26 août 2024 |

Ecrit par le 26 août 2024

Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

Certains passeports offrent à leurs détenteurs beaucoup plus de liberté que d’autres pour voyager. D’après la dernière mise à jour du Henley Passport Index, la France a pris la tête du classement des passeports les plus « puissants » délivrés dans le monde, ex æquo avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, Singapour et le Japon.

Si Singapour détenait seule cette première place en 2023, avec un passeport permettant l’accès sans visa préalable à 192 destinations, la cité-État a ainsi été rattrapée par plusieurs pays d’Europe, ainsi que par le Japon. Leurs passeports ouvrent aujourd’hui les frontières de 194 pays sans visa préalable.

Comme l’indique notre graphique, en deuxième position, avec 193 destinations de voyage, on retrouve maintenant la Finlande, la Suède et la Corée du Sud. Un peu plus loin dans la liste, la Belgique figure en quatrième position, avec le Luxembourg, le Portugal, la Norvège et le Royaume-Uni (191 destinations), devançant ainsi le Canada et les États-Unis (septième, 188).

À l’autre bout de l’échelle, la situation est radicalement différente. Les détenteurs de passeports pakistanais, irakiens, syriens et afghans sont actuellement les plus restreints, puisqu’ils ne peuvent se rendre sans visa que dans respectivement 34, 31, 29 et 28 pays. En comparaison, le passeport délivré par la Corée du Nord, l’un des pays les plus fermés au monde, permet à ses ressortissants (du moins ceux ayant l’autorisation de quitter le territoire) d’accéder à 42 destinations.

De Valentine Fourreau pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

La France est le premier bénéficiaire de subventions agricoles dans l’Union européenne (UE). Selon les évaluations du tableau de bord du budget de l’UE, la France a reçu près de 9,5 milliards d’euros de subventions européennes en 2022, distribués à plus de 400 000 bénéficiaires du secteur agricole tricolore. Comme le montre notre graphique, seuls trois autres pays ont reçu plus de 5 milliards d’euros en subventions agricoles de la part de l’UE au cours de la même année : l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie. Ensemble, ces quatre pays représentent environ la moitié de la surface et de la valeur de production agricole de l’UE.

Autre fait marquant : pour ces quatre puissances agricoles européennes, les subventions agricoles représentent autour de la moitié de l’ensemble des aides financières accordées par l’UE. La France arrive en tête avec une part de 56 %, suivie par l’Espagne (48 %), l’Allemagne (45 %) et l’Italie (39 %). D’autres pays de l’UE, comme la Pologne, qui a également reçu près de 5 milliards d’euros de subventions agricoles en 2022, sont subventionnés en premier lieu dans d’autres secteurs économiques.

L’agriculture est un secteur très subventionné en Europe. Au total, près de 243 milliards d’euros ont été budgétés pour les subventions dans l’UE en 2022, dont environ 57 milliards d’euros pour les seules subventions agricoles. Ces subventions, appelées Politique agricole commune (PAC), ont été introduites à l’origine en 1962 comme un outil de garantie pour les agriculteurs européens contre les fluctuations des prix et les années de mauvaise récolte.

Sur le budget de l’UE de 1 200 milliards d’euros prévu pour les années 2021 à 2027, 387 milliards d’euros sont dédiés à la PAC, dont la majeure partie est consacrée aux aides directes aux agriculteurs qui font preuve de « bonnes pratiques agricoles et environnementales », aux jeunes exploitants, ainsi qu’aux mesures de soutien au marché agricole, dont l’objectif est de répondre aux perturbations des prix.

Mais sachant que l’aide provenant de la PAC prend essentiellement la forme de paiements liés à la surface agricole, les petites exploitations, parmi les plus vulnérables et pourtant essentielles à l’évolution structurelle de l’agriculture, passent encore en grande partie à travers les mailles du filet. Ainsi, l’une des principales critiques faites à la PAC est qu’une grande part des fonds reste distribuée à de grosses exploitations de l’agrobusiness qui n’en ont pas forcément le plus besoin.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

Apple a mis fin à douze ans de règne de son concurrent Samsung sur le marché mondial des smartphones. Après un excellent quatrième trimestre porté par le succès de l’iPhone 15, Apple a dépassé Samsung en volume de ventes en 2023, selon les données préliminaires du cabinet d’études IDC, qui y voit « un changement de pouvoir au sommet du plus grand marché de l’électronique grand public ».

En plus d’occuper la première place annuelle du marché pour la première fois, Apple est également le seul acteur du top 4 à afficher une croissance des ventes. Le fabricant américain a livré près de 235 millions de smartphones en 2023, soit une hausse de 4 % par rapport à 2022, tandis que son rival Samsung en a vendu un peu moins de 227 millions, soit une diminution de près de 14 % d’une année sur l’autre.

Dans l’ensemble, les livraisons mondiales de smartphones ont diminué d’environ 3 % en 2023, pour s’établir à 1,17 milliard d’unités expédiées. Comme le précisent les analystes d’IDC, « bien qu’il s’agisse du volume annuel le plus bas depuis une décennie, dû en grande partie aux défis macroéconomiques […], la croissance observée au second semestre a cimenté la reprise attendue pour 2024 ».

Sur le même sujet : les marques de smartphones préférées en France

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

Lundi 14 janvier s’ouvrait à Davos, en Suisse, la réunion annuelle du Forum économique mondial, qui réunit cette année soixante chefs d’État et plus de 800 chefs d’entreprise. C’est également le jour qu’a choisi l’ONG Oxfam pour publier son rapport, qui dénonce l’extrême concentration des richesses dans le monde depuis la pandémie, ainsi que le mélange entre intérêts publics et privés. Comme le détaille Oxfam, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune depuis 2020, alors que la richesse cumulée de cinq milliards de personnes a diminué sur la même période. L’ONG appelle ainsi, entre autres, à mettre en place un impôt sur la fortune des multimillionnaires et des milliardaires (qui pourrait rapporter jusqu’à 1 800 milliards de dollars par an).

Comme le montre notre infographie, la croissance de la fortune des plus riches est également visible en France : ainsi, si la richesse combinée de 90 % des Français a baissé de 3,9 % entre 2019 et 2022, les quatre plus grosses fortunes du pays ont vu leurs patrimoines personnels augmenter de 62 à 111 % depuis le début de la pandémie de Covid-19.

De Valentine Fourreau pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

Si l’Internet mobile est devenu la norme dans le monde en 2017, il a fallu attendre quelques années de plus pour que ce soit le cas plus spécifiquement en France. D’après les données de la société StatCounter, c’est en 2022 que le support mobile a représenté pour la première fois plus de la moitié des pages web consultées en France. Comme l’indique notre graphique, environ 51 % du trafic web s’est fait sur un smartphone dans le pays l’an dernier, contre 47 % sur un ordinateur et moins de 3 % sur une tablette. Cette tendance impacte directement le e-commerce, puisqu’on estime que les ventes réalisées sur terminaux mobiles représentent désormais la moitié des ventes sur Internet en France (en valeur).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

La chute des naissances se poursuit en France, comme le confirme le dernier bilan démographique de l’Insee. En 2023, 678 000 bébés sont nés dans le pays, soit une baisse d’environ 7 % par rapport à l’année 2022. Comme le met en avant notre graphique qui compare le nombre mensuel de naissances en France métropolitaine, cette tendance s’observe depuis maintenant environ une décennie.

Le solde naturel en France, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, n’a jamais été aussi bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 2023, il ne s’élevait plus qu’à +47 000, alors qu’il était supérieur à +200 000 avant 2016.

Le nombre de naissances au sein d’une population dépend de deux facteurs : le nombre de femmes en âge de procréer et le taux de fécondité (ou nombre d’enfants par femme), qui est passé dans l’Hexagone de 2,0 à 1,8 en l’espace de dix ans. Malgré cette tendance à la baisse, la France reste l’un des pays de l’Union européenne où le taux de fécondité est le plus élevé, avec la Tchéquie et la Roumanie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

En 2021, 2,88 millions d’accidents non mortels ayant entraîné au moins quatre jours d’arrêt de travail et 3 347 accidents du travail mortels ont été recensés dans l’Union européenne (UE). Comme le montre notre carte basée sur les données d’Eurostat, la France fait partie des mauvais élèves européens en matière de sécurité sur le lieu de travail, avec 674 décès considérés comme accidents du travail recensés en 2021, soit 3,3 pour 100 000 employés (contre 1,8 en moyenne dans l’UE). En d’autres termes, cela signifie que presque deux salariés meurent chaque jour au travail en France.

Le nombre d’accidents mortels pour 100 000 travailleurs variait en 2021 de moins de 1,0 aux Pays-Bas, en Grèce, en Finlande, en Suède et en Allemagne à plus de 3,0 pour 100 000 employés en Roumanie, en France, à Malte, en Lituanie et en Lettonie. Les taux d’incidence les plus élevés parmi les États membres de l’UE étaient enregistrés en Lituanie et en Lettonie, avec respectivement 3,8 et 4,3 accidents mortels pour 100 000 travailleurs.

Au sein de l’UE, les secteurs de la construction, des transports et de la logistique, de l’industrie manufacturière, ainsi que de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche représentaient ensemble environ deux tiers (65,5 %) de tous les accidents du travail mortels en 2021 et près de la moitié (45,7 %) de tous les accidents du travail non mortels. Plus d’un cinquième (22,5 %) de tous les décès recensés au travail dans l’UE ont eu lieu dans le secteur de la construction, suivi du secteur des transports et de la logistique (16,7 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

Le lundi 8 janvier, la Haute autorité de santé (HAS) a proposé que certaines femmes puissent avoir accès à un nouveau test salivaire jugé « prometteur » permettant de diagnostiquer l’endométriose, maladie chronique souvent douloureuse qui toucherait au moins 10 % des personnes menstruées. D’après l’évaluation de la HAS, ce nouveau test aurait une précision diagnostique de 95 %.

C’est une petite révolution : comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’association française de lutte contre l’endométriose EndoFrance, les femmes atteintes d’endométriose attendent actuellement sept ans en moyenne pour recevoir un diagnostic. L’endométriose peut en effet souvent présenter des symptômes qui imitent d’autres pathologies et contribuent à retarder le diagnostic, mais la maladie elle-même est également difficile à diagnostiquer : si une échographie pelvienne, une IRM ou bien un examen radiographique de l’utérus et des trompes peuvent aider à identifier l’endométriose, seule la visualisation chirurgicale par laparoscopie est jusqu’ici en mesure de la confirmer.

Les symptômes de l’endométriose sont multiples, et certains ont un impact sévère sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie. Ils incluent entre autres : règles douloureuses, fatigue chronique, infertilité, troubles digestifs et urinaires, douleurs pelviennes et lombaires ou encore dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels). On estime actuellement que 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose connaissent également des problèmes de fertilité, et 70 % souffrent de douleurs chroniques invalidantes.
Il n’existe aujourd’hui pas de traitement définitif de l’endométriose.

De Valentine Fourreau pour Statista


Quels passeports ouvrent le plus (et le moins) de frontières ?

La polémique continue. En visite hier à l’école Littré, établissement élémentaire public du 6e arrondissement de Paris, la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques Amélie Oudéa-Castéra a été accueillie par un concert de huées, de sifflets et de casseroles de la part de manifestants qui lui ont également lancé « fais comme tes enfants, retourne dans le privé ». La ministre est en effet au cœur d’une polémique sur la scolarisation de ses enfants : ses trois fils fréquentent Stanislas, établissement privé très conservateur accusé par Mediapart d’employer des professeurs qui « assimilent l’avortement à un meurtre et condamnent l’homosexualité ». Amélie Oudéa-Castéra avait d’abord justifié cette décision en raison du nombre d’heures non-remplacées dans l’école publique de son fils aîné, avant que l’ancienne institutrice de celui-ci ne révèle qu’il n’avait en réalité été scolarisé dans l’établissement que pour six mois de petite section de maternelle. Plusieurs syndicats, dont la Snes-FSU (le syndicats des enseignements de second degré), ont accusé la ministre de pointer du doigt les enseignants de l’école publique, alors que la responsabilité des dysfonctionnements « revient à la politique d’Emmanuel Macron » et à la suppression de milliers de postes ces dernières années.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il existe aujourd’hui un fossé conséquent entre les origines sociales des élèves scolarisés dans les établissements publics et privés. En effet, plus de la moitié (55 %) des élèves fréquentant des collèges privés a la rentrée 2022 venaient de milieux favorisés ou très favorisés, contre seulement 26 % de classes moyennes, et 18 % de milieux défavorisés. À l’inverse, 43 % des élèves scolarisés dans les collèges publics de France venaient de milieux défavorisés, et seulement 31 % de milieux favorisés ou très favorisés.

De Valentine Fourreau pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/12/   1/1