27 août 2024 |

Ecrit par le 27 août 2024

Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Selon la ville où l’on se trouve quand l’envie de se désaltérer se fait sentir, boire une bière peut être très bon marché ou peser lourd sur le porte-monnaie. Comme le met en avant le graphique ci-dessous basé sur les données du comparateur Numbeo, rien qu’en Europe, le prix moyen d’une bière locale (c’est-à-dire produite dans le pays) peut varier du simple au quadruple.

Les villes nordiques sont parmi les plus chères du monde. À Reykjavic (Islande) et à Oslo (Norvège), il faut par exemple débourser plus de 9,00 euros en moyenne pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou un restaurant en 2023. Dans les supermarchés de ces deux pays, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre coûte en moyenne près de 3,00 euros. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen est actuellement de 7,00 euros pour 0,5L dans les débits de boissons et d’un peu plus de 2,00 euros dans les établissements de vente au détail.

Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, la capitale allemande, où la pinte coûte 4,00 euros en moyenne. Les prix les plus avantageux se trouvent globalement au Sud et à l’Est du continent. À Lisbonne (Portugal) et à Madrid (Espagne), une bière de 0,5L en terrasse coûte en moyenne entre 2,50 et 3,00 euros, et le prix descend même autour de 2,30 euros à Prague (Tchéquie). Dans ces pays, le prix moyen en supermarché se situe autour de 1,00 euro par demi-litre.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

La neuvième édition de la Coupe du monde féminine de football se déroule du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’entrée en lice de l’Équipe de France est programmée ce dimanche contre la Jamaïque. Demi-finaliste à l’Euro l’an dernier, les Bleues font partie des favorites de la compétition, aux côtés des Anglaises et des Allemandes (finalistes de l’Euro), ainsi que des Américaines, qui ont remporté le Mondial précédent.

Comme le met en avant le graphique ci-dessous, le ballon rond est un sport particulièrement populaire auprès des femmes outre-Atlantique. Selon les données de la FIFA, il y aurait 1,6 million de joueuses pratiquant le « soccer » à l’école, à l’université ou en club aux États-Unis. Dans le détail, 90 % des footballeuses américaines licenciées ont moins de 18 ans. Quant à la fédération canadienne, elle dénombrait un peu plus de 260 000 joueuses (dont 80 % en catégories jeunes) dans son dernier rapport annuel, soit un nombre plutôt important au regard de la population du pays.

En Europe, c’est en Suède et en Allemagne que l’on trouve le plus de footballeuses, avec autour de 190 000 licences recensées dans chacun des deux pays. Suivent ensuite la France et les Pays-Bas (un peu plus de 160 000 joueuses). Le foot féminin a connu une belle progression dans l’Hexagone : au cours des dix dernières années, le nombre de licences féminines enregistrées à la FFF a ainsi presque triplé. En comparaison avec l’Amérique du Nord, la pratique du football féminin en Europe est plus répandue chez les adultes (entre 30 % et 50 % des joueuses licenciées en Europe sont majeures).

Si l’on rapporte le nombre de joueuses à la taille de la population féminine, les nations scandinaves sortent du lot. En effet, on estime qu’environ 4 % des femmes pratiquent le football sous licence en Suède et en Norvège – contre environ 1 % aux États-Unis et au Canada, et 0,5 % en France.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

En l’espace d’environ une génération (soit une trentaine d’années), l’entrée sur le marché du travail s’est fortement précarisée en France. Comme le révèle une étude publiée récemment dans le journal Le Monde, la part d’emplois précaires des moins de 25 ans a triplé entre 1983 et 2019. Concrètement, plus d’un jeune salarié sur deux est aujourd’hui soit en CDD, soit en intérim, soit en contrat aidé ou d’apprentissage (près de 53 % en 2019).

« Une part croissante des jeunes connaît des trajectoires d’entrée dans la vie active pour le moins heurtées, avec des séquences d’emplois précaires et de périodes de chômage de plus en plus fréquentes », explique le sociologue Camille Peugny. Actuellement, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) se situe à environ 17 % en France, soit un taux relativement élevé en comparaison avec les autres puissances économiques.

Comme le montre également le graphique ci-dessous, depuis les années 1980, la qualité de l’emploi s’est globalement détériorée pour l’ensemble des salariés français. La part d’emplois précaires a ainsi presque quadruplé pour les salariés de 25 à 49 ans, passant de 2,9 % à 11,3 % entre 1983 et 2019, et elle est passée de 2,2 % à 6,2 % chez les plus de 50 ans (soit presque le triple). À noter que le taux de chômage général à l’époque était similaire à celui d’aujourd’hui : environ 7 % aux premiers trimestres 1983 et 2023.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Alors que la Russie a annoncé lundi 17 juillet son retrait de l’Initiative céréalière de la mer Noire – un accord signé avec l’Ukraine, la Turquie et les Nations unies pour permettre la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes malgré la guerre – la carte ci-dessus donne un aperçu de l’importance de ces flux agricoles à l’échelle mondiale.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a entraîné une hausse significative des prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux, et en particulier des prix des céréales, étant donné le rôle joué par ces deux pays dans le commerce agricole international. Les « couloirs de solidarité » mis en place par l’Union européenne pour aider l’Ukraine à exporter ses produits agricoles et l’Initiative céréalière de la mer Noire (signée en juillet 2022) ont contribué de manière significative à la baisse des prix observée depuis la fin de l’année 2022.

Au total, l’an dernier, 90 pays ont importé des céréales (blé et autres) en provenance de ce pays déchiré par la guerre. Environ la moitié d’entre eux sont situés en Afrique et en Asie. La Roumanie voisine, peu touchée par les blocages des exportations maritimes de Kyiv, est devenue le premier importateur de céréales ukrainiennes en 2022 (devant la Chine).

Tristan Gaudiaut, Statista.


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

La taille des effectifs du secteur public varie fortement entre les pays développés, comme le révèle l’édition 2023 du « Panorama des administrations publiques » publiée par l’OCDE. En France, un peu plus d’un employé sur cinq (21 %) travaille dans la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière, ce qui représente environ 5,7 millions de salariés.

Si ce chiffre est supérieur à la moyenne des pays européens de l’OCDE, qui se situe à 19 %, l’Hexagone est loin d’être celui qui compte le plus d’agents publics en proportion de l’emploi total. Comme le montre notre carte, les chefs de file en la matière sont les pays scandinaves. En Norvège, près d’un salarié sur trois (31 %) est employé dans le secteur public, et le ratio est de plus d’un salarié sur quatre en Suède (29 %) et au Danemark (28 %).

À l’opposé de l’échelle, l’Allemagne et la Suisse font partie des économies où les emplois dans le secteur public sont les plus rares, puisqu’ils ne concernent qu’un peu plus d’un travailleur sur dix (11 %). La proportion est encore plus faible dans certains pays asiatiques. En Corée du Sud et au Japon par exemple, les salariés du public ne représentent respectivement que 9 % et 5 % de l’emploi total.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Depuis 2015, 62 pays ont bloqué l’accès à des réseaux sociaux ou des applications de messagerie (voix sur IP, messageries instantanées). Si l’on comptabilise les coupures et autres restrictions d’accès à Internet, ce chiffre grimpe à 77. C’est ce qui ressort d’une étude couvrant 196 pays réalisée par la société Surfshark, spécialisée dans la protection de la vie privée et la sécurité des données en ligne.

Ces restrictions sont principalement le fait de gouvernements non démocratiques. Comme le montre notre carte, la grande majorité des pays ayant bloqué l’accès à des réseaux sociaux ou messageries ces dernières années sont situés en Afrique et en Asie. Dans la plupart des cas, les restrictions sont temporaires et visent à limiter ou contrôler les flux d’informations lors de troubles et d’événements politiques (élections, manifestations, guerres, conflits, coups d’État, etc.). Parmi les cas les plus récents, on peut citer le Sénégal, où des coupures de plusieurs plateformes, dont Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp et Telegram, ont été rapportées le mois dernier lors des protestations contre la condamnation du leader de l’opposition Ousmane Sonko. L’accès à depuis été rétabli.

Selon Surfshark, des restrictions sont actuellement toujours en vigueur dans une vingtaine de pays (au 4 juillet 2023). En Chine, en Russie, en Corée du Nord, en Iran, au Myanmar et au Turkménistan, ce sont principalement les réseaux sociaux étrangers qui ont été bannis par les autorités, comme Twitter, Facebook et Instagram. Il convient de noter que la Chine a en parallèle développé son propre écosystème national d’applications, avec par exemple WeChat, Weibo et QQ. Quant aux pays de la péninsule Arabique – Émirats arabes unis, Qatar, Oman, Yemen – ils restreignent l’utilisation de WhatsApp, Telegram et plus généralement des appels passés via Internet (voix sur IP).

En réponse aux violences urbaines qui ont enflammé les banlieues françaises fin juin, le président Emmanuel Macron a évoqué de potentielles mesures visant à bloquer l’accès aux réseaux sociaux en cas d’épisode de crise dans le pays. Ce genre de mesures, si elles venaient à être mises en place, constitueraient une première au sein des démocraties occidentales.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Choisie sous la 3ème République pour commémorer la prise de la Bastille et la Révolution, la fête nationale française a lieu chaque 14 juillet depuis 1880. Date symbolique renvoyant à un événement politique ou culturel considéré comme fondateur dans l’histoire d’un pays, la fête nationale est une pratique finalement assez récente qui remonte au XIXe siècle. Auparavant, on célébrait simplement l’anniversaire du monarque sur le trône, une tradition qui perdure dans certaines monarchies actuelles, comme au Royaume-Uni (fête nationale officieuse), aux Pays-Bas et au Luxembourg.

À l’image de la France, la date établie par l’Italie et la Turquie commémore également une révolution ou plus généralement un changement de régime. Il s’agit du référendum de naissance de la République italienne pour le premier (2 juin 1946) et de la proclamation de la République turque par Mustafa Kemal pour le second (29 octobre 1923). En Serbie, la fête nationale marque quant à elle le déclenchement de la Première révolution contre la domination ottomane en 1804.

En Europe centrale, à l’est et dans les Balkans, une grande majorité de nations (dont certaines relativement jeunes) ont choisi la date de leur indépendance comme fête nationale, tandis que deux pays, l’Allemagne et la Roumanie, fêtent leur réunification ou réunion. Enfin, la fête nationale irlandaise, certainement l’une des plus connues au monde, est une fête chrétienne qui célèbre saint Patrick le 17 mars.

Comme le révèle la typologie de notre carte, les fêtes nationales portugaises et espagnoles peuvent être considérées comme de petites exceptions en Europe, n’étant pas reliées, ni à l’indépendance ou un acte fondateur de l’État (constitution, nouveau régime, réunification), ni à l’anniversaire d’un monarque ou d’une figure religieuse. En Espagne, le 12 octobre commémore la découverte du continent américain par Christophe Colomb, tandis qu’au Portugal, la fête nationale rend hommage au poète Luís Vaz de Camões.

De Claire Villiers pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Guidés par le goût de l’aventure et de la nature ou par des motivations écologiques, de plus en plus de voyageurs choisissent de pédaler le long des véloroutes et voies vertes de France pendant leurs vacances. Selon des chiffres communiqués par le gouvernement, entre 2016 et 2020, le nombre de passages de cyclistes sur ces itinéraires a augmenté de +15%. De nos jours, l’Hexagone est la seconde destination mondiale pour le tourisme à vélo (en nombre de séjours), après l’Allemagne. Notre carte présente une sélection non exhaustive de cinq parcours réputés pour leur intérêt touristique et la beauté de leurs paysages.

Parmi elles, la plus longue est la Vélodyssée, avec un tracé de 1 240 km entre Roscoff et Hendaye. Ce parcours cyclable traverse la Bretagne du nord au sud et permet de découvrir le littoral Atlantique de l’estuaire de la Loire jusqu’à la frontière espagnole à Hendaye. À l’est, le Tour de Bourgogne convient tout particulièrement à ceux qui aiment la gastronomie et les paysages champêtres. Il est constitué d’une boucle de près de 900 km qui court le long de canaux, villages, vignes, caves vinicoles, châteaux et anciennes voies ferrées. Le Canal des Deux Mers permet quant à lui de découvrir les charmes du Midi à vélo. Il s’étend le long du canal éponyme qui relie Royan (Charente-Maritime) au littoral méditerranéen à Sète, en passant par la cité médiévale de Carcassonne. Enfin, au centre du pays, la Véloscénie (Paris-Le Mont-Saint-Michel) et la Loire à Vélo, qui passe le long des principaux châteaux de la Loire, permettent de visiter parmi les sites historiques et culturels les plus populaires de France.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur l’ensemble des itinéraires cyclables existants sur le site de France Vélo Tourisme.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Selon le suivi des aides internationales promises à l’Ukraine de l’Institut d’économie de Kiel, la France se classe au 11e rang des pays fournissant le plus d’aides en valeur, avec un montant total annoncé de près de 1,5 milliards d’euros du 24 janvier 2022 au 31 mai 2023. Au cours de cette période, le soutien officiellement accordé par le gouvernement français a principalement été d’ordre financier (700 millions d’euros) et militaire (450 millions).

Comme le montre notre graphique, les États-Unis ont jusqu’à présent (et de loin) accordé le plus grand soutien à Kyiv, avec 71 milliards d’euros d’aides militaires, financières et humanitaires promises depuis le début du conflit. Un soutien qui représente le double en valeur de celui apporté par l’ensemble des institutions de l’Union européenne (auquel la France participe via sa contribution au budget de l’UE) : environ 35 milliards d’euros en incluant les aides financières de la Banque européenne d’investissement.

Si l’on regarde la contribution rapportée à la taille de l’économie, c’est l’Estonie qui arrive en première position, avec un montant accordé qui représentait 1,3 % de son PIB au cours de la période étudiée. La Lettonie (1,1%) et la Lituanie (1,0 %) complètent le podium. En comparaison, l’aide engagée par les États-Unis représentait 0,3% de son (important) PIB.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/26/   1/1