23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Netflix : le boom du confinement est terminé

Après avoir attiré un nombre record de nouveaux adeptes pendant le confinement, soit près de 26 millions d’abonnés payants au premier semestre, Netflix n’a gagné que 2,2 millions de nouveaux clients dans le monde entre juin et septembre. C’est un peu moins que ce que les analystes de l’entreprise avaient prévu, même si un ralentissement de la croissance après l’afflux spectaculaire provoqué par la pandémie avait logiquement été anticipé.

Sur les trois premiers trimestres de l’année, la célèbre plateforme a engrangé un peu plus de 28 millions de nouveaux clients, ce qui dépasse d’ores et déjà les 27,8 millions enregistrés en 2019. Netflix compte désormais plus de 195 millions d’abonnés payants dans le monde et maintient sa position de leader du secteur de la vidéo à la demande. Les résultats détaillés du groupe traduisent néanmoins un début de saturation du service sur ses marchés matures (États-Unis, Europe) et l’essentiel de la croissance de sa base d’abonnés provient dorénavant d’Asie, notamment de Corée du Sud et du Japon.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

Cela avait déjà été annoncé plus tôt dans l’année, la crise sanitaire a provoqué une baisse sans précédent des émissions de CO2 en raison de la baisse forcée de l’activité économique et des voyages. Et si le fait que cela se soit effectivement produit ne soit pas une surprise, l’ampleur avec laquelle les émissions de carbone ont diminué en 2020 a récemment été calculée par Carbon Monitor.

Comme le montre le graphique de Statista basé sur ces estimations, les émissions mondiales ont chuté de 6,5 % sur la période du 1er janvier au 31 août 2020. Le principal facteur de cette baisse est la réduction de l’utilisation des transports terrestres, qui a diminué de 17 % par rapport à l’année dernière et qui représente environ la moitié de la baisse des émissions globales. Parmi les pays pour lesquels des données ont été publiées, l’Espagne a enregistré la plus forte baisse (-17,2 %), suivie par l’Inde (-13,4 %), tandis que la Chine présente la plus faible diminution (- 2 %). En France, les estimations rendent compte d’une chute des émissions de 11,6 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

La Journée mondiale du lavage des mains, organisée chaque année le 15 octobre, est une campagne qui vise à sensibiliser les populations à travers le monde sur l’importance du lavage des mains dans la prévention de certaines maladies. D’habitude plutôt confidentielle, cette journée de sensibilisation a une résonance particulière cette année.

Parce qu’elles se baladent à longueur de journée sur une multitude d’objets et de surfaces, nos mains sont les premières vectrices de germes infectieux. Leur lavage régulier et efficace représente ainsi l’un des principaux gestes barrières pour lutter contre une épidémie. Une étude publiée début octobre souligne même l’importance de cette habitude dans le cas du Covid-19, puisque que le SRAS-CoV-2 serait capable de survivre 9 heures sur la peau, contre environ 2 heures pour le virus de la grippe.

Comme le montre une étude WIN/Gallup relayée par Jakub Marian, le lavage des mains ne semble pas être une habitude systématique pour tous les Européens. Les Français ont la réputation d’être sales et ce cliché n’a pas fini de leur coller à la peau. En effet, seulement 62 % de la population déclarait se laver automatiquement les mains avec de l’eau et du savon après avoir été aux toilettes. Les Français ne sont pourtant pas les pires élèves de la classe : les Belges, les Italiens et les Néerlandais font encore moins bien que nous, puisque cette habitude ne concernait respectivement que 60 %, 57 % et 50 % d’entre eux.

De Claire Jenik pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

Après Paris et ses départements limitrophes, la métropole d’Aix-Marseille ou encore la Guadeloupe, plusieurs zones approchant les seuils d’alerte de propagation du Covid-19 pourraient prochainement être placées en état d’alerte maximale. Cette situation concerne notamment plusieurs villes déjà classées en « alerte renforcée », comme Lille, Lyon, Saint-Etienne, Grenoble ou encore Toulouse. Pour rappel, le seuil d’alerte maximale fixé par le gouvernement se base sur trois critères : un taux d’incidence (tests positifs pour 100 000 habitants) supérieur à 100 chez les personnes âgées et dont la moyenne globale hebdomadaire dépasse 250, ainsi qu’un taux d’occupation des lits de réanimation supérieur à 30 %.

Pendant la première vague de l’épidémie, ce dernier critère était l’une des grandes inquiétudes du personnel hospitalier : la crainte de ne pas pouvoir soigner la totalité des patients gravement atteints en raison des moyens disponibles. Cette carte de Statista,  donne un aperçu du niveau de saturation des services de réanimation en France métropolitaine avec les dernières données des autorités de santé compilées par  Esri France. Plusieurs départements se situaient au-delà du seuil d’alerte pour les capacités de réanimation cette semaine, dont l’ensemble de l’Île de France (35 % à 60 %), le Nord (33 %), le Rhône (41 %) ou encore les Bouches-du-Rhône (48 %). D’autres départements limitrophes à ces zones enregistraient même des taux bien plus élevés, comme l’Eure (125 %) et le Vaucluse (75 %), mais ceci est principalement dû au fait que les capacités en réanimation y sont relativement faibles, soit de l’ordre d’une quinzaine de lits.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

Chaque année, le Reuters Institute passe en revue l’utilisation des médias d’information dans le monde et le niveau de confiance de leurs utilisateurs. Outre l’évolution de la manière dont les gens s’informent, avec la montée en puissance des réseaux sociaux, les auteurs du rapport soulignent une tendance générale à la dégradation de la confiance envers les médias, alors que l’actualité qui domine l’année 2020 nécessite plus que jamais l’accès à des faits et des informations fiables.

Comme le montre l’infographie de Statista, c’est en France que l’on trouve l’un des niveaux de défiance les plus élevés. Seulement 23 % des répondants déclaraient faire la plupart du temps confiance aux médias d’information au premier trimestre cette année, soit une chute de 12 points de pourcentage par rapport à 2018. Reuters note que la situation s’est particulièrement dégradée dans l’Hexagone l’année dernière à la suite de la couverture médiatique du mouvement des « gilets jaunes ». Sur la quarantaine de pays du monde couverts par l’étude, il n’y a qu’en Corée du Sud où l’on trouve un niveau de confiance plus bas qu’en France (22 %). Mais la méfiance envers les médias progresse aussi fortement ailleurs dans le monde, comme au Royaume-Uni, au Canada et en Italie, où une perte de 13 à 14 points de confiance a été observée en l’espace de deux ans.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

Dans le cadre de son plan de relance économique, le gouvernement a présenté début septembre un projet de soutien à la modernisation des usines françaises. Ce dernier se compose notamment de subventions et de prêts destinés aux investissements dans l’automatisation industrielle : robots, capteurs, logiciels, etc. Comme le rappelait la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie dans Les Echos, « on s’aperçoit que dans un certain nombre de secteurs, les entreprises, notamment les PME et les ETI, n’ont pas nécessairement eu la capacité de se moderniser » et l’industrie française accuse globalement un retard en matière de robotisation par rapport à d’autres puissances industrielles.

Dans sa dernière étude parue récemment, la Fédération internationale de robotique a calculé la densité de robots industriels dans une sélection de pays, mettant en lumière de fortes disparités à travers le monde. Le développement de l’automatisation est particulièrement dynamique en Asie, où environ deux tiers des robots vendus dans le monde l’année dernière ont été installés. La Corée du Sud comptait 855 robots industriels pour 10 000 salariés en 2019, alors que Singapour, non inclus dans ce graphique, détenait le ratio mondial le plus élevé (918). Quant à la Chine, qui concentre à elle seule plus du tiers des installations, elle a vu sa densité de robots industriels doubler en l’espace de deux ans. Avec une densité de 187 pour 10 000 employés, le pays passe devant la France au classement cette année.

En Europe, le pays le plus automatisé est l’Allemagne avec 346 unités recensées pour 10 000 employés en 2019. Quant à l’industrie française, elle enregistrait toujours une densité plus faible que la plupart de ses voisins européens : 177 robots pour 10 000 employés, contre respectivement 212 en Italie, 211 en Belgique (et Luxembourg) et 191 en Espagne. Toutefois, il est important de noter que cette statistique correspond à une moyenne multisectorielle pour l’ensemble de l’industrie. Dans la branche automobile, l’Hexagone est par exemple plutôt bien équipé en comparaison aux autres pays industrialisés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

En se basant sur les données de Santé publique France compilées par Esri, cette infographie de Statista dresse un aperçu de l’évolution du nombre d’hospitalisations et de patients en réanimation en France à cause du Covid-19. Lors du pic épidémique d’avril dernier, on recensait plus de 30 000 hospitalisations et 7 000 cas en réanimation sur tout le territoire. Les chiffres ont ensuite progressivement diminué pour descendre sous la barre des 5 000 hospitalisations (dont 350 à 400 cas graves) au cours du mois d’août.

Alors que les autorités alertaient sur la hausse de la circulation du virus dès le début de l’été, le nombre d’hospitalisations a augmenté bien moins vite que les contaminations et est resté relativement stable jusque fin août, en partie car la population affectée était plutôt jeune et peu fragile. Mais depuis septembre, le nombre d’hospitalisations et d’admissions en réanimation augmente de façon continue. Certes, les niveaux restent largement inférieurs à ceux du pic d’avril, mais ils se rapprochent petit à petit de ceux de la fin du confinement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

Près de 54 millions de tonnes. C’est le volume de déchets électroniques qui a été généré l’an dernier dans le monde, selon les estimations du Global E-waste Monitor 2020. En hausse de près de 2 millions de tonnes par an au cours des cinq dernières années, la quantité de déchets électroniques produite à l’échelle mondiale pose un véritable casse-tête en matière de recyclage et constitue une menace pour l’environnement et la santé.

Le plus grand producteur de déchets électroniques au monde est la Chine, avec environ 10 millions de tonnes en 2019, suivie par les États-Unis (6,9 millions de tonnes) et l’Inde (3,2 millions de tonnes). Cependant, si l’on regarde le volume rapporté à la population, les Chinois sont loin d’être les leaders mondiaux avec 7,2 kilos générés par habitant, ce qui correspond finalement à la moyenne mondiale.

Ce sont les pays scandinaves et le Royaume-Uni qui génèrent le plus de déchets électroniques par tête, avec par exemple 26 kilos par an pour les Norvégiens et 24 kilos pour les Britanniques. Les Français font également partie, comme les Américains, les Suisses et les Japonais, de la quinzaine de pays développés où le volume annuel de déchets dépasse les 20 kilos par habitant. Selon les derniers chiffres d’Eurostat, seul un peu plus du tiers des déchets électroniques étaient recyclés en France en 2018.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Afrique que la production de déchets de ce type est la moins élevée : de l’ordre de 500 grammes par habitant par an dans des pays comme le Niger, le Mozambique ou l’Ethiopie. Malheureusement, ce n’est pas pour autant que la région est préservée de l’accumulation de ces déchets dangereux puisque de nombreux pays européens continuent d’y exporter leurs équipements électroniques défectueux malgré la Convention de Bâle de 1992.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Netflix : le boom du confinement est terminé

60 secondes sur Internet, ce n’est pas bien long et pourtant… Pendant ce court laps de temps, une quantité gigantesque de données se crée et s’échange sur la toile. Les chiffres publiés par le site Visual Capitalist en constituent une bonne illustration. En 2020, il est par exemple estimé qu’une seule petite minute suffise pour que 400 000 heures de vidéos soient regardées sur Netflix, 42 millions de messages envoyés sur Whatsapp et plus de 6 600 colis expédiés par Amazon. Ces chiffres donnent le tournis et ne s’arrêtent pas là, comme le révèle cette infographie de Statista qui donne un aperçu de l’activité sur une sélection de plateformes et d’applications phares.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/statista/page/102/   1/1