18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

Le prix de l’électricité en Europe

Avec l’hiver et le confinement, la consommation électrique explose et nombreux sont les Français qui gardent un œil inquiet sur leurs factures d’électricité, d’autant plus qu’une légère hausse des tarifs réglementés d’EDF est appliquée depuis le 1er février (+1,6 %). Selon la Commission de régulation de l’énergie, cette augmentation est notamment due aux conséquences de la crise sanitaire sur le système électrique français.

Pour essayer de se consoler, le consommateur français pourra toujours se dire qu’il bénéficie globalement d’une électricité moins chère que la moyenne en Europe. Au regard de la situation sur le Vieux Continent, c’est en Allemagne où l’on paye l’électricité le plus cher selon les dernières données publiées par Eurostat. En effet, les ménages allemands payent plus de 30 centimes d’euro par kilowattheure (taxes et prélèvements inclus), soit un peu plus que les Belges qui déboursent environ 28 centimes. En Espagne et en Italie, les prix se situent à un peu plus de 22 centimes par kilowattheure, alors que la moyenne de l’UE-27 s’établit à 21,3 centimes.

Comparée à ses voisins, la France profite donc de tarifs d’électricité plutôt avantageux, notamment grâce aux coûts de production moins élevés liés au recours à l’énergie nucléaire (plus de 70 % de l’électricité produite en France). Le coût pour une consommation comprise entre 2 500 et 5 000 kW/h s’élevait ainsi à environ 19 centimes par kilowattheure en 2020 dans l’Hexagone, un chiffre qui ne tient toutefois pas compte de la dernière hausse appliquée. Les pays où les tarifs sont les plus bas se trouvent en Europe de l’Est, mais aussi au nord, avec par exemple l’Islande qui profite de l’exploitation de la géothermie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

C’est une Saint-Valentin pas comme les autres qui s’annonce ce dimanche. En effet, la crise sanitaire du coronavirus a engendré d’innombrables changements dans nos vies – notamment nos vies sociales et amoureuses.

Confinement oblige, de plus en plus de personnes cherchent (et trouvent) un partenaire à l’aide d’applications et de plateformes de rencontres. Selon le Digital Market Outlook de Statista, les services de rencontres en ligne devraient atteindre 370 millions d’utilisateurs actifs dans le monde d’ici la fin de l’année 2021. Et ce segment devrait générer environ 3,2 milliards de dollars de revenus au niveau mondial grâce aux abonnements gratuits et payants.

Les États-Unis affichent le pourcentage le plus élevé de la population utilisant ces services de rencontres en ligne (environ 49 millions de personnes). Il s’agit également du pays dans lequel ce segment génère le plus de revenus, avec un volume de marché attendu de 674 millions de dollars en 2021.

Si les États-Unis sont donc clairement leader du marché dans ce domaine, Tinder, Meetic et compagnie sont également très populaires en Europe et notamment dans l’Hexagone où le taux de pénétration dépasse les 10 %. Bien que l’utilisation par rapport à la population soit plus faible en Inde et en Chine (à 2,74 % et 5,63 %, respectivement), la taille même de la population de ces pays se traduit par des revenus qui dépassent de loin ceux générés dans les pays européens.

De Claire Jenik pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

Quel est le secret de la longévité humaine ? Bien que les gérontologues s’accordent à dire qu’il n’y a pas de recette miracle, certaines réponses se trouvent probablement dans l’analyse du mode de vie des populations qui vivent le plus longtemps.

Selon les statistiques démographiques des Nations unies, avec 0,062 % de personnes âgées de 100 ans et plus en 2020, le Japon est le pays qui compte le plus grand nombre de centenaires par rapport à sa population. La longévité de ses citoyens représente une source de fierté pour le Japon, mais le vieillissement démographique et la chute des taux de natalité ne sont pas sans poser toute une série de problèmes économiques. D’autres pays sont également aux prises avec le même genre de difficultés, sans compter les questionnements éthiques sur l’accompagnement des personnes âgées dépendantes en institution.

Alors que la femme la plus âgée du monde, Kane Tanaka, 118 ans, vient du Japon, l’homme supposément le plus âgé, Emilio Flores Marquez (113 ans), vit à Porto Rico. La France compte quant à elle dans ses rangs la vice-doyenne de l’humanité, Lucile Randon, 117 ans le 11 février 2021. Comme le montre notre carte, tous viennent d’un pays dont la population de centenaires est supérieure à la moyenne. En France, en Espagne et en Italie, la part de la population âgée de plus de 100 ans s’élève à environ 0,03 %, soit le taux le plus élevé d’Europe. L’Uruguay, Hong Kong et Porto Rico comptent également parmi les pays où la proportion de centenaires est la plus élevée au monde, avec des taux compris entre 0,06 et 0,04 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

Une vague de froid venue de Scandinavie déferle actuellement sur l’Europe et s’apprête à toucher l’Hexagone cette semaine, avec des températures ressenties qui pourront descendre jusqu’à -15°C et des chutes de neige attendues dans plusieurs régions de France. Cette situation météorologique concernera majoritairement le nord du pays et devrait rester moins intense que la dernière vague de froid généralisée qui avait touché la France en février 2012 – durant laquelle les trois quarts de l’Hexagone avaient enregistré des températures inférieures à -10°C.

Comme le montre notre graphique basé sur les relevés de Météo-France, depuis 1900, les 10 hivers les plus froids en France ont tous eu lieu avant 1990. C’est l’hiver 1962-63 qui détient toujours de loin le record, avec une température moyenne de 0,7 °C de décembre à février, soit 4,7 degrés sous la moyenne de référence 1981-2010 (5,4 °C). À l’opposé, l’hiver 2015-16 reste le plus chaud mesuré, avec 8,0 °C, soit 2,6 degrés au-dessus de la normale. Pour le moment et avant la chute attendue des températures, la saison hivernale en cours est légèrement plus chaude que la moyenne, avec une température de 5,9 °C de décembre à fin janvier.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

À l’inverse de millions d’entreprises qui luttent pour leur survie en pleine pandémie, les géants de la tech ont été épargnés par l’impact économique du coronavirus. Mieux encore, ils se positionnent parmi les grands gagnants de la crise. C’est la conclusion que l’on peut tirer des résultats financiers de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, chacune de ces entreprises ayant enregistré une croissance à deux chiffres sur l’ensemble de l’année 2020.

Comme le montre le graphique de Statista, c’est Amazon qui a enregistré la plus forte hausse de son chiffre d’affaires, soit près de 40 % par rapport à l’année 2019. Alors que le succès du groupe de Jeff Bezos pendant la pandémie semble logique, étant donné que de nombreuses personnes se sont tournées vers les achats en ligne pendant le confinement, l’immunité contre la crise démontrée par Apple, Google et Facebook surprend un peu plus. Après tout, ces deux derniers dépendent fortement des dépenses publicitaires, qui ont sensiblement baissé avec la crise, tandis qu’Apple vend des biens de consommation à un prix relativement élevé, ce qui ne l’a pas empêché de réaliser le meilleur trimestre de son histoire pendant les fêtes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

Bien que le concept de démocratie revêt une pluralité de notions et qu’il puisse être compliqué d’arriver à un consensus sur son évaluation, l’indice « Democracy Index » publié chaque année par l’Economist Intelligence Unit donne un aperçu plutôt intéressant de l’état des institutions démocratiques dans le monde.

Dans sa dernière édition, les auteurs rapportent un recul sans précédent des libertés démocratiques en 2020. Le score mondial moyen de l’indice est ainsi passé de 5,44 en 2019 à 5,37 en 2020, ce qui constitue de loin le pire score global depuis la création de cette étude en 2006. Cette détérioration provient en grande partie – mais pas uniquement – des restrictions imposées par les gouvernements sur les libertés individuelles et civiles qui se sont produites dans le monde en réaction à la pandémie de coronavirus. La dégradation de la démocratie à l’échelle mondiale s’inscrit néanmoins dans une tendance de plus long terme, puisque le score recule depuis déjà plusieurs années.

Le classement des pays réalisé par The Economist est basé sur l’analyse de 60 indicateurs regroupés en cinq catégories : processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, culture et participation politique. L’infographie de Statista fait un focus sur l’Europe qui n’échappe pas au phénomène d’altération bien qu’elle reste la région enregistrant parmi les meilleurs scores au monde.

Ce sont toujours les pays nordiques qui représentent les démocraties les plus complètes, avec un trio de tête composé de la Norvège (9,8), de l’Islande (9,4) et de la Suède (9,3). La France continue quant à elle d’osciller entre les catégories « démocraties pleines » et « imparfaites », avec un score qui est passé de 7,80 en 2018 à 8,12 en 2019, avant de retomber à 7,99 l’année dernière. Sur le plan mondial, l’Hexagone se classe 24ème juste devant les États-Unis (score de 7,92). D’après l’étude, les mauvais élèves de la région Europe restaient la Biélorussie, où Loukachenko est actuellement toujours en place malgré la contestation populaire, ainsi que la Russie, où des manifestations ont récemment éclaté en lien avec l’affaire Navalny.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

Les données personnelles collectées sur Internet sont au cœur de très nombreuses polémiques, la dernière en date visant WhatsApp et son projet de partage des données avec Facebook. Comme le confirme un sondage Odoxa/Oracle réalisé en janvier, la protection des données est un sujet d’inquiétude majeur dans l’Hexagone et 7 Français sur 10 se disent préoccupés par les informations personnelles récoltées sur le Web. Un niveau de préoccupation qui se justifie par un manque criant de confiance, puisqu’ils sont autant à penser que la protection de leurs données sur Internet est actuellement mauvaise.

Mais comme le révèle le graphique de Statista, le niveau de confiance accordé est toutefois très variable selon les acteurs concernés. Ainsi, environ les deux tiers des Français estiment que les banques, l’État et les services publics sont à même de garantir la sécurité de leurs données personnelles. La défiance est en revanche de mise à l’égard des autres acteurs privés du Web. Après les scandales à répétition de Facebook, les GAFAM font face à une méfiance toujours plus grande : seuls 29 % des Français les estiment en mesure de garantir la sécurité de leurs données. Sans surprise, la confiance chute à 15 % pour les réseaux sociaux, tandis que les sites de e-commerce dans leur ensemble s’en sortent un peu mieux avec 45 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

Sous le coup de la pandémie de Covid-19, l’économie française a subi une récession massive en 2020 avec une chute du produit intérieur brut de 8,3 %, selon la dernière estimation publiée par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) vendredi 29 janvier. Sur l’ensemble de l’année, la récession est toutefois légèrement moins forte qu’anticipée par l’institut, qui prévoyait un plongeon compris entre 9 % et 10 %. L’économie française a mieux résisté au deuxième confinement cet automne, avec un recul du PIB de 1,3 % au quatrième trimestre, essentiellement pénalisé par la baisse des dépenses de consommation des ménages, alors que l’investissement et le commerce extérieur ont poursuivi leur redressement.

Comme l’illustre l’infographie de Statista, qui retrace l’évolution du PIB en France depuis 1960, l’ampleur de la crise économique causée par la pandémie de coronavirus et le confinement est sans commune mesure avec les autres crises survenues depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En comparaison, la seconde plus forte baisse annuelle de production économique connue sur cette période correspond à la crise financière mondiale de 2008, qui avait engendré une contraction du PIB de 2,9 % l’année suivante dans l’Hexagone.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Le prix de l’électricité en Europe

L’endettement des entreprises françaises, dont le niveau était déjà parmi les plus élevés au monde, continue de s’aggraver à cause de la crise du Covid-19 et atteint de nouveaux sommets. Les données de la Banque des règlements internationaux ne sont disponibles que jusqu’au deuxième trimestre 2020, mais elles montrent déjà une tendance négative assez frappante. À la moitié de l’année dernière, l’endettement brut des entreprises françaises (hors secteur financier) atteignait déjà 167 % du PIB, soit une progression de près de 18 points de pourcentage sur un an. Comme le montre le graphique de Statista, la dette des entreprises augmente surtout dans les pays où elle était déjà à un niveau élevé avant la crise, comme par exemple en Chine, au Canada et au Japon.

Le niveau élevé d’endettement en France résulte en grande partie des taux d’intérêt très bas des prêts accordés aux sociétés non financières ces dernières années. Avec la situation économique actuelle et l’octroi massif des prêts garantis par l’État dans le cadre du plan de soutien, l’aggravation est inéluctable et fait peser de gros risques pour les banques commerciales et l’ensemble du système financier français, comme le rapportait la Banque de France début janvier.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/statista/page/106/   1/1