28 octobre 2024 |

Ecrit par le 28 octobre 2024

Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

Selon les données de l’université Johns Hopkins, la Suède dénombrait plus de 40 000 cas confirmés de Covid-19 le 4 juin, mais le nombre de décès rapporté à la population est désormais le cinquième le plus élevé au monde. Avec 446 décès pour un million d’habitants, le taux de mortalité du pays scandinave vient tout juste de dépasser celui la France (443 décès par million). Les autorités sanitaires suédoises, qui avaient fait le choix de ne pas confiner le pays à l’inverse de leurs voisins, ont reconnu dernièrement un « potentiel d’amélioration » dans la façon dont elles ont géré la crise.

A ce jour, c’est toujours la Belgique qui affiche le taux de mortalité le plus élevé dans le monde avec plus de 800 décès recensés pour un million d’habitants, suivit par le Royaume-Uni (598) et l’Espagne (581). Toutefois, la mortalité poursuit sa baisse en Europe depuis plusieurs semaines et le point chaud de la pandémie s’est désormais déplacé en Amérique latine.

Ce graphique est destiné à fournir un aperçu global et il faut garder à l’esprit que les méthodes de comptage et d’identification des décès sont susceptibles de varier entre les pays.

Vous pouvez retrouver ICI les statistiques actualisées pour davantage de pays.


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

Après des décennies de croissance pour le commerce international, la mondialisation a rencontré quelques obstacles ces dernières années, dont, entre autres, la résurgence du protectionnisme économique dans certaines régions du monde. Après un ralentissement significatif du volume des échanges commerciaux en 2019, dû en grande partie aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la pandémie de Covid-19 devrait provoquer une chute sans précédent des échanges à l’échelle internationale.

Selon les estimations de l’Organisation mondiale du commerce, le commerce mondial de marchandises devrait baisser de 13 % à 32 % cette année, suivant les différents scénarios d’endiguement de la pandémie et de reprise économique. Comme le montre le graphique publié par Statista, basé sur les données de la Banque mondiale, le volume des échanges commerciaux (exprimé ici en pourcentage du PIB mondial) a globalement stagné au cours de la dernière décennie. Après un déclin engendré par la crise financière en 2009, le commerce international n’a jamais retrouvé les niveaux de croissance des décennies précédentes. Ayant rappelé à de nombreux acteurs économiques la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement mondialisées, cette crise planétaire pourrait amener les entreprises à se tourner vers une approche relocalisée de la production et des flux logistiques, ce qui pourrait ainsi entraîner une baisse durable du commerce international.

De Tristan Gaudiaut pour  Statista


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

La pandémie de coronavirus a imposé un lourd fardeau à certains des systèmes hospitaliers les plus avancés du monde. En Europe, des pays tels que l’Espagne, l’Italie ou encore la France ont connu une saturation des unités de soins dans certains de leurs centres hospitaliers, faisant émerger des questions sur les capacités à les maintenir afin de pouvoir faire face à des situations sanitaires exceptionnelles.

Comme le montrent les données publiées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le nombre de lits de soins curatifs (ou aigus) disponibles par habitant était très variable dans les pays d’Europe et il a également significativement diminué dans la plupart d’entre eux au cours de la dernière décennie. S’il faut garder à l’esprit que la définition des ‘soins curatifs’ peut quelque peu varier d’un pays à l’autre, il s’agit globalement de l’ensemble des équipements (publics et privés) dédiés aux soins aigus de courte durée, excluant notamment les lits dévoués à la rééducation et aux soins palliatifs.

L’Allemagne fait partie des pays de l’OCDE où la capacité est la plus élevée, avec 6 lits de soins curatifs pour 1 000 habitants en 2017, en baisse d’environ 12 % par rapport à 2010. En comparaison la capacité était deux fois moins élevée en France, avec 3 lits pour 1 000 habitants en 2017, et une réduction des équipements de 24 % par rapport au début de la décennie. Comme le montre l’infographie publiée par Statista, le ratio descendait autour de 2,5 lits pour mille en Italie et en Espagne, et certains pays ont même connu une baisse de la capacité des services de soins, plus drastique qu’en France. C’est notamment le cas en Suisse (-33 %) et en l’Italie (-38 %). Toujours selon les données de l’OCDE, la Grèce semble en revanche avoir globalement maintenu la même capacité d’accueil, avec environ 3,6 lits de soins curatifs pour 1 000 habitants en 2017 contre 3,8 lits 7 ans plus tôt.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

 


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

Alors que le déconfinement progressif se poursuit en Europe, les applications numériques de traçage des cas contacts de Covid-19 se développent malgré les inquiétudes et polémiques qu’elles suscitent sur le plan du respect des libertés et de la protection des données privées. Comme le montre l’infographie publiée par Statista, plusieurs pays européens ont déjà mis ce genre d’application à disposition de leurs citoyens. C’est notamment le cas de la Norvège, de l’Islande et de nombreux pays d’Europe de l’Est, dont l’Autriche, la Pologne, la République tchèque, l’Ukraine ou encore la Bulgarie. En revanche, certains pays comme l’Espagne et la Belgique ont pour le moment renoncé à développer ce type de projet.

L’architecture des applications ainsi que la manière de stocker les données varient selon les pays. La Norvège a par exemple opté pour une centralisation des données et pour le recours à la géolocalisation plutôt qu’à la technologie Bluetooth. À l’opposé, l’Autriche, l’Allemagne et la Suisse ont choisi la décentralisation et le Bluetooth pour le traçage des contacts, en suivant une approche technologique recommandée par Google et Apple.

En France, l’application ‘StopCovid’ est prête et son déploiement vient d’être voté par l’Assemblée Nationale. Concernant le fonctionnement de cette application, le gouvernement a fait le choix d’un système de stockage centralisé des données et l’utilisation du Bluetooth pour identifier les cas contacts.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

 


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

Aucun parti politique n’avait prévu dans son agenda la gestion d’une pandémie mondiale et d’une crise sanitaire majeure, ou encore le sauvetage et le redémarrage de l’économie après un arrêt presque complet. Mais ce scénario a dû être affronté par la plupart des gouvernements à travers le monde, avec des résultats cependant très hétérogènes aux yeux de l’opinion publique.

Comme le montre une étude conduite depuis le mois de mars par YouGov dans 26 pays, les Français expriment une très large défiance à l’encontre de la politique de gestion de crise qui a été menée. En effet, seul le tiers des personnes interrogées estime que le gouvernement français a « bien » ou « relativement bien » géré la crise du coronavirus, soit le taux le plus bas de l’ensemble des pays étudiés. Dans les pays où les gouvernements ont aussi été sous le feu des critiques, l’insatisfaction concerne également plus de la moitié de la population mais si elle n’est toutefois pas aussi élevée que dans l’Hexagone. En Espagne et aux États-Unis, 43 % des personnes interrogées estiment que la gestion de la crise par leur gouvernement a été bonne, et le taux s’élève même à 47 % au Royaume-Uni. En Europe, les gouvernements des pays du nord recueillent globalement les opinions les plus satisfaisantes de la part de leurs citoyens. Mais c’est au Vietnam que la population est la plus satisfaite, avec un score quasi-unanime de 97 %.

Selon Bruno Cautrès, chercheur au Centre national de la recherche scientifique, la confiance des Français à l’encontre du gouvernement (déjà peu élevée avant la crise) a notamment pâti des hésitations et erreurs de communication commises au début de l’épidémie. De manière générale, il est intéressant de noter que les Français entretiennent globalement une forte défiance vis-à-vis des institutions, qu’il s’agisse de l’Union européenne, des médias, ou encore de la santé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

 


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

Depuis les débuts de la crise liée au Covid-19, le nombre la présence d’utilisateurs sur les réseaux sociaux a considérablement augmenté. Malheureusement, le confinement n’a pas fait taire la haine sur Internet, bien au contraire.

Statista, spécialiste mondial de statistiques et de données de marché, observe une forte recrudescence du nombre de propos haineux et discriminatoires sur les réseaux sociaux. Au premier trimestre de l’année 2020, Facebook a ainsi rapporté que ses modérateurs avaient supprimé 9,6 millions de messages haineux sur sa plateforme, soit un chiffre ayant plus que doublé par rapport à la même période l’année dernière (4,1 millions).

Afin de renforcer la modération des contenus, les députés français s’apprêtent à adopter un projet de loi sur la lutte contre la haine en ligne. De leurs côtés les réseaux sociaux, tels Facebook, pointent du doigt le manque de moyens et d’effectifs pour assainir leurs plateformes. La régulation des contenus en ligne pose également d’autres problèmes, comme celui des conditions de travail très difficiles des modérateurs. Ainsi, Facebook a récemment accepté de verser 52 millions de dollars pour pallier les traumatismes et souffrances psychologiques de plus de 11 000 de ses employés confrontés aux contenus haineux et violents à longueur de journée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

 

 


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

A l’occasion de la dernière Journée internationale des infirmières, le portail de données Statista a choisi de revenir sur la rémunération des personnels soignants, un sujet vivement débattu l’année dernière durant le mouvement de grève des urgences publiques. Mais où se situent exactement les infirmiers hospitaliers dans l’échelle des revenus ?

Dans la plupart des pays de l’OCDE, le salaire des infirmiers et des infirmières à l’hôpital est au-dessus du salaire moyen de l’ensemble des travailleurs. Bien entendu, les salaires moyens cachent d’importantes disparités mais ils permettent d’établir des comparaisons. Comme le montre l’infographie, un infirmier hospitalier français perçoit une rémunération inférieure de 6 % au salaire moyen, alors que les soignants espagnols et allemands gagnent respectivement 29 % et 13 % de plus que la moyenne nationale. Au sein de l’OCDE, la France se classe 28e sur 32 et seuls quatre pays font pires en la matière, parmi lesquels la Suisse (-14 %) et la Lituanie (-26 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

 


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

Samedi dernier, 9 mai, marquait le 70e anniversaire de la déclaration Schuman, considérée comme le texte fondateur de la construction européenne. Alors que la crise du coronavirus agit comme un ‘stress test’ pour les états membres et que les questions sur la coopération au sein de l’UE (Union européenne) sont plus que jamais d’actualité, le portail de données Statista revient sur la confiance que les Européens accordent à cette institution.

Selon le dernier baromètre de la Commission européenne, réalisé à la fin de l’année 2019, les Français sont les citoyens européens les plus sceptiques envers l’UE. En effet, seuls 32 % déclarent qu’ils tendent à avoir confiance dans les actions de l’institution, soit la plus faible proportion après les Britanniques (29 %), qui ont quitté officiellement l’UE en février dernier.

Comme le montre l’infographie ci-jointe, les niveaux de confiance les plus élevés, c’est à dire plus de 55 % de la population, sont observés à la frontière orientale de l’UE (Lituanie, Bulgarie, Roumanie…), dans les pays scandinaves ainsi qu’au Portugal et en Irlande. A l’inverse, les citoyens des pays du pourtour méditerranéen sont de loin les plus sceptiques : moins de 40 % des Grecs, Italiens et Espagnols affirment faire confiance à l’UE.

De Tristan Gaudiaut pour le portail de données Statista


Covid-19 : où le taux de mortalité est le plus élevé

Bien qu’il reste difficile de déterminer avec exactitude toute l’ampleur que prendra la crise économique découlant de la pandémie de coronavirus, les premiers indicateurs qui nous parviennent font état d’un choc brutal durant les mois de mars et d’avril. Le Pib (Produit intérieur brut) français a ainsi plongé de 5,8 % au premier trimestre 2020 selon les dernières estimations de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), alors que le chômage a augmenté de 7 % en mars, du jamais vu depuis le début des séries statistiques en 1996. Une hausse spectaculaire qui traduit à la fois une hausse des inscriptions à Pole Emploi, mais aussi le fait que beaucoup moins de personnes puissent trouver un travail en cette période.

Selon les dernières prévisions de la Commission européenne, le taux de chômage, qui s’élevait à 8,5 % en France l’année dernière, pourrait à nouveau passer la barre des 10 % cette année. Un retrait du chômage à 9,7 % est ensuite prévu pour l’année 2021. Mais, comme le montre l’infographie ci-contre, la vague de chômage attendue dans d’autres pays pourrait être de plus grande ampleur, en particulier en Espagne et aux Etats-Unis, des pays qui n’ont pas mis en place de dispositif de chômage partiel financé par l’Etat. Ainsi, selon ces mêmes prévisions, le taux de chômage pourrait faire un bond d’environ cinq points de pourcentage en 2020 dans ces deux pays.

De Tristan Gaudiaut pour le portail de données Statista

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