La 5G pourrait faire son apparition en France à la fin de l’année. L’autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé la semaine dernière avoir fixé le début des enchères pour l’attribution des fréquences fin septembre. Dans la foulée, une dizaine de villes pourraient être couvertes et les premiers forfaits 5G pourraient être proposés fin 2020.
De la création des premiers réseaux mobiles 2G dans les années 1990 au déploiement de la 4G, l’adoption des nouvelles technologies de transmission des données mobiles n’a cessé de s’accélérer avec la révolution numérique. Il a fallu 12 ans pour que la 3G, introduite au début des années 2000, soit utilisée par un milliard de personnes dans le monde. En comparaison, la 4G s’est diffusée trois fois plus rapidement, atteignant le seuil du milliard d’utilisateurs 4 ans après sa commercialisation en 2010. Cette diffusion rapide coïncide notamment avec la démocratisation des smartphones au cours de cette période.
Qu’en est-il de la 5G ? D’après des estimations publiées dans le nouveau rapport de Statista sur les technologies mobiles, son adoption pourrait se faire encore plus rapidement. Il est ainsi prévu qu’elle atteigne le cap du milliard d’utilisateurs au bout de 3 ans et demi. Cette prévision de démocratisation rapide est notamment due à son coût relativement abordable, à sa facilité de déploiement (utilisation du cœur de réseau 4G) et à ses très nombreuses applications : objets connectés, intelligence artificielle, véhicules autonomes, etc.
Il est également important de noter que le déploiement de cette nouvelle technologie en France s’accompagne d’une étude des risques sanitaires conduite par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). L’Agence nationale est chargée d’évaluer les éventuels effets biologiques ou sanitaires spécifiquement liés aux nouvelles bandes de fréquences 5G qui seront utilisées.
Voyager en Europe est redevenu possible depuis le lundi 15 juin, date à laquelle de nombreux pays de l’espace Schengen ont rouvert leurs frontières, dont la France. Mais chaque pays conserve sa propre politique en la matière et savoir où il est vraiment possible de partir quelques jours peut s’avérer être un casse-tête.
Avec les dernières informations disponibles à ce jour, notamment sur le site du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Statista a réalisé une carte qui offre un aperçu des pays ayant rouvert leurs frontières aux Français et de ceux dans lesquels des restrictions d’accès sont toujours en vigueur. Dans certains pays qui accueillent à nouveau les voyageurs européens, des restrictions peuvent toutefois s’appliquer selon les régions. C’est par exemple le cas en Grèce où les habitants d’Île-de-France (région encore jugée à risque) doivent se soumettre à sept jours de quarantaine avant de pénétrer sur le territoire.
Selon les chiffres récemment publiés par Eurostat, les commerçants français ont été les plus durement touchés par le confinement en Europe. Les ventes de commerce de détail dans l’Hexagone ont plongé de 31,1 % en avril 2020 par rapport à avril 2019, soit la plus forte baisse constatée sur le continent. Parmi les pays les plus impactés, on retrouve notamment l’Espagne (-29,8 %), la Slovénie (-28 %), le Luxembourg (environ – 25 %), ainsi que le Royaume-Uni et le Portugal (autour de -22 %). Selon d’autres indicateurs économiques, le commerce de détail a également beaucoup souffert en Italie mais les données de l’évolution des ventes pour ce pays n’ont pas été communiquées dans l’étude.
Comme le montre la carte publiée par Statista, ce sont globalement les pays du nord de l’Europe qui s’en sont les mieux tirés. La baisse du chiffre d’affaires du commerce de détail est ainsi estimée à « seulement » 6 % aux Pays-Bas et en Allemagne. Mais l’impact de la crise est encore plus faible, si ce n’est nul, dans la péninsule Scandinave où les mesures de confinement ont été moins strictes que dans le reste de l’Europe. La Norvège est notamment le seul pays où les ventes ont enregistré une hausse par rapport au mois d’avril de l’année précédente.
Malgré les inquiétudes que l’application suscite en matière de cybersécurité, Zoom peut sans conteste être considéré comme l’un des plus grands bénéficiaires de la période de confinement. Alors qu’une bonne partie de la planète était poussée au télétravail et comptait sur la technologie pour rester en contact avec ses proches, les applications de vidéoconférence ont connu un boom sans précédent, Zoom devenant l’un des services les plus populaires.
Comme le montre le graphique publié par Statista, Zoom a vu ses revenus grimper en flèche au cours des trois derniers mois, accélérant une dynamique de croissance déjà impressionnante. Au cours du trimestre qui s’est terminé le 30 avril, la société a enregistré un chiffre d’affaires de 328 millions de dollars, soit une hausse de 169 % par rapport à la même période l’année dernière. Pour le trimestre en cours, Zoom s’attend à ce que la croissance de ses revenus se poursuive pour atteindre 495 à 500 millions de dollars, le télétravail restant une pratique encore relativement répandue après le déconfinement.
Tim Berners-Lee, l’informaticien à l’origine de l’invention du web, fête aujourd’hui ses 65 ans. Génie méconnu de la révolution numérique, cet ancien ingénieur du CERN (centre européen pour la recherche nucléaire) a mis en ligne le tout premier site Internet il y a près de trente ans, le 6 août 1991. Le World Wide Web, tel qu’il avait dénommé le projet, avait pour objectif de faciliter la communication entre les chercheurs travaillant au sein de la célèbre institution.
À la fin de l’année 1992, il y avait seulement dix sites web en ligne. Mais ce n’est qu’après que le CERN eut rendu la technologie accessible gratuitement au public en 1993, qu’Internet a progressivement commencé à devenir le réseau gigantesque et universel qu’il est aujourd’hui. En 1994, on comptait près de 3 000 sites, dont Yahoo!, qui faisait ses débuts sur la toile sous la dénomination « Jerry and David’s Guide to the World Wide Web » et qui n’était alors qu’un simple annuaire en ligne. Au moment où Google est entré en scène en 1998, il y avait déjà plus de deux millions de sites en ligne. Deux décennies plus tard, ce chiffre a presque été multiplié par mille et semble s’être stabilisé autour de 1,78 milliards selon les données du compteur Internet Live Stats.
Il convient de noter que la définition de « site web » se réfère ici à un nom d’hôte unique associé à une adresse IP. Comme le précise le graphique publié par Statista environ 75 % des sites web ne sont pas à proprement parler actifs de nos jours et correspondent par exemple à des noms de domaines parqués.
L’adoption de la 5G pourrait battre des records
Le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur va apporter un soutien financier de 189 000 € à l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille dans le cadre de la mise en place d’une cellule de suivi des patients atteints de Covid-19. L’établissement dirigé par le professeur Didier Raoult a déjà testé plus de 50 000 patients et en a soigné plus de 4 000. Le suivi de ces derniers, au moment où l’intensité de l’épidémie décroît, semble devenir un enjeu majeur, alors que les inconnues restent nombreuses quant aux séquelles de l’infection au Covid-19.
« Nous voulons assurer une prise en charge complète de tous les patients que nous avons diagnostiqués et traités lors de la crise épidémique, insiste Didier Raoult. C’est à ce titre que nous avons sollicité l’aide de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui est un soutien majeur de l’IHU Méditerranée Infection depuis sa création. »
« Un pôle d’excellence de dimension mondiale. »
Pour cela, l’unité de recherche Vitrome du professeur Philippe Parola de l’IHU s’est associée à l’Observatoire régional de santé afin de mettre en place une cellule pluridisciplinaire dédiée au suivi des personnes testées positives. Le tout soutenu par la Région qui considère que durant cette pandémie, « Marseille et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur auront constitué un pôle d’excellence de dimension mondiale, à la fois en termes de recherche, de dépistage et de soins. »
Les objectifs de la cellule seront d’apporter un soutien technique et une expertise épidémiologique pour décrire l’évolution clinique des patients infectés, identifier les facteurs prédictifs de la survenue de séquelles post-infection et analyser les données cliniques et biologiques des patients traités au sein de l’IHU.
« Depuis le début de la crise, l’IHU du Professeur Raoult a montré sa capacité à tester, isoler et soigner les malades de la région, explique Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il était essentiel que la Région, partenaire institutionnel depuis sa création en 2011, soit aux côtés de l’IHU pour le suivi de ces patients. »
« Après les pieds nickelés, les Marx brothers. »
Par ailleurs, dans une nouvelle vidéo, le professeur Raoult fait le point sur l’étude Recovery. Après la pantalonnade de la publication dans la revue scientifique médicale britannique ‘The Lancet’ remettant en cause le recours à l’hydroxychloroquine dont les auteurs ont été qualifiés de pieds nickelés par le patron de l’IHU, c’est au tour des conclusions préliminaires de l’essai européen Recovery de passer à la ‘moulinette’ de l’infectiologue phocéen. Ce dernier s’étonne que, dans ces statistiques, puisse apparaître un certain nombre de personnes malades qui n’ont pas été testés préalablement. « Du coup, ils étaient malades mais on ne savait pas ce qu’ils avaient. Au final, on ne sait pas combien étaient réellement atteints par le Covid-19 ! »
En conclusion, « l’arbitre de toutes ces polémiques sera de savoir où il y aura eu le plus de morts. Et pour l’instant, il semblerait que ce soit dans les pays les plus riches, où l’on était obsédé de faire des essais thérapeutiques avant même de connaître la maladie, que la mortalité est la plus élevée. »
« Dès le 20 mars, notre priorité a été de soigner les malades, pas de faire de la recherche. »
« Il s’agit d’essais lourds qui ne donnent pas de résultat avant la fin de l’épidémie. Par ailleurs, cela n’est pas adapté à une réponse scientifique rapide lors d’une situation d’urgence liée à une épidémie. Cela nous posait également un problème éthique de ne pas traiter une partie des patients. »
Une urgence où il est apparu « plus raisonnable de regarder dans les médicaments déjà disponibles que d’essayer de développer de nouveaux médicaments, poursuit Philippe Brouqui. Nous avons observé ce que les Chinois avaient publié et il a semblé que l’hydroxychloroquine pouvait être efficace. »
S’appuyant notamment sur des groupes ‘contrôle’ (ndlr : dans les hôpitaux d’Avignon et de Nice) où le traitement n’avait pas été donné sur des patients infectés auparavant, l’IHU a pu comparer avec ses patients traités ensuite à hydroxychloroquine notamment.
« Dès le 20 mars, nous avons décidé qu’il n’y avait plus lieu de faire de la recherche thérapeutique mais qu’il fallait passer à une phase de traitement car à cette date notre priorité a été de soigner les malades, pas de faire de la recherche. »
*Une étude randomisée est un protocole expérimental ayant pour but d’évaluer l’efficacité d’une thérapie. Elle compare un groupe expérimental, choisi de manière aléatoire, à qui l’on administre le traitement et un groupe témoin suivant un traitement standard ou prenant un placebo.
L’adoption de la 5G pourrait battre des records
Alors que la pandémie fait rage en Amérique latine, l’Europe voit désormais le bout du tunnel et espère bientôt un retour à la normale. Selon les données des agences de santé compilées par les analystes d’Our World in Data, le taux de positivité des tests de dépistage du Covid-19 est maintenant descendu sous la barre des 2 % dans la plupart des pays européens.
Comme le montre cette infographie publiée par Statista, la part est même inférieure à 1 % en Italie, Suisse, Allemagne et quelques autres pays d’Europe centrale et du Nord. Dans l’Hexagone, un peu plus de 2 % des tests se sont avérés positifs au cours de la période étudiée arrêtée au 9 juin, soit un taux similaire à celui mesuré au Royaume-Uni, Pays-Bas et Portugal. À l’inverse, c’est actuellement en Suède que la positivité des tests est la plus élevée avec près de 14 %.
Néanmoins, il est important de noter que la comparaison entre les pays est susceptible d’être affectée par des différences dans la façon dont les autorités rapportent les données de tests.
Selon les données de l’université Johns Hopkins, la Suède dénombrait plus de 40 000 cas confirmés de Covid-19 le 4 juin, mais le nombre de décès rapporté à la population est désormais le cinquième le plus élevé au monde. Avec 446 décès pour un million d’habitants, le taux de mortalité du pays scandinave vient tout juste de dépasser celui la France (443 décès par million). Les autorités sanitaires suédoises, qui avaient fait le choix de ne pas confiner le pays à l’inverse de leurs voisins, ont reconnu dernièrement un « potentiel d’amélioration » dans la façon dont elles ont géré la crise.
A ce jour, c’est toujours la Belgique qui affiche le taux de mortalité le plus élevé dans le monde avec plus de 800 décès recensés pour un million d’habitants, suivit par le Royaume-Uni (598) et l’Espagne (581). Toutefois, la mortalité poursuit sa baisse en Europe depuis plusieurs semaines et le point chaud de la pandémie s’est désormais déplacé en Amérique latine.
Ce graphique est destiné à fournir un aperçu global et il faut garder à l’esprit que les méthodes de comptage et d’identification des décès sont susceptibles de varier entre les pays.
Vous pouvez retrouver ICI les statistiques actualisées pour davantage de pays.
L’adoption de la 5G pourrait battre des records
Après des décennies de croissance pour le commerce international, la mondialisation a rencontré quelques obstacles ces dernières années, dont, entre autres, la résurgence du protectionnisme économique dans certaines régions du monde. Après un ralentissement significatif du volume des échanges commerciaux en 2019, dû en grande partie aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, la pandémie de Covid-19 devrait provoquer une chute sans précédent des échanges à l’échelle internationale.
Selon les estimations de l’Organisation mondiale du commerce, le commerce mondial de marchandises devrait baisser de 13 % à 32 % cette année, suivant les différents scénarios d’endiguement de la pandémie et de reprise économique. Comme le montre le graphique publié par Statista, basé sur les données de la Banque mondiale, le volume des échanges commerciaux (exprimé ici en pourcentage du PIB mondial) a globalement stagné au cours de la dernière décennie. Après un déclin engendré par la crise financière en 2009, le commerce international n’a jamais retrouvé les niveaux de croissance des décennies précédentes. Ayant rappelé à de nombreux acteurs économiques la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement mondialisées, cette crise planétaire pourrait amener les entreprises à se tourner vers une approche relocalisée de la production et des flux logistiques, ce qui pourrait ainsi entraîner une baisse durable du commerce international.