22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Innovations & start-up : se lancer et s’informer avec Entreprendre.service-public.fr

La création d’entreprise et de start-up innovantes constitue un projet particulier, notamment en matière d’aides à l’innovation, de protection et de réglementation fiscale. Retrouvez sur Entreprendre.service-public.fr l’ensemble des ressources.

Crédit d’impôt innovation (CII) 

Une PME industrielle, commerciale ou agricole peut bénéficier du crédit d’impôt innovation si elle remplit certaines conditions. Pour en savoir plus, cliquez ici.

CIR/CII : Agrément du prestataire réalisant des opérations de R&D 

Une entreprise qui confie des opérations de recherche ou d’innovation à des prestataires peut bénéficier d’un crédit d’impôt pour les dépenses engagées. Le prestataire de recherche doit être agréé par le ministère chargé de la recherche pour que le crédit d’impôt puisse être attribué à l’entreprise qui réalise les dépenses. Lire la suite.

Développer et protéger les innovations de son entreprise 

Quel que soit le type d’innovation, il est crucial de développer une stratégie de protection pour prémunir votre entreprise contre le vol de secrets de fabrication ou l’exploitation frauduleuse de vos inventions.

Vous pouvez également mobiliser des aides publiques pour financer votre projet aux différents stades de son évolution. Lire la suite.

Le dispositif France Expérimentation : déroger à une réglementation pour faire aboutir son projet 

Depuis 2016, le dispositif interministériel France Expérimentation permet aux entreprises de déroger à une législation ou réglementation freinant la mise en place d’un projet innovant. Méconnu, ce dispositif gratuit s’avère pourtant d’une grande utilité pour adapter le droit à l’innovation. Pour vous renseigner, cliquez ici.

Comment tester son projet ou son activité dans un incubateur d’entreprises ? 

Un incubateur est une structure d’accompagnement à la création d’entreprise qui permet de tester votre future activité. Votre idée d’entreprise doit répondre aux caractéristiques d’un projet dit « innovant Projet à caractère novateur, activité nouvelle à fort potentiel de développement économique avec un budget recherche et développement (R&D) important. On parle souvent de start-up. ». Lire la suite.

Trouver la structure la plus adaptée pour tester son projet d’entreprise ou son activité

Vous êtes futur entrepreneur ou au tout début de votre jeune entreprise. Vous pouvez utiliser des structures accompagnatrices qui permettent de tester votre activité. Nous vous aidons à choisir la structure et l’accompagnement personnalisé le mieux adapté à votre projet. Lire la suite.

Se renseigner sur les entreprises concurrentes : d’autres sociétés créées dans la même zone géographique ?

Le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) permet de consulter gratuitement en ligne les publicités du registre du commerce et des sociétés (RCS) : créations et immatriculations d’établissement. En savoir plus. 

Recherche de financements pour créer ou reprendre une entreprise

En tant que porteur de projet, vous serez le plus souvent amené à compléter vos ressources personnelles avec des financements extérieurs pour concrétiser l’opération de création/reprise. Vous disposez de nombreux moyens pour obtenir les fonds nécessaires au financement de votre projet entrepreneurial. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Chatbot NOA : réponse aux questions sur la création d’entreprise pour les start-up (Démarche en ligne)

NOA (Nous Orienter dans l’Administration) est chatbot, c’est-à-dire un agent conversationnel. Vous lui posez vos questions par écrit sur le site internet et il vous répond instantanément. Il a pour mission de faciliter les démarches administratives des start-up. Accéder à la démarche en ligne.

Création d’entreprise : votre idée de business peut-elle réussir ?

Pour réussir, votre idée doit respecter certains principes. Vous devez à la fois suivre vos envies et connaître les contraintes du marché. Vous devez être prêt à faire évoluer votre idée au cours de la construction du projet. Il y a 5 grandes règles à respecter. Lire ici.

Création d’entreprise : Entreprendre.service-public.fr vous accompagne

Entreprendre.service-public.fr vous guide pas à pas dans les étapes de création de votre entreprise, du stade de l’idée au lancement de l’entreprise. Se renseigner en cliquant ici.


Innovations & start-up : se lancer et s’informer avec Entreprendre.service-public.fr

« Pour créer des emplois, créons des employeurs ». C’était la maxime-choc d’André Mulliez, créateur du Réseau Entreprendre, alors PDG des laines et textiles Phildar et membre de la famille qui a donné naissance au groupe Auchan. C’est au coeur du domaine de « La Coquillade », ce 5 étoiles luxe de Gargas, entre vignes et lavandes, que s’est déroulée l’assemblée générale du Réseau Entrependre Rhône-Durance.

Au coeur de ce mouvement, des patrons bénévoles agissent avec comme cap des valeurs sûres : créativité, engagement, passion, solidarité, convivialité, audace. Le président, Emmanuel Sertain l’a d’ailleurs répété : « Nous raison d’être, c’est d’accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprises. Nous avons un ancrage local, dans l’ensemble du Vaucluse, nous plantons des graines qui deviennent des arbres puis des forêts d’entreprises qui à leur tour, régénèrent le territoire. Nous aidons les autres, gratuitement, nous les faisons profiter de notre expérience, de notre réseau. Nous nous devons d’être actifs partout, y compris dans la ruralité, surtout quand les grandes métropoles aspirent tout ».

Patrick Merle, vice-président du Conseil Départemental 84, l’a déclaré à la tribune : « Nous sommes les héritiers d’une culture, d’une histoire, d’un environnement à taille humaine qui permet d’allier réussite professionnelle et épanouissement personnel. »

Un hommage a été rendu à Martin Stein, propriétaire de « La Mirande », disparu brutalement, il y a quelques jours à peine, à l’âge de 64 ans, ce patron si discret qui faisait partir du « Réseau Entreprendre ».

L’assemblée lors de la présentation des actions du Réseau Entreprendre Rhône Durance par son Président Emmanuel Sertain.

Un power-point a permis de détailler le parcours de l’offre : étudier un projet, sa faisabilité, le développer et lui permettre de croître, en le renforçant et en le boostant. Avec la directrice du Réseau Entreprendre, Brigitte Borel, le bilan 2022 s’est affiché sur grand écran : 101 membres, 35 accompagnateurs, 370 000€ de prêts d’honneur à taux zéro, 97 emplois créés et sauvegardés à 3 ans. Avec un temps fort, le 1er mars dernier, « Bouge ta boîte » au Palais des Papes, un grand débat entre la philosophe Cynthia Fleury, l’explorateur Jean-Louis Etienne, le cofondateur de Phenix Jean Moreau et des parcours d’échange Salle Jeanne Laurent ( Cultive ta team, ton image, ton chiffre, ta vie, ton territoire).

A la Coquillade, 14 lauréats ont reçu leurs récompenses :

– Les Frères Maxime et Lucas Drossaert pour leur plateforme « Courtisan » à Tarascon, elle est gratuite et permet au courtier d’accélérer, simplifier et monétiser la gestion des sinistres et les rapports avec l’assureur en 48h – Prêt d’honneur 15 000€ – 6 emplois, 12 à 3 ans.

Maxime et Lucas Drossaert avec leur accompagnateur Frédéric Moretti de chez J.Causse et associés et Brigitte Borel, directrice du Réseau Entrependre Rhône-Durance

Elodie Forat et Marc-Antoine Coullomb pour « Reatech », qui ont repris une chaudronnerie de Sorgues qui fabrique des convoyeurs, vis sans fin pour l’industrie – Prêt d’honeur 30 000€ – 5 emplois, 9 à 3 ans

Elodie Forat et Marc-Antoine Coullomb et Brigitte Borel et directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Christophe Guiraud pour « Glocal Défense à Bagnols sur Cèze – Cet ancien pilote de chasse aide ses clients dans le secteur aéronautique – Prêt d’honneur 20 000€ – 1 emploi, 5 à 3 ans

Le trophée de Christophe Guiraud remis en son absence à son accompagnateur Frédéric Sofflichi de Technical Industrie.

Julien Louis, à peine 25 ans, créateur de montres de luxe qui a son atelier à Bollène – Prêt d’honeur 20 000€, 1 emploi, 5 à 3 ans

Julien Louis avec son accompagnateur Olivier Coupaye de TIA

Jean-Rémi Mergui pour « Buga » à Avignon, une plateforme 3D de « businesse game » qui permet de garder des liens avec ses collaborateurs à distance – Prêt d’honneur 30 000€ – 2 emplois, 15 à 3ans

Jean-rémi Mergui

Maxime Pinoit et Brice Plessiez pour « Ooba -Ooba », un market-place dédié aux animaux de compagnies, des milliers de références pour l’alimentation et le bien-être des chiens et des chats – Prêt d’honneur 15 000€ – 7 emplois, 15 à 3 ans

Maxime Pinoit et Brice Plessiez avec leur accompagnateur Gilles Arbona de J.Causse et associés

Anthony et Pierre-Marie Poirier, 2 frères installés en Courtine qui proposent chaque semaine sur internet 7 recettes optimisées pour le robot Thermomix mais qui fonctionnent aussi avec Monsieur Cuisine ou le Cooking de Moulinex. Des recettes qui changent en fonction des saisons – Prêt d’honneur 15 000€ – 2 emplois, 9 à 3 ans

Pierre-Marie Poirier et Brigitte Borel, directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance.

Alexandre Ricaud de « Polène » à Mollégès, une entreprise d’expédition et d’export de magnifiques tomates qui ont du goût… vers des grossistes. A terme il espère livrer chez 11 000 primeuristes puis dns les grandes surfaces – Prêt d’honneur : 20 000€ – 1 emploi, 9 à 3 ans

Alexandre Ricaud avec son accompagnatrice Laurence Castelain de la Chocolaterie Castelain.

Tristan Rubis pour « EMA » (Entre Marchands d’Autos), un market-place de véhicules d’occasion destiné exclusivement aux professionnels de l’automobile à Avignon – Prêt d’honneur : aucun, il n’en n’a pas demandé, il se débrouille tout seul – 1 emploi, 5 à 3 ans

Tristan Rubis et Brigitte Borel, directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Raphaël Trouiller pour « La roue tourne » à Avignon, une société de vélos-cargos qui livrent en centre-ville, se faufilent entre les embouteillages sans moteur donc sans bruit ni pollution – Prêt d’honneur 20 000€ – 2 emplois, 7 à 3 ans.

Raphaël Trouiller et Brigitte Borel, directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Grâce à leurs accompagnateurs et leurs précieux conseils, notamment ceux de Laurence Castelain, Frédéric Moretti, Joël Courbis, Gilles Arbona ou Fabien Hernandez, ils vont pouvoir se développer, étoffer leurs effectifs, bref changer d’échelle. Cette soirée le prouve : « Aucun entrepreneur ne doit rester seul ».

Contact : www.reseau-entreprendre.org/rhonedurance


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Betoobe, société gestionnaire de flottes mobiles d’entreprise et concepteur de la plateforme Mobilehub implantée à Saint-Rémy-de-Provence, annonce une croissance de 153% de ses activités sur son dernier exercice. De quoi atteindre un chiffre d’affaires consolidé estimé de 4,3M€ en 2022. Une forte accélération de la croissance réalisée de manière organique avec la signature de plus de 50 nouveaux clients, mais également grâce à l’acquisition de la société Adjungo qui a permis d’intégrer de nombreux référencements et de bénéficier d’une nouvelle implantation en région Île-de-France.

Accompagner les entreprises de bout en bout
Le développement des activités de l’éditeur s’explique par l’enrichissement de son offre autour de l’expérience de l’utilisateur connecté, de la gestion de son matériel mobile (smartphone, tablette et PC) et de sa capacité à accompagner de bout en bout des entreprises dans la gestion de leurs flottes d’utilisateurs mobiles.
« Mobilehub se positionne aussi aujourd’hui comme un partenaire stratégique des gestionnaires de parc mobile et, prochainement, avec une vision plus large autour de la gestion des Actifs IT orientée durable », explique la start-up basée dans les Alpilles. Ces différents éléments permettent à Betoobe de travailler aujourd’hui pour plus de 300 clients dans tous les secteurs d’activités.
« Après avoir validé la pertinence de notre offre et pu accompagner de grandes entreprises dans leurs projets de gestion de flotte d’utilisateurs mobiles en France, nous souhaitons changer d’échelle dès maintenant et commencer notre développement en Europe, annonce Sébastien Reverdy, président de Betoobe et co-fondateur de l’entreprise avec Julien Fournier, directeur général. Dans ce contexte, nous mobilisons toutes les ressources nécessaires pour mener à bien cette trajectoire. Bien entendu, en complément de ce point stratégique, nous allons continuer à faire évoluer notre offre et tisser des partenariats stratégiques avec des acteurs complémentaires pour accroitre notre proposition de valeur. Au final, nous ambitionnons de devenir un guichet unique pour gérer les ‘assets IT’ de l’entreprise au travers de notre plateforme. »

Devenir une référence en Europe
Dans ce contexte, de nouvelles pistes de croissance externe sont à l’étude à compter de la fin du premier semestre. Objectif : devenir la référence de son marché à l’échelle européenne sur les 3 prochaines années et d’atteindre une taille critique qui permettra à Betoobe de travailler sur des projets de grande envergure qui peuvent concerner plusieurs dizaines de milliers de terminaux comme des structures à taille humaine. Cette année la société ambitionne de réaliser une croissance de plus de 50% en mettant en œuvre son nouveau plan de développement stratégique.
Entre 2020 (700 000€) et aujourd’hui, le chiffre d’affaires de Betoobe a été multiplié par plus de 6. Dans le même temps, le nombre de salariés est passé de 12 à près d’une quarantaine.

(Vidéo) Présentation de Mobilehub, la plateforme support au gestionnaire de flotte mobile en entreprise de Betoobe.

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Vaucluse Provence attractivité (VPA) et Enedis Vaucluse viennent de signer une convention de partenariat dans l’accompagnement aux entreprises et start-up voulant s’installer sur le territoire vauclusien. Un accord qui a eu lieu dans les locaux carpentrassien de Green spot technologies , première entreprise à bénéficier de ce nouveau dispositif visant à renforcer l’attractivité économique du département.

Une première régionale de la part d’Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, représenté par Sébastien Quiminal, directeur d’Enedis Vaucluse, qui s’est déroulée dans les locaux de l’entreprise Green spot technologies (GST), nouvellement implantée à Carpentras. Start up d’origine néo-zélandaise fondée par la brésilienne Ninna Granucci, GST est la première entreprise à avoir bénéficié de ce nouvel accord.

Lire également :
La startup agroalimentaire Green Spot Technologies s’implante à Carpentras

Un accord qui va plus loin que l’implantation d’une seule start-up
L’apport d’Enedis dans cet accord nouvellement signé est d’accélérer et de faciliter encore plus l’implantation d’entreprise pour faire rayonner le territoire à différents niveaux.
Prévenu en amont par VPA de la volonté d’entreprises de s’implanter en Vaucluse, Enedis s’engage donc à mettre en relation ces sociétés avec un conseiller qui sera l’interlocuteur privilégié entre le gestionnaire du réseau d’électricité et le nouvel arrivant. Le but étant de veiller à une bonne qualité de fourniture en électricité et donc favoriser l’implantation de ces nouvelles entreprises sur le territoire vauclusien.

« Le Vaucluse dispose d’une bonne qualité de fourniture électrique favorable à l’implantation de nouvelle industrie. »

Sébastien Quiminal, directeur d’Enedis Vaucluse

« L’objectif de cet accompagnement est de prendre en compte la capacité et le maillage du réseau électrique local dans l’installation rapide et confortable de l’entreprise sans complication majeure lié au raccordement », explique Sébastien Quiminal qui rappelle également que « le Vaucluse dispose d’une bonne qualité de fourniture électrique favorable à l’implantation de nouvelle industrie. »
La convention de partenariat lie les deux structures, VPA et Enedis, pour les deux prochaines années.

Au cœur de la cible de VPA
« En facilitant l’accès au réseau d’énergie, nous avons permis l’implantation de Green spot technologie, se félicite Pierre Gonzalvez, président de Vaucluse Provence attractivité, co-signataire de cet accord. VPA se donne pour mission de valoriser, accompagner et dynamiser le territoire en prospectant de nouvelles entreprises comme cela a été le cas avec Green spot technologie qui représente le cœur de cible de notre agence car elle est innovante, circulaire dans ses échanges et participe à des relations nationales et internationales. ».
Pour Sébastien Quiminal, le choix de GST est aussi justifié « car en accélérant et en facilitant l’implantation d’entreprises qui ont une volonté de ‘décarboner’ leur production, nous satisfaisons aux valeurs d’Enedis et ce d’autant plus que GST ambitionne une production ‘zéro déchets’. »
« Dans tous les cas, tout ce qui facilite les démarches des entreprises souhaitant s’installer sur notre territoire est une bonne chose pour nous et pour le Vaucluse », poursuit Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence attractivité.

Une entreprise aux objectifs et valeurs dans l’air du temps
Green spot technologie devient donc une entreprise ambassadrice de cette volonté commune de développement de l’attractivité des territoires des deux partenaires.
GST, dont l’usine est maintenant installée dans la zone du Marché gare, a pour ambition d’embaucher d’ici la fin de l’année une quinzaine d’employés et, à terme, de se développer pour atteindre une centaine d’employés.
Nina Granucci, récemment distinguée par le Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices, a fondé cette entreprise à l’issue de sa thèse en Nouvelle-Zélande où elle a développé un moyen de production de farines fermentées à hautes valeurs ajoutées produites par fermentation de coproduits (ndlr : dit aussi ‘fermentation en milieu solide’ nécessitant 20 fois moins d’eau qu’une fermentation en milieu liquide) en valorisant les restes alimentaires encore consommables et utilisables provenant des productions agro-alimentaires industrielles (essentiellement aujourd’hui la pomme, la tomate et la drêche de brasserie).

Nina Granucci, créatrice de GST, et Benoît de Sarrau, directeur technique de Green spot technologie ont mis au point un procédé innovant fermentation en milieu solide permettant de valoriser les restes alimentaires provenant des productions agro-alimentaires industrielles. © Alain Hocquel/ VPA

Lire également :
Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices pour la néo-vauclusienne Ninna Granucci

« Nous voulons devenir un acteur industriel majeur de la chaîne de valeur agroalimentaire tout en gardant notre ambition zéro déchet et en diminuant les tensions sur les ressources », complète Benoît de Sarrau, directeur technique de GST dont la production à l’échelle industrielle devrait véritablement débuter durant le 1er semestre de cette année.
« Des acteurs locaux pour une portée internationale », c’est l’objectif de la fondatrice de GST dont le siège et la R&D se situent à Toulouse et dont Carpentras sera le 1er site de production. Une implantation en Vaucluse justifiée par l’existence d’un ‘gisement’ de coproduits liée à la présence d’une forte activité agricole ainsi qu’agro-alimentaire.
Pour se développer, GST, qui bénéficie déjà d’un budget d’investissement public, lance également une levée de fonds de l’ordre de 6 à 7M€ pour un investissement intermédiaire total d’environ 10M€.

Maylis Clément


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Ninna Granucci, cofondatrice et présidente de Green Spot Technologies, vient de se voir décerner le prix européen ‘Women innovators of 2022’. Attribué par le Conseil européen de l’innovation (CEI), ce prix doté de 100 000€ par lauréates a aussi été octroyé à l’espagnole Rocío Arroyo et l’irlandaise Ciara Clancy.
« Je suis très reconnaissante au Conseil européen de l’innovation ainsi qu’à l’EISMA (l’agence exécutive du Conseil européen de l’innovation auprès des PME) et au jury pour cette reconnaissance de mon travail et de l’impact de Green Spot Technologies », a précisé Ninna Granucci suite à la remise de son prix.

© DR

Implantée en France depuis 2018, Green Spot Technologies est une société agroalimentaire engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Née en Nouvelle-Zélande à l’initiative de Ninna Granucci, la startup a choisi Carpentras pour développer son volet industriel.
Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, Green Spot Technologies s’est implanté tout récemment dans un bâtiment de 1 600m2 situé au Marché gare pour une production attendue pour le début de l’année 2023.
La jeune société a également été retenue dans le cadre de l’appel à projet ‘Première usine’ doté de 2,3 milliards d’euros afin de soutenir les start-up industrielles françaises. Green Spot Technologies figure ainsi parmi les 3 entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur à avoir été retenue pour le premier appel à projet 2022-2026.

« Nous honorons des femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires. »

Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse

Dans le même temps, afin de célébrer l’Année européenne de la jeunesse, 3 autres ’innovatrices montantes’ âgées de moins de 35 ans ont aussi été mises à l’honneur par le CEI : la bulgare Iva Gumnishka, l’irlandaise Niamh Donnelly et la portuguaise Mehak Mumtaz. A ce titre, elles ont reçu 50 000€ chacune de la part du Conseil européen de l’innovation.

Les six lauréates du Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices 2022 dont Ninna Granucci, en robe verte au centre. © DR

« Nous honorons 6 femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires, explique, Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, qui a remis les prix lors de cette édition 2022. Six femmes entrepreneurs qui connaissent la réussite et ont mis leurs innovations sur le marché ; 6 femmes entrepreneurs talentueuses qui inspireront nos jeunes et les lauréats de demain. »

Lire également : “La startup agroalimentaire Green Spot Technologies s’implante à Carpentras“

Métropole Aix-Marseille Provence capitale européenne de l’innovation
Par ailleurs, le CEI a aussi dévoilé les lauréats de la 8e édition du prix de la capitale européenne de l’innovation. C’est la Métropole Aix-Marseille Provence qui remporte ce titre 2022 ainsi qu’une récompense de 1M€. Le prix de la ‘ville européenne montante de l’innovation’ a été décerné à Haarlem aux Pays-Bas.
Les prix décernés récompensent les efforts à long terme que déploient les villes pour créer un environnement propice à l’innovation. Les finalistes du prix de la capitale européenne de l’innovation étaient Espoo (Finlande) et Valence (Espagne), tandis que Mayence (Allemagne) était deuxième et Aveiro (Portugal) troisième du classement pour le prix de la ville européenne montante de l’innovation.
« Les villes finalistes du prix iCapital jouent un rôle d’accélérateur dans la mise en place d’écosystèmes d’innovation florissants dans toute l’Europe, insiste Mariya Gabriel. Je suis impressionnée de voir à quel point les villes sont des lieux d’expérimentation pour l’innovation, testant divers types d’approches, de services et de produits en vue de rendre le monde urbain de demain meilleur, plus durable et plus numérique. »


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Le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech et innovation est de retour pour un afterwork, jeudi 27 octobre à 18h.

Comment recruter des talents ? Comment les conserver ? Comment animer sa communauté de collaborateurs ? Quelles innovations sur les formations de développeurs sur le territoire et chez Pôle Emploi ?

L’afterwork organisé par la French Tech Grande Provence, jeudi 27 octobre à 18h, tentera de répondre à toutes ces questions.

Plusieurs entreprises pitcheront :

  • Buga : nouvel adhérent qui propose de gamifier les réunions dans un espace 3D sur-mesure.
  • People In : plateforme professionnelle de présélection de candidats sur tests de compétences, afin de ne plus passer à côté d’un candidat lors de la présélection.
  • Papirus : plateforme en ligne pour engager et retenir les talents.
  • Avenir 84 : propose des formations professionnelles dans les domaines de la bureautique, du numérique, de la médiation numérique et les métiers du développement.
  • Pôle Emploi : représenté par la Direction Territoriale du Vaucluse, partenaire de la French Tech Grande Provence.

Les pitchs seront suivis d’un temps de networking autour d’un verre et de pizzas en partenariat avec La Roue Tourne et Caravinsérail.

Jeudi 27 octobre à 18h, 120 rue Jean Dausset, Avignon – inscription obligatoire ici.

J.R.


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Vendredi 14 octobre, les élèves de terminale de la filière STMG du Lycée Louis Pasteur d’Avignon ont participé à l’opération « Option innovation », en collaboration avec la French Tech Grande Provence. Les élèves ont ainsi pu découvrir trois startups.

Dans le cadre de l’opération nationale « Option Innovation », initiée par Paris&Co, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse a accueilli, vendredi 14 octobre, 36 terminales de la filière STMG du Lycée Louis Pasteur d’Avignon.

Accompagnés de leur enseignant Xavier Bourgue, les élèves ont pu découvrir le métier de CEO, business developer et développeurs grâce à la participation de :

  • Dominique Brogi, fondatrice de Monsherif, un bouton connecté de sécurité pouvant servir dans de nombreuses situations. Le dispositif permet en un clic de géolocaliser, rassurer, alerter, enregistrer et appeler à l’aide.
  • Sébastien Giband et Dylan Duplan, développeurs chez Tut Tut France, la startup de livraison locale et express de particuliers à particuliers ou d’enseignes à particuliers.
  • Kévin Kastelnik, cofondateur de Dreaminzzz, un masque connecté pour accompagner les soins, la relaxation, ou encore le sport, via l’autohypnose.

Cette opération a permis aux élèves du Lycée Louis Pasteur de découvrir le parcours de l’idée jusqu’à l’internationalisation d’une startup et de préparer leur semaine de création de startup qui se tiendra en décembre, comme chaque année.

Dylan Duplan (à gauche) et Sébastien Giband (à droite) ont présenté leur startup de livraison locale et express aux élèves de terminales du Lycée Louis Pasteur © DR

J.R.


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Le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech et innovant est de retour avec une première édition qui aura lieu mercredi 28 septembre chez Créativa.

Après une pause estivale, les afterworks de la French Tech Grande Provence, en association avec le Grand Avignon, sont de retour.  

La première édition de l’année, coorganisée avec Créativa, aura lieu le mercredi 28 septembre. Elle clôtura la journée portes ouvertes et l’inauguration des nouveaux espaces de la pépinière.

Quatre adhérents hébergés chez Créativa seront mis à l’honneur : Acqua Innovation, Azuvia, Digital Evolution et Nix Air Solutions. Leurs pitchs seront suivis d’un temps de networking.

En savoir plus
Acqua Innovation : cette startup développe des produits naturels dans les domaines de l’eau.

Azuvia : cofondée par Jean-Rémi Loup, Paul-Etienne Fontaine, Olivier Lucas et Tristan Bauduin, cette startup développe des systèmes de traitement écologiques des eaux et des effluents liquides.

Digital Evolution : cette startup, qui réunit une vingtaine d’experts en communication et marketing digital, ambitionne de révolutionner le domaine de la transformation digitale des entreprises françaises.

Nik Air Solutions : cofondée par Amélie Campino et Vincent Baccam, cette startup propose une solution disruptive pour le traçage de la faune (sauvage et domestique) et à terme pour la flore.

Mercredi 28 septembre de 17h30 à 20h30, chez Créativa au 81 rue du Traité de Rome, Avignon – gratuit sur inscription : cliquez ici.

J.R.


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Présente au Culture Tech Corner de la CCI de Vaucluse, à l’occasion de ‘Spectacle vivant, scènes numériques’, la start-up Izyshow, lancée en avril dernier, propose une plateforme de recherche et de location de salles de répétitions pour tous les artistes du spectacle vivant.

« Pour un spectacle, il y a à peu près 50 heures de répétition en moyenne et pour trouver des salles de répétition partout en France, c’est hyper compliqué », explique Cyrille Perrin, président de la start-up Izyshow.
Après avoir fait une école de commerce et travaillé en entreprise pendant 15 ans, Cyrille Perrin se lance dans la comédie. Il constate qu’il n’existe pas de répertoire généralisé pour trouver des salles de répétition et décide de lancer sa start-up pour répondre cette demande.
Présente au Culture Tech Corner de la CCI de Vaucluse, à l’occasion de ‘Spectacle vivant, scènes numériques’, la start-up Izyshow, lancée en avril dernier après une préparation de quatre ans, propose une plateforme de recherche et de location de salles de répétitions pour tous les artistes du spectacle vivant.

Le principe d’Izyshow est similaire à celui de Airbnb, mais s’adresse aux professionnels du spectacle vivant qui recherchent des salles de répétition. Le concept prend la forme d’un site internet sur lequel les artistes peuvent réserver des salles adaptées à leurs besoins, qu’il s’agisse de danse, de musique, de théâtre ou de cirque. Tout se passe sur le site, du choix des dates de réservation, au paiement.

Du côté des structures qui souhaitent mettre à disposition un lieu, la démarche est presque identique. Il suffit de s’inscrire, d’entrer toutes les informations concernant le lieu, les créneaux disponibles et Izyshow s’occupe du reste.
Etant lui-même comédien, Cyrille Perrin connaît les besoins des intermittents du spectacle et souhaite leur faciliter la recherche de salle et la location. « Les artistes ont souvent besoin de travailler une semaine, deux semaines au même endroit pour faire leurs répétitions, pour rester ensemble, et ce sont des lieux qui sont difficiles à trouver » explique-t-il.

« L’envie pour Avignon est d’ouvrir la ville à la culture autrement que pendant le festival »

Actuellement présent à la CCI de Vaucluse pour présenter et faire connaître sa start-up, Cyrille Perrin profite également du festival pour démarcher des compagnies, des théâtres, qui seraient aptes à louer leurs locaux pour des répétitions.
« L’envie pour Avignon est d’ouvrir la ville à la culture autrement que pendant le festival, ouvrir les théâtres qui le veulent avec Izyshow, pour que les artistes parisiens puissent venir répéter tout au long de l’année. En venant répéter dans les théâtres partenaires à Avignon, cela leur coûtera moins cher qu’à Paris ».
Pour le moment, deux théâtres ont répondu positivement pour mettre à disposition leur structure sur la plateforme.

Une start-up fraîchement créée
Lancé il y a trois mois, Cyrille Perrin décrit son site comme une « version zéro ». Plusieurs fonctionnalités sont à ajouter, dont notamment un système de grille tarifaire adaptée au moment de la journée où la salle de répétition est louée.
« Ce que j’aimerais faire avec Izyshow, c’est un tarif le matin, un l’après-midi et un le soir. Cela permettrait vraiment de pouvoir faire la place aux artistes professionnels, qui eux peuvent travailler le matin et l’après-midi, et aux amateurs le soir ».
Start-up fraîchement lancée, Cyrille Perrin recherche actuellement des salles de spectacle à mettre en location sur Izyshow pour enrichir son offre. Seul aux commandes pour le moment, il souhaite recruter un commercial, un communicant et un alternant en développement web. Egalement, une levée de fonds sera organisée en septembre sur le site wedogood.co.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.izyshow.com

https://echodumardi.com/tag/start-up-2/   1/1