23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

L’Euro féminin 2022 a démarré dimanche dernier pour les Bleues, qui étaient opposées à l’Italie pour leur premier match de la phase de poules. Victorieuses 5-1, les Françaises se sont parfaitement lancées dans la compétition, affichant leurs ambitions dans ce tournoi. Pour se qualifier en quart de finale, elles devront prochainement confirmer face à la Belgique puis l’Islande.

Si le football masculin est de loin le sport professionnel le plus médiatisé au monde, l’intérêt pour le football féminin reste en comparaison plutôt limité. Toutefois, sa popularité se développe significativement ces dernières années. Comme le rapporte BFM, l’entrée en lice des joueuses tricolores face à l’Italie a réalisé une belle audience dans l’Hexagone, avec près de 5 millions de téléspectateurs. Les Bleues ont ainsi gagné plus d’un million de fans par rapport au premier match de l’Euro précédent en 2017.

Comme le révèle une enquête réalisée pour l’étude European Football Benchmark, comparé aux pays voisins, le football féminin recueille sensiblement plus d’attention en France. Sur plus de 2 600 personnes intéressées par ce sport interrogées dans l’Hexagone en 2021, un peu plus d’une sur trois (36 %) a déclaré suivre régulièrement des matchs de l’équipe nationale féminine. Dans les quatre autres pays européens étudiés, ce chiffre ne dépassait pas 24 %.

L’intérêt des fans français descend à 18 % pour les compétitions de clubs féminins, mais reste plus élevé que dans la plupart des autres grandes nations européennes du football. C’est en Espagne que les clubs féminins sont les plus populaires : 25 % des fans ont l’habitude de regarder des rencontres des joueuses du Barça et consorts.

L’intérêt pour l’équipe nationale féminine est le plus faible dans le pays même où se déroule l’Euro 2022, l’Angleterre, où seules 21 % des personnes interrogées suivent les matchs des « Three Lionesses » de façon régulière.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

Labellisée « Terre de Jeux 2024 », en 2019, la ville d’Avignon organise sa première édition des Jeux d’Avignon, le 2 juillet à la Plaine des sports et au Stade nautique. Il s’agit là du premier temps fort d’une dynamique qui s’étendra jusqu’aux Jeux olympiques de 2024.

En novembre 2019, la ville d’Avignon était labellisée ‘Terre de Jeux 2024’ par le Comité Olympique Paris 2024. Avec cette labélisation, la municipalité d’Avignon souhaite faire briller le sport avignonnais. Ainsi, pendant deux ans, des initiatives, des évènements et des chantiers seront mis en place pour que les habitants se saisissent de la pratique sportive, que ce soit au sein des clubs, des associations, mais aussi en pratique libre, en famille ou entre amis, et ce, quel que soit l’âge.
La première initiative mise en place est celle des ‘Jeux d’Avignon’, organisée le 2 juillet à la plaine des sports et au stade nautique.

« Il s’agit de partager avec nos clubs, avec chaque citoyen, des temps forts de communion et de partage comme seul le sport sait nous les offrir. »

Cécile Helle, maire d’Avignon.

Allumez les jeux !
Le 2 juillet, de 9h à 13h, les Avignonnaises et les Avignonnais pourront traverser les quartiers de la ville en portant la flamme de ‘Terre de Jeux’. Le départ sera donné à 9h sur l’île de la Barthelasse, avec un invité de marque : Jérémie Azou, Champion olympique en deux de couple poids léger masculin aux Jeux olympiques d’été de 2016. L’arrivée de la flamme se fera aux Halles Génicoud où diverses animations seront présentes.

La municipalité d’Avignon lance les ‘Jeux d’Avignon’, première initiative de la ville sous le label ‘Terre de Jeux 2024’.©Jérôme Renaud

En parallèle, d’autres parcours de flammes seront mis en place à partir de 11h, notamment à Montfavet et au Pont-des-deux-eaux. Chaque relayeur, âgé d’au moins neuf ans, parcourra entre 500 et 800m avant transmettra la flamme à un autre.
A 16h30, tous les coureurs se regrouperont à la plaine des sports pour l’embrasement de la vasque, en présence de Jérémie Azou.

Des jeux en famille et entre amis
L’après-midi se poursuivra par des défis sportifs entre équipes intergénérationnelles à la plaine des sports et au stade nautique, de 16h à 20h : escrime, natation, kayak, volleyball, basketball, handball, rugby, pétanque… au total, 25 défis sportifs seront proposés.
Pour participer à ces défis, il faut constituer une équipe de quatre à six participants avec, obligatoirement, deux enfants de moins de 12 ans et un adulte de plus de 50 ans. L’équipe devra participer à au moins six des 25 défis proposés pour recevoir un souvenir ‘Terre de Jeux 2024’.
Particularité de ces défis, la Mairie a souhaité les rendre accessibles aux personnes porteuses de handicap pour « être dans une dynamique olympique et également paralympique ».
Pour clôturer la journée, la plaine des sports se transformera, dès 19h, en salle de concert et accueillera le DJ Breakbot pour un concert de musique électro.

Informations pratiques
Retrouvez toutes les informations concernant l’inscription et la participation aux Jeux d’Avignon sur le site de la mairie d’Avignon.

Affiche des ‘Jeux d’Avignon’ qui auront lieu le 2 juillet 2022.

Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

Les samedi 4 et dimanche 5 juin prochains le Cercle d’escrime orangeois (CEO) organise le ‘Championnat de France escrime fauteuils et déficients visuels’. Notamment proposée en partenariat avec le Comité handisports du Vaucluse, la Ville d’Orange, le Département et la Fédération française d’escrime, la compétition se déroulera sur la scène du théâtre antique d’Orange. C’est la première fois que cet événement aura lieu à l’extérieur et, qui plus est, dans un monument classé. Une centaine de compétiteurs (hommes et femmes) sont attendus lors de ce Championnat où les 3 armes* seront présentes : sabre, épée et fleuret.

Au cours du tournoi, le Cercle d’escrime orangeois prévoit également des moments de découverte de ce sport en présentant des assauts handicapés contre tireurs valides, une démonstration d’escrime ancienne et de sabre laser, une démonstration de leçon maître-élève, un assaut entre un valide et un invalide, un cours d’initiation pour le public valide ou handicapé et une démonstration d’assaut d’escrime par les non-voyants. Chaque finale sera ainsi précédée d’une de ces leçons afin d’expliquer au public les spécificités de chaque arme.

Rencontres et tables rondes sur l’handisport
Par ailleurs, 3 conférences en accès libre seront animées au théâtre antique au cours des 2 jours de compétition. Elles auront pour thème le sport, l’escrime et le handicap.
La première, animée par Armelle Colin sur le thème ‘L’estime de soi, le sport et le handicap’, se tiendra le samedi 4 juin à 10h. La Coach en approche empathique de l’enfant répondra à ces questions : Comment se construit l’estime de soi ? En quoi le sport peut-il être aidant ou le contraire ? Mon enfant naît ou devient handicapé : comment son estime est-elle touchée ? Comment le soutenir en tant que parent ?
La seconde conférence, samedi 4 juin à 11h, permettra d’aborder le handicap et sport de haut niveau avec Cyril Moré. Ce champion paralympique évoquera son parcours à la suite d’un accident de sport. Pourquoi avoir continué le sport qui a été la cause de cet accident de la vie ? Est-ce que le handicap rend le sportif plus persévérant et plus tenace ? Est-ce qu’un médaillé olympique ou un médaillé paralympique ont la même considération ?
Enfin, Dominique Hornus, anesthésiste et médecin de l’équipe de France handi-escrime, interviendra le dimanche 5 juin à 10h sur le thème ‘Escrime et cancer du sein’. Elle traitera de la relation possible et salutaire entre l’escrime et le cancer du sein. Il y a 10 ans une équipe de Toulouse a développé une forme de rééducation pour les femmes opérées du cancer du sein. Tous les ans, l’équipe forme de nouveaux enseignants à cette technique.

Au sortir de la première guerre mondiale, l’escrime a fait partie des deux premiers sports, avec le tir à l’arc, inscrits par le Comité handisport. © DR/Fédération française handisport ©L-Percival/Fédération française handisport

Projet pédagogique et actions solidaires
Les organisateurs de cet événement affichent également des ambitions pédagogiques et solidaires. De nombreux élèves des établissements scolaires de la cité des princes se sont ainsi mobilisés à l’occasion de cette compétition.
Dans ce cadre, ces derniers ont mis en place deux commissions dédiées au ‘budget, recherche de financements et gestion d’un événement’ ainsi qu’à ‘la communication et la publicité’. De quoi permettre à chaque groupe de prospecter auprès des acteurs économiques partenaires ou travailler à la réalisation d’un dossier de presse.
Une classe de 4e du collège Giono sera aussi présente durant les deux jours de la manifestation. Elle tiendra des stands d’information et sera conseil auprès des bénévoles de la manifestation en terme de gestion de tri et du développement durable.
Par ailleurs, le collège Arausio a choisi l’escrime pour répondre au projet éducatif ‘Génération 2024’. Deux classes de 5e ont suivi des séances d’escrime au CEO.
Enfin, depuis le mois de septembre, l’APEI (Association de parents d’enfants inadaptés) et la CEO collaborent à la réalisation du projet ‘Pourfendre les préjugés’. Ainsi, une vingtaine de pensionnaires se sont essayés à l’escrime. Cinq pratiquent deux heures par semaine à la salle d’armes. Des jeunes de l’APEI prépareront les buffets servis aux tireurs du Championnat de France et leurs accompagnateurs. Des escrimeurs seront logés au mas de l’Esquirou à Caderousse, l’atelier bois a préparé les tables où seront installés les appareils de pistes alors que certains pensionnaires ont réalisé une fresque décorative et ont participé à une exposition.

L’escrime c’est bon pour la santé !
« Le Cercle d’escrime orangeois fait le choix de se tourner vers le handicap, le sport santé, le sport adapté et les publics défavorisés, expliquent Bruno Alberro, président du CEO. Notre projet est aussi de salarier une personne au chômage, en étant tuteur d’une formation BPJEPS escrime, afin de se spécialiser vers l’handisport en fauteuil ou pour les non-voyants. Le projet du club est aussi d’aller vers la pratique de cette discipline sportive et éducative dans les établissements scolaires et les activités périscolaires, afin de participer au championnat UNSS et UGSEL. »
Le CEO a aussi pour intention de se tourner vers le sport-santé sous prescription médicale, adapté à la pathologie, à destination des populations en Ehpad ou en Soins de suite et de rééducation au sein des hôpitaux du haut-Vaucluse. Le CEO, en lien avec des associations, travaille aussi à pouvoir accueillir des femmes victimes de violence.

L.G.

Le programme

Samedi 4 juin
Fleuret, sabre et critérium ‘jeunes’ :

  • Fleuret homme : début compétition à 8h30 ; finale à 16h15 ; podium 19h15.
  • Sabre dame ; début compétition à 10 h, finale à 17h45 ; podium à 19h15.
  • Critérium Jeunes : début compétition à 10 h, finale à 16h15, podium à 19h15.
  • Sabre homme : début compétition à 13 h, finale à 18h45 ; podium à 19h15.
  • Fleuret dame : début compétition à 13 h, finale à 18h45 ; podium à 19h15.
  • Inauguration du championnat de France : à 15h45.
  • Démonstration de leçons d’escrime : à 16 h.

Dimanche 5 juin
Epée et déficients visuels :

  • Epée homme : début compétition 8h30 ; finale 14h45.
  • Epée dame : début de compétition à 8h30 ; finale à 14h45.
  • Déficients visuels : début de compétition à 8h30 ; finale à 14h45.
  • Tirage de la tombola à 12h45.
  • Cérémonie de clôture à 15h30.

En cas de mauvais temps, l’événement se déroulera au parc des expositions.

*Chaque arme a ses caractéristiques techniques différentes ainsi que des règles spécifiques.
Le fleuret, l’arme la plus légère, est une arme d’estoc (la touche est mise avec la pointe de l’arme). Sa pratique est régie par des conventions et la surface valable est uniquement le tronc. C’est une arme qui demande beaucoup de précision.
L’épée, la plus lourde, est également une arme d’estoc. Contrairement aux autres armes, elle n’a aucune convention et toute la surface du corps est valable. C’est donc l’arme du duel, où la stratégie est prépondérante.
Le sabre est l’arme des cavaliers. C’est une arme de taille (la touche est valable avec le tranchant et la pointe de l’arme) avec comme surface tout le haut du corps. Le sabre est une discipline requérant beaucoup d’explosivité.


Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

Vivant aujourd’hui dans le Luberon, Didier Bailleux* propose désormais régulièrement des chroniques dans nos colonnes. L’occasion pour ce professionnel des médias de nous offrir une vision décalée de notre territoire. Après les péripéties afin de connaître son adresse exacte, on quitte momentanément la Provence cette semaine pour prendre la direction d’une scène plus nationale. Élections et actualité obligent.

Quoi qu’on en dise et quel que soit leur assez faible mobilisation électorale, les français ne sont pas insensibles à la politique. Ils l’aiment et pas uniquement parce qu’il en va de leur vie quotidienne et de l’avenir de leurs enfants, ils l’aiment parce que c’est aussi une compétition, un combat et un spectacle où comme dans tout sport on peut en sortir grandi et gagnant. Mais ce n’est pas systématique…

Relégation des équipes historiques
L’élection présidentielle de 2022 présente de nombreuses particularités. A commencer par le fait qu’il s’agit de la réédition du match de 2017, qu’une majorité d’entre nous ne souhaitions vraiment pas revivre.  A quoi bon faire le déplacement pour une rencontre dont on connaît le résultat par avance ?  C’est comme si le PSG recevait en finale de la Coupe de France l’équipe réserve du Thor. Qui pourrait reprocher à ces abstentionnistes de pratiquer de l’anti-jeu ? La démocratie pourrait-elle le supporter encore longtemps ?

Le match de 2022 a même quelque chose de douloureux pour les supporters de la gauche, qui pour la troisième fois, depuis 2002, sont priés de soutenir un candidat qui n’a pas vraiment leur préférence. Et cela au motif qu’il faut savoir ‘être républicain’ et faire barrage à l’extrême droite. On peut comprendre qu’ils aient le sentiment qu’on leur vole leur match et que la partie est quelque peu truquée ! Faut pas chercher bien loin les raisons de cette forme de désaveu, qui n’épargne pas non plus les équipes historiques mises aujourd’hui totalement KO, sonnées debout. Celles-là même qui occupaient, il n’y a pas si longtemps de cela, le haut du tableau…

Un non match
Autre paradoxe et pas des moindres : alors que les enjeux  n’ont jamais été aussi importants pour notre avenir et sans doute à terme pour notre civilisation, le débat qui a précédé cette élection n’aura jamais été aussi pauvre sur le fond. Et cela pas uniquement à cause de l’anesthésie provoquée par la crise sanitaire ou la guerre en Ukraine. A l’heure où des choix décisifs devaient être faits, on a discuté des nuances de la couleur des maillots ! Jamais un vote n’aurait dû être autant engageant, jamais il a été aussi vide, aussi plat… Comme un non match…

Un sport collectif
La politique ne saurait relever d’une pratique individuelle, il s’agit plutôt un sport d’équipe où les égos devraient savoir aussi s’effacer au profit de l’intérêt général. Certains joueurs ont des ‘moi’ tellement surdimensionnés qu’ils provoquent  dans certains cas cécités et surdités les plus extrêmes. Les idées et les programmes se sont progressivement effacés au profit de ceux qui les portent, de leurs personnalités voire de leurs traits de caractère.
Si prompt à donner des leçons, les forces dites de gauche illustrent sans aucun doute et de manière éclatante ce propos. Et les chiffres sont éloquents. Rien que l’ajout d’un peu plus de la moitié des votes portés sur le candidat du PCF aurait permis au candidat de gauche arrivé sur la troisième marche du podium d’être qualifié pour le second tour. Rappelons à toute fin utile qu’en 2017, ces deux partis c’était la même boutique.

En faisant front commun ces deux partis auraient très probablement évincé le RN dès le premier tour. Et surtout ils auraient permis pour le second tour un vrai débat opposant deux visions de la société avec deux projets tangibles.  
La démocratie en serait sortie vainqueur. Mais les égos l’ont emporté sur les négo comme le titrait Libération. Et comme le pire n’étant jamais sûr, ces mêmes challengers de gauche ont appelé le soir même du premier tour à voter pour le président sortant. Ils auront mis moins de temps à appeler à voter contre leur ennemi commun qu’à s’entendre ‘en famille’ pour le premier tour. L’important était de participer mais pas de gagner.

Le grand mercato des législatives
Mais la partie n’est pas finie, me direz-vous, il reste avec les législatives, un troisième tiers temps important. Et là c’est le grand mercato qui démarre : transferts de joueurs, rapprochements, alliances improbables et circonstancielles, négociations d’arrière boutiques avec son lot de trahisons et de rebondissements…
Changement de règles, maintenant c’est l’union qui fait la force. Il s’agit de dégager une majorité à l’assemblée nationale qui viendra en soutien ou en opposition au président fraichement réélu. Le match est relancé. Mais pas sûr que tout le public ne suive cette fois-ci…
Il est très probable que si rien n’a été réglé au soir du 24 avril les choses n’auront guère avancées le 19 juin prochain. Et peut-être que le vrai troisième tour ne se jouera pas dans les urnes mais dans la rue et que l’impatience si longtemps contenue de ceux qui n’ont rien à perdre se transforme en colère forte. Dans ce domaine nos concitoyens ont montré de par le passé de réelles capacités dans la pratique de ce sport…

Didier Bailleux

*Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

La ville d’Avignon et l’ANT (Association de gymnastique Avignon) accueilleront les 16 et 17 avril la toute première édition de l’Open parkour* Avignon. Une compétition ‘d’art du déplacement urbain’ qui se déroulera au sein des halles sportives Génicoud, site référence à l’international et centre de préparation pour les Jeux olympiques Paris 2024.

Au programme : le samedi 16 avril une compétition ‘freestyle’ et le dimanche 17 une autre de ‘speedrun’ (ndlr : parcours de rapidité), de 9h à 18h les deux jours. La veille de l’Open de Parkour, vendredi 15 avril se tiendra de 10h à 17h une journée d’initiation au parkour organisé par l’ANT sur la place du palais des Papes.
« Cette compétition est un vrai challenge, car c’est la première fois post-covid qu’on peut lancer un événement majeur sur notre territoire, explique Laurent Michelier, directeur de l’ANT gym Avignon. Ce type de compétition était jusqu’à présent organisée principalement à Marseille et nous avons fait le pari avec la ligue, le comité régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et le responsable du rendez-vous parkour sur Marseille, Cédric Martin, d’élaborer un plan d’action sur un nouvel événement qui pourrait se faire en intérieur dans une salle spécialisée de Parkour. »

Si la compétition se déroulera les 16 et 17 avril (voir affiche en fin d’article), des initiations sont aussi prévues toute le journée sur la place du palais des papes.

Une compétition ouverte à tous
La compétition est ouverte à tous à partir de 12 ans. Elle est répartie en différentes catégories : 12, 14, 15/17 et + de 18 ans. Si la tranche d’âge est aussi large, c’est de par l’accessibilité du sport, sans contrainte, qui se base sur l’adaptabilité des pratiquants à leurs spécificités, que ce soit l’âge ou le handicap.
Si l’Open parkour est inédit à Avignon, il ne l’est pas pour la région. Dans la Drôme s’organisait déjà fin 2021 ce type de compétition à Saint-Vallier où 90 pratiquants avaient su montrer leurs capacités. Pareil à Marseille en octobre 2021 avec l’Open parkour freerun qui avait réuni 220 participants. 

Des participants de le France entière
Au total, pour cette prochaine compétition dans la cité des papes, environ 130 participants de tous niveaux et de partout en France sont attendus pour 250 personnes au total. Un succès qui s’explique par l’expansion de cette pratique sportive, et plus particulièrement dans le Sud. Une région qui compte déjà la plus grosse association hexagonale de parkour (PK13 à Marseille) ainsi que le plus grand nombre de pratiquants de haut niveau  (60% de l’équipe de France vient de Paca). Dans le Vaucluse, on comptabiliserait déjà près d’une demi-douzaine d’associations de pratique du parkour.

Démonstration de parkour par PK13 lors de l’inauguration des Halles sportives Génicoud à Avignon en 2020. © DR

Avec les meilleurs ‘traceurs’ de la région
Pour les plus performants, cette compétition sera aussi le moment de se tester alors que la prochaine étape des championnats du monde de la discipline se déroulera à Montpellier en juin et que les jeux mondiaux de parkour auront lieux à Birmingham aux Etats-Unis en juillet prochain. Ce n’est donc pas un hasard si les 20 meilleurs ‘traceurs’ de Paca sont déjà présents dans les salles avignonnaises depuis le début de semaine, afin de se préparer au mieux avant ces deux échéances internationales.
Quant à l’ANT, l’Open Parkour Avignon fait partie de son plan d’action de développement. Ce dernier a deux objectifs: atteindre 1 400 adhérents à l’horizon 2024 pour les jeux olympiques, et devenir une structure reconnue sur le territoire national.

Alice Durand

Vendredi 15 avril. 10h-17h. Palais des Papes. Place du Palais, Avignon.
Samedi 16 avril/Dimanche 17 avril. 9h-18h. Halles sportives Génicoud. 18 Bis Av. du Blanchissage, Avignon.
L’inscription des participants à la compétition est gratuite. Les spectateurs devront quant à eux payer 4 € pour les deux jours.

* Le Parkour est l’art du déplacement urbain. Cette discipline est basée sur le franchissement d’obstacles naturels ou artificiels dans le paysage urbain, utilisant diverses techniques de déplacement (courir, sauter, rouler, grimper, tomber…) dans les 3 dimensions de l’espace.


Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

Ce dimanche 20 mars aura lieu la sixième édition du Trisothon à Tarascon, organisé annuellement par l’association Trilogis. L’occasion de faire du sport, mais surtout de se réunir et de se montrer solidaire envers les personnes en situation de handicap.

À l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21 qui se déroulera le lundi 21 mars, marcheurs et coureurs, avec ou sans handicap, se donnent rendez-vous ce dimanche à 8h  sur la place du Colonel Berrurier à Tarascon pour une journée sportive. Organisée par l’association Trilogis, cette initiative a pour objectif de soutenir les actions de cette dernière en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap.

La matinée sera rythmée par différentes épreuves sportives comme le 1000m non chronométré, ou encore une course de près de 10km. Chaque épreuve requiert une inscription en ligne et une participation allant de 1€ à 13€. Le reste de la journée se placera sous le signe de la convivialité avec des animations, des orchestres, et de quoi se restaurer. Cet événement sera marqué par le parrainage de Nicolas Virapin, champion du monde de sport adapté.

Trisothon 2022. Dimanche 20 mars. 8h. Place du Colonel Berrurier (face à la gare). Tarascon.

Pour en savoir plus sur les épreuves et s’y inscrire, cliquez ici.

V.A.


Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

Du privé au public. Des stades de foot à la commission sport. Du rôle de mère à la délégation des collèges. Un moment avec Christelle Jablonski-Castanier, 38 ans, fourmillant d’idées au service des Vauclusiens.

Reprendre le flambeau de la délégation de la présidente du Département, une tâche périlleuse ? De l’aveu de la conseillère départementale du canton de Sorgues, le challenge prend la forme d’une continuité. Même si « Dominique Santoni avait mis la barre haut », l’engagement de Christelle Jablonski-Castanier puise sa force dans les projets d’avenir et la fraîcheur des idées. Des ‘brunch’, des assises, des Top chefs, des influenceurs et tant d’autres. « C’est une grosse marque de confiance d’être venue me chercher, de m’avoir proposée une vice-présidence, et en plus la sienne », nous confie la vice-présidente du Conseil départemental de Vaucluse, déléguée à la vie associative, au sport et aux collèges.

A la fois adjointe aux finances de Courthézon depuis 2020, conseillère communautaire à la CCPRO, vice-présidente au Département, les prémices de sa carrière se font pourtant loin de l’hémicycle. De formation juridique, diplômée d’un master II en droit social à l’Université de Montpellier, celle qui se dit « avide de challenges et curieuse de tout » s’illustre pendant dix ans dans les ressources humaines et le droit du travail au sein d’un cabinet.

C’est Nicolas Paget, maire de Courthézon, qui lui tend un jour une main généreuse et la plonge dans la campagne municipale. « On a travaillé sur le projet, animé des ateliers, et puis il m’a finalement proposée de devenir adjointe aux finances. Je suis assez curieuse, j’aime bien les challenges, donc j’ai accepté », nous confie celle qui exerce également en tant que clerc de notaire.

Un ordinateur pour chaque collégien, au collège Jean Brunet à Avignon. Crédit photo: Conseil départemental Vaucluse

La voilà donc dans les méandres de la fiscalité, des dossiers municipaux pointus, des budgets. « C’est super intéressant, je me suis régalée même si la finance d’une collectivité reste très technique », précise l’élue, qui animée par la soif d’apprendre, multipliera les bouquins sur le sujet. Vient l’heure des élections départementales, échéance si chère à la démocratie locale.

Parité oblige, Thierry Lagneau, maire de Sorgues et conseiller départemental, doit former un binôme avec une dame. Ni une ni deux, Nicolas Paget recommande son adjointe, abonde d’éloges sur ses compétences pour porter les intérêts du canton, « il me disait qu’il me pressentait bien, que j’avais les mêmes valeurs humaines que Thierry ». Une chose est certaine, hors de question pour elle de devenir une « élue bureaucrate », mais plutôt une représentante de « terrain », une personne de « contact ».

Durant la campagne, ils sillonnent les routes, à la rencontre des majorités des communes du canton. « L’avantage de mon rôle d’adjointe, c’est que j’étais familiarisée avec les problématiques des maires, notamment sur les écoles », souligne-t-elle. En juin 2021, Bédarrides, Sorgues, Châteauneuf-du-Pape, Jonquières, Courthézon élisent leurs conseillers départementaux : Christelle Jablonski-Castanier et Thierry Lagneau.

« J’ai grandi sur les stades. »

Premiers pas dans l’hémicycle, au côté de ténors qui ont ‘roulé leur bosse’ en politique. Des Pierre Gonzalvez, Suzanne Bouchet, Christophe Mounier, Élisabeth Amoros, Jean-Baptiste Blanc, Corinne Testut-Robert pour ne citer qu’eux. Un logiciel tout neuf, une vision déconstruite, Christelle Jablonski s’installe et saisit ses premiers dossiers sous le coude. « Je n’avais pas d’idées préconçues. Je n’ai jamais été encartée, je ne fais pas de la politique partisane. Je suis là pour les gens. J’ai eu la chance d’être hyper bien accueillie. Au Département, on sait rire comme on sait être sérieux », souligne la vice-présidente.

Les responsabilités ne tardent pas. La cheffe de l’exécutive manifeste son désir de la voir reprendre la commission sport, collèges et vie associative. « Elle m’a convaincue que j’avais le profil, que je pouvais y arriver », explique Christelle Jablonski. Il faut dire que la vie associative ne lui est pas inconnue. Femme de footballeur et entraîneur, fille de président de club, les terrains de foot furent sa maison durant toute sa jeunesse. « J’ai grandi sur les stades, le milieu associatif, le bénévolat et Roger qui fait des merguez tous les dimanches, je connais », résume-t-elle.

Thierry Lagneau, 1er vice-président du Conseil départemental de Vaucluse et Christelle Jablonski-Castanier, au côté des principaux des collèges.

Arrivée au Département, l’élue découvre les frontières, la cartographie des compétences, jusqu’où vont-elles, où s’arrêtent-elles ? Pour l’épauler dans sa mission, une équipe « réactive et efficace ». La juriste de formation révèle rapidement son côté tatillon, « j’ai besoin de connaître le fond des dossiers, je m’investis pleinement. J’ai été élue pour une mission, des personnes étaient là avant, d’autres personnes me succèderont, mais tant qu’on y est, on fait évoluer les dossiers. Ça s’appelle l’engagement », explique-t-elle.

Rapidement, la vice-présidente rappelle l’attention que porte le Conseil départemental de Vaucluse aux collèges vauclusiens auxquels il consacre 13,4M€ en fonctionnement et 26,2M€ en investissement. Un investissement qui permet notamment d’équiper 14 000 collégiens d’ordinateurs portables. « La distribution de PC n’est pas anodine dans le 5e département le plus pauvre de France. Dans beaucoup de foyers, la fratrie se partage un seul ordinateur. Les élèves avaient du mal à croire que le PC était pour eux », se rappelle-t-elle.

« Il faut vraiment travailler main dans la main avec l’Education nationale. »

A tous les détracteurs du digital et de ses dérives sur la concentration, la règle d’or réside dans l’utilisation que l’on fait de la machine. « Certains élèves ne savent pas mettre une majuscule sur le clavier, d’autres ne savent pas comment faire une recherche sur Google car trop habitués au téléphone, à Siri, etc. Il ne faut pas avoir peur de l’inconnu et sortir de sa zone de confort. A chaque changement d’habitude, il y a des crispations, mais dans ce monde qui se numérise, apprendre à utiliser ces outils s’avère indispensable. C’est d’ailleurs pour cela que les Edes de Vaucluse, dont celui d’Apt inauguré récemment, mobilisent du personnel pour accompagner dans les démarches numériques », souligne la vice-présidente.

« Nous devons vraiment travailler main dans dans la main avec l’Education nationale, faire des remontée d’informations, se voir régulièrement, travailler dans la réciprocité, sinon c’est un coup d’épée dans l’eau », commente l’élue. Et d’ajouter : « tout le monde me dit que mon mandat est long, mais non, ça va être hyper court ».

Christelle Jablonski est également vice-présidente de VPA, au côté de Pierre Gonzalvez, président de VPA et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue

Après discussion avec la directrice des collèges de Vaucluse, un autre enjeu se révèle. « Le harcèlement, la citoyenneté, l’égalité homme/femme, ce sont des problématiques sur lesquelles nous avons été très vite en phase toutes les deux », se remémore la conseillère départementale. Dans les collèges, Christelle Jablonski met l’accent sur les ateliers de travail et d’échanges.

« Nos enfants sont nos citoyens de demain, ce sont eux qui iront voter. Je l’avais déjà remarqué en campagne d’ailleurs, beaucoup ne savent pas ce qu’est la citoyenneté. Les jeunes entendent ce que dit papa et maman le soir au dîner, ce que dit le monsieur à la TV, et se limitent à ça. En plus de la police et des intervenants classiques, il faut faire intervenir au cœur des collèges des influenceurs, des associations, des sportifs pour sensibiliser les jeunes », suggère la maman de deux enfants.

Au chapitre compétence et décentralisation, après moultes navettes parlementaires, la commission mixte paritaire à élaboré un texte commun ce 31 janvier. Le projet de loi 3DS (pour différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification de l’action publique locale) devrait être adopté sous cette législature. Une des conséquence pour les collèges de Vaucluse en est l’article 41 car les gestionnaires de collèges ne seront plus seulement soumis à l’autorité du ministère de l’Education nationale. Le département de Vaucluse exercera dorénavant une autorité fonctionnelle sur l’adjoint du chef d’établissement chargé des fonctions de gestion matérielle, financière et administrative, dans le respect de l’autonomie de l’établissement .

« Tout le monde me dit que mon mandat est long, mais non, ça va être hyper court. »

Il faut dire qu’à chaque vague de décentralisation, la question revenait sur la table : les gestionnaires de collège et de lycée, fonctionnaires d’Etat dépendant du ministère de l’Education nationale, ne devraient-ils pas faire l’objet d’un transfert dans la fonction publique territoriale ? Une partie de leurs missions consiste en effet à gérer les bâtiments scolaires ainsi que les services de restauration scolaire, dépendant du financement des conseils départementaux et régionaux.

« Les collèges sont une compétence phare du département de Vaucluse. Je vais à tous les conseils d’administration des collèges de mon canton. Je m’engage pendant tout mon mandat à manger dans les collèges privés ou publics, avec notamment les gestionnaires et les agents », précise la vice-présidente. Des agents qui ont quelques fois de quoi être désorientés, voir confus. Le chef d’établissement n’est pas l’employeur. Le gestionnaire donne des directives mais n’est pas le patron. Il gère le bâtiment, sur les deniers du Département.

« Certains enfants ne font pas la différence entre courgette et concombre. »

« Les opérations ‘Au pré de l’assiette’ ainsi qu’Agrilocal ont bien fonctionné également. Promouvoir l’accès à une alimentation de qualité et valoriser le manger local, tels sont les enjeux du Département », indique l’élue. Pour ce faire, ’Agrilocal, une plateforme de mise en relation gratuite et immédiate entre les acheteurs publics de la restauration collective (collèges, écoles primaires, maisons de retraite, lycées, etc.) et des fournisseurs locaux. Sur les sept premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires de la plateforme Agrilocal est à +154% par rapport à 2020 et à + 26,2% par rapport à 2019. « Il y a encore beaucoup de pédagogie à faire. Certains enfants ne font pas la différence entre courgette et concombre, épeautre et riz. Pourquoi ne pas faire des concours Top chef, davantage d’ateliers pédagogiques pour sensibiliser sur le bien manger », suggère-t-elle.

Deux collèges vauclusiens sont pilotes pour être labélisé Ecocert, les collèges Gérard Philippe à Avignon et Anne Franck à Morières-les-Avignon. Un label qui inclue le premier cahier des charges français dédié à la restauration collective bio, qui impose des critères non seulement sur le contenu mais aussi sur l’établissement. Il prend en compte les enjeux sociétaux, environnementaux et de santé publique des établissements de la restauration collective en 3 niveaux de labellisation. « On travaille également sur le gaspillage alimentaire, le composteur, on donne beaucoup à des associations. Avec Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture, on réfléchit notamment à une légumerie mutualisée sur le bassin d’Avignon », évoque l’élue.

Visite de la société civile d’exploitation agricole « La Perrine » à Sorgues.

« Le Département est vital pour les associations. Beaucoup ne connaissent pas les dispositifs d’aide, ne savent pas comment monter un dossier, ou manquent simplement de temps. Depuis que je suis arrivée, je suis assistée par un agent spécialisé sur les subventions qui m’aide beaucoup. Mon souhait : valoriser le bénévolat. Les nouvelles générations ressentent moins ce sentiment d’appartenance, c’est un peu une ‘génération kleenex’, il faut valoriser le peu de bénévoles qu’il reste », juge Christelle Jablonski qui pointe du doigt la carence du sport de haut niveau. « Les mairies doivent aussi être un moteur, ne serait-ce qu’au regard des infrastructures dont elles sont propriétaires. En plus de véhiculer des valeurs, le sport est une vitrine, il fédère un monde économique », précise-t-elle.

Autre projet dans les cartons, le Vaucluse a postulé pour être ville étape de la flamme olympique, avec Christelle Jablonski en tant que référente nommée par l’ADF (Assemblée des départements de France). « Nous allons leur soumettre quatre ou cinq lieux stratégiques et transmettre un kit de communication aux communes labelisées afin de bénéficier d’un rayonnement maximal », conclue la vice-présidente dont les envies de Vaucluse ne sont pas prêtes à s’éteindre.

Rassemblement des 25 communes Vauclusiennes labellisées Terre de Jeux 2024 à Rasteau. Photo DR

Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

Cinq premières pistes de trail situées entre Venasque et Le Beaucet ont obtenu la labellisation ‘Uni’vert trail’.

Fort de son expérience, notamment en matière de parcours de VTT, le Conseil départemental a décidé de mettre en place une première infrastructure adaptée à la pratique du trail. La Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni, le Vice-président délégué de la Fédération française d’athlétisme, Michel Huertas, et la Présidente du comité d’Athlétisme de Vaucluse, Isabelle Armand, ont signé la convention de labellisation ‘Uni’vert trail’ pour tout le territoire en s’appuyant sur un premier site entre Venasque et Le Beaucet.

Cette discipline athlétique, qui se pratique essentiellement sur des chemins de randonnées, connaît un fort développement puisque l’on estime à plus d’un million le nombre de pratiquants en France. Avant la crise sanitaire, chaque année, le Vaucluse accueillait déjà 25 courses officielles pour plus de 7 600 participants. Cinq parcours balisés de course à pied de pleine-nature sont officiellement créés pour attirer les pratiquants de cette discipline.

Afin d’encadrer cette activité parfois à risques et d’éviter une pratique « sauvage », le Département a crée des premiers parcours balisés (code couleur par niveau, dénivelé, longueur). A ces cheminements identifiés s’ajouteront la mise à disposition d’un support numérique reprenant l’ensemble des tracés mais également l’aménagement d’un espace de rencontre entre pratiquants.

Les tracés ont été réalisés en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Mont Ventoux : parcours n°6 vert au départ du parking du Beaucet, parcours n°7 bleu au départ du parking du Beaucet, parcours n°8 bleu au départ du City Stade de Venasque, parcours n°9 rouge au départ du City Stade de Venasque et parcours n°10 noir au départ du City Stade de Venasque.

L.M.


Quelle est la popularité du football féminin en Europe ?

Changement de gouvernance au sein du club de foot ‘Avenir club avignonnais‘. Président fondateur du club, Jean-Christophe Magnaud qui n’a pas souhaité renouveler son mandat a proposé la candidature d’Alexandre Bressy à la présidence. Ce dernier a été élu à l’unanimité.

Après 12 saisons d’existence, l’AC Avignon compte près de 650 licenciés il est le plus grand club du district Grand Vaucluse, 11ème club méditerranéen. Le club dispose du plus haut niveau de labélisation de la FFF avec le label ‘jeunes élite’ et le label ‘école de football féminine’ option or.

Jean-Christophe Magnaud, président sortant, revient sur le rayonnement du club et cette succession : « La section sportive du lycée Philippe de Girard ‘ACA Campus’ va évoluer la saison prochaine en un ‘Pôle d’excellence du football amateur’ (PEFA) porté par la Ligue Méditerranée, le District Grand Vaucluse, la ville d’Avignon avec l’ACA comme club support. Le club soutenu par la ville d’Avignon est représenté dans toutes les catégories (excepté en senior masculin), dans les championnats de ligue méditerranée en filles et en garçons. »

« Bien installé dorénavant au niveau régional, il faut maintenant s’y maintenir, voire aller plus haut, sans pour autant perdre l’ADN du club la formation initiale des jeunes et sa fonction socio-éducative. Alexandre Bressy à toutes les qualités, la motivation et l’énergie pour poursuivre et développer le projet associatif du club. Il a mon entière confiance et celle des membres du Comité Directeur pour faire avancer et grandir l’ACA. Je me tiens à la disposition du club et de son nouveau président pour accompagner une transition sereine et harmonieuse au service de la continuité de la gouvernance et du projet de l’ACA. »

Jean-Christophe Magnaud (à droite) passe le flambeau à Alexandre Bressy (à gauche). Crédit photo: ACA Avignon

Alexandre Bressy, nouveau président de l’AC Avignon : « Je tiens à remercier sincèrement les membres du Comité Directeur du club pour la confiance qu’ils m’adressent et pour leur investissement et engagement de longue date au service de l’AC Avignon. Mes remerciements également à Jean-Christophe Magnaud, président sortant qui a posé les bases et le modèle « socio-éducatif » qui caractérise et constitut la particularité du club. […] Je souhaite aussi œuvrer pour un club ouvert en lien avec les instituons publiques et privées qui constituent les forces vives qui travaillent à l’attractivité du territoire que ce soit dans le domaine du sport, de l’éducation ou de l’économie et de l’emploi. L’ACA doit poursuivre et renforcer ses partenariats avec les collectivités territoriales : Ville d’Avignon, Conseil Départemental de Vaucluse et Région Sud. Le club doit s’attacher à en créer de nouveaux avec les acteurs de proximité de l’éducation : écoles, collèges, lycées, CFA et universités. »

Et d’ajouter : « L’AC Avignon doit également être mieux identifié dans le secteur économique en initiant des relations avec le tissu économique local et la CCI 84 notamment. Enfin l’ACA doit demeurer actif et proposant au sein des instances du football que sont la Fédération, la Ligue Méditerranée et le District Grand Vaucluse. Pour l’heure, je souhaite que le club se concentre à poursuivre sereinement la saison en cours en défendant et en portant haut nos couleurs dans les championnats et coupes dans lesquels ses équipes sont engagées. Les idées ne me manquent pas, le challenge est passionnant, il va nécessiter des temps de réflexion, une organisation et des ressources supplémentaires. L’Avenir club avignonnais, doit maintenant franchir le pont et s’inscrire dans un nouveau monde où l’humain, l’environnement, le digital et la performance seront les nouveaux remparts. »

Les membres du nouveau comité directeur de l’AC Avignon : Kevin Appy ; Laïd Aichour ; Sabine Arnoux ; Alain Beccari ; Malika Benali ; Alexandre Bressy ; François Fareng, Nathalie Farsy ; Karim Goudjil ; José Joilan ; Deborah Kmiec ; Jean-Christophe Magnaud ; Ludovic Plauchut ; Renaud Renouard ; Alain Roche ; Alain Valcroze. Les membres du bureau : Alexandre Bressy (Président) ; Alain Valcroze (Trésorier) ; Renaud Renouard (Secrétaire) ainsi que Malika Benali et Karim Goudjil.

L.M.

https://echodumardi.com/tag/sport/page/8/   1/1