23 novembre 2024 |
Ecrit par le 23 novembre 2024
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
Ce jeudi 6 août 2020 marque les 75 ans d’Hiroshima, date à laquelle les États-Unis ont largué une bombe atomique appelée « Little Boy » sur la ville japonaise. Trois jours plus tard, la ville de Nagasaki était à son tour la cible d’une frappe nucléaire. Si les estimations restent difficiles, entre 100 000 et 250 000 personnes auraient péri dans l’explosion des deux bombes, sans prendre en compte les décès ultérieurs liés aux effets secondaires des radiations. Ces deux attaques nucléaires demeurent la seule utilisation de l’arme atomique en temps de guerre. Cette infographie de Statisa compare la puissance explosive de ces deux bombes avec certaines des ogives les plus puissantes actuellement déployées dans le monde.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
Manger et boire est bel et bien un temps qui semble sacré pour les Français. Selon les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les habitants de l’Hexagone passent en moyenne 2h13 par jour à manger et à boire, soit 40 minutes de plus que la moyenne des pays de l’OCDE et plus de deux fois plus que les Américains.
L’Italie et la Grèce nous talonnent de près avec plus de deux heures passées à table également et comme le montre le graphique publié par Statista, les Asiatiques prennent eux-aussi leur temps en mangeant. À l’inverse, les Canadiens et les Américains détiennent la palme du fast food et ferment le classement présenté par l’OCDE : un peu plus d’une heure leur suffit pour avaler trois repas.
De Claire Jenik pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
Selon les estimations publiées dans le Digital Economy Compass 2019, le volume annuel de données numériques créées à l’échelle mondiale a été multiplié par plus de vingt au cours de la dernière décennie et devrait s’approcher de 50 zettaoctets cette année. Comme le montre l’infographie de Statista, cette quantité de données apparaît finalement dérisoire en comparaison avec ce qui est attendu pour les quinze prochaines années. Les prévisions tablent en effet sur une multiplication par trois ou quatre du volume annuel de données créées tous les cinq ans. Avec ce rythme exponentiel de croissance, le seuil astronomique des 2 000 zettaoctets devraient être franchi à l’horizon 2035. La démocratisation croissante des objets connectés et l’avènement de la technologie 5G seront les principaux moteurs de ce « big bang » des données numériques.
Se représenter de telles quantités de données n’est pas une tâche aisée pour nos cerveaux habitués à traiter avec les méga- et gigaoctets. Afin de se donner une idée de l’échelle : un zettaoctet équivaut à un milliard de téraoctets, soit mille milliards de gigaoctets. En comparant avec des éléments plus tangibles, cela signifie qu’il faudrait se procurer 470 millions des plus gros disques durs actuels (100 To) pour être en mesure de sauvegarder les 47 zettaoctets de données qui seront créées cette année.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
Entre questions de sécurité, déboires financiers (EPR), atouts climatiques et promesses technologiques (ITER), l’avenir de la filière nucléaire fait l’objet de nombreux débats dans l’Hexagone. Désireux de réduire la dépendance au nucléaire afin de favoriser les énergies renouvelables, le gouvernement français table sur une réduction de la part de l’atome dans le mix énergétique à 50 % d’ici 2040. Avec actuellement 56 réacteurs nucléaires répartis dans 18 centrales en France, la part du nucléaire dans la production électrique française se situe autour de 70 %, faisant de loin de l’Hexagone le pays le plus nucléarisé au monde. Comme le montre le graphique publié par Statista, la suite du classement est occupé par la Slovaquie, l’Ukraine et la Hongrie, où la part de l’atome dans le mix énergétique dépasse également 50 %. Les pays qui ont le plus misé sur l’atome pour la production d’énergie sont tous situés en Europe.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
D’après les données du Global Consumer Survey, E.Leclerc domine le marché de la grande distribution en France juste devant Carrefour. Cette année, 53 % des Français déclarent faire leurs courses alimentaires et de consommation courante régulièrement dans cette enseigne, contre 50 % chez Carrefour. Les deux groupes français historiques devancent Lidl, qui monte sur la troisième place de ce podium avec 44 % de clients réguliers. Le score de l’enseigne allemande reflète son expansion sur le marché tricolore au cours des dernières années. Avec en moyenne 4,5 % de croissance annuelle de ses revenus depuis 2010 en France, Lidl enregistre la meilleure dynamique du secteur et ambitionne d’aller taquiner les leaders du marché.
Parmi les autres enseignes de grande distribution les plus fréquentées par les Français, on retrouve également Intermarché (39 %), Auchan (31 %) puis les magasins du groupement coopératif Système U (18 %). Il est important de souligner que ces données reflètent avant tout les habitudes d’achat des consommateurs et qu’elles ne correspondent pas vraiment aux parts de marché des distributeurs, qui sont basées sur les volumes de ventes.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
La dette des entreprises françaises, déjà parmi les plus élevées au monde, s’est aggravée avec la crise du Covid-19 et fait courir des risques au système financier français. Au quatrième trimestre 2019, l’endettement brut des entreprises françaises (non financières) atteignait déjà plus de 150 % du Produit intérieur brut (PIB) d’après les données de la Banque des règlements internationaux (BRI). En comparaison, l’endettement des entreprises britanniques et allemandes se situait respectivement à hauteur de 80 % et 60 % du PIB.
Ce niveau élevé de dette en France résulte en grande partie des taux d’intérêt très bas des prêts accordés aux sociétés non financières ces dernières années. Avec la situation économique actuelle et l’octroi massif des prêts garantis par l’Etat, le gonflement de la dette des entreprises est inéluctable et fait désormais craindre un risque pour la rentabilité des banques commerciales.
Comme le montre le graphique publié par Statista, l’endettement des entreprises est également particulièrement élevé en Chine et au Japon, où il représentait plus de 100 % du PIB fin 2019. Il est en revanche beaucoup plus faible dans les économies émergentes telles que l’Inde, le Brésil ou l’Indonésie.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
La pandémie de Covid-19 continue de s’étendre dans le monde avec plus de cinq millions de nouveaux cas détectés depuis début juillet, soit plus du tiers du total des cas déclarés depuis le début de l’épidémie. Bien entendu, la capacité de dépistage de ce nouveau virus a globalement augmenté depuis les mois de février et de mars, mais ces chiffres renseignent tout de même sur la dynamique en cours dans plusieurs régions du monde.
Comme le montre l’infographie de Statista basée sur les données d’Our World in Data, le continent américain est actuellement le plus touché et également celui où le nombre de nouveaux cas détectés augmente le plus vite. On dénombre à ce jour près de 5 millions de cas en Amérique du Nord, dont 4,2 millions rien qu’aux États-Unis. L’Amérique du Sud enregistre quant à elle 3,7 millions de cas, soit presque autant qu’en Asie, où la population est environ dix fois plus nombreuse. En Europe, le nombre de cas diagnostiqués depuis fin décembre s’élève à plus de 2,7 millions et la trajectoire de la courbe épidémique illustre le ralentissement global des contaminations. Si le niveau de contamination est toujours considéré comme « sûr » dans la plupart des pays européens, l’Europe se tient toutefois sur ses gardes face à une augmentation du nombre de cas observée dans plusieurs pays ces dernières semaines.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
Une autre façon d’examiner la capacité de dépistage d’un pays par rapport à l’ampleur de l’épidémie consiste à regarder combien de tests sont effectués pour trouver un cas de Covid-19. Cet indicateur permet notamment de renseigner sur la dynamique épidémique et sur l’adéquation entre le volume de tests pratiqués et la situation sanitaire. Les pays qui présentent un faible ratio de tests par cas confirmé ont ainsi peu de chance de mener une campagne de dépistage suffisamment étendue pour identifier l’ensemble des contaminations. Selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la référence pour une politique de tests adéquate se situe entre 10 à 30 tests quotidiens par cas confirmé.
Comme le montre le graphique de Statista basé sur les données d’Our World in Data, aux États-Unis, où le rebond épidémique peine à ralentir, le niveau de dépistage est actuellement tout juste en phase avec la référence communiquée par l’OMS. En comparaison et compte tenu de la dynamique épidémique actuelle dans la région, cet indicateur est bien plus élevé en Europe : près de 39 tests pour trouver un cas de Covid-19 en Espagne, 91 tests en France et plus de 200 tests en Italie et en Allemagne. Parmi les pays où le ratio est inférieur à 10, on retrouve actuellement plusieurs pays d’Asie du Sud, d’Amérique du Sud et d’Afrique.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La puissance des armes atomiques en 1945 et en 2020
Alors que de nombreux pays européens, dont la France, ont étendu l’obligation de porter un masque dans l’ensemble des lieux publics clos, les données de YouGov suggèrent que les Français avaient déjà en grande majorité adopté l’habitude de les porter en public. Le 16 juillet, soit avant l’entrée en vigueur de la nouvelle règle, huit Français sur dix déclaraient porter un masque dans les lieux publics. Comme le montre l’infographie publiée par Statista, cette pratique était encore très marginale juste avant le confinement, puisqu’elle ne concernait que 6 % des Français le 13 mars. Le port du masque en public s’est ensuite progressivement généralisé pour toucher plus de la moitié de la population début mai. Comparée à ses voisins européens, la France est, avec l’Espagne et l’Italie, parmi les pays où le taux d’utilisation des masques est le plus élevé. Mi-juillet, ils n’étaient par exemple que 66 % à avoir adopté cette pratique en Allemagne et même seulement 38 % au Royaume-Uni.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
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