait près de 690 000 réfugiés et demandeurs d’asile en décembre dernier, soit 101 pour 10 000 habitants. En valeur absolue, l’Hexagone est le troisième pays d’accueil dans l’Union européenne derrière l’Allemagne (2,3 millions) et la Pologne (970 000), mais se classe au 20e rang si l’on rapporte ce chiffre à la population nationale. En moyenne, dans les 37 pays européens étudiés sur la carte ci-dessous, le taux moyen d’accueil à la fin de l’année 2022 était d’environ 200 réfugiés pour 10 000 habitants.

Réfugiés ukrainiens : l’Europe de l’Est face à une vague migratoire sans précédent

Depuis le début de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine le 24 février 2022, des millions de personnes ont fui la guerre, cherchant pour beaucoup refuge dans les pays voisins de l’UE ou en Moldavie. À la fin de l’année 2022, on estimait que plus de 5 millions d’Ukrainiens avaient quitté leur pays. En chiffres absolus, le premier pays d’accueil est la Pologne (plus de 1,5 million de réfugiés ukrainiens), suivie de l’Allemagne (1 million). Comme le montrent les données de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, plusieurs pays d’Europe de l’Est ont du faire face à une vague migratoire inédite, en particulier si l’on rapporte les chiffres à la taille de leur population.

L’infographie ci-dessous présente les pays d’Europe qui ont accueilli le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile en proportion de leur population l’an dernier. En moyenne, dans les 37 pays européens pour lesquels ces données étaient disponibles, le chiffre a plus que doublé entre fin 2021 et fin 2022, passant d’environ 80 à 200 réfugiés pour 10 000 habitants. Ce sont les pays baltes et d’Europe de l’Est qui ont du fournir le plus gros effort d’accueil. En Pologne, en Tchéquie, en Estonie et en Moldavie, le nombre de réfugiés hébergés pour 10 000 habitants est ainsi passé de quelques-uns (2 ou 3) à plusieurs centaines en l’espace d’un an. L’ampleur de l’afflux dans certaines régions est telle que Rzeszów, une grande ville du sud-est de la Pologne, a par exemple vu sa population augmenter de 50 %.

Avec environ 30 000 réfugiés ukrainiens accueillis depuis le début du conflit pour une population de 620 000 résidents, le Monténégro affiche actuellement le deuxième taux d’accueil de réfugiés le plus élevé d’Europe, 528 personnes pour 10 000 habitants, derrière l’île de Chypre, située au croisement des principales routes migratoires reliant l’Europe, l’Asie et l’Afrique (727 réfugiés pour 10 000).

Tristan Gaudiaut, Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

Alors que le tourisme international retrouve peu à peu ses niveaux d’avant la pandémie, en particulier en Europe, les habitants des destinations les plus prisées par les vacanciers commencent de nouveau à ressentir les effets du surtourisme. Face à la surfréquentation de certains sites et aux conséquences néfastes qui en découlent (nuisance sonore, dégradation, pollution, etc.), plusieurs villes européennes ont récemment pris des mesures pour tenter de réguler le tourisme de masse.

Ces dernières semaines, le village autrichien d’Hallstatt a fait parler de lui après que les autorités locales ont installé des barrières pour empêcher les touristes de prendre des selfies et ont introduit des limites journalières au nombre de véhicules entrant dans la commune. De manière générale, le principe des quotas de visiteurs ou de lits touristiques commence à être adopté par un nombre croissant de localités en Europe, comme par exemple à Amsterdam, à Marseille, à Venise, en Corse et dans les îles Baléares.

Une étude publiée par l’agence de location de maisons de vacances Holidu donne un aperçu des destinations les plus visitées du continent qui subissent la plus forte pression touristique. L’analyse se base sur les chiffres de l’activité touristique de l’année 2019 (la dernière année pré-pandémie) pour calculer une estimation du nombre annuel de vacanciers accueillis par rapport à la population locale.

Dubrovnik trône tout en haut du classement avec 36 visiteurs pour un résident local. La ville croate est particulièrement populaire pendant l’été et, comme la plupart des destinations en tête de liste, présente une population relativement modeste (environ 42 000 habitants). La ville italienne de Venise, la ville belge de Bruges et la ville grecque de Rhodes arrivent ex æquo en deuxième position, avec 21 touristes par habitant. Parmis les destinations européennes qui avoisinent ou dépassent le million d’habitants, les ratios les plus élevés sont mesurés dans les capitales Amsterdam et Paris, avec respectivement 12 et 9 visiteurs par résident. La deuxième ville française de la liste, Nice, se classe 15e, avec 8 vacanciers par habitant (à égalité avec Athènes et Prague).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

La Journée mondiale du donneur de sang est organisée chaque 14 juin par l’Organisation mondiale de la santé dans le but de sensibiliser les populations aux enjeux des dons de sang et de souligner la contribution des donneurs volontaires.

Chez les êtres humains, il existe quatre groupes sanguins (A, B, O et AB) qui se différencient par la présence ou combinaison des antigènes A, B et O, et qui sont dits « positifs » ou « négatifs » selon la présence (ou non) de l’antigène D (ou facteur Rhésus) à la surface des globules rouges. Ainsi, chaque groupe sanguin possède des propriétés différentes, notamment en matière de transfusions possibles entre individus. Par exemple, le groupe O- est celui des « donneurs universels » : ils peuvent donner leur sang à n’importe qui, mais ne peuvent recevoir que du sang O-. À l’inverse le groupe AB+ est celui des « receveurs universels » : ils peuvent recevoir du sang de tous les groupes sanguins, mais ne peuvent en donner qu’aux personnes AB+.

Comme le suggère la carte ci-dessous, le groupe sanguin O+ est le plus courant au sein de l’humanité. Si le groupe A+ est le plus répandu dans la grande majorité des pays d’Europe, la proportion de O+ est également relativement élevée sur le continent (autour de 35 % à 40 % en France, en Belgique, en Suisse et en Espagne, par exemple). Les pays où l’on observe la prépondérance la plus nette d’un groupe sanguin donné sont l’Équateur, le Pérou et le Zimbabwé, avec respectivement 75 %, 70 % et 63 % de sang O+.

Seuls deux pays répertoriés dans la base de données de World Population Review présentent une proportion plus élevée de groupe B+ : le Pakistan et le Bangladesh (plus de 30 %). L’Inde affiche également l’un des pourcentages les plus élevés de sang B+ (32 %), mais c’est le groupe O+ qui domine de peu dans le pays. Le groupe sanguin le plus rare dans le monde est le groupe AB- (1 %), alors que les « donneurs universels » (O-), ne représentent généralement que 1 % à 9 % de la population selon les pays, les taux les plus élevés étant notamment mesurés au Brésil, au Royaume-Uni, en Espagne et en Australie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

Début juin, le gouvernement français a annoncé un plan pour mieux prévenir et combattre les incendies de forêt. Avec le réchauffement climatique, la saison des feux de forêt a tendance à être plus précoce et les surfaces concernées plus vastes. En 2022, 785 605 hectares avaient brûlé dans l’Union européenne (UE), soit plus du double de la moyenne annuelle partie en fumée au cours de la période 2006-2022. L’Espagne et le sud de la France avaient été particulièrement affectés.

De nombreuses régions d’Europe sont déjà en proie depuis des semaines à une forte sécheresse qui favorise les départs d’incendie. Selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), la superficie totale de forêt détruite par les feux dans l’UE début juin était d’environ 119 000 hectares. Si ce chiffre est nettement inférieur aux quelque 250 000 hectares brûlés à la même date l’an dernier, il reste néanmoins supérieur à la moyenne des dix-sept dernières années.

À ce stade de l’année, deux pays concentrent les trois quarts des surfaces touchées dans l’UE : l’Espagne (66 000 hectares, soit 57 %), et la France (21 000 hectares, 18 %). Comme le suggèrent les courbes de notre graphique, le risque d’incendie devrait inévitablement augmenter dans les prochaines semaines, la saison des feux atteignant généralement son pic dans l’hémisphère nord entre fin juillet et début août. Ailleurs dans le monde, la saison des incendies bat des records de précocité au Canada. Les autorités ont annoncé que plus de 2,7 millions d’hectares avaient déjà brûlé dans le pays début juin, soit huit fois plus que la moyenne annuelle à la même date depuis 1990, comme le rapporte Le Monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

Chaque année, l’ONG Surfrider Foundation publie une étude sur les types de déchets les plus couramment retrouvés sur les plages en Europe. En 2022, près de 600 000 déchets récoltés au cours de 321 opérations de nettoyage menées sur les littoraux européens ont été analysés. Les résultats révèlent que les mégots de cigarettes sont de loin les déchets les plus fréquemment retrouvés. Ils représentent 42 % des objets trouvés lors des opérations de ramassage sur les plages.

On trouve ensuite les fragments de plastique (2,5 à 50 cm), qui comptent pour 17 % des déchets ramassés, puis les morceaux de filets de pêche et de cordes (8 %) et les fragments de polystyrène (5 %). Malgré la limitation voire l’interdiction des sacs plastiques à usage unique dans la majorité des pays d’Europe, beaucoup sont encore abandonnés dans la nature. L’an dernier, les sacs plastiques (et leurs fragments) ont représenté 4 % des déchets ramassés sur les littoraux européens. L’infographie ci-dessous donne un aperçu des types de déchets les plus récoltés, constituant ensemble près de 90 % du total analysé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

Manger et boire est bel et bien un temps qui semble sacré pour les Français. Selon les chiffres de l’OCDE, les habitants de l’Hexagone passent en moyenne 2h13 par jour à manger et à boire, soit 40 minutes de plus que la moyenne des pays de l’OCDE et plus de deux fois plus que les Américains.

L’Italie, la Grèce et l’Espagne talonnent de près la France, avec plus de deux heures passées à table également, et comme le montre notre graphique, les Asiatiques prennent eux-aussi leur temps en mangeant. À l’inverse, les Canadiens et les Américains détiennent la palme du « fast food » et ferment le classement présenté par l’OCDE : un peu plus d’une heure leur suffit pour avaler l’ensemble de leurs repas quotidiens.

Il convient de noter que les personnes qui prennent plus de temps pour manger consomment probablement plus sainement, car, comme le recommande l’État canadien, plus on mange vite, plus il est probable que l’on consomme inconsciemment davantage de nourriture en raison de la pression du temps. Ainsi, les mangeurs rapides consomment souvent des portions plus importantes que nécessaire et ont tendance à porter peu d’attention à la fraîcheur et la qualité nutritionnelle de leurs repas, ce qui peut conduire à long terme à l’obésité et aux maladies qui y sont liées.

De Claire Villiers pour Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

Après Meta, Microsoft, HTC ou encore Sony, c’est au tour d’Apple de se lancer sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée. Le fabricant de l’iPhone a présenté lundi 5 juin son premier casque de réalité « mixte » (virtuelle et augmentée), baptisé « Vision Pro ». Ce nouvel appareil, décrit comme un « ordinateur spatial », s’adresse en premier lieu principalement aux professionnels, avec des applications potentielles dans plusieurs domaines, comme l’ingénierie, la communication et le divertissement. Il devrait être commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d’année prochaine.

Comme le montre notre graphique, l’utilisation des casques de réalité virtuelle (RV) et augmentée (RA) reste jusqu’à présent très marginale, et cela ne devrait guère changer dans un futur proche. D’après les estimations du Statista Market Insights, autour 120 millions de personnes ont actuellement accès à un casque de réalité virtuelle ou augmentée dans le monde. Si la base mondiale d’utilisateurs d’équipements RV/RA est amenée à doubler dans les prochaines années, les analystes de Statista estiment qu’elle devrait rester inférieure à 250 millions de personnes à l’horizon 2027, ce qui représente une petite fraction de l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

Si tout le monde vivait comme les habitants des pays mis en lumière sur notre carte, une seule Terre suffirait pour subvenir aux besoins de l’humanité. Concernant le mode de vie des quelques 140 pays restants, l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète, soit l’ensemble des ressources naturelles que la Terre peut régénérer (et des déchets qu’elle peut absorber) en l’espace d’une année

Un constat qui met en évidence la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes. Selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network, à partir du 2 août 2023, l’humanité aura déjà consommé toutes les ressources que la planète peut reconstituer en un an. L’humanité vivra ainsi « à crédit » et il faudrait en effet 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale en 2023. Comparé à cette moyenne mondiale, les habitants d’un pays comme la France ou l’Allemagne ont une empreinte écologique près de deux fois plus élevée.

De Claire Villiers pour Statista


Quels pays accueillent le plus de réfugiés en Europe ?

La catégorie des aliments ultra-transformés regroupe l’ensemble des produits fabriqués en usine à partir de matières premières telles que les céréales, la viande réformée et d’autres, et qui subissent de nombreux procédés industriels de transformation et/ou l’ajout de plusieurs additifs industriels (émulsifiants, saveurs artificielles, colorants, etc.) ou autres ingrédients (sucre, sel, gras, etc.).

Plusieurs études ont déjà démontré que la surconsommation d’aliments ultra-transformés est associée à un surrisque d’obésité, de diabète et de cancer. Une nouvelle étude publiée par l’Inserm montre que la santé mentale ne serait pas épargnée. Une équipe de l’organisme de recherche scientifique a établi qu’il existait un lien entre ces produits, lorsqu’ils sont consommés en grande quantité, et le risque de récurrence de symptômes de dépression. Les participants à l’étude pour lesquels les aliments ultra-transformés représentaient plus du tiers des apports totaux ont présenté 30 % de risque supplémentaire.

Comme le montre notre carte basée sur une étude parue dans la revue European Journal of Nutrition, la part de l’apport des apports énergétiques provenant des aliments et boissons ultra-transformés varie considérablement entre les pays européens. Dans les 22 pays étudiés, les produits ultra-transformés représentaient en moyenne plus du quart (27 %) des aliments consommés par les adultes (en pourcentage des calories ingérées). La proportion est la plus élevée en Suède (42 %), au Royaume-Uni (41 %) et en Allemagne (38 %), tandis qu’elle est la plus faible en Italie (13 %), en Roumanie (15 %) et en Hongrie (18 %). Quant aux Français (29 %) et aux Espagnol (25 %), ils se situent autour de la moyenne européenne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/29/   1/1