22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

La 10ème édition de l’opération commerciale Prime Day d’Amazon se déroule du 16 au 17 juillet 2024. À cette occasion, les abonnés au service Prime d’Amazon peuvent profiter de nombreuses offres. Et comme l’année dernière, le géant du e-commerce compte bien battre son record de ventes lors de l’événement. En effet, ces dernières pourraient atteindre 14 milliards de dollars, en hausse de 10,5 % par rapport au Prime Day 2023, selon des prévisions réalisées par Adobe Analytics, portées notamment par la croissance globale du commerce en ligne dans le monde.

En France, près de 40 millions de personnes font de nos jours des achats sur Internet, et elles ont passé en moyenne autour de cinq commandes par mois en 2023, d’après la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). En parallèle, la Fevad a recensé 152 000 sites marchands dans le pays l’an dernier, couvrant au total 213 000 emplois. Parmi la centaine de sites enquêtés par le syndicat professionel, 38 % ont déclaré avoir augmenté leurs effectifs au cours de l’année, reflétant la poursuite de la bonne dynamique du secteur.

L’e-commerce ne cesse en effet de progresser en France. En 2023, ce secteur a généré un chiffre d’affaires de 159,9 milliards d’euros selon la Fevad, en hausse de 10,5 % par rapport à l’année précédente. Aujourd’hui, l’e-commerce représente environ 10 % du commerce de détail en France. Cette part reste naturellement moins élevée qu’au plus fort des restrictions sanitaires (12 % en 2020 et 2021), mais elle est supérieure à celle mesurée avant le Covid (9 % en 2019). Le potentiel de croissance reste important : par exemple, aux États-Unis, la part des ventes en ligne dans le commerce de détail est actuellement de 16 %.

Au premier trimestre 2024, la Fevad rapporte que l’e-commerce (produits et services) a enregistré une croissance de 7,5 % en France (par rapport à la même période l’an passé), maintenant ainsi sa trajectoire de croissance. En parallèle, le nombre de transactions recensées de janvier à mars, plus de 600 millions, était en hausse d’environ 5% par rapport à 2023.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

L’ancien président Donald Trump a survécu à une tentative d’assassinat lors d’un meeting à Butler, en Pennsylvanie, samedi 13 juillet. Le tireur, identifié plus tard comme Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, a ouvert le feu sur le candidat républicain, le blessant à l’oreille. Une personne a perdu la vie, et deux autres ont été grièvement blessées lors de l’incident. La fusillade jette une ombre considérable sur la Convention nationale républicaine de cette semaine, au cours de laquelle M. Trump devrait accepter sa troisième nomination consécutive en tant que candidat présidentiel du Parti Républicain en vue de l’élection de 2024.

Cette attaque contre Donald Trump marque la tentative la plus grave d’attenter à la vie d’un président ou d’un candidat à la présidence depuis que Ronald Reagan a été grièvement blessé par balle en 1981. Trois ans et demi après les événements du 6 janvier 2021, cette fusillade attire à nouveau l’attention sur le climat politique de plus en plus polarisé aux États-Unis, suscitant des inquiétudes quant à d’éventuelles éruptions de violence politique avant et après les prochaines élections présidentielles.

L’histoire regorge d’exemples de violence à l’encontre de dirigeants élus, et les États-Unis ne font pas exception. Comme le montre notre infographie, quatre présidents américains ont été assassinés alors qu’ils étaient en fonction, Ronald Reagan étant le seul président en exercice à avoir survécu à une tentative d’assassinat. Comme Donald Trump, l’ancien président Theodore Roosevelt faisait campagne pour revenir à la Maison Blanche lorsqu’il a été blessé par balle en 1912. Roosevelt a survécu, bien que la balle soit restée logée dans le muscle de sa poitrine ; son impact aurait été atténué par du papier plié et un étui à lunettes qui se trouvaient dans sa poche.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

À deux semaines du début des JO de Paris 2024, la capitale française se prépare à recevoir un afflux de visiteurs du monde entier. Outre les 10 500 athlètes, les 20 000 journalistes accrédités et les 45 000 bénévoles, des millions de spectateurs viendront à Paris dans les semaines à venir pour assister aux épreuves de la compétition. Le 11 juillet, le président du Comité d’organisation des JO de Paris a annoncé à l’AFP que 8,6 millions de billets avaient déjà trouvé preneur. L’olympiade parisienne a ainsi battu le record du nombre de billets vendus pour des Jeux, détenu jusqu’alors par les JO d’Atlanta (1996), qui en avait vendu 8,3 millions selon le Comité international olympique.

Il reste maintenant à voir si Paris 2024 parviendra à réaliser ce que ni Rio, Londres, Pékin ou Atlanta n’avaient réussi à faire : écouler tous les billets mis en vente pour l’évènement. Avec 97 % des billets disponibles vendus, Londres 2012 a été l’édition la plus proche de se dérouler à guichet fermé au cours des quatre dernières décennies, juste devant Pékin 2008 (96 %), tandis qu’Athènes 2004 a eu le plus grand mal à remplir ses stades et ses salles, avec seulement 71 % des billets vendus. À l’heure actuelle, 86 % des billets mis en vente pour les JO de Paris (hors Jeux paralympiques) ont trouvé preneur, mais les organisateurs restent confiants de pouvoir écouler la totalité des billets, soit 10 millions, d’ici la fin de l’évènement.

Quels billets coûtent le plus cher aux JO de Paris ?

Les Jeux olympiques de Paris 2024 vont débuter dans deux semaines. Si les épreuves de marathon natation et de triathlon, à l’origine prévues dans la Seine, pourraient être déplacées vers d’autres sites en raison de la pollution du fleuve, la compétition va malgré tout se dérouler avec la capitale française en toile de fond. Qu’il s’agisse des épreuves équestres organisées dans les jardins du Château de Versailles, du stade de beach-volley installé aux pieds de la Tour Eiffel ou des sports urbains récemment ajoutés (basket-ball 3×3, BMX, breaking et skateboard) accueillis dans un site temporaire sur la place de la Concorde, les spectateurs sportifs pourront admirer la beauté de la ville lumière. À condition d’avoir eu la chance d’obtenir des billets ou de pouvoir se les offrir.

La disponibilité de billets abordables a en effet fait l’objet de nombreuses discussions. Bien que des billets à 24 euros aient été disponibles pour chaque sport, ils étaient souvent limités aux premiers stades de la compétition et les fans ont dû dépenser beaucoup plus à l’approche de la cérémonie de remise des médailles pour la plupart des événements.

Les billets les plus chers pour les finales d’athlétisme, de natation et de basket-ball coûtent ainsi jusqu’à 980 euros, soit plus de 40 fois le prix des billets les moins chers disponibles pour chaque sport. À l’autre bout de l’échelle, certains événements ne coûtent que 24 euros, ce qui s’applique principalement aux événements en plein air que l’on peut également regarder gratuitement sur la voie publique, le long de la Seine ou, pour les spectateurs se trouvant à Tahiti, au célèbre spot de surf de Teahupo’o.

Si les prix mirobolants de certains événements ont suscité des critiques, il est important de noter que ces billets onéreux rendent possible le prix de départ très bas des billets. Selon le comité d’organisation, un million de billets ont été vendus à 24 euros, tandis que près de la moitié des 10 millions de billets disponibles ont été vendus à 50 euros ou moins.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

Le second tour des élections législatives anticipées en France a accouché, dimanche 7 juillet 2024, d’un hémicycle sans majorité absolue et dominé par trois principaux blocs politiques (voir infographie en illustration principale ci-dessus). Avec 180 sièges, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire a créé la surprise et devient la première force politique à l’Assemblée nationale. Elle devance le camp présidentiel (Ensemble), qui n’obtient que 163 députés élus, soit 82 de moins que les 245 élus il y a deux ans. En troisième position, le Rassemblement national et ses alliés LR ne remportent finalement que 143 sièges, selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l’Intérieur. Mais, avec plus de 30 % des suffrages exprimés au premier comme au second tour, le parti d’extrême droite continue de gagner du terrain et enregistre un gain de 54 sièges par rapport aux 89 remportés en 2022.

©DR

Avec 66,7 % des inscrits qui sont aller voter au premier tour et 66,6 % au second (contre respectivement 47,5 % et 46,2 % en 2022), il s’agit de la participation la plus élevée pour une élection législative depuis 1997. Concernant la représentation des femmes au parlement, la nouvelle Assemblée nationale compte 369 hommes et 208 femmes (36 %), soit un hémicycle moins féminisé que ceux issus des législatives de 2022 et 2017 (respectivement 37 % et 40 % de femmes).

Crédit : Le Trombinoscope
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L’extrême droite gagne du terrain en Europe

Le Rassemblement national n’est arrivé qu’en troisième position à l’Assemblée nationale à l’issue des élections législatives 2024, derrière le Nouveau Front populaire et la coalition présidentielle (Ensemble), mais cela ne doit pas occulter le fait que 32 % des électeurs français ayant participé au scrutin ont voté pour le parti d’extrême droite dirigé par Jordan Bardella, et que ce dernier représente le premier parti en nombre de voix à cette élection.

La montée de l’extrême droite semble ainsi se poursuivre en Europe, en témoigne les autres résultats de scrutins récents dans la région. La carte ci-dessous donne un tour d’horizon du score obtenu par une sélection de partis européens classés à l’extrême droite de l’échiquier politique lors de la dernière élection législative, en pourcentage des suffrages exprimés. Ces formations politiques présentent bien sûr des différences, mais peuvent être rapprochées sur le plan idéologique pour, entre autres, leur nationalisme, leur conservatisme social et leur rejet de l’immigration.

Outre-Manche, le parti Reform UK (anciennement Parti du Brexit), dirigé par Nigel Farage, a recueilli 14 % des voix lors des élections générales britanniques du 4 juillet 2024 (obtenant 4 sièges). Il s’agit de la première fois que ce parti europhobe et anti-immigration est représenté au Parlement du Royaume-Uni. En mars dernier, à l’issue des élections législatives anticipées au Portugal, le parti d’extrême droite Chega est devenue la troisième force politique du pays, en recueillant pas moins de 18 % des voix, quadruplant ainsi son nombre de députés au Parlement (de 12 à 48).

Un peu plus tôt, fin 2023, le parti d’extrême droite PVV (Parti de la Liberté), mené par Geert Wilders, est arrivé en tête des élections législatives aux Pays-Bas, obtenant 24 % des suffrages. En Pologne, la coalition centriste pro-européenne de Donald Tusk a récemment battu les nationalistes-conservateurs du PiS, qui étaient au pouvoir depuis huit ans. Mais avec 35 % des voix, le PiS restait une force politique soutenue dans le pays. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán est au pouvoir depuis plus de dix ans déjà. Il remporté une victoire écrasante aux dernières législatives de 2022 (54 % des suffrages) et forme actuellement une coalition gouvernementale avec le parti chrétien-démocrate NKDP.

Les prochaines élections législatives en Europe auront lieu le 29 septembre 2024 en Autriche, où l’extrême droite (FPÖ) avait obtenue 16 % des voix en 2019.

De Tristan Gaudiaut pour Statistahttps://fr.statista.com/


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

En période de forte inflation, lorsque les prix augmentent plus vite que les salaires, les salaires réels (tenant compte du coût de la vie) diminuent, ce qui signifie que les ménages voient, et ressentent, le pouvoir d’achat de leur revenu baisser. Cela a été le cas lors de la crise inflationniste de 2021-2023, période durant laquelle le salaire réel moyen en France a baissé (ou stagné) pendant 10 trimestres consécutifs, entre juin 2021 et décembre 2023.

L’inflation est depuis retombée dans la zone euro, et, d’après les données de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des Statistiques), les salaires réels sont repartis à la hausse en France au premier trimestre 2024, avec une croissance de 1,1 % en glissement annuel. Comme le retrace notre animation graphique, la croissance du salaire mensuel de base de l’ensemble des salariés est repassée nettement devant celle des prix à la consommation (hors tabac) au premier trimestre : +3,3 % contre +2,1 %.

Cependant, si l’on regarde la croissance cumulée des salaires et des prix entre le premier trimestre 2021 et 2024, on se rend compte qu’il faudra patienter encore quelque temps avant que les salaires ne rattrapent entièrement l’inflation qui a sévi ces trois dernières années. Ainsi, le salaire mensuel de base des salariés français affiche une croissance cumulée de 10,5 % sur trois ans, contre une inflation cumulée d’environ 12,5 %. Cela signifie donc, qu’en moyenne, le salaire réel a diminué d’environ 2 % en France entre le premier trimestre 2021 et 2024.

La pyramide des salaires en France

Combien gagnez-vous par rapport à la moyenne des Français ? La dernière étude annuelle de l’Insee sur les revenus donne un aperçu de la distribution des salaires dans l’Hexagone. En 2022, un salarié du secteur privé percevait en moyenne 2 630 € nets par mois en équivalent temps plein (EQTP). Mais ce chiffre est tiré à la hausse par les très gros revenus. En effet, la médiane des salaires est inférieure de 20 % à la moyenne, traduisant une plus forte concentration des revenus dans le bas de la distribution. Le salaire net médian — signifiant que 50 % des salariés français gagnent moins et que l’autre moitié gagne plus — se situait ainsi à 2 091 € nets mensuels.

Basé sur les données de cette étude, notre graphique donne un aperçu détaillé de la répartition des salaires dans le secteur privé, en équivalent temps plein. On constate qu’environ 14 % des salariés perçoivent moins de 1 500 € nets par mois (certains salaires en EQTP pouvant être inférieurs au Smic) et que près de 32 % se situent entre 1 500 € et 2 000 € nets. Concernant les tranches suivantes, 32 % touchent de 2 000 € à 3 000 € et ils ne sont plus que 11,5 % à gagner entre 3 000 € et 4 000 €. Les revenus supérieurs à 4 000 € nets mensuels ne concernent qu’environ un salarié français sur dix en EQTP (11 %), et au delà de 8 000 €, seulement 1,8 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

Trois semaines après la dissolution de l’Assemblée nationale, déclenchée par Emmanuel Macron suite au score historique du Rassemblement National (RN) aux élections européennes (31 % des voix), le parti d’extrême droite présidé par Jordan Bardella (et ses alliés issus de LR) est arrivé en tête du premier tour des élections législatives anticipées, avec 33 % des votes, selon les résultats définitifs du ministère de l’Intérieur. L’alliance des principaux partis de gauche, le Nouveau Front populaire (NFP), recueille 28 % des suffrages exprimés, devant le camp présidentiel (Ensemble), qui arrive troisième avec 20 %.

Alors qu’un électeur sur trois a voté pour un candidat RN (ou allié), soit presque le double du précédent record des législatives 2022 (18,7 % au premier tour), une enquête Ipsos réalisée juste avant le scrutin montre comment l’électorat RN s’est « diversifié et élargi ». Qui a voté quoi au premier tour des législatives 2024 ?

Comme le révèlent les données reprises dans notre infographie, les ouvriers ont largement plébiscité le RN et ses alliés (57 %), et ces derniers obtiennent également un score important chez les employés (44 %). La formation politique d’extrême droite a gagné un grand nombre de voix chez les retraités, chez qui elle arrive en tête (31 %), bien que de peu devant la majorité présidentielle (29 %), et chez les jeunes. Ainsi, si près d’un jeune âgé de 18 à 24 ans sur deux (48 %) a voté pour le NFP, le RN et ses alliés récoltent un tiers des voix (33 %) dans cette tranche d’âge, contre 9 % pour Ensemble. Outre chez les jeunes, le NFP est également arrivé en tête chez les cadres (34 %) et les professions intermédiaires (35 %). Parmi les catégories sociales étudiées, c’est chez les cadres que le RN recueille son score le moins élevé (21 %) ; pour le NFP il s’agit des retraités (20 %) et pour Ensemble des ouvriers (7 %).

Législatives : l’extrême droite aux portes du pouvoir

Par ailleurs, comme le laissaient présager les derniers sondages, avec 33 % des suffrages exprimés (10 628 330 voix sur 32 060 561) au premier tour des législatives anticipées de 2024, le Rassemblement national (RN) et ses alliés, a réalisé la meilleure performance de son histoire au premier tour d’une élection. Par rapport au premier tour des législatives 2022 (4 248 626 voix sur 22 745 498), le parti d’extrême droite a plus que doublé son nombre de votes récoltés. Le premier tour de ce scrutin a également enregistré le taux de participation le plus élevé depuis les élections législatives de 1997, soit 66,7 %, contre 47,5 % au premier tour en 2022.

Basée sur les résultats définitifs communiqués par le ministère de l’Intérieur, l’infographie ci-dessous donne un aperçu de l’évolution du score des principales forces politiques du pays entre le premier tour des législatives 2022 et 2024. Les données sont exprimées en pourcentage des inscrits sur les listes électorales et rendent compte, entre autres, du poids de l’abstention sur les scrutins.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

Guidés par le goût pour l’aventure, la liberté et un certain sens de la sobriété, de plus en plus de Français plébiscitent le voyage en itinérance. Si certains se tournent vers le vélo, d’autres font le choix du véhicule de loisir – camping-cars, vans, caravanes – et ils sont de plus en plus nombreux à adopter ce mode de voyage. Preuve en est : après un record historique en 2021, où plus de 100 000 camping-cars (neufs et d’occasion) et vans avaient été immatriculés en France, la demande se maintient à un niveau supérieur à celui d’avant le boom de la pandémie de Covid-19.

Selon les chiffres du Syndicat des véhicules de loisirs (UNI VDL), 92 400 camping-cars (neufs et d’occasion) et vans ont été vendus en France en 2023, contre respectivement 85 300 et 87 300 en 2019 et 2020. Comme le détaille également notre infographie, pour la première fois en 2022, les ventes de vans ont dépassé celles des camping-cars neufs. L’an dernier, environ 14 000 immatriculations de vans ont été enregistrées dans le pays (un chiffre similaire à celui de 2022), contre moins de 10 000 avant 2020. En Europe, la France représente le deuxième marché pour les véhicules de loisirs derrière l’Allemagne.

Véhicules de loisirs : les principaux marchés en Europe

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

Le premier tour des élections législatives anticipées aura lieu ce dimanche 30 juin. À moins d’une semaine du scrutin, le Rassemblement National caracole toujours en tête : d’après le plus récent sondage Ipsos pour Le Parisien et Radio France, le RN et leurs alliés sont actuellement crédités de 35,5 % des intentions de vote (31,5 % pour les candidats du Rassemblement National, et 4 % pour les candidats des Républicains soutenus par le Rassemblement National). La gauche, réunie sous la bannière Nouveau Front Populaire, arrive en seconde position, avec 29,5 % des intentions de vote, dix points de pourcentage devant la majorité présidentielle Ensemble, créditée de 19,5 % des intentions de vote.

Si le RN et ses alliés reçoivent 35,5 % des voix à l’issue des élections, ils obtiendraient alors une large majorité relative à l’Assemblée nationale, mais pas de majorité absolue. Le week-end dernier, le président du RN, Jordan Bardella, a annoncé qu’il n’accepterait une nomination au poste de Premier ministre que si son parti disposait d’une majorité absolue à l’Assemblée, sans laquelle il lui serait difficile de mettre en place son programme.

Assemblée nationale : quel visage à l’issue des élections ?
Par ailleurs, d’après les derniers sondages, ce pari de la dissolution par le président de la République pourrait s’avérer perdant, puisque tous les sondages donnent actuellement le Rassemblement national en tête, suivi de la gauche, rassemblée sous la bannière Nouveau Front Populaire. Le groupe de la majorité présidentielle, Ensemble, est actuellement crédité d’un peu moins de 20 % des intentions de vote.

Comme le montre cette infographie, basée sur les résultats d’un récent sondage pour BFMTV et La Tribune Dimanche, si ces projections s’avèrent correctes, le Rassemblement national et leurs alliés disposeraient d’une large majorité relative, mais n’atteindraient cependant pas la majorité absolue : ils pourraient envoyer entre 250 et 280 députés à l’Assemblée. Le groupe Nouveau Front Populaire, qui inclut des candidats issus de LFI, du PS, du PS, des Écologistes ainsi que de divers groupes de gauche, devrait compter entre 150 et 170 députés, ce qui en ferait le second groupe le plus important dans la nouvelle législature. Quant au groupe Ensemble, il devrait compter 90 et 110 députés. Finalement, le groupe des candidats Les Républicains (hors alliance RN), UDI et divers droite pourrait représenter entre 35 et 45 sièges à l’Assemblée.

Valentine Fourreau pour Statista


L’e-commerce maintient sa trajectoire de croissance en France

Alors que les voyages internationaux se sont presque totalement arrêtés en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, l’industrie de l’aviation a subi ce qu’elle a décrit comme « la pire année de l’histoire pour la demande de transport aérien ». Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le nombre de passagers a diminué de 60 % en 2020, tandis que les revenus du secteur ont chuté de près de 70 %.

Trois ans plus tard, la pandémie et les nombreuses perturbations qu’elle a entraînées semblent ne plus être qu’un vague souvenir pour le secteur du transport aérien, qui s’est totalement remis de la crise la plus grave de son histoire. Selon les dernières estimations de l’IATA, les recettes du secteur pourraient atteindre un nouveau record de près de 1 000 milliards de dollars cette année, alors que près de cinq milliards de passagers sont attendus pour 2024, dépassant de plus de 400 millions le nombre de passagers de 2019.

Dans une déclaration publiée avant la 80e assemblée générale annuelle de l’IATA à Dubaï cette semaine, le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, a souligné le rôle crucial de l’industrie dans la connexion du monde. « Avec un nombre record de cinq milliards de voyageurs aériens attendus en 2024, le besoin humain de voler n’a jamais été aussi fort. En outre, l’économie mondiale compte sur le fret aérien pour acheminer les 8,3 billions de dollars d’échanges commerciaux qui parviennent aux clients par voie aérienne. Il ne fait aucun doute que l’aviation est essentielle aux ambitions et à la prospérité des individus et des économies ».

De Valentine Fourreau pour Statista

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