20 avril 2025 |

Ecrit par le 20 avril 2025

L’évolution du PIB en France

D’après les chiffres publiés par l’Insee le 30 avril, le PIB de la France a progressé de 0,2 % au premier trimestre 2024, surpassant ainsi les prévisions de l’institut d’études économiques, qui tablait sur une croissance nulle pour les trois premiers mois de l’année. L’activité économique du pays a été portée par une augmentation de 0,4 % de la consommation des ménages (contre 0,2 % au dernier trimestre 2023) et une reprise des investissements (0,3 % au premier trimestre 2024, contre -0,9 % au trimestre précédent). Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a salué la nouvelle, ajoutant que cette progression du PIB traduit la « solidité » de l’économie française.

Comme le montre notre infographie, le PIB français a connu une croissance trimestrielle relativement stable entre 2000 et 2020. À l’exception notable de quatre trimestres d’affilée dans le rouge en 2008-2009, au moment de la crise économique mondiale causée par la crise bancaire de l’automne 2008, elle-même consécutive de la crise des subprimes de 2006-2007, le PIB de la France s’est majoritairement maintenu dans le positif au XXIe siècle. La crise sanitaire de 2020 l’avait cependant fortement impacté : il s’était contracté de plus de 13 % au second trimestre 2020, avant de connaitre un fort rebond au trimestre suivant. La croissance française a depuis été en dents de scie, mais elle n’a pas connu de recul depuis le premier trimestre 2022.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’évolution du PIB en France

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a publié son rapport annuel concernant l’état de la liberté de la presse. Ce dernier fait état d’une dégradation globale de la situation dans le monde. Alors que plus de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes cette année, RSF alerte sur le fait que « les États et des forces politiques, quel que soit leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. ». Parmi les cinq indicateurs qui composent le score de l’indice, l’indicateur « contexte politique » est celui qui a le plus baissé en 2024, avec une chute globale de 7,6 points.

Comme le détaille notre carte, 36 pays ont été classés dans la pire catégorie de l’indice – la situation de la presse y est jugée « très grave ». 49 pays se trouvent dans une situation « difficile » et 50 « problématique », tandis que 52 pays présentent une situation « plutôt bonne » ou « bonne ». Les pays classés dans la meilleure catégorie de l’indice se comptent sur les doigts des deux mains : la Norvège, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la Finlande, l’Estonie, le Portugal et l’Irlande. 

Parmi les pays où la liberté de la presse est la plus restreinte, on trouve en majorité des pays asiatiques, tels que l’Iran, le Vietnam et la Chine, où l’on dénombre notamment le plus grand nombre de journalistes emprisonnés en raison de leur travail. Tout en bas du classement, trois pays ont vu leur indicateur « contexte politique » dégringoler et affichent actuellement la pire situation globale : l’Afghanistan (-44 places au niveau politique) qui ne cesse de réprimer le journalisme depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, la Syrie (-8 places au niveau politique) et l’Érythrée (dernier rang global et dernier rang politique, -9 places).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’évolution du PIB en France

Dans un rapport publié au début du mois d’avril, l’agence européenne de coopération policière Europol dresse un constat inquiétant : le crime organisé n’épargne aucun pays d’Europe, et il représente « une menace majeure pour la sécurité intérieure » de l’Union européenne. L’analyse d’Europol, intitulée « Décoder les réseaux criminels les plus menaçants de l’UE », dresse un portrait inédit des réseaux criminels les plus menaçants d’Europe, et décrit en détail leur organisation, la nature de leurs activités criminelles, leurs lieux d’opération et leurs niveaux de contrôle territorial. 

Europol identifie 821 organisations criminelles « menaçantes » opérant actuellement dans l’Union européenne, qui comptent au total au moins 25 000 membres. Une large majorité d’entre elles (86 %) ont recours à une structure commerciale légale — par exemple par la création d’entreprises légitimes — pour dissimuler leurs activités criminelles, mais également pour faciliter le blanchiment d’argent généré par ces activités : 96 % des réseaux criminels présents dans l’UE blanchiraient ainsi eux-mêmes leur argent. Sans surprise, 68 % des organisations criminelles ont également recours à la violence ou à l’intimidation, tandis que 71 % ont recours à la corruption pour faciliter leurs activités criminelles.

Les groupes présents en Europe sont principalement originaires d’Albanie, de Belgique, de France, d’Allemagne et d’Italie, mais 68 % d’entre eux sont composés de membres venant de différents pays : au total, 112 nationalités sont représentées dans ces réseaux. Plus de trois quarts d’entre eux (76 %) opèrent dans 2 à 7 pays, tandis que le reste sont présents dans plus de 7 pays. 

Environ 50 % des organisations criminelles recensées par Europol sont principalement actives dans le trafic de drogue. Si le trafic de stupéfiants existe dans presque tous les pays de l’UE, les organisations criminelles y prenant part sont le plus souvent situées en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Albanie et au Royaume-Uni, ainsi que dans plusieurs pays d’Amérique latine. Comme le souligne Europol, 82 % des réseaux criminels d’Europe se concentrent sur une activité criminelle principale. Au-delà du trafic de drogue, nombre d’entre eux pratiquent la fraude en ligne (50), le trafic de migrants (48), les cambriolages ou vols organisés (33), le vol de véhicules (19), ou encore le trafic d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle (18).

L’ampleur du crime organisé en Europe mise en lumière par ce récent rapport a de quoi inquiéter, et la capacité de résilience des groupes qui y prennent part est frappante : d’après Europol, 34 % d’entre eux« sont actifs depuis plus de dix ans [et sont] capables de maintenir leur influence et leur pouvoir, même si leurs dirigeants et leurs membres sont détenus. »

De Valentine Fourreau pour Statista


L’évolution du PIB en France

La hausse du trafic de drogue en France ces dernières années, en particulier de cocaïne, engendre une flambée des violences sur le territoire. L’année 2023 a ainsi été marquée par un triste record : pas moins de 315 faits d’homicides liés au narcotrafic (dont tentatives) ont été recensés, soit un bond de près de 60 % par rapport à 2022. Selon les plus récentes estimations disponibles (Insee et OFDT), le marché des stupéfiants génère environ 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, pour 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis et 600 000 de cocaïne, les deux drogues illicites les plus consommées dans le pays. En parallèle, l’office anti-stupéfiants (OFAST) estime que 240 000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de drogue, dont 21 000 à temps plein. 

« L’augmentation de la violence liée à la drogue est générale en Europe », observe Alexis Goosdeel, le directeur de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), dans une interview accordée ce mois-ci à Euronews. Du fait de l’augmentation de la quantité de drogues disponibles et de la diversification de l’offre, les narcotrafiquants font face à une concurrence accrue pour écouler leurs produits, ce qui entraîne une hausse du niveau des violences dans le milieu. En Europe, la plupart des homicides associés au grand banditisme et à la criminalité organisée sont liés au trafic de stupéfiants.

Dans l’objectif, entre autres, d’enrayer la criminalité organisée ainsi que l’ampleur prise par le marché noir des drogues, l’Allemagne a adopté une loi légalisant l’usage récréatif du cannabis à compter du 1ᵉʳ avril 2024. D’autres pays européens planchent également sur des projets de légalisation de cette drogue dite « douce », qui reste de loin la plus consommée en Europe (après l’alcool).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’évolution du PIB en France

Selon une récente étude de l’Institut Paris Région, le vélo est plus populaire que la voiture à Paris et en petite couronne. Réalisée entre octobre 2022 et avril 2023 auprès de 3 337 Franciliens âgés de 16 à 80 ans, l’enquête montre en effet que 11% en moyenne des déplacements dans Paris intramuros les jours ouvrés étaient effectués à vélo, contre seulement 4 % en voiture. Le vélo arrivait également en tête pour les trajets effectués entre Paris et la petite couronne : 14%, contre 12% pour la voiture. 

Comme le remarque l’enquête, l’usage de la voiture augmente avec la distance à Paris : 17% des déplacements entre Paris et la grande couronne se faisaient ainsi en voiture (contre 77% en transports en commun), mais la voiture était utilisée pour 61% des trajets effectués au sein des quatre départements formant la grande couronne, ceux-ci étant moins bien desservis par les transports publics. 

À l’intérieur de Paris, le moyen de transport le plus utilisé reste la marche à pied, qui représentait 53% des trajets effectués dans la ville. Venaient ensuite les transports en commun (30%). L’Institut Paris Région indique également que le principal motif de déplacement chez les Parisiens et les Franciliens reste le travail : environ 34,5 millions de déplacements ont lieu en moyenne les jours ouvrés, 29 millions le samedi, et 19 millions le dimanche.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’évolution du PIB en France

La liste PS-Place Publique aux élections européennes, menée par Raphaël Glucksmann, continue sa progression dans les sondages. Créditée de 10,5 % d’intentions de vote en novembre dernier, puis de 11,5 % en mars, elle atteint ce mois-ci les 14 %, d’après les résultats de la quatrième vague de l’enquête électorale réalisée par Ipsos, en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde. Le PS pourrait-il ainsi rattraper le groupe de la majorité présidentielle, associé au MoDem et au parti de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, Horizons ? La liste du parti présidentiel, menée par Valérie Hayer, a en effet connu un faible déclin ces derniers mois, puisqu’elle récoltait 18 % des intentions de vote le mois dernier, contre 17 % lors de la plus récente enquête, et pourrait ainsi se retrouver au coude-à-coude avec la liste PS lors des élections de juin.

La liste du Rassemblement National, menée par Jordan Bardella, arrive toujours largement en tête : elle est créditée de 32 % des intentions de vote en avril, une progression d’un point de pourcentage par rapport au mois dernier. Quant aux autres partis, ils récoltent tous moins de 10 % des intentions de vote.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’évolution du PIB en France

Seriez-vous prêt à manger de la viande cultivée en laboratoire ? Cette question, posée récemment aux personnes ayant pris part aux enquêtes menées par Statista dans le cadre des Consumer Insights, semble diviser. La viande de laboratoire, également appelée viande de culture ou viande cellulaire, est produite à partir de cellules animales, souvent prélevées par biopsie. Celles-ci sont placées dans des milieux de culture, afin de développer de la viande en dehors de l’animal. En théorie, la viande de culture pourrait ainsi offrir une option aux amateurs de viande qui se soucient du bien-être animal, ou encore de l’impact de l’industrie de la viande sur notre planète, car sa production ne nécessite ni l’élevage ni l’abattage d’êtres vivants. 

Cependant, comme le montre notre infographie, l’idée de manger de la viande cultivée en laboratoire convainc pour le moment assez peu. En effet, si une personne sur cinq interrogées en Inde se disait prête à essayer ce nouvel aliment, sans grande surprise, ils n’étaient que 9 % en France. Aux États-Unis, l’un des deux seuls pays, avec Singapour, où cette viande est actuellement commercialisée, 16 % des répondants se disaient ouverts à l’idée d’en consommer. Il est cependant peu probable que la viande cellulaire arrive bientôt dans les assiettes européennes, puisqu’aucune demande d’autorisation n’a encore été déposée pour le marché européen.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’évolution du PIB en France

Selon une étude publiée en janvier par Santé publique France, la part des consommateurs hebdomadaires d’alcool en France est passée de 62,6 % en 2000 à 39 % en 2021. Cette tendance s’observe également à l’échelle européenne : d’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la consommation annuelle totale d’alcool par habitant en Europe a diminué de 21 % entre 2000 et 2019. Malgré tout, l’OMS souligne que l’Europe reste la région du monde dans laquelle la consommation d’alcool reste la plus élevée, et neuf des dix pays qui boivent le plus au monde font partie de l’Union européenne, dont l’Allemagne, l’Espagne, l’Irlande ou encore la République tchèque. De plus, en France, si la consommation d’alcool est devenue moins régulière chez les plus jeunes, ils sont plus nombreux qu’avant à s’adonner au « binge drinking », ou alcoolisation ponctuelle importante, qui consiste à boire une grande quantité d’alcool dans un temps très court. Comme l’indique l’OMS, « aucun niveau de consommation d’alcool n’est sans danger pour la santé ».

À l’échelle mondiale, de nombreuses personnes consomment de l’alcool de façon régulière. Comme le montre notre graphique, basé sur les résultats d’une étude menée par Statista dans le cadre des Consumer Insights, la bière est la boisson alcoolisée la plus fréquemment consommée dans presque tous les marchés étudiés : le vin n’est plus populaire qu’en Suisse, en Afrique du Sud et en Suède, et la bière arrivait même en tête en France. 

En ce qui concerne les boissons consommées régulièrement par le plus grand nombre de participants à l’enquête, le café arrivait en tête dans 15 des 20 pays analysés, atteignant 80 % des répondants au Brésil ou 78 % en Pologne. En Chine (51 %), aux États-Unis (61 %) et en Italie (75 %), l’eau en bouteille était la principale boisson consommée, tandis que 69 % des Indiens interrogés disaient boire régulièrement du thé et 72 % des personnes interrogées en Afrique du Sud préféraient les jus de fruits.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’évolution du PIB en France

Les alternatives végétariennes et véganes à la viande sont encore bien loin de faire l’unanimité en France. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée l’été dernier par Statista dans le cadre des Consumer Insights. Les consommateurs français semblent ainsi moins curieux de ces substituts à la viande que leurs voisins allemands et britanniques : alors que près d’un quart des participants à l’enquête outre-Manche disaient avoir consommé au moins une fois un « burger » végétarien ou végétalien au cours des trois derniers mois, nos compatriotes n’étaient que 12 %, soit à peine plus d’un sur dix. L’alternative à la viande la moins populaire en France était le « bacon » végétarien, aussi connu sous le nom de « fakon », que seulement 7 % des répondants dans le pays disaient avoir mangé au cours des trois derniers mois, tandis que, de manière plutôt surprenante, près d’un Français sur cinq (19 %) disait avoir consommé récemment une alternative à la charcuterie. 

Malgré tout, 59 % des personnes interrogées en France disaient n’avoir consommé aucune alternative végétarienne ou végane à la viande sur la période étudiée, soit un peu plus que chez nos voisins allemands ou anglais.

De Valentine Fourreau pour Statista

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