22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Si la participation au commerce international procure un certain nombre de bénéfices, plusieurs raisons conduisent à s’intéresser aux relocalisations d’activité dans les pays européens, tels que les effets positifs sur l’emploi et la balance commerciale, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement, ou encore les enjeux écologiques, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Selon une étude récemment publiée par l’Insee, 38 % des produits manufacturés consommés par les Français en 2019 venaient de France. Cette part est toutefois nettement plus élevée pour l’énergie (50 %) et les biens agricoles (58 %), et encore davantage pour la construction (96 %).

Comme le met en avant notre infographie, entre 1965 et 2019, la baisse du « made in France » a été particulièrement prononcée pour les produits manufacturés : de 82 % à 38 %, soit une chute de 44 points. Concernant les produits agricoles, la baisse dans la demande intérieure a été un peu moins marquée, avec une diminution de 20 points depuis le milieu des années 1960. Enfin, pour l’énergie, la part de « made in France » a globalement fluctué entre 40 % et 60 % sur la période étudiée, en lien notamment avec les variations du prix des hydrocarbures.

Comme le souligne l’Insee, le poids du « made in France » a diminué dans une proportion comparable à ce qui a été observé dans les grands pays voisins. Outre-Rhin par exemple, entre 1965 et 2019, la part du « made in Allemagne » a chuté de 33 points de pourcentage pour la consommation intérieure de biens manufacturés et de 28 points pour celle des produits agricoles.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Les données de la Division de la population des Nations unies donnent un aperçu de l’ampleur de l’urbanisation dans le monde ces dernières décennies. L’Afrique et l’Asie – dont les populations urbaines sont déjà respectivement plus importantes que celles d’Europe, d’Amérique latine ou d’Amérique du Nord – sont les continents où la part de citadins a le plus augmenté depuis le milieu du 20ème siècle.

Alors qu’en 1950, moins d’un Africain et d’un Asiatique sur cinq vivait en ville, ce chiffre est passé à respectivement 45,4 % et 53,4 % en 2024. L’Amérique latine et les Caraïbes ont également connu une forte croissance urbaine au cours de cette période : la part de citadins y a presque doublé pour atteindre plus de 80 %, soit un taux supérieur à celui de l’Europe (75,8 %). C’est en Amérique du Nord que la part de la population vivant en ville est actuellement la plus élevée : 83,4 %.

À l’échelle du globe, depuis 2010, le nombre de citadins a dépassé celui des personnes habitant en milieu rural. En 2024, il est estimé que plus de 57 % de la population mondiale vit en ville. Selon les projections démographiques, ce chiffre pourrait grimper à plus de 68 % à l’horizon 2050, principalement porté par la poursuite du développement urbain en Afrique et en Asie.

De Valentine Fourreau pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Un épisode pluvieux exceptionnel a touché la France mercredi 9 octobre 2024, en raison du passage de la tempête extra-tropicale Kirk. À l’échelle du pays, il est tombé en une journée l’équivalent d’un mois de pluie et quelque 70 records de précipitations ont été enregistrés dans la moitié nord de l’Hexagone. À Paris, le record de la journée la plus arrosée de l’histoire a presque été battu, avec 70 mm de pluie relevés en 24 heures à la station de Paris-Montsouris – une seule journée avait connu davantage de précipitations dans la capitale depuis le début des mesures : le 17 octobre 1920 avec 74 mm. Dans les départements de Seine-et-Marne et d’Eure-et-Loir, plusieurs villes ont été inondées en raison de crues exceptionnelles des cours d’eau.

Le territoire français est exposé à de multiples risques naturels qui tendent à s’amplifier sous l’effet du réchauffement climatique, mais aussi de l’accroissement démographique et de l’urbanisation dans les zones exposées aux risques. Comme le montre notre infographie, basée sur les chiffres du ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires (MTECT), les événement naturels considérés comme très grave ont tendance à devenir plus fréquents. Un événement naturel est jugé comme très grave lorsqu’il occasionne plus de 10 morts ou plus de 30 millions d’euros de dommages matériels. En moyenne, entre 2001 et 2021, quatre événement très graves se sont produits chaque année, contre un seulement entre 1960 et 2000. Sur les 144 catastrophes naturelles recensées depuis 1960, environ les deux-tiers correspondent à des inondations.

Les cyclones tropicaux s’intensifient plus rapidement
Par ailleurs, les cyclones tropicaux s’intensifient plus rapidement. Ainsi, l’ouragan Milton, qui a causé d’importantes destructions en Floride, a été classé comme le cyclone atlantique le plus puissant depuis Dorian en 2019. En tout juste 24 heures, entre dimanche et lundi, la tempête tropicale a bondi du premier au dernier échelon (catégorie 5) de l’échelle de Saffir-Simpson, qui mesure l’intensité des ouragans. Il est cependant loin d’être le seul cyclone à avoir récemment enregistré une intensification extrêmement rapide, terme météorologique désignant une accélération d’au moins 93 km/h des vents soutenus sur 24 heures.

Les données de l’ONG Climate Central révèlent que 27 ouragans ont fait l’objet d’une intensification extrêmement rapide dans l’Atlantique au cours des vingt dernières années (2004-2023), alors qu’au cours des deux décennies ayant précédé (1984-2003), ce nombre n’était que de 12. Si l’on élargit l’analyse à l’ensemble des cyclones atlantiques qui ont connu une intensification rapide (c’est-à-dire plus de 55 km/h en 24 heures), leur nombre était de 93 entre 2004 et 2023, contre 69 entre 1984 et 2003. Cette année, un autre ouragan a fait l’objet d’une intensification extrêmement rapide : Beryl, qui a touché terre dans les Caraïbes puis au Texas en juillet. Trois autres cyclones atlantiques ont connu une intensification rapide en 2024 : Debby, Francine et plus récemment Kirk.

Le réchauffement des eaux, qui fait que davantage d’énergie est transmise à un cyclone, est un facteur clé de leur intensification rapide. La probable survenue d’un épisode La Niña cet hiver, un phénomène modifiant les courants marins et les vents dans l’atmosphère, peut favoriser la formation d’ouragans dans l’Atlantique, mais les eaux se réchauffent également de manière générale à cause du changement climatique, et ce depuis plusieurs décennies déjà. Des eaux océaniques plus chaudes pendant de longues périodes au cours de l’été et de l’automne augmentent les chances d’une saison cyclonique plus intense et plus étendue, comme l’illustre par exemple la survenue de Beryl en juillet cette année.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a publié un nouveau rapport alarmant qui révèle que les populations mondiales d’animaux sauvages ont diminué de façon drastique au cours des cinquante dernières années. L’«Indice Planète Vivante», qui se base sur le suivi de plus de 30 000 populations animales appartenant à plus de 5 000 espèces autour du globe, fait état d’un déclin de 73 % de la faune sauvage mondiale entre 1970 et 2020. Les activités humaines sont citées comme les principales responsables, avec la destruction des habitats naturels liée à la déforestation et à l’expansion des terres agricoles. Planète Vivante 2024

Comme l’indique notre infographie, le pire impact sur la biodiversité a été observé en Amérique latine et dans les Caraïbes, où les populations d’animaux sauvages ont diminué de 95 % depuis 1970. Au cours de la même période, les populations de vertébrés ont décliné de 76 % en Afrique et de 60 % dans la région Asie et Pacifique. En Amérique du Nord et dans la région Europe et Asie centrale, le déclin s’établit à respectivement 39 % et 35 %. L’impact des activités humaines ne se fait pas seulement sentir sur la terre ferme, si les recherches ont montré que, depuis 1970, les populations mondiales d’animaux terrestres ont diminué de près de 70 %, celles de poissons d’eau douce ont elles décliné de plus de 80 %.

Biodiversité : plus d’un quart des espèces sont menacées d’extinction
Extension des terres agricoles au détriment des forêts, urbanisation galopante, pollution, dégradation des milieux marins par la pollution et la surpêche, réchauffement climatique. Les pressions exercées par les activités humaines sur la nature sont nombreuses et menacent l’existence de milliers d’espèces végétales et animales. Notre graphique donne un aperçu du niveau de menace par classe ou famille d’espèces, telles que recensées dans la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Lancé en 1964, cet inventaire représente une source complète d’informations sur l’état de conservation des espèces vivantes et constitue un indicateur privilégié de suivi de l’état de la biodiversité mondiale.

Selon la dernière actualisation de cette liste, la biodiversité de la planète poursuit son déclin. Sur les 163 040 espèces répertoriées en début d’année, 45 321 pourraient disparaître de la surface de la Terre dans un avenir proche, soit 28 % du total des espèces étudiées. Les cycadales – des plantes visuellement proches des palmiers et des fougères – sont le groupe le plus menacé, avec plus de 70 % d’espèces en voie d’extinction. Comme le met en avant notre infographie, la dégradation de la biodiversité est aussi particulièrement importante au niveau des écosystèmes aquatiques. Le taux d’espèces menacées atteint ainsi 41 % chez les amphibiens et plus de 35 % chez les requins, les raies et les récifs coralliens.

Cliquer l’image pour l’agrandir. Crédit : Statista

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Au cours des trente dernières années, les homicides volontaires ont connu une diminution notable en France, en partie liée à la décrue de la violence politique (groupes armés, crimes racistes, etc.) et du grand banditisme. Comme le montre notre infographie basée sur les données de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, depuis le début des années 1990, le taux d’homicides a été divisé par deux dans le pays. En moyenne, sur la période 1990-1994, 2,5 homicides volontaires étaient recensés par an pour 100 000 habitants, tandis que de nos jours, soit sur la période 2019-2023, on en dénombre en moyenne 1,2 pour 100 000 habitants. Depuis une dizaine d’années cependant, le nombre d’homicides rapporté à la population reste plus ou moins stable et la tendance à la baisse semble interrompue.

Dans quels pays y a-t-il le plus d’homicides volontaires ?
Selon la dernière étude mondiale sur les homicides de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), plus de 400 000 personnes sont assassinées chaque années dans le monde (440 000 en moyenne de 2019 à 2021), soit un chiffre beaucoup plus élevé que le nombre de personnes tuées par an dans des conflits armés. Selon le rapport, plusieurs facteurs socio-économiques influencent les taux d’homicides volontaires : les inégalités sociales, le chômage, l’instabilité politique, l’accessibilité des armes à feu (un peu plus de la moitié des homicides sont commis avec des armes à feu), mais aussi, et en particulier, le développement des gangs, du crime organisé et des trafics de drogue.

L’Amérique latine et les Caraïbes sont considérés comme des points chauds de la criminalité organisée et de la violence de gang dans le monde, avec des pays comme le Honduras (38 meurtres pour 100 000 habitants), le Belize (31), le Mexique (28) et la Colombie (27) qui connaissent des taux d’homicides volontaires cinq à sept fois supérieurs à la moyenne mondiale (5,8 pour 100 000 habitants en 2021). Les pays de l’Union européenne et de la région Asie de l’Est et du Pacifique affichent de leur côté les taux les plus bas, soit en moyenne près de six fois moins élevé que la moyenne mondiale (autour de 1 meurtre pour 100 000 habitants).

Parmi les facteurs qui conduisent à faire baisser le taux de criminalité, on peut citer le niveau de prospérité des pays, l’efficacité de l’application de la loi, une faible disponibilité des armes (en particulier les armes à feu) ainsi que la sévérité des peines prévues pour les homicides volontaires. Le Japon, par exemple, avec un taux de 0,2 meurtres pour 100 000 citoyens en 2021, soit l’un des plus bas au monde, est un pays prospère qui applique en même temps une réglementation très stricte en matière de détention d’armes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Les préoccupations relatives à l’immigration varient considérablement d’un pays à l’autre dans le monde. Alors que les personnes interrogées dans certains pays la placent très fréquemment parmi les principaux enjeux nationaux, elle n’est citée à cet égard que de façon très marginale dans d’autres endroits du globe.

Dans les 21 pays couverts par les enquêtes des Consumer Insights conduites entre juillet 2023 et juin 2024, l’immigration a été désignée comme un enjeu majeur par 28 % des répondants en moyenne. Ces derniers pouvaient choisir plusieurs sujets parmi les 18 proposés dans le questionnaire. Au sein des pays étudiés, les réponses citant l’immigration varient de moins de 10 %, comme au Brésil, en Chine et en Corée du Sud, à plus de 40 %, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Autriche. L’immigration se classe au deuxième rang des enjeux les plus importants en Allemagne (après l’inflation), et au troisième rang en Autriche (après l’inflation et la sécurité sociale), ce qui semble indiquer, qu’en termes relatifs, les pays germanophones font partie de ceux qui sont les plus préoccupés par l’immigration actuellement.

En France, l’immigration a été cité comme un enjeu majeur par 39 % des personnes interrogées, soit un taux similaire à celui mesuré en Italie (38 %). Cependant, si le niveau de préoccupation concernant l’immigration est relativement élevé dans ces deux pays, elle ne s’y classe respectivement qu’au septième et dixième rang des enjeux les plus cités. En France, comme en Italie, des sujets tels que l’inflation, la pauvreté, la situation économique, l’éducation et la sécurité sociale arrivent par exemple aux premiers rangs des priorités.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Première destination touristique mondiale, avec 100 millions de visiteurs internationaux enregistrés en 2023, la France devrait sans doute battre son propre record cette année grâce aux Jeux Olympiques. Selon les dernières prévisions du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), le secteur des voyages et du tourisme devrait voire sa contribution au PIB de l’économie française dépasser 250 milliards d’euros en 2024, pour atteindre 9 % du PIB. Ce secteur représente également une importante source d’emplois dans le pays, puisque l’emploi salarié touristique représente en moyenne 6 à 7 % de l’emploi salarié marchand en France.

Comme le montre notre carte, basée sur les chiffres de l‘Insee, cette part peut toutefois varier du simple au décuple selon les départements (données de 2019, dernière année disponible non impactée par la crise sanitaire). C’est en Seine-et-Marne, où Disneyland Paris est notamment un employeurs importants, que l’emploi salarié touristique pèse le plus lourd, soit 22,6 % de l’emploi salarié marchand, suivie de la Corse-du-Sud (20,5 %), des Hautes-Alpes (18,9 %), de la Savoie (18,6 %) et de la Haute-Corse (15,5 %). À l’inverse, les départements où l’emploi touristique est le plus marginal sont l’Essonne, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine (moins de 2 % de l’emploi marchand en 2019).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale mardi 1er octobre, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a détaillé les chantiers prioritaires de son gouvernement. Il a notamment donné des indications concernant le prochain budget de l’État et assuré que les grandes entreprises et les ménages les plus aisés seraient mis à contribution pour redresser les comptes publics. Les pistes envisagées par le gouvernement pourraient être une surtaxe d’impôt sur les sociétés pour les grands groupes et une hausse de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus.

Quelles sont les principales recettes fiscales actuellement perçues par l’État ? Comme le détaille notre infographie basée sur les données du ministère chargé du Budget et des Comptes publics, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés sont les trois plus importantes sources de recettes fiscales pour l’État français, ayant rapporté respectivement 96, 90 et 60 milliards d’euros en 2023. Ensemble, ces trois catégories de prélèvement ont représenté près de trois quarts (72 %) des recettes fiscales nettes l’an dernier. Outre les impôts directs, la contribution des taxes et impôts indirects, comme les droits d’enregistrement, les droits de timbre et la taxe sur les salaires, est également significative. Cette source de revenus a en effet rapporté 33 milliards d’euros à l’État en 2023, soit près de 10 % des recettes fiscales nettes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quel est le poids du « made in France » par secteur ?

Dans quels pays européens la pratique du télétravail est-elle la plus répandue ? Eurostat a récemment publié de nouvelles données sur la proportion d’employés qui travaillent à domicile en Europe. Dans l’Union européenne, 22 % des actifs âgés de 15 à 64 ans étaient concernés en 2023. Dans le détail, 9 % travaillaient habituellement chez eux cette année-là et 13 % occasionnellement. Par rapport à l’année 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 et la généralisation du télétravail, la part d’employés qui travaillent à domicile a augmenté de huit points de pourcentage (pratique habituelle et occasionnelle : +4 points respectivement).

Comme le montre notre carte, c’est aux Pays-Bas que l’on trouve le plus d’actifs qui travaillent au moins occasionnellement à domicile : plus de la moitié (51,9 %), suivis des pays nordiques : Suède (45,3 %), Islande (42,6 %), ainsi que Norvège et Finlande (autour de 42 %). En France, cette pratique est un peu plus rare, puisqu’elle concerne environ un employé sur trois (33,5 %), mais elle est néanmoins plus courante que dans certains pays voisins. Le travail à domicile concerne en effet à peine un quart des actifs en Allemagne (23,4 %) et moins de 15 % en Italie et Espagne. Ce sont les pays d’Europe de l’Est qui enregistrent les proportions de travailleurs à domicile les plus faibles. Travailler chez soi est ainsi marginal en Roumanie et en Bulgarie, où cette pratique ne concerne, même occasionnellement, qu’autour de 3 % de la population active.

Parmi les facteurs qui jouent sur la prévalence du travail à domicile au sein d’une population, on peut citer le degré de tertiarisation et de numérisation de l’économie, qui influe sur la proportion de métiers pouvant être effectués en télétravail.

L’adoption du télétravail en France
Encouragé par le gouvernement pendant la crise sanitaire du Covid-19, le télétravail s’est imposé comme une pratique courante ou occasionnelle pour nombre de Français. D’après les données d’Eurostat (voir ci-dessous), un tiers des salariés français (33,5 %) ont travaillé au moins occasionnellement à domicile en 2023, soit un chiffre relativement stable par rapport aux deux années ayant précédé (autour de 34 % en 2021 et 2022). Parmi eux, environ 11 % travaillent habituellement chez eux et 23 % occasionnellement.

Comme le détaille notre infographie, depuis la fin des restrictions sanitaires liées à la pandémie, la pratique habituelle du travail à domicile est nettement retombée (-6,4 points depuis 2021), mais cette pratique est essentiellement devenue occasionnelle (+5,5 points). Par rapport au niveau mesuré avant la crise sanitaire (année 2019), la part globale des employés français qui travaillent à domicile est en hausse de près de 11 points de pourcentage (pratique habituelle : +3,8 points ; occasionnelle : +6,9 points).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/2/   1/1