7 mars 2025 |

Ecrit par le 7 mars 2025

Vers l’alphabétisation pour tous

Avec la crise sanitaire, il est estimé que 87 % de la population scolaire et étudiante mondiale a été touchée par les fermetures d’établissements. « Jamais auparavant nous n’avions été témoins d’une perturbation de l’éducation à cette échelle » constate la Directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. Une situation qui a notamment impacté l’alphabétisation et l’éducation des adultes à travers le monde, de nombreux programmes ayant été suspendus.

À l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation qui s’est tenue le 8 septembre dernier, Statista a choisi de revenir sur les progrès qui ont été accomplis dans ce domaine à l’échelle mondiale au cours des deux derniers siècles. Selon les données compilées par Our World in Data, le taux d’alphabétisation dans le monde, soit la part de la population de plus de 14 ans capable de lire et écrire, n’était estimé qu’à 12 % en 1820.

Et alors qu’il dépassait à peine 20 % en 1900, ce dernier a véritablement explosé à partir des années 1950 pour atteindre de nos jours plus de 85 %. Comme le montre cette infographie, de fortes inégalités régionales subsistent. En effet, si le seuil des 99 % d’alphabétisation de la population a été atteint dans la plupart des pays développés au cours du XXème siècle, dans d’autres pays comme le Pakistan et le Tchad, respectivement 44 % et 60 % de la population était encore considérée comme analphabète en 2015. Les progrès semblent toutefois rapides dans ces régions, la part de la population tchadienne capable de lire et écrire ayant par exemple été multipliée par quatre depuis le début des années 1990.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

Chaque année, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) passe au crible les systèmes éducatifs de ses pays membres dans son rapport « Regards sur l’éducation ». Temps de présence à l’école, rémunération des enseignants mais aussi : les dépenses nationales consacrées à l’éducation, qui varient de 3 % à plus de 6 % du produit intérieur brut selon les pays.

5,2 % du PIB : c’est la part que la France consacre aux dépenses d’éducation (sources publiques et privées incluses), soit un peu plus que la moyenne de l’OCDE (4,9 %). Selon ce classement, les pays qui investissent le plus d’argent dans l’éducation par rapport au niveau de richesse nationale sont la Norvège (6,6 % du PIB), la Nouvelle-Zélande (6,3%) et le Royaume-Uni (6,3%).

De Tristan Gaudiaut pour  Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

La crise sanitaire a un lourd impact sur le marché des services… même dans le numérique ! C’est le constat que l’on peut dresser à la vue des dernières prévisions de  Statista,  pour les segments « eServices » comprenant la livraison de repas, la billetterie événementielle, le fitness connecté et les services de rencontre. Car si certains services en ligne n’ont jamais été autant sollicités pendant le confinement, d’autres ont revanche vu leurs revenus s’effondrer au cours de cette période.

En raison des restrictions gouvernementales qui s’appliquent encore à presque tous les types d’événements, c’est le marché de la billetterie en ligne qui sera logiquement l’un des plus durement touchés cette année. Le chiffre d’affaires mondial du segment, initialement estimé à plus de 60 milliards de dollars, devrait tomber à 25 milliards de dollars en 2020, soit une chute de près de 60 %. Condamné à un sort similaire à celui de la billetterie, le marché des services de rencontre est lui aussi impacté du fait que de nombreuses personnes soient devenues plus prudentes vis-à-vis de leurs contacts sociaux. La baisse des revenus est estimée à 17 % et les analystes tablent sur une reprise progressive des usages d’ici la fin de l’année.

Du côté des gagnants du confinement, on peut citer le marché de la livraison de produits alimentaires. De nombreux pays ayant enregistré une hausse des commandes avec la restriction des déplacements hors-domicile, ce marché devrait voir son chiffre d’affaires gonfler de plus de 10 % par rapport à ce qui était prévu pour 2020. Comme les possibilités de faire du sport (en salle ou à l’extérieur) étaient elles aussi limitées et que les préoccupations liées à la santé se sont renforcées, les gens se sont tournés vers les applications de fitness et les appareils connectés (comme les wearables) pour s’entretenir à la maison. En conséquence, le segment « Fitness » devrait voir ses revenus mondiaux approcher les 22 milliards de dollars cette année, soit une augmentation de 22 % liée aux effets de la pandémie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a publié un nouveau rapport alarmant qui révèle que les populations mondiales d’animaux sauvages ont diminué de façon drastique au cours des cinquante dernières années. L’Indice Planète Vivante (Living Planet Index), qui se base sur le suivi de près de 21 000 populations animales appartenant à plus de 4 000 espèces dans plusieurs régions de la planète, fait état d’un déclin de 68 % de la faune sauvage mondiale entre 1970 et 2016. Les activités humaines sont citées comme les principales responsables, avec la destruction des habitats naturels liée à la déforestation et l’expansion des terres agricoles.

Comme l’indique l’infographie de Statista, le pire impact sur la biodiversité a été observé en Amérique centrale et du Sud, où les populations d’animaux sauvages ont chuté de 94 % depuis 1970. Au cours de la même période, les populations de vertébrés ont chuté de 65 % en Afrique et de 45 % dans la région Asie-Pacifique. En Amérique du Nord et dans la région Europe/Asie centrale, le déclin s’établit à respectivement 33 % et 24 %. Mais l’impact de l’Homme ne se fait pas seulement sentir sur la terre ferme : les recherches ont également montré que les populations mondiales de poissons d’eau douce avaient chuté de 84 % depuis 1970.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

La fabrication d’un nouveau vaccin est un processus long et complexe qui nécessite habituellement plusieurs phases de recherche et de tests afin de garantir son efficacité et son innocuité. En temps normal, il faut compter de nombreuses années, de dix à quinze ans, entre le début des études et la commercialisation d’un vaccin. Mais face à une situation d’urgence, telle que le contexte actuel de pandémie, les différentes phases de développement sont menées en parallèle afin d’accélérer au maximum la mise à disposition du vaccin.

La première phase de développement correspond aux essais précliniques, étape à laquelle le vaccin est d’abord étudié en laboratoire puis généralement testé chez l’animal. Cette étape permet d’évaluer la capacité de l’antigène à produire des anticorps dans un organisme vivant, mais ne préjuge pas des résultats chez l’homme. Viennent ensuite les essais cliniques, c’est à dire les tests sur l’homme, organisés en trois phases successives. La phase I a principalement pour objectif de déterminer l’innocuité du vaccin et d’observer la réponse immunitaire induite, tandis que la phase II cherche à établir le dosage optimal et à prouver la durabilité de la protection. Lors de la phase III, les essais portent sur des groupes de centaines voire des milliers de personnes et ont pour but de définir le rapport bénéfices/risques du vaccin afin d’obtenir son autorisation de mise sur le marché.

Comme le montre l’infographie de Statista, basée sur le recensement de l’Organisme mondial de la santé analysé par The Guardian, plus de 170 équipes de recherche à travers le monde planchent actuellement sur l’élaboration d’un vaccin contre le SARS-CoV-2. D’après les dernières données disponibles en date du 4 septembre, 18 laboratoires étaient engagés dans la deuxième phase des essais cliniques et 9 projets avaient atteint la troisième phase, c’est à dire les essais à grande échelle. Parmi ces derniers, Spoutnik V, le vaccin développé par la Russie, dont les tests cliniques ne sont pas encore terminés mais qui a déjà reçu une autorisation de commercialisation dans le pays pour le 1er janvier 2021, ainsi que le projet actuellement à l’arrêt du laboratoire AstraZeneca.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

Si la France reste à la traîne comparée des pays comme la Chine ou le Royaume-Uni en matière d’adoption des services bancaires numériques, ces derniers sont toutefois de plus en plus utilisés dans l’Hexagone. Les applications de paiement mobile pourraient approcher le cap des 10 millions d’utilisateurs dans l’Hexagone à l’horizon 2021.

Ces dernières années, plusieurs banques françaises se sont mises à développer des services permettant aux clients de payer avec leur smartphone dans les magasins physiques et en ligne. Certaines banques ont choisi de proposer ces services sur des portefeuilles électroniques tiers déjà existants, tels Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay. Mais d’autres ont choisi de développer leurs propres applications, comme par exemple Paylib, issue de la collaboration de trois banques françaises (BNP Paribas, La Banque Postale et Société Générale) et qui regroupe désormais d’autres acteurs du marché.

D’après le Statista Global Consumer Survey, qui compile des données de consommation sur plus de 50 marchés dans 55 pays, l’application Paylib s’impose sur le podium des services de paiement mobile les plus populaires en France. 28 % des utilisateurs de ce genre de services déclaraient avoir utilisé cette application pour payer dans un point de vente au cours de l’année passée (enquête de mars 2020), contre respectivement 35 % et 41 % pour les géants du secteur, Google Pay et Apple Pay. Parmi les autres services populaires dans l’Hexagone, on retrouve deux autres entreprises françaises particulièrement prometteuses sur ce marché, Lyf Pay (13 %) et Lydia (9 %).

Il faut bien sûr garder en tête que ces chiffres constituent avant tout des indicateurs de la renommée de ces différents services auprès des utilisateurs français et qu’ils ne correspondent pas forcément à leurs parts de marché.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

Le taux de positivité des tests de dépistage de la Covid-19 constitue un des indicateurs de suivi de l’évolution de l’épidémie. D’après les données des agences de santé compilées par les analystes d’ Our World in Data, la moyenne glissante sur sept jours du taux de tests positifs varie actuellement de 0,2 % à plus de 10 % dans les pays européens.

Selon le dernier bilan de Santé publique France, cet indicateur était toujours en progression dans l’Hexagone et atteignait 4,4 % début septembre, contre un peu plus de 2 % mi-août. Comme le montre cette infographie de Statista, la part des tests positifs est pour le moment la plus faible au Royaume-Uni, en Allemagne, ainsi que dans plusieurs pays nordiques et baltes, où elle descend en dessous de 1 %. Le taux de positivité se situe en revanche entre 9 et 10 % en Croatie, en Ukraine et en Espagne.

Néanmoins, il reste important de noter que la comparaison entre les pays est susceptible d’être affectée par des différences dans la façon dont les autorités rapportent les données de tests.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

L’amende forfaitaire de 200 € pour consommation et détention de drogues, qui vise principalement les usagers de cannabis, est entrée en vigueur partout en France le mardi 1er septembre. Selon le gouvernement, il s’agit d’une mesure dissuasive pour les consommateurs et qui permettra « d’appliquer une sanction sans délai », afin de lutter contre les trafics tout en évitant les procédures judiciaires chronophages. Mais cette mesure fait débat, à l’heure où plusieurs acteurs pointent du doigt l’échec des politiques de répression et où plusieurs pays prennent une approche radicalement différente en ayant choisi la voie de la dépénalisation.

Comme le montre cette infographie de Statista, la législation française en matière d’usage et de détention de cannabis fait partie des plus répressives d’Europe. Si aucun pays européen n’a légalisé la possession de cannabis, certains, comme l’Espagne ou les Pays-Bas, la tolèrent et l’encadrent. D’autres l’ont décriminalisé, comme le Portugal, l’Allemagne, la République tchèque, ou encore la Belgique, où la détention de petites quantités de cannabis à des fins personnelles ne constitue pas un délit.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vers l’alphabétisation pour tous

Si la différence de modèles économiques entre les deux systèmes d’exploitation mobiles les plus populaires au monde fait qu’ils ne se disputeront jamais les parts de marché au même niveau, on peut toutefois imaginer qu’Apple aimerait obtenir une plus grosse part du gâteau dans certaines économies émergentes. On pense notamment à l’Inde et son marché de plus d’un milliard de consommateurs, qui fait partie des pays avec les plus faibles proportions d’utilisateurs d’iOS : seulement 3 % des parts de marché.

Mais cela pourrait bientôt être amené à changer. En effet, Apple compte développer sa production d’iPhone dans le pays, et surtout, la firme à la pomme prévoit d’y ouvrir ses premiers Apple Store. Alors que l’accès de la marque au marché indien a longtemps été limité par la politique économique protectionniste du pays, l’entreprise pourrait bientôt y voir ses ventes décoller. L’installation de la production en Inde devrait également permettre à Apple d’éviter de payer des droits d’importation pour ses téléphones destinés au marché indien, qui se traduisait par un prix hors de portée, même pour les Indiens les plus fortunés.

Comme le montre l’infographie de Statista basée sur les données de StatCounter, Apple a réussi à atteindre des parts de marché de 10 à 20 % dans des économies émergentes comme le Brésil et la Chine. En France, sa part de marché se situe actuellement à hauteur de 27 %, mais c’est bien le Japon et les États-Unis qui restent ses plus grands marchés, avec une part atteignant environ 60 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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