28 janvier 2025 |

Ecrit par le 28 janvier 2025

Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Mardi 10 octobre, lors d’une visite commune à Hambourg, le président Français Emmanuel Macron, et le chancelier Allemand Olaf Scholz, ont annoncé travailler ensemble afin de parvenir à un accord sur la réforme du marché européen de l’électricité. L’ambitieuse et controversée réforme, proposée par la Commission européenne, a pour but d’enrayer la volatilité des prix de l’électricité, d’accélérer l’essor des énergies renouvelables et l’abandon progressif du gaz, ainsi que de mieux protéger les consommateurs contre les possibles flambées des prix et les manipulations du marché.

Les prix de l’électricité ont en effet connu de très fortes augmentations ces dernières années, d’abord avec la crise énergétique qui a touché l’Europe en 2021 et la reprise économique post-pandémique, puis ensuite, bien plus dramatiquement, avec la guerre en Ukraine en février 2022. Les vagues de chaleur qui ont fait grimper la demande d’électricité et perturbé la production l’été suivant, combinées à la réduction voire l’arrêt des livraisons de gaz russe vers l’UE, ont provoqué une nouvelle flambée des prix, et la plupart des pays ont enregistré des records.

Si la pénurie d’approvisionnement en énergie a touché l’UE dans son ensemble, l’impact sur le prix de l’électricité n’a pas été le même partout. En août 2022, au moment du pic des prix le plus important, c’est l’Italie qui affichait le prix le plus élevé sur le marché de gros, à plus de 543 euros par mégawattheure. Ce pays est notamment le premier importateur net d’électricité de l’UE. La France et l’Allemagne ont également connu une explosion des prix à cette période, mais sont parvenu à maintenir une moyenne inférieure à 500 euros par mégawattheure durant l’été 2022.

Comme le met en avant notre graphique, cette situation était cependant différente en Espagne, où le prix de l’électricité sur le marché de gros se situait alors toujours en dessous de 200 euros le mégawattheure. La Commission européenne a en effet accordé une dérogation qui permet à l’Espagne et au Portugal de plafonner les prix du gaz intervenant dans la production d’électricité.

Outre cette « exception ibérique », c’est en Suède – où l’hydroélectricité et l’énergie nucléaire représentent une part importante de la production électrique – que la hausse a été la moins prononcée. Si le pays scandinave a vu le prix de l’électricité plafonner à presque 235 euros par mégawattheure en décembre 2022, celui-ci est depuis dramatiquement redescendu, pour y atteindre seulement 21,7 euros en septembre. La Suède a également atteint cette année des records de production d’énergie éolienne : 27 % de son d’électricité était fabriquée à partir du vent en février 2023, battant de peu le record de 26% établi en janvier.

Valentine Fourreau pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Il y a tout juste une semaine sortait le jeudi 5 octobre la troisième saison de Lupin, la série française à succès de Netflix, inspirée des aventures du célèbre gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc à la fin du XIXème siècle. À cette occasion, Statista s’est penché sur les séries les plus chères de l’histoire du service de streaming, d’après des chiffres publiés par le site MovieWeb.

Devançant de loin toutes les autres, la série d’horreur et science-fiction Stranger Things arrive en première place des programmes originaux les plus chers de Netflix, chaque épisode de la quatrième saison coûtant en effet en moyenne 30 millions de dollars à produire. Loin derrière en terme de budget vient ensuite The Crown, qui dépeint la vie et le règne de la reine Élisabeth II d’Angleterre. Chaque épisode de The Crown coûterait aux alentours de 13 millions de dollars à Netflix. Enfin, c’est la série musicale de Baz Luhrmann, The Get Down, qui complète le podium. The Get Down, qui retrace la genèse du Hip-Hop et de la musique Disco dans le New York des années 1970, est estimé avoir coûté 11 millions de dollars par épisode, en faisant, à l’époque de sa sortie, la série la plus chère de l’histoire de Netflix.

Valentine Fourreau pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Il y a dix ans, à l’automne 2013, la Chine dévoilait son projet de « nouvelles routes de la soie », une initiative visant à développer les liaisons maritimes et ferroviaires reliant la Chine à l’Europe et l’Afrique afin de permettre leur rapprochement économique. Ce projet titanesque, qui comprend la construction d’infrastructures portuaires et ferroviaires jusque dans le bassin méditerranéen, représente pour la Chine la possibilité d’accroître ses exportations et de trouver de nouveaux marchés, mais également de sécuriser et diversifier ses approvisionnements en énergie.

Cependant, d’après les données compilées par le bureau national des statistiques de Chine, en 2022, c’était les États-Unis qui restaient les principaux importateurs de biens et services chinois : les échanges entre les deux pays représentaient en effet 16 % de l’intégralité des exportations de la Chine. En seconde position, on retrouvait l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), organisation économique et politique regroupant dix pays, dont le Viêtnam, la Thaïlande, l’Indonésie et Singapour, avec 15,8 % des exportation chinoises. L’Union européenne, quant à elle, arrivait en troisième position (15,6 %).

Valentine Fourreau pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

90 % des vidéos pornographiques hébergées par les quatres sites les plus visités en France – Pornhub, HVideos, Xnxx et Xhamster – présentent des actes non simulés de violence physique, sexuelle ou verbale envers des femmes. C’est en tout cas l’une des conclusions d’un rapport présenté la semaine dernière par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, après plus d’un an et demi de travail. Ce rapport dresse un portrait peu flatteur de l’industrie pornographique : l’étude estime que plus de 1,4 million de vidéos contiennent des pratiques sadiques ou des actes de violences sexistes ou sexuelles, et 1,5 utilisent des catégories racistes. Le rapport pointe aussi du doigt l’inaction des autorités face à la pornocriminalité. Un test réalisé en procédant au signalement de 35 vidéos auprès de Pharos, la plateforme gouvernementale censée lutter contre les contenus et comportements illicites en ligne, n’a apporté aucun résultat : aucun des signalements n’a été suivi d’effet, malgré l’extrême violence des actes présents dans ces vidéos, dont certains répondent à la définition juridique des actes de torture et de barbarie. Par ailleurs, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes dresse un constat inquiétant : 51 % des garçons âgés de 12-13 ans consommeraient de la pornographie chaque mois.

Le HCE a émis une série de recommandations pour faire évoluer la loi et ainsi mieux lutter contre les violences pornocriminelles, l’exploitation sexuelle et la diffusion de contenus pornographiques illicites. Le rapport préconise également plus d’éducation contre la normalisation de ces actes de violence.

Valentine Fourreau pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Le gouvernement a lancé, lundi 2 octobre dernier, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 pour les populations les plus à risque : plus de 65 ans, personnes fragiles, atteintes de comorbidités, femmes enceintes, résidents d’Ehpad ou personnes au contact de personnes fragiles. Prévue à l’origine à partir du 17 octobre en même temps que celle contre la grippe, cette campagne de vaccination a finalement été lancée plus tôt que prévu pour faire face à la reprise de l’épidémie. Cependant, d’après une étude menée par Statista dans le cadre des Consumer Insights, 25 % des Français doutent de la sûreté des vaccinations. C’est 2 % de plus qu’en 2022. Ce chiffre est légèrement plus élevé que chez la majorité de nos voisins européens : seulement 21 % des personnes interrogées en Belgique et en Allemagne disaient partager ce sentiment vis-à-vis des vaccins, 20 % en Italie, et 12 % au Portugal. En Pologne, cependant, leur part est de presque une personne sur trois (30 %).

Valentine Fourreau pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

En plein essor, le marché de l’IA générative devrait atteindre un chiffre d’affaires mondial de 42 milliards d’euros en 2023, selon les prévisions des Market Insights de Statista, soit presque le double de l’année dernière (22 milliards d’euros). Sur la période 2023-2030, la taille du marché de l’IA générative devrait afficher un taux de croissance annuel de 24 %, ce qui devrait se traduire par un chiffre d’affaires annuel de plus de 200 milliards d’euros à l’horizon 2030. Dans le même temps, le nombre d’utilisateurs d’outils d’IA générative devrait croître d’environ 250 millions cette année, à plus de 700 millions à la fin de la décennie.

Comme le détaille notre graphique, la concurrence semble particulièrement foisonnante sur le segment des générateurs de texte. Le pionnier ChatGPT était logiquement en tête des parts de marché l’année dernière (près de 20 %), suivi de près par Jasper Chat (13 %), YouChat (12 %), DeepL (12 %) et Simplified (près de 10 %), alors que plusieurs autres acteurs se partagaient le tiers restant du marché. Au rayon des générateurs d’image en revanche, trois outils semblent pour le moment s’être imposés : Midjourney, DALL-E et NightCafe, avec chacun une part de marché qui avoisinait 25 % l’an dernier.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Cette semaine sont annoncés les lauréats des différents prix Nobel, qui récompensent chaque année des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité » grâce à leurs découvertes scientifiques, leur œuvre littéraire, ou encore leur travail pour la paix. Le prix Nobel de physiologie ou médecine a d’ores et déjà été attribué à Katalin Karikó and Drew Weissman pour leurs recherches ayant permis le développement des vaccins à ARN messager contre le Covid-19. Katalin Karikó est ainsi devenue la 61ème femme à recevoir un prix Nobel depuis 1901, année de leur première attribution.

Comme le montre notre infographie, basée sur les données de la Fondation Nobel, seuls 6,3 % des lauréats des prix Nobel décernés entre 1901 et 2022 étaient des femmes. Durant cette période, 60 femmes ont reçu la prestigieuse distinction, contre 894 hommes. À cette heure, une seule femme a reçu deux prix Nobel : la physicienne et chimiste franco-polonaise Marie Skłodowska-Curie, qui fût également la première femme lauréate du prix. Marie Skłodowska-Curie reste également la seule personne, à ce jour, à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques différents : en physique, avec son mari, Pierre Curie, en 1903, et en chimie en 1911.

Valentine Fourreau pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Bien qu’ayant été l’un des plus touchés par la crise sanitaire, le secteur du tourisme semble être en voie de rétablissement en 2023. D’après les derniers chiffres de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), les arrivées internationales ont atteint 80 % de leur niveau pré-pandémie au premier trimestre 2023 (par rapport au premier trimestre 2019). De plus, l’OMT estime à 235 millions le nombre de touristes internationaux au cours des trois premiers mois de 2023, soit plus du double que le chiffre mesuré sur la même période l’année précédente.

Comme le montre notre infographie, la France conserve son rang de première destination touristique mondiale, arrivant en tête des pays comptant le plus grand nombre de touristes internationaux en 2022, avec plus de 79 millions de visiteurs, soit près du double du nombre d’arrivées comptabilisées en 2020 (41,7 millions). Un niveau qui se rapproche également de celui de 2019, où 90,9 millions de voyageurs internationaux avaient visité l’Hexagone. L’Espagne (71,7 millions de visiteurs) et les États-Unis (50,9 millions de visiteurs) complétaient le podium des pays préférés des touristes étrangers en 2022, devant la Turquie et l’Italie.

Combien pèse le secteur du tourisme dans l’économie ?

Le secteur du tourisme poursuit sa reprise et est en bonne voie pour retrouver ses niveaux d’activité pré-pandémiques. Selon le dernier baromètre de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), les destinations du monde entier ont enregistré quelque 235 millions d’arrivées internationales au premier trimestre 2023, ce qui représente environ 80 % du niveau mesuré à la même période en 2019, juste avant l’impact de la crise sanitaire.

Ces perspectives sont de bon augure pour les économies qui dépendent très fortement du tourisme. Dans les îles tributaires de cette activité, comme les Seychelles et les Maldives, l’industrie du voyage et du tourisme génère par exemple entre 25 % et 33 % du PIB, si l’on se base sur les données d’avant la pandémie (2019). Mais ce secteur représente aussi un moteur important dans des économies plus diversifiées. C’est le cas par exemple de la Thaïlande, où la part du tourisme dans le PIB s’élève à 20 %, mais aussi de certains pays européens, tels l’Italie et l’Espagne (13 % à 14 %). En France et aux États-Unis, deux des trois destinations les plus visitées au monde avec l’Espagne, le secteur touristique contribue à hauteur de près de 9 % au produit intérieur brut.

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

En 2023, la France est le pays qui offre la meilleure qualité de vie numérique à ses citoyens. C’est ce qui ressort de l’étude annuelle de la société de services VPN Surfshark, qui place l’Hexagone au premier rang de l’indice de qualité de vie numérique sur 110 pays analysés en 2023. Ce classement mondial se base sur plusieurs critères comme l’accessibilité financière et la qualité du réseau Internet, le développement des infrastructures, le niveau d’administration électronique, ou encore la cybersécurité. La France progresse ainsi de six places par rapport au classement de 2021, passant d’un score de 0,71 à 0,79 points.

Dans le détail, les principaux points forts de la France dans le domaine numérique restent l’accessibilité financière d’Internet, les lois sur la protection des données et la vitesse du haut-débit. L’Hexagone se situe dans la moyenne des pays développés concernant le développement de ses infrastructures numériques, mais obtient en revanche un score médiocre en matière de stabilité des connexions Internet (36ème sur 110).

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Valentine Fourreau, Statista.

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