2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

Comment évolue la courbe des hospitalisations

En se basant sur les données de Santé publique France compilées par Esri, cette infographie de Statista dresse un aperçu de l’évolution du nombre d’hospitalisations et de patients en réanimation en France à cause du Covid-19. Lors du pic épidémique d’avril dernier, on recensait plus de 30 000 hospitalisations et 7 000 cas en réanimation sur tout le territoire. Les chiffres ont ensuite progressivement diminué pour descendre sous la barre des 5 000 hospitalisations (dont 350 à 400 cas graves) au cours du mois d’août.

Alors que les autorités alertaient sur la hausse de la circulation du virus dès le début de l’été, le nombre d’hospitalisations a augmenté bien moins vite que les contaminations et est resté relativement stable jusque fin août, en partie car la population affectée était plutôt jeune et peu fragile. Mais depuis septembre, le nombre d’hospitalisations et d’admissions en réanimation augmente de façon continue. Certes, les niveaux restent largement inférieurs à ceux du pic d’avril, mais ils se rapprochent petit à petit de ceux de la fin du confinement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

Près de 54 millions de tonnes. C’est le volume de déchets électroniques qui a été généré l’an dernier dans le monde, selon les estimations du Global E-waste Monitor 2020. En hausse de près de 2 millions de tonnes par an au cours des cinq dernières années, la quantité de déchets électroniques produite à l’échelle mondiale pose un véritable casse-tête en matière de recyclage et constitue une menace pour l’environnement et la santé.

Le plus grand producteur de déchets électroniques au monde est la Chine, avec environ 10 millions de tonnes en 2019, suivie par les États-Unis (6,9 millions de tonnes) et l’Inde (3,2 millions de tonnes). Cependant, si l’on regarde le volume rapporté à la population, les Chinois sont loin d’être les leaders mondiaux avec 7,2 kilos générés par habitant, ce qui correspond finalement à la moyenne mondiale.

Ce sont les pays scandinaves et le Royaume-Uni qui génèrent le plus de déchets électroniques par tête, avec par exemple 26 kilos par an pour les Norvégiens et 24 kilos pour les Britanniques. Les Français font également partie, comme les Américains, les Suisses et les Japonais, de la quinzaine de pays développés où le volume annuel de déchets dépasse les 20 kilos par habitant. Selon les derniers chiffres d’Eurostat, seul un peu plus du tiers des déchets électroniques étaient recyclés en France en 2018.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Afrique que la production de déchets de ce type est la moins élevée : de l’ordre de 500 grammes par habitant par an dans des pays comme le Niger, le Mozambique ou l’Ethiopie. Malheureusement, ce n’est pas pour autant que la région est préservée de l’accumulation de ces déchets dangereux puisque de nombreux pays européens continuent d’y exporter leurs équipements électroniques défectueux malgré la Convention de Bâle de 1992.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

60 secondes sur Internet, ce n’est pas bien long et pourtant… Pendant ce court laps de temps, une quantité gigantesque de données se crée et s’échange sur la toile. Les chiffres publiés par le site Visual Capitalist en constituent une bonne illustration. En 2020, il est par exemple estimé qu’une seule petite minute suffise pour que 400 000 heures de vidéos soient regardées sur Netflix, 42 millions de messages envoyés sur Whatsapp et plus de 6 600 colis expédiés par Amazon. Ces chiffres donnent le tournis et ne s’arrêtent pas là, comme le révèle cette infographie de Statista qui donne un aperçu de l’activité sur une sélection de plateformes et d’applications phares.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

Avec la rentrée scolaire et l’arrivée de l’automne, l’Europe aborde un moment décisif dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a averti l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) la semaine dernière lors d’une conférence de presse. L’OMS craint une augmentation de la « pression de l’infection » à mesure que les gens retrouveront les espaces intérieurs, alors que plusieurs pays européens font face à une recrudescence de l’épidémie qui ne met pas encore en danger les systèmes de santé.

Comme le montre cette infographie de Statista, basée sur des données compilées par l’Université Johns Hopkins, les courbes des nouveaux cas quotidiens de Covid-19 diagnostiqués aux États-Unis et dans l’Union européenne (UE) pourraient bientôt se croiser à nouveau. Le 15 septembre, on dénombrait près de 30 000 nouveaux cas quotidiens de Covid-19 dans l’UE (moyenne mobile sur une semaine), soit environ 10 000 de plus par rapport à la fin du mois d’août. Aux États-Unis, la courbe est progressivement redescendue après le pic observé en juillet (plus de 65 000 cas par jour) et la moyenne s’établit désormais à un peu moins de 40 000 nouvelles infections.

Si cet indicateur offre un aperçu général de la dynamique épidémique dans ces régions, il faut bien entendu garder en tête que ces courbes sont influencés par le volume de tests réalisés par les pays. L’indicateur sous-estime notamment l’ampleur de la première vague car les capacités de dépistage étaient limitées au début de la crise.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

Bien que le concept de démocratie puisse revêtir une pluralité de notions et qu’il soit compliqué d’arriver à un réel consensus sur son sens, l’indice de démocratie (« Democracy Index ») publié chaque année par The Economist Intelligence Unit donne un aperçu plutôt intéressant et pertinent de l’état des institutions démocratiques dans le monde.

Le classement des pays réalisé par The Economist est basé sur l’analyse de 60 indicateurs regroupés en cinq catégories : processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, culture et participation politique. La dernière édition de l’étude pointe une tendance à la dégradation de la démocratie à l’échelle mondiale, le score moyen global atteignant l’année dernière son pire niveau depuis la création de l’indice en 2006, sous l’effet notamment de fortes régressions observées en Amérique latine et en Afrique subsaharienne.

Cette infographie de Statista fait un focus sur l’Europe où la situation reste assez stable ces dernières années. Ce sont toujours les pays nordiques qui représentent les démocraties les plus complètes, avec un trio de tête composé de la Norvège (9,9), de l’Islande (9,6) et de la Suède (9,4). Parmi les États ayant marqué une progression, les analystes de The Economist citent la France et le Portugal, qui sont passés l’année dernière de la catégorie « démocraties imparfaites » à « démocraties ». D’après l’étude, les mauvais élèves de la région Europe restaient la Biélorussie, où la « dictature de Loukachenko » fait face à la contestation populaire, la Russie et la Turquie.

De Tristan Gaudiaut pour  Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

Avec la crise sanitaire, il est estimé que 87 % de la population scolaire et étudiante mondiale a été touchée par les fermetures d’établissements. « Jamais auparavant nous n’avions été témoins d’une perturbation de l’éducation à cette échelle » constate la Directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. Une situation qui a notamment impacté l’alphabétisation et l’éducation des adultes à travers le monde, de nombreux programmes ayant été suspendus.

À l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation qui s’est tenue le 8 septembre dernier, Statista a choisi de revenir sur les progrès qui ont été accomplis dans ce domaine à l’échelle mondiale au cours des deux derniers siècles. Selon les données compilées par Our World in Data, le taux d’alphabétisation dans le monde, soit la part de la population de plus de 14 ans capable de lire et écrire, n’était estimé qu’à 12 % en 1820.

Et alors qu’il dépassait à peine 20 % en 1900, ce dernier a véritablement explosé à partir des années 1950 pour atteindre de nos jours plus de 85 %. Comme le montre cette infographie, de fortes inégalités régionales subsistent. En effet, si le seuil des 99 % d’alphabétisation de la population a été atteint dans la plupart des pays développés au cours du XXème siècle, dans d’autres pays comme le Pakistan et le Tchad, respectivement 44 % et 60 % de la population était encore considérée comme analphabète en 2015. Les progrès semblent toutefois rapides dans ces régions, la part de la population tchadienne capable de lire et écrire ayant par exemple été multipliée par quatre depuis le début des années 1990.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

Chaque année, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) passe au crible les systèmes éducatifs de ses pays membres dans son rapport « Regards sur l’éducation ». Temps de présence à l’école, rémunération des enseignants mais aussi : les dépenses nationales consacrées à l’éducation, qui varient de 3 % à plus de 6 % du produit intérieur brut selon les pays.

5,2 % du PIB : c’est la part que la France consacre aux dépenses d’éducation (sources publiques et privées incluses), soit un peu plus que la moyenne de l’OCDE (4,9 %). Selon ce classement, les pays qui investissent le plus d’argent dans l’éducation par rapport au niveau de richesse nationale sont la Norvège (6,6 % du PIB), la Nouvelle-Zélande (6,3%) et le Royaume-Uni (6,3%).

De Tristan Gaudiaut pour  Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

La crise sanitaire a un lourd impact sur le marché des services… même dans le numérique ! C’est le constat que l’on peut dresser à la vue des dernières prévisions de  Statista,  pour les segments « eServices » comprenant la livraison de repas, la billetterie événementielle, le fitness connecté et les services de rencontre. Car si certains services en ligne n’ont jamais été autant sollicités pendant le confinement, d’autres ont revanche vu leurs revenus s’effondrer au cours de cette période.

En raison des restrictions gouvernementales qui s’appliquent encore à presque tous les types d’événements, c’est le marché de la billetterie en ligne qui sera logiquement l’un des plus durement touchés cette année. Le chiffre d’affaires mondial du segment, initialement estimé à plus de 60 milliards de dollars, devrait tomber à 25 milliards de dollars en 2020, soit une chute de près de 60 %. Condamné à un sort similaire à celui de la billetterie, le marché des services de rencontre est lui aussi impacté du fait que de nombreuses personnes soient devenues plus prudentes vis-à-vis de leurs contacts sociaux. La baisse des revenus est estimée à 17 % et les analystes tablent sur une reprise progressive des usages d’ici la fin de l’année.

Du côté des gagnants du confinement, on peut citer le marché de la livraison de produits alimentaires. De nombreux pays ayant enregistré une hausse des commandes avec la restriction des déplacements hors-domicile, ce marché devrait voir son chiffre d’affaires gonfler de plus de 10 % par rapport à ce qui était prévu pour 2020. Comme les possibilités de faire du sport (en salle ou à l’extérieur) étaient elles aussi limitées et que les préoccupations liées à la santé se sont renforcées, les gens se sont tournés vers les applications de fitness et les appareils connectés (comme les wearables) pour s’entretenir à la maison. En conséquence, le segment « Fitness » devrait voir ses revenus mondiaux approcher les 22 milliards de dollars cette année, soit une augmentation de 22 % liée aux effets de la pandémie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment évolue la courbe des hospitalisations

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a publié un nouveau rapport alarmant qui révèle que les populations mondiales d’animaux sauvages ont diminué de façon drastique au cours des cinquante dernières années. L’Indice Planète Vivante (Living Planet Index), qui se base sur le suivi de près de 21 000 populations animales appartenant à plus de 4 000 espèces dans plusieurs régions de la planète, fait état d’un déclin de 68 % de la faune sauvage mondiale entre 1970 et 2016. Les activités humaines sont citées comme les principales responsables, avec la destruction des habitats naturels liée à la déforestation et l’expansion des terres agricoles.

Comme l’indique l’infographie de Statista, le pire impact sur la biodiversité a été observé en Amérique centrale et du Sud, où les populations d’animaux sauvages ont chuté de 94 % depuis 1970. Au cours de la même période, les populations de vertébrés ont chuté de 65 % en Afrique et de 45 % dans la région Asie-Pacifique. En Amérique du Nord et dans la région Europe/Asie centrale, le déclin s’établit à respectivement 33 % et 24 %. Mais l’impact de l’Homme ne se fait pas seulement sentir sur la terre ferme : les recherches ont également montré que les populations mondiales de poissons d’eau douce avaient chuté de 84 % depuis 1970.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/106/   1/1