26 avril 2025 |

Ecrit par le 26 avril 2025

Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

La fête de Pâques, qui, dans la tradition chrétienne, marque la résurrection de Jésus-Christ le troisième jour après sa crucifixion, aura lieu ce week-end. Si de nombreuses personnes dans le monde s’adonneront sans doute à la chasse aux œufs et consommeront d’importantes quantités de chocolat, certaines communautés marqueront les jours allant du vendredi saint au lundi de Pâques de manière bien plus originale. Notre infographie ne présente qu’une petite sélection des traditions et rituels les plus « extravagants » qui devraient avoir lieu dans les prochains jours.

La tradition de Pâques la plus extrême nous vient des Philippines. Dans la ville de San Fernando, des fidèles chrétiens particulièrement dévots reconstituent chaque année la crucifixion et la flagellation du Christ, un petit nombre d’entre eux se faisant même clouer sur des croix.

L’œuf de Pâques est le thème central de plusieurs traditions figurant sur notre carte, notamment chez nous : depuis plus de 50 ans, la commune de Bessières (Haute-Garonne) prépare, chaque lundi de Pâques, une omelette géante, qui nécessite plus de 15 000 œufs. En Allemagne, les arbres sont décorés d’œufs peints et d’ornements – un type de décoration très différent de celui qu’on retrouve en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où des cigarettes et des paquets de tabac sont cachés dans les arbres autour des églises et distribués aux fidèles après le service.

Parmi les autres traditions européennes, on retrouve les grands feux de joie en Allemagne, ou encore les sorcières de Pâques en Suède ou en Finlande : déguisés en sorcières, les enfants vont de porte en porte demander des bonbons, qu’ils échangent contre des dessins. En Slovaquie et en Tchéquie, les hommes et les garçons fouettent les filles et les femmes avec des branches d’osier tressées censées leur apporter jeunesse et fertilité. En Grèce, sur l’île de Corfou, les habitants lancent de larges pots d’argile – appelés « Botides » – du haut des balcons lorsque les cloches de l’église sonnent la fin de la messe le dimanche de Pâques, afin de chasser les mauvais esprits. Sur l’île grecque de Chios, deux églises situées au sommet de deux collines se lancent des fusées artisanales et gagnent des points lorsqu’elles atteignent les clochers.

Au Guatemala, les habitants d’Antigua créent des tapis complexes pour tapisser les rues, appelés alfombras, faits de sciure de bois, d’aiguilles de pin et de fleurs, représentant des fleurs, des symboles religieux et des oiseaux. Ces routes sont ensuite parcourues par des processions de fidèles portant des statues et des icônes religieuses.

De Valentine Fourreau pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

Donald Trump et sa politique vont-ils coûter cher à l’industrie du tourisme des États-Unis ? En raison de l’actualité, de plus en plus d’Européens décident d’annuler leur projet de voyage aux États-Unis. C’est ce que révèlent les derniers chiffres publiés en avril par l’Office national américain du tourisme et des voyages (NTTO), qui indiquent que les arrivées de visiteurs internationaux ont baissé au premier trimestre 2025, et que cette situation s’est aggravée en mars.

Par rapport à la même période en 2024, le nombre de voyageurs en provenance d’Europe de l’Ouest, incluant aussi bien les touristes que les voyageurs d’affaires, a chuté d’environ 17 % le mois dernier, et depuis janvier, de 7 %. Comme le détaille notre infographie, la diminution des flux de voyageurs est particulièrement marquée en provenance d’Allemagne, d’Irlande et d’Espagne, avec une chute de plus de 20 % mesurée en mars. Le nombre de voyageurs français aux États-Unis a lui baissé de 8 % le mois dernier et d’environ 6 % sur la totalité du premier trimestre.

Récemment interviewés par le journal Le Monde, des porte-paroles et dirigeants de l’industrie du voyage en France confirment la tendance : « des clients qui avaient commencé le processus ont renoncé, dans la foulée de l’arrivée de Trump », « on a vu une vraie différence après l’épisode du bureau Ovale », « pour des raisons politiques, c’est rare ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

La saison des allergies au pollen bat son plein en France, affectant chaque année des millions de personnes à travers le pays. Les principaux responsables sont les pollens de graminées (herbes, céréales) et d’arbres (bouleaux, frênes, cyprès, platanes, etc.), qui se dispersent abondamment dans l’air sous l’effet de conditions climatiques favorables entre la fin de l’hiver et le début de l’automne. L’infographie ci-dessous, basée sur les informations du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), donne un aperçu de la période approximative de présence des principaux pollens allergisants en France métropolitaine.

D’après des estimations publiées dans un rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), la prévalence des pathologies allergiques respiratoires comme les rhinites saisonnières (aussi connues sous le nom de rhume des foins) a pratiquement doublé depuis la fin des années 1990 dans les pays industrialisés. Des études publiées ces dernières années indiquent que le changement climatique pourrait avoir une influence sur la production de pollen, notamment en allongeant la durée des saisons polliniques. En outre, une étude de l’Inserm a récemment mis en évidence une association significative entre l’exposition à la pollution atmosphérique à long terme et la sévérité des rhinites diagnostiquées dans la population.

Quelle est la prévalence des allergies en France ?
La saison de la rhinite allergique, aussi connue sous le nom de rhume des foins, est de retour. Cette allergie saisonnière au pollen présente des symptômes similaires au rhume d’origine viral : inflammation du nez et de la gorge, éternuements, gonflement des yeux, écoulement nasal… Si les allergies au pollen sont relativement bénignes, elles pourraient néanmoins s’aggraver dans les années à venir. D’après le Commissariat général au développement durable, le réchauffement climatique et la pollution de l’air causeraient en effet une augmentation des allergies au pollen, une plus grande sévérité des symptômes et un allongement des périodes « à risques ».

Comme le montre notre infographie, basée sur les résultats d’une enquête menée par Harris Interactive en février 2024, les allergies respiratoires, de type allergie au pollen, étaient les plus répandues parmi les personnes souffrant d’allergies : elles touchaient plus d’une personne sur cinq. Venaient ensuite les allergies médicamenteuses (12 %) et les allergies aux animaux (9 %). Les allergies alimentaires, comme les allergies aux fruits à coque ou au lactose, touchaient quant à elles 7 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

D’après une récente note du ministère de l’Économie et des Finances, en 2024, l’impôt sur le revenu a augmenté pour tout le monde… sauf pour les plus riches. Ainsi, si l’impôt net payé par les 40 % de ménages situés au milieu de la courbe des revenus a progressé à un rythme annuel compris entre 5 % et 10 %, celui des 10 % les plus aisés a reculé de 0,1 %, alors même que leur revenu de référence a augmenté de 2,3 %. Si les riches et les ultrariches en France continuent d’accroître leur patrimoine, le ruissellement des richesses est encore bien loin d’être une réalité, alors que les difficultés financières touchent une large part de la population.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données d’Eurostat, un peu plus de 40 % des ménages en France joignaient les deux bouts avec au moins quelques difficultés en 2023 (dernières données disponibles). Chez nos voisins espagnols, cette part était de 47,5 % l’année dernière, tandis qu’en Italie, elle représentait 54,9 % des ménages. Des cinq pays inclus dans les données d’Eurostat, seule l’Allemagne avait une part de ménages rencontrant des difficultés financières inférieure à 20 %.

De Valentine Fourreau pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

Chaque année, l’ONG Amnesty International publie un rapport sur l’utilisation de la peine de mort dans le monde. Et dans son plus récent rapport, l’organisation dresse un constat inquiétant : en 2024, le nombre d’exécutions dans le monde a atteint son niveau le plus haut depuis 2015. L’an dernier, au moins 1 518 exécutions ont été recensées, bien que le nombre de pays ayant procédé à des exécutions ait été le plus bas jamais enregistré (15 seulement). Amnesty International souligne cependant que le nombre d’exécutions est une estimation basse, en raison de la difficulté d’obtenir des données pour certains pays, particulièrement la Chine, la Corée du Nord et le Vietnam. Dans un communiqué, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré : « La peine de mort est une pratique atroce qui n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui. Même si le secret entourant ce châtiment continue d’empêcher le recensement dans certains pays que nous pensons responsables de milliers d’exécutions, il est évident que les États qui maintiennent la peine capitale sont une minorité isolée. Seulement 15 pays ont exécuté des personnes en 2024, nombre le plus bas jamais enregistré pour la deuxième année consécutive, ce qui témoigne d’un recul progressif de ce châtiment cruel, inhumain et dégradant ».

En France, la peine de mort a été abolie le 9 octobre 1981 ; elle était alors le seul pays de la Communauté économique européenne (ancêtre de l’UE) à encore y avoir recours. Cependant, comme le montrent les données d’une étude menée par OpinionWay et Sciences Po sur lesquelles se basent notre infographie, un grand nombre de nos concitoyens sont encore favorables à la peine capitale : depuis 2012, entre 45 % et 50 % des personnes interrogées disaient être en faveur de son rétablissement. L’opinion sur le rétablissement de la peine de mort varie cependant en fonction d’un certain nombre de facteurs, dont l’appartenance politique. Ainsi, si le soutien pour le rétablissement de la peine de mort oscille entre 30 et 40 % chez les sympathisants LREM , et entre 8 et 39 % chez les sympathisants LFI et PCF, les adhérents du RN sont à plus de 80 % favorables à son retour.

Quels pays exécutent le plus de condamnés ?
L’an dernier, Amnesty International a recensé au moins 1 518 exécutions dans 15 pays à travers le monde, contre 1 153 dans 16 pays en 2023, soit une augmentation de 32 %. Il s’agit du chiffre le plus élevé enregistré par Amnesty International depuis 2015, même si une diminution constante du nombre d’État ayant recours à la peine capitale est toutefois observée ces dernières années.

Une fois de plus, c’est en Chine qu’ont été exécutées le plus grand nombre de personnes condamnées, soit au moins un millier. Il reste cependant impossible de connaître la véritable ampleur des exécutions dans ce pays (probablement plusieurs milliers), puisque les données relatives à l’application de la peine capitale y sont toujours classées secret d’État. La situation est similaire en Corée du Nord et au Vietnam, où l’organisation estime que le recours à la peine de mort est important, mais où les informations manquent pour avancer un chiffre minimum fiable concernant les exécutions. Parmi les pays ayant le plus recours à la peine capitale, on trouve également l’Iran, avec au moins 972 exécutions recensées l’an dernier, puis l’Arabie saoudite (au moins 345) et l’Irak (au moins 63). Pour la seizième année consécutive, les États-Unis ont été le seul pays des Amériques à procéder à des exécutions (25 en 2024).

Malgré tout, si l’on regarde le nombre d’État mettant en pratique ce genre de peine, la tendance à long terme est plutôt positive. Comme le détaille notre infographie, dans les années 1990, la peine de mort était encore parfois appliquée dans plus de 40 pays, mais depuis 2018, pas plus de 20 pays n’ont pratiqué d’exécutions chaque année. Selon les données du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, à la fin de l’année 2024, 113 pays avaient complètement aboli la peine de mort. Et si l’on ajoute ceux qui renoncent à l’appliquer en droit ou en pratique, ce chiffre atteint même 145 pays. En outre, pour la première fois, deux tiers de tous les États membres de l’ONU ont approuvé une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies pour un moratoire sur l’application de la peine de mort.

Cependant, à rebours de cette tendance à l’échelle mondiale, la proportion de Français se disant en faveur du retour de la peine de mort (alors qu’elle a été abolie dans le pays en 1981), se situerait de nos jours de nouveau proche de 50 %, selon certaines enquêtes récentes à ce sujet.

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

Le constat est inquiétant : la mortalité infantile en France augmente. D’après des chiffres de l’Insee, elle était de 3,6 pour 1 000 enfants nés vivants en 2020, 3,7 en 2021, et 4 en 2022. La situation varie également nettement selon les départements : ainsi, si, sur l’ensemble du territoire, le taux de mortalité infantile était de 3,7‰ sur la période 2019-2021, il était de 5,1‰ dans l’Indre-et-Loire 5,4‰ en Seine-Saint-Denis, 8,1‰ en Guadeloupe, 8,2‰ en Guyane, et 8,9‰ à Mayotte sur cette même période. L’Insee souligne que les raisons de cette dégradation sont multiples, et cite, entre autres, l’existence de déserts médicaux, où le nombre de maternités et de pédiatres est faible, et où la qualité de l’accompagnement est donc moindre ; la pauvreté ; et une plus forte prévalence de l’obésité et du tabagisme chez les femmes.

Comme le montre notre infographie, basée sur des chiffres d’Eurostat et de l’Insee, depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne de l’Union européenne. En 2022, c’est l’Islande qui avait le taux de mortalité infantile le plus bas à l’échelle européenne : il y était alors de 1,1‰. Venait ensuite le Luxembourg (1,8‰) et la Norvège (1,9‰). À l’inverse, la Slovaquie, la Roumanie et la Turquie recensaient tous des taux élevés (5,4 ‰ pour la Slovaquie, 5,7‰ pour la Roumanie et 9,2‰ pour la Turquie).

De Valentine Fourreau pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

Les Français ne font toujours pas assez d’activités physiques, selon une synthèse des données disponibles publiée par Santé publique France en septembre 2024, qui rappelle les dangers de la sédentarité pour la santé physique et mentale, le bien-être et la qualité de vie. Ce phénomène est notamment plus marqué chez les femmes : alors que 71 % des hommes de 18-74 ans atteignent le seuil recommandé d’activités physiques (au moins 30 minutes d’activités dynamiques moyennes par jour), ce taux n’est que de 53 % pour les femmes. Ainsi, en moyenne, 4 Français sur 10 ne feraient toujours pas assez d’activités physiques pour le maintien de leur santé. En outre, contrairement aux hommes (en particulier ceux de la génération X), la proportion de femmes atteignant les recommandations en matière d’exercice physique a également diminué sur la décennie étudiée (-10 points de pourcentage en général).

Les auteurs de la synthèse notent que l’activité physique globale des femmes trouve son origine pour 39 % dans le domaine du travail (activité professionnelle), pour 31 % dans les activités domestiques et pour 29 % dans les loisirs, tandis que celle des hommes provient majoritairement du travail (46 %) et des loisirs (44 %). En plus des différences observées entre les sexes et les groupes d’âge, il existe aussi de nombreuses disparités sociologiques et territoriales. Santé publique France relève par exemple que la proportion d’adultes physiquement actifs est plus faible chez les personnes les moins diplômées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

Les personnes les plus heureuses du monde vivent en Finlande. C’est ce que suggère le dernier « World Happiness Report », dans le cadre duquel des scientifiques ont analysé des données de 156 pays. Ces chiffres ont permis de calculer un indice qui prend en compte des critères tels que l’espérance de vie, le niveau de liberté, les revenus, la corruption, l’éducation et le degré de protection sociale. Selon cet indice, la Finlande occupe la première place du classement, avec un score de 7,7/10 (moyenne de 2022-2024).

Elle est suivie par deux autres pays nordiques, le Danemark et l’Islande, qui ont tous deux obtenu un score de 7,5. Le top 10 du classement du bonheur est dominé par l’Europe du Nord, mais, avec un score de 7,3, le Costa Rica arrive a égalité avec la Suède, les Pays-Bas et la Norvège. Les Français semblent globalement moins heureux que les populations de ces pays, puisque l’Hexagone obtient un score de 6,6.

Le Malawi, le Liban, le Sierra Leone et l’Afghanistan arrivent quant à eux en bas du classement, avec des scores compris entre 1,4 et 3,3.

De Valentine Fourreau pour Statista


Pâques : ces célébrations étonnantes autour du globe

Lundi 31 mars, Marine Le Pen, ainsi que 23 coaccusés, ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés du Front national (devenu Rassemblement national). Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’ancienne présidente du RN à une peine de 4 ans d’emprisonnement (dont 2 ans ferme, aménageables avec un bracelet électronique), à 100 000 euros d’amende et à une peine d’inéligibilité de 5 ans, avec effet immédiat, ce qui devrait l’exclure de la prochaine élection présidentielle en 2027. La situation n’est pas encore totalement arrêtée car Marine Le Pen a décidé de faire appel de la décision, mais elle a peu de chance d’être réexaminée d’ici 2027. 

Si Marine Le Pen s’est indignée d’une « décision politique » émanant d’un « système » visant à l’« empêcher d’être présidente de la République », elle est loin d’être la seule personnalité politique rattrapée par la justice et sanctionnée d’une peine d’inéligibilité de 5 ans (ou plus) ces dernières années. Comme le montre la liste présentée dans notre infographie, en 2019 et 2020, les époux Balkany et l’ancien Premier ministre François Fillon avaient chacun écopé de 10 ans d’inéligibilité, respectivement pour des affaires de fraude fiscale et de détournement de fonds publics. En 2021, l’ancien secrétaire d’État Georges Tron avait été condamné en appel à 6 ans d’inéligibilité pour viols et agressions sexuelles, et l’ex-sénateur Jean-Noël Guérini à 5 ans pour trucage de marchés publics. Plus récemment, en 2023 et 2024, l’ex-maire de Toulon Hubert Falco et l’ancien chef du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, ont eux aussi écopé d’une peine de 5 ans d’inéligibilité, pour des faits de manquements à la probité d’élu et de détournement de fonds publics.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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