25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

Les experts s’attendent à une forte hausse du nombre de faillites d’entreprises suite à la crise du coronavirus. Mais l’ampleur du phénomène ne sera pas le même pour tous les pays, comme le montre cette infographie de Statista basée sur les prévisions de la société d’assurance-crédit Euler Hermes. Selon l’étude, ce sont les États-Unis qui devraient subir la plus forte augmentation de défaillances d’entreprises entre l’année 2019 et 2021 (+57 %). Le Brésil, le Royaume-Uni et la Chine font également partie des pays qui devraient être les plus durement touchés.

En France, il est estimé que les faillites d’entreprises devraient croître de 25 % du fait de la crise, une hausse similaire à ce qui est attendu en Italie (+27 %) ou en Belgique (+26 %). En comparaison, l’Allemagne et le Japon pourraient relativement bien s’en tirer, avec des prévisions qui tablent sur une augmentation d’un peu plus de 10 % sur cette période. Pour les auteurs de l’étude, la majeure partie des défaillances liées à la crise devrait survenir entre la fin de l’année 2020 et le premier semestre 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

Le départ du Tour de France 2020 est donné ce samedi à Nice dans une ambiance un peu particulière à cause du contexte sanitaire : exit le public massé aux bords des routes, la Grande Boucle se déroulera cette année sans son habituelle ferveur populaire. Parmi les cyclistes favoris pour le maillot jaune du classement général, on peut citer le Colombien Egan Bernal, tenant du titre, le Slovène Primoz Roglic, ou encore le Français Thibaut Pinot, qui avait été forcé à abandonner l’année dernière alors qu’il était 5ème au classement général.

Comme le montre cette infographie de Statista, les cyclistes tricolores restent ceux qui ont gagné le plus de fois le Tour de France depuis sa création en 1903, avec 36 victoires au classement général. Bien entendu, cette statistique reste quelque peu influencée par le fait que la majorité des participants étaient Français durant les premières éditions de la Grande Boucle.

Il faut remonter en 1985 pour retrouver le dernier vainqueur français. Il s’agit de Bernard Hinault, qui avait glané son cinquième maillot jaune à cette occasion. Bernard Hinault fait partie de ceux qui ont remporté le Tour le plus de fois (5 victoires), avec Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Miguel Induráin. Parmi les autres nationalités qui comptent le plus de succès sur la Grande Boucle, on retrouve les Belges (18 victoires), les Espagnols (12) et les Italiens (10).

De Tristan Gaudiaut pour Statista 


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

Qui ne s’est jamais demandé quels étaient les sites internet les plus populaires au monde ?

Comme le révèlent les données du site SimilarWeb, les mastodontes du web – Google, YouTube, Facebook – trustent sans grande surprise les premières places du classement des sites les plus visités au monde. Mais l’émergence du trafic chinois ne passe pas inaperçue : Baidu, moteur de recherche incontournable dans l’Empire du Milieu et grand concurrent de Google, occupe la 4ème place de ce palmarès, avec six milliards de visites en juillet. Il devance l’encyclopédie collective en ligne Wikipedia, qui dépasse elle aussi le seuil des 5 milliards de consultations par mois.

Deux sites créés et appartenant à un homme d’affaires français parviennent également à se positionner dans ce Top 15 : il s’agit des sites de partage de vidéos pornographiques Xvideos.com et Xnxx.com. Avec de 2 à 3 milliards de visites le mois dernier, leur trafic était comparable à celui d’Amazon.com ou Netflix.com.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

L’hiver dernier, l’Éducation nationale avait promis une revalorisation des salaires des enseignants pour 2021. Avec la crise du coronavirus, le maintien de cette mesure semblait menacé, mais la revalorisation devrait finalement rester d’actualité bien qu’un peu moins importante que prévue. L’enveloppe, qui devait atteindre 500 millions d’euros, pourrait au final être comprise entre 350 et 400 millions d’euros. Des discussions avec les syndicats doivent encore avoir lieu pour fixer les détails et la mise en œuvre de cette mesure. La revalorisation vise notamment à compenser la baisse envisagée du niveau des retraites et à augmenter les salaires en début de carrière, qui sont actuellement parmi les plus bas d’Europe.

Comme le montrent les dernières données de l’Organisation de coopération et de développement économiques, un professeur dans un collège public en France gagnait en moyenne 27 500 euros bruts par an en début de carrière en 2018 et pouvait espérer dépasser les 33 000 euros après quinze ans d’expérience. En comparaison, un enseignant allemand gagnait en moyenne deux fois plus : soit 56 900 euros annuels à ses débuts et 68 600 euros au bout de quinze ans de carrière. Les Espagnols et les Néerlandais étaient également mieux lotis et pouvaient compter sur plus de 35 000 euros bruts par an à leur entrée dans le métier. Si les salaires les plus faibles d’Europe se trouvent dans les pays de l’Est, c’est bien en France et en Italie que l’on retrouve les rémunérations les moins élevées d’Europe de l’Ouest.

Bien entendu, il existe une corrélation avec le temps de travail annuel des enseignants. Ainsi, en Allemagne et en Espagne, on dénombre respectivement 747 et 713 heures d’enseignement par an au collège, soit plus qu’en France (684 heures) et qu’en Italie (626 heures). Cependant, même ramenés au nombre d’heures enseignées, les niveaux de rémunération restent toujours moins élevés pour les professeurs français et italiens en comparaison avec leurs homologues des pays précédemment cités.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

L’épidémie de coronavirus poursuit son regain dans l’Hexagone, comme le confirme le dernier bilan publié par Santé publique France. Au cours des dernières 24 heures, plus de 4 800 nouveaux cas de contamination ont été identifiés dans l’Hexagone. Si l’on prend la moyenne mobile sur les sept derniers jours (qui permet d’éliminer les fluctuations liées à la remontée des données), le nombre de nouvelles infections s’élevait à près de 3 500 le 23 août, soit un niveau similaire aux moyennes enregistrées fin mars à l’approche du pic de l’épidémie. Comme le montre l’infographie de Statista, la moyenne avait atteint un creux au mois de juin, avec moins de 500 cas positifs par jour.

Si la trajectoire de la courbe épidémique traduit bien une accélération des contaminations depuis juillet, il faut bien entendu garder à l’esprit que les capacités de dépistage ont augmenté de manière linéaire ces derniers mois et que nous sommes désormais capables d’identifier beaucoup plus de cas. La moyenne d’âge des malades du Covid-19 a également sensiblement baissé par rapport à la première vague de l’épidémie. Selon les données de Santé Publique France, l’augmentation des cas est actuellement particulièrement visible chez les 15-44 ans. Le nombre de patients en réanimation à cause du virus a légèrement augmenté pour atteindre 383 dimanche, mais il reste toujours fort heureusement bien inférieur aux chiffres enregistrés début avril (7 000 patients).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

Toujours marquée par les mesures de confinement, l’Europe a enregistré une récession historique au deuxième trimestre 2020. Selon la dernière estimation publiée par Eurostat, le produit intérieur brut de la zone euro a diminué de 12,1 % par rapport au trimestre précédent. Reprenant les chiffres de l’Office statistique, ce graphique de Statista compare l’ampleur du choc économique dans une sélection de grandes économies européennes.

Si l’Allemagne a réussi à limiter les dégâts, avec une chute du Produit intérieur brut (néanmoins inédite) de 10,1 % au second trimestre, d’autres pays comme l’Espagne et le Royaume-Uni ont subi des contractions « record » avoisinant les 20 %. Fortement touchée par le Covid-19 au début de la pandémie, l’Italie s’en est finalement mieux tirée, avec une baisse de 12,4 % de sa production économique d’avril à juin. Quant à l’économie tricolore, elle enregistre un plongeon de près de 14 % sur cette période.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

À une semaine de la rentrée scolaire, le rebond épidémique dans l’Hexagone fait planer beaucoup d’incertitudes pour l’Éducation nationale. Alors que le gouvernement vient de durcir les règles sanitaires pour les entreprises et que l’obligation de porter un masque dans la rue se généralise dans les grandes villes, le protocole sanitaire assoupli qui a été mis en place pour la rentrée semble désormais difficile à maintenir. Dans ce contexte, un syndicat enseignant a réclamé hier le report de la rentrée scolaire d’une semaine.

Comme dans de nombreux domaines, l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’éducation est inédit et d’ampleur mondiale. Selon les dernières données du suivi de l’UNESCO, les établissements scolaires d’un peu plus de cent pays à travers le monde restent actuellement fermés en raison de la situation sanitaire, affectant plus de 60 % de la population étudiante de la planète, soit environ un milliard d’élèves.

De Tristan Gaudiaut pour  Statista


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

Selon la dernière analyse du « Worldwide broadband speed league 2019 » publiée par cable.co.uk, les pays nordiques restent les champions européens en matière de vitesse moyenne des connexions Internet haut débit. Mais comme l’illustre la carte de Statista, forts du développement de leurs infrastructures numériques, plusieurs pays situés dans d’autres régions du continent obtiennent également des résultats très satisfaisants.

C’est la Suède qui domine le classement de l’Internet haut débit le plus rapide d’Europe, avec une vitesse moyenne de téléchargement de 55 Mbps. Suivent ensuite le Danemark, le Luxembourg et les Pays-Bas, avec une vitesse comprise entre 40 et 49 Mbps.

Si les petits pays peuvent bénéficier d’un avantage géographique par rapport à des pays plus vastes, on notera la bonne performance de l’Espagne (36 Mbps), au même niveau que la Suisse (39 Mbps) ou la Belgique (36 Mbps). Les pays baltes, plutôt à la pointe en matière d’infrastructures et de services numériques, sont ensuite bien représentés (31 à 33 Mbps), juste devant la France (30 Mbps). En Europe de l’Est, des pays comme la Hongrie, la Slovaquie et la Slovénie enregistrent eux aussi une vitesse moyenne avoisinant les 30 Mbps.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Défaillances d’entreprises : le calme avant la tempête ?

Le taux de positivité des tests de dépistage du Covid-19 constitue un des indicateurs de suivi de l’évolution de l’épidémie. D’après les données des agences de santé compilées par les analystes d’Our World in Data, la moyenne glissante sur sept jours du taux de tests positifs durant les deux premières semaines d’août variait entre 0,3 % et plus de 9 % dans les pays européens.

Comme le montre cette infographie de Statista, cet indicateur est repassé au-dessus du seuil des 2 % dans l’Hexagone selon les données du gouvernement en date du 9 août. Chez nos voisins, la part des tests positifs est pour le moment inférieure à 1 % au Royaume-Uni et en Allemagne, mais elle grimpe à un peu plus de 7 % en Espagne, où de nouvelles mesures contre le Covid-19 ont été prises ces derniers jours, comme l’interdiction de fumer dans les rues ou la fermeture des discothèques.

Il reste important de noter que la comparaison entre les pays est susceptible d’être affectée par des différences dans la façon dont les autorités rapportent les données de tests.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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