22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

Quelques jours seulement après la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Vauclusien Romain Mahieu, fraîchement médaillé de bronze de BMX lors de l’épreuve du 2 août, était de retour sur son département, ce jeudi 15 août. Entre un bain de foule dans son club de Sarrians et une conférence de presse au Confidentiel, le pilote a pu mesurer sa côte de popularité grandissante et présenter son « graal » bronzé obtenu à la capitale. 

Le retour du roi. Ce jeudi 15 août 2024, Romain Mahieu, champion du monde de BMX 2023 et surtout très récent médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024 était de retour chez lui, sur son territoire, sur le Vaucluse après avoir illuminé la « ville lumière » de son talent. Le licencié du club de Sarrians est venu profiter d’un bain de foule de 200 personnes venu en masse au sein de son lieu d’entrainement pour partager un moment avec le cycliste. 

Très attaché à son département d’adoption, Romain Mahieu a pris le temps de signer tous les autographes demandés et de prendre un maximum de photos avec le public vauclusien. Un grand moment de partage un avec ses fans (petits et grands) qui se sont déplacés pour admirer la médaille de bronze qui n’a pas quitté le cou du sportif de 29 ans. Sous les yeux du président du BMX de Sarrians, Stéphane Garcia, Romain Mahieu a pu mesurer l’engouement suscité par les Jeux Olympiques de Paris et la fierté générée par son parcours. 

Romain Mahieu signant un autographe dans son club BMX de Sarrians. Crédit Photo : Fabrice Beau

« J’avais hâte de rentrer à la maison » 

Le médaillé olympique a ensuite poursuivi sa tournée médiatique et de célébrations au bar-hôtel le Confidentiel, à Sorgues, près d’Auchan le Pontet. Accompagné de son président de club et de la présidente de la CoVe, Jacqueline Bouyac et de la vice-présidente du Département de Vaucluse, Christelle Jablonski-Castanier, Romain Mahieu a prononcé quelques mots lors d’une mini conférence de presse dans les jardins du restaurant « j’avais envie de profiter à fond de ces jeux, de la cérémonie d’ouverture à la cérémonie de clôture, j’ai apprécié chaque seconde. J’étais rentré de Tokyo sans médailles donc aujourd’hui je suis heureux que mon travail depuis 4 ans a porté ses fruits, c’est une fierté de partager ce moment et de ramener la médaille aux personnes qui m’ont accompagné dans ce parcours, j’ai les meilleures conditions et les meilleures infrastructures ici, dans mon club de Sarrians ». 

« J’avais hâte de rentrer à la maison, de me reposer, de profiter de tout l’amour que je reçois, c’est génial. La suite ? souffler, un peu de vacances, un peu de repos mais j’attends le nouveau calendrier pour me fixer mes futurs objectifs. À long terme c’est bien évidemment les J.O de Los Angeles en 2028 que je préparerai comme ces Jeux à Sarrians avec l’objectif d’aller chercher une nouvelle médaille ». 


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

Si Auvergne-Rhône-Alpes n’a accueilli que quelques épreuves des Jeux olympiques, elle n’en reste pas moins une terre privilégiée par les équipes pour s’entraîner dans des conditions optimales. Chaussons nos baskets pour partir à la découverte de ces destinations à l’esprit sportif, mais qui conviennent à toutes les envies. Notre sélection.

Équipé de toutes les infrastructures nécessaires, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) est un spot privilégié l’été par les sportifs de haut niveau pour des stages de préparation physique, et par les touristes qui peuvent profiter du plan d’eau.

Lieu d’histoire, le village du Chambon-sur-Lignon est niché aux confins de la Haute-Loire, de l’Ardèche et des Cévennes, sur le plateau du Vivarais Lignon. Terre de Justes, le plateau entama une résistance civile, spirituelle et armée entre 1940 et 1944 en sauvant des centaines de Juifs des persécutions. Ce village de moyenne montagne accueille aussi, depuis une vingtaine d’années, des équipes sportives de haut-niveau pour leurs stages de préparation aux compétitions qui les attendent. Il n’est pas rare d’y croiser les Verts de l’AS Saint-Etienne, le Lou rugby, l’équipe de France féminine de Volley ou encore le XV de France. Cette impulsion a été donnée par Guillaume Chazot, le directeur de l’hôtel Bel Horizon, convaincu que la station possédait toutes les infrastructures pour devenir un lieu incontournable pour la préparation des équipes professionnelles. Ses forêts et ses sentiers pour la randonnée ou la pratique du VTT, son golf de 18 trous, son dojo, mais aussi son terrain de foot et ceux homologués de volley, de basket et de hand-ball, ses piscines et tennis…

Depuis plus de 20 ans, le village du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) accueille des sportifs de haut niveau pour des stages de préparation physique. ©Stéphanie Véron

Se détendre au plan d’eau du Chambon-sur-Lignon

À moins de deux kilomètres du village, la plage, site phare du tourisme local, accueille les estivants pour se rafraîchir, se baigner ou pique-niquer dans un cadre équipé de pataugeoire pour les petits, de jeux pour les plus grands, d’un terrain de volley et de terrains de pétanque. La retenue d’eau, d’environ 5 600 m2, est alimentée par le Lignon, et sa fraîcheur quelque peu désarçonnante de prime abord, est un véritable bienfait quand les températures culminent. Il est possible de se restaurer sur place au snack. Un poste de secours mobile est également présent et la baignade est surveillée à l’intérieur d’une zone délimitée, du mercredi au dimanche de 11 h à 18 h, en juillet et août.

Au bord du plan d’eau alimenté par le Lignon. ©Stéphanie Véron

Dormir au Bel’Ô

À deux pas du centre-bourg, le Bel’Ô s’est spécialisé dans l’accueil de sportifs de haut niveau, grâce à Guillaume Chazot, qui connaît bien le monde du sport et aime chouchouter les sportifs, qu’il accueille dans son établissement depuis 1998. Néanmoins, l’hôtel-restaurant de 28 chambres (18 chambres + cinq chalets comprenant deux chambres indépendantes + deux chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite) accueille tous les publics et dispose également d’un espace bien-être équipé d’un spa, sauna, hammam, douche balnéo, solarium et d’une piscine extérieure chauffée. En cuisine, on retrouve le chef Benoît Chervy dont les plats mettent à l’honneur les produits de la région, mais aussi d’ailleurs.

L’hôtel le Bel’ Ô s’est spécialisé dans l’accueil des sportifs de haut niveau. ©Stéphanie Véron

Croiser les plaisirs à l’Arbre vagabond

Au lieu-dit Cheyne, le bar à vins, librairie, galerie L’arbre vagabond croise les plaisirs. La cuisine est préparée à base de produits frais du marché et souvent bio. Côté vins, une centaine de références de vins nature et bio sont proposées. Créé en 2014 par Jean-François Manier, cofondateur de Cheyne éditeur, et son fils Simon, cuisinier, L’Arbre vagabond prend place dans l’ancien atelier de typographique de la maison d’édition. Si les activités d’édition ont déménagé à Devesset, à quelques kilomètres, le festival des Lectures sous l’arbre se déroule toujours autour de L’Arbre vagabond. La prochaine édition aura lieu du 18 au 24 août 2024.

L’Arbre Vagabond accueille aussi le festival des Lectures sous l’arbre. ©Stéphanie Véron

Divonne-les-Bains, sport et relaxation

Divonne-les-Bains, charmante station thermale située dans l’Ain, à la frontière franco-suisse, séduit par son cadre naturel enchanteur. Nichée entre le Jura et le lac Léman, la ville offre une vue imprenable sur les Alpes. Son lac paisible, ses parcs verdoyants et son architecture Belle Époque confèrent à Divonne une atmosphère élégante et relaxante. En 2024, la commune s’est préparée à accueillir « Terre de Jeux », un événement sportif et festif en amont des Jeux olympiques de Paris. La ville a été un lieu de rencontre pour les athlètes et le public, proposant des activités sportives et des animations pour tous les âges. 17 pays d’Océanie, dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Fidji, avec 45 athlètes, ont choisi Divonne pour s’entraîner dans des disciplines comme le canoë-kayak sprint, le paracanoë, le triathlon ou encore la nage en eau libre. Avant eux, plusieurs clubs de football de ligue 1, l’équipe de France de basket ou encore celle d’épée dame avaient choisi la ville pour ses bonnes conditions d’accueil.

Le lac, joyau naturel au cœur de la ville

Le lac de Divonne, mis en eau en 1964, est un lieu prisé tant pour la détente que pour les activités sportives. Entouré de sentiers pittoresques de 3,34 km, il invite à la promenade et à la contemplation. Le lac de Divonne a accueilli des athlètes venus du monde entier. Les visiteurs peuvent toujours profiter des nombreuses activités touristiques du site : pédalos, plages aménagées et restaurants au bord de l’eau. Le lac devient ainsi un véritable carrefour entre sport de haut niveau et découvertes touristiques.

Du lac à la montagne

Le parcours VTT du Mont Mussy est une aventure inoubliable pour les amoureux de la nature. À travers des sentiers boisés et des paysages pittoresques, ce parcours offre une expérience enrichissante. Une fois au sommet, plusieurs activités sont possibles, comme admirer la vue panoramique exceptionnelle sur le Jura, les Alpes et le lac Léman, idéale pour la photographie. Des aires de pique-nique permettent de prendre son repas en plein air tout en profitant du cadre naturel, propice à la détente. Les plus aventureux peuvent explorer les sentiers secondaires. Enfin, observer la faune locale est une activité apaisante et passionnante.

Divonne-les-Bains est située dans l’Ain, non loin de la frontière franco-suisse. ©Office du tourisme Divonne-les-Bains

Tout ce sport, ça creuse !

Et quoi de mieux que goûter aux spécialités de Divonne-les-Bains pour s’en remettre. Choisir la tarte à la papette en l’accompagnant d’une gorgée de cuvées insolentes est une bonne option. Spécialité du pays de Gex voisin, qui se trouve facilement dans les trois boulangeries de Divonne-les-bains, la « papette » est composée d’un fond de tarte de pâte briochée, rempli d’une crème pâtissière cuite au four. Pas très « régime » mais ultra-gourmande, elle se marie à merveille avec les cuvées insolentes de Karin. Cette œnologue choisit ses cépages qu’elle vinifie pour faire de nouveaux vins certifiés (vendanges à la main, pressage du raisin à l’aide d’un pressoir manuel).

L’œnologue Karin réalise de nouveaux vins certifiés. ©Les cuvées insolentes

Domaine de la Brunerie, le cœur sportif de Voiron

Situé sur le domaine de la Brunerie, à Voiron, le Tremplin sport formation (TSF) est installé dans les anciens locaux restaurés du Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (Creps). Il accueille dans un environnement particulièrement adapté, des athlètes de différents sports qui souhaitent se préparer pour des compétitions. Entièrement tourné vers le sport et la performance sportive, le domaine de la Brunerie compte aussi une pépinière d’entreprises spécialisées dans le sport, la santé et le bien-être. Si le site est particulièrement agréable (on y compte un bassin, des châteaux…), il est surtout apprécié pour ses équipements. En plus d’une grande piste d’athlétisme, le domaine héberge un grand gymnase, quatre terrains de basket 3×3, la plus longue piste de BMX du monde et un complexe d’entraînement pour l’escalade pour trois disciplines. Utilisé régulièrement par les différentes équipes de France dans le cadre de stages de préparation aux compétitions internationales, il était le lieu de préparation de l’équipe de France féminine au mois de juin dernier. Une des volontés de la Ville de Voiron quand elle a repris le site de la Brunerie, partiellement occupé par TSF, était que le site soit ouvert, et que les voironnais puissent se l’approprier. Si les sites d’entraînement ne sont pas accessibles, le parc est ouvert à la promenade, mais pas seulement. Nombreux sont les sportifs amateurs locaux qui viennent courir dans les chemins boisés du parc. D’ailleurs, trois boucles sont balisées pour s’entraîner selon son niveau.

Le domaine de la Brunerie regroupe de multiples équipements sportifs, mais est aussi un pôle de loisirs ouvert à tous. ©Caroline Thermoz-Liaudy

Le domaine de la Brunerie, c’est aussi un pôle de loisirs

Le Pavlab, parc aventure outdoor est situé dans un domaine historique et forestier remarquable de 18 hectares ouvert au public de mi-mars à novembre. Il propose des activités ludiques dès trois ans, et jusqu’aux adultes. À commencer par des parcours d’accrobranches pour progresser en toute sécurité sur des parcours qui comptent parmi les plus hauts de la région, au sommet d’arbres tricentenaires rares et majestueux. Un des parcours offre même une tyrolienne d’un kilomètre. Au sol, le Pavlab propose trois jeux d’exploration en équipe pour piquer la curiosité et le sens de l’aventure des participants, ainsi qu’un parcours de chasse au trésor, dont le niveau est adaptable selon l’âge des participants, toujours dès trois ans, mais aussi avec des parcours ados et adultes.

Des parcours d’accrobranches pour tous les âges, dans les arbres centenaires. ©Caroline Thermoz-Liaudy

Par Stéphanie Véron, Charles Marchal et Caroline Thermoz-Liaudy
Tout Lyon, membre de Réso Hebdo Eco


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

À un jour de la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024, les dernières épreuves s’enchaînent. Le Vauclusien Jean-Baptiste Mourcia est allé jusqu’en finale du pentathlon moderne ce samedi 10 août et a terminé à la 11ᵉ place du classement.

Champion d’Europe cadets en 2017 en individuel et par équipe, puis champion du monde junior en 2019, le Pertuisien Jean-Baptiste Mourcia a participé à ses premiers Jeux Olympiques cette année. S’il n’a pas remporté de médaille, le Vauclusien a tout de même pris la 11ᵉ place du classement.

« Je suis en finale, c’est déjà terrible, avait-il annoncé au micro de France 2 ce vendredi 9 août lors des demi-finales. Je n’aurais pas pu choisir mieux comme premiers Jeux Olympiques qu’à la maison. »

Aucun regret donc pour le Vauclusien qui a tout donné lors des épreuves de sa discipline, le pentathlon, qui regroupe cinq disciplines différentes : l’équitation, l’escrime, la natation, la course à pied et le tir au pistolet.

Un second Français, Valentin Prades, a lui aussi atteint la finale, à laquelle il a terminé en 16ᵉ position.


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

Sylvain André, champion du monde de BMX en 2018 licencié à Cavaillon, et Romain Mahieu, champion du monde de BMX 2023 licencié à Sarrians, ajoutent respectivement une médaille d’argent et une médaille de bronze olympiques à leur palmarès lors d’une finale remportée par un autre français : Joris Daudet.

Ce vendredi 2 août, ont eu lieu les demi-finales et la finale de BMX Racing. Les Français étaient bien partis pour remporter au moins une médaille puisque trois coureurs des Bleus ont passé haut la main les quarts de finale ce jeudi 1er août, dont deux Vauclusiens : Romain Mahieu, licencié à Sarrians, et Sylvain André, licencié à Cavaillon.

Il faut dire que les Français ont pu s’entraîner dans des conditions optimales pour être prêts au moment des Jeux Olympiques de Paris 2024. C’est la piste de Sarrians, labellisée ‘Centre de préparation aux Jeux’ début 2021, qui a accueilli les Bleus pour leurs entraînements.

Sylvain André (Crédit : France Télévision)

C’est le stade de BMX de Saint-Quentin-en-Yveline qui a abrité les épreuves de BMX Racing des JO 2024. Lors de la finale, les deux Vauclusiens Sylvain André et Romain Mahieu ont brillé et se sont hissés sur le podium. Les Français présents dans le public les ont encouragés jusqu’à la fin, jusqu’à en perdre la voix. Pas en vain puisque les deux coureurs, ont tous deux remporté une médaille d’argent et une de bronze, lors d’un triplé tricolore puisque c’est un autre Français, Joris Daudet, qui a gagné la médaille d’or.

Cela faisait 100 ans que trois français n’avait pas occupé les trois marches du podium aux Jeux Olympiques d’été (Albert Seguin, Jean Gounot et François Gangloff en gymnastique en 1924).


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont enfin débuté et battent leur plein depuis plusieurs jours. La France a déjà huit médailles à son compteur, dont trois d’or, trois d’argent, et deux de bronze (le lundi 29 juillet à 10h).

Si les Français ont su se montrer performant jusqu’à présent, ils ne comptent pas s’arrêter là. Sur les 571 athlètes français, 63 viennent de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et 7 du département de Vaucluse. Parmi ces derniers, il y a notamment le coureur de BMX Sylvain André, licencié à Cavaillon, champion du monde de BMX 2018 et vainqueur de la coupe du Monde en 2017 et 2022. Il participera, au sein de l’équipe de France, à l’épreuve de BMX Racing ce jeudi 1ᵉʳ août.

Le Cavaillonnais et le reste de l’équipe française disputeront les quarts de finales qui se feront en trois séries à partir de 20h. Les demi-finales et la finale, quant à elles, auront lieu le lendemain, également à partir de 20h. Ce jeudi 1ᵉʳ août, la Ville de Cavaillon mettra en place une ‘fan zone’ et diffusera sur écran géant les quarts de finale sous la verrière de l’Hôtel de ville. L’occasion de se réunir autour du programme fédérateur qu’est le sport et de soutenir l’équipe de France de BMX.


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

Ce jeudi 25 juillet 2024, la 19ème édition d’Hexagone MMA a eu lieu au théâtre antique d’Orange. Les 20 combattants professionnels et non professionnels ont offert un show total à un public survolté et chauffé à blanc. Une victoire pour le MMA et pour la nouvelle organisation crée en 2021. 

Ils étaient plus de 5000 spectateurs dans le théâtre antique d’Orange ce jeudi soir pour assister aux combats des gladiateurs dans l’hexagone MMA. Dans ce lieu mythique, 10 combats ont eu lieu, semblables à des combats de gladiateurs romains avec à chaque fois un « show » total qui mêlait technique de combat et puissance physique. 

Des combats qui ont mis aux prises des combattants professionnels et des futures pépites du MMA en France, plusieurs cartes de « fight » et plusieurs catégories de poids avec un main « event » en « middleweight » (-84kg) remporté par le français Ilian Bouafia face au tchèque Frederico Komuhena. Avec cette victoire par K.O, il poursuit sa période d’invincibilité (5-0) et confirme qu’il faudra compter sur lui dans l’avenir du MMA français.

Paul Daena électrise le public  

Pour cette soirée, la Ligue d’Hexagone MMA a une nouvelle fois mis en place une organisation importante. Un dispositif de sécurité conséquent, une buvette et un achat de bières disponible en tribunes. Surtout, l’organisation a proposé un spectacle sportif à travers le choix des combattants. 

Très attendu, le français Paul Daena, très populaire sur les réseaux sociaux et annoncé comme une des futures « grosses têtes » du MMA a complètement électrisé le public acquis à sa cause lors de son combat face à Amine Jlel. Dans cet affrontement franco-français c’est bien le « chouchou » du public qui est sorti vainqueur après trois round accrochés sur décision des juges. 

Des combats féminins et des K.O impressionnants 

Dans le reste de la soirée, les combats féminins ont particulièrement attiré l’attention. À noter notamment la jolie victoire de la française Morgane de Haye face à l’espagnole Sarah Vieitez et la très jeune Mathilde Aschenbrenner. Les trois combats féminins proposés et retransmis en direct sur RMC Sport sont venus confirmer que les catégories féminines sont aussi attractives que celles des hommes. 

Dans les autres combats masculins, on relèvera les deux victoires par K.O du français Théo Ulrich, qui a proposé une entrée spectaculaire inspirée de la série américaine Walking Dead face à son compatriote Jason Polydor après seulement une minute de combat. La victoire du franaçs Mickael Groguhe face à Stéphane Coignon d’une soumission au sol au deuxième round qui a mis le feu au public. 


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, la Ville de Carpentras et l’Office Municipal des Sports de Carpentras ouvrent le Club JO 2024 pour permettre aux habitants et visiteurs de célébrer cet événement ensemble.

Ce vendredi 26 juillet, le Club JO 2024 vous accueillera de 18h à 00h à l’Hôtel-Dieu de Carpentras pour célébrer le coup d’envoi des JO 2024. Tous les jours de 18h à 22h, durant toute la durée de l’événement, le Club proposera de nombreuses animations autour du sport. Avec ce club, la Ville de Carpentras et l’Office Municipal des Sports de Carpentras ont pour objectif de créer un engouement pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 auprès de la population, notamment la jeunesse.

Jusqu’au samedi 10 août, des épreuves des JO seront projetés sur écran géant. Les 55 clubs sportifs de la ville seront mobilisés pour faire vivre le Club JO 2024 et s’approprier les retransmissions de leurs disciplines. Une alerte médaille résonnera dans toute la ville. Les clubs sportifs animeront également des initiations et démonstrations des différents sports qu’ils représentent. Plein d’autres animations seront prévues au programme telles que la création de torche olympique, des coloriages, des jeux de société autour du sport, une exposition sur l’Olympisme, ou encore un atelier E-Sport.

Du 26 juillet au 10 août. Tous les jours de 18h à 22h (jusqu’à 00h le 26 juillet). Gratuit. Hôtel-Dieu (entrée par l’impasse de l’hôpital). 180 Place Aristide Briand. Carpentras.


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

Les Jeux Olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris débuteront officiellement ce vendredi 26 juillet. Avec 63 athlètes issus de la région PACA dont 7 vauclusien (es), les provençaux seront en force pour cet évènement majeur. Gros plan sur nos champions vauclusiens et leurs chances de médailles pour ces JO. 

La flamme va s’embraser pour de bon. Ce vendredi 26 juillet, les Jeux Olympiques de Paris 2024 débuteront officiellement avec une cérémonie qui se tiendra sur la Seine à 19h30. Parmi les 7000 athlètes qui défileront, on compte 7 vauclusiens qui défendront les couleurs de la France mais aussi qui représenteront leur département dans leurs disciplines. 

Les meilleures chances de médailles en BMX 

Le Vaucluse est définitivement une terre de vélos et de BMX. Avec plusieurs clubs de haut niveau à Pernes-les-Fontaines, à Cavaillon et surtout à Sarrians (là où l’équipe de France de la discipline a installé son camp d’entrainement une semaine avant les jeux) et surtout deux coureurs reconnus en la personne de Sylvain André (licencié à Cavaillon) et de Romain Mahieu (licencié à Sarrians), le département vauclusien sera bien représenté. 

Sylvain André, natif de la ville où il s’entraine, a déjà remporté de nombreux titres européens et mondiaux avec notamment un triplé de champion du monde, d’Europe et de France en juniors avant de décrocher plusieurs médailles de bronze entre 2012 et 2016 aux championnats d’Europe. Un titre de champion du monde vient récompenser son talent et ses efforts le 9 juin 2018. Quatre fois vainqueur des championnats de France entre 2019 et 2022, le vauclusien tentera d’aller chercher une médaille dans la seule compétition qui se refuse à lui : les Jeux Olympiques. 

Il est le grand favori côté français. Et à juste titre, en 2023, Romain Mahieu est devenu champion du monde de BMX devant deux compatriotes, Arthur Pilard et Joris Daudet, marquant ainsi de son empreinte son sport. Celui qui s’entraine au BMX llub de Sarrians s’avance avec une confiance maximale et des rêves de médailles plein la tête. À 29 ans, au zénith de sa carrière, en pleine possession de ses moyens et avec une préparation intense débutée depuis plusieurs mois, l’athlète français ne visera pas moins que l’or. 

De l’haltérophilie et du football 

Un autre espoir de médaille vauclusienne se présentera sur ces jeux en la personne de Marie-Joséphe Fègue. La native de Yaoundé, naturalisée française fin 2021, visera elle aussi la plus haute distinction dans sa discipline. Pour aller chercher l’or, la sextuple championne d’Europe de 33 ans, devra se surpasser et battre de solides concurrentes comme l’américaine Olivia Lynn ou Reeves ou l’équatorienne Angie Paola Palacios. Une épreuve pas insurmontable pour celle qui vit à Avignon avec sa famille depuis 2016 et qui disputera les premiers jeux de sa carrière. 

Le sport le plus populaire en France, à savoir le football offrira la chance à deux vauclusiens d’aller chercher la plus belle des médailles. Joris Chotard, milieu du MHSC, né à Orange fait partie de l’équipe française olympique emmené par le sélectionneur Thierry Henry. Avec un onze titulaire compétitif et un banc de touche bourré de talent, la médaille d’or semble à la portée de la sélection qui devra se méfier néanmoins de l’Espagne et de l’Argentine. Une quête qui a bien commencé avec une victoire 3-0 contre les USA à l’Orange Vélodrome pour le premier match de la compétition. Chez les femmes, Maëlle Lakrar, elle aussi. Native de la ville d’Orange, la défenseur centrale du Real Madrid et des Bleues tentera de ramener une médaille en Vaucluse. Emmené par Hervé Renard, la sélection française débutera sa compétition contre la Colombie ce jeudi 25 juillet. 

Pentathlon et Break 

Originaire de Pertuis, Jean-Baptiste Mourcia disputera également ses premiers jeux comme pentathlonien français. Champion d’Europe cadets en 2017 en individuel et par équipe, champion du monde junior en juillet 2019, le vauclusien tentera de défier les meilleurs athlètes de cette discipline et d’aller chercher une médaille historique. Pour cela, il devra exceller dans les 5 épreuves qui constituent son sport : l’escrime, la natation, l’équitation, le tir au pistolet et la course à pied. Début des épreuves le 8 aout. 

On reste à Pertuis avec Carlota Dudek qui pratique la danse accrobatique dans la commune depuis de nombreuses années. Elle va donc inaugurer la nouvelle discipline acceptée aux JO pour la première fois : le breaking. Le sépreuves auront lieux le 9 et le 10 aout à Paris. 

Tessa Martinez, pilote BMX vauclusienne sera elle remplaçante lors de ces Jeux Olympiques. La licenciée de Mormoiron sera appelée en cas de blessure d’une compatriote en équipe de France. 


Jeux Olympiques 2024 : Romain Mahieu présente sa médaille de bronze aux Vauclusiens 

Le jeudi 18 juillet, quelque 1 200 personnes se sont réunies autour de la piste de BMX de Sarrians, où l’équipe de France a effectué son dernier entraînement avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui débuteront ce vendredi 26 juillet.

Le BMX se décline sous deux formes aux Jeux Olympiques : le BMX freestyle et le BMX racing. Ce premier est devenu une épreuve des Jeux Olympiques en 2021 à Tokyo, tandis que le second est au programme depuis les Jeux de Pékin en 2008. Cette année, les riders seront en compétition le 29 juillet pour le freestyle et le 1ᵉʳ août pour le BMX race. Les épreuves médaillées auront lieu les lendemains de ces journées de compétition.

L’équipe de France pourra alors mettre en pratique le fruit de plusieurs mois, et même plusieurs années, de travail. Son dernier entraînement, auquel le public a pu assister, a eu lieu le jeudi 18 juillet sur la piste de Sarrians, labellisée Centre de préparation aux Jeux. De quoi booster les coureurs pour la compétition. « Si un ‘petit village du Vaucluse’ est devenu la base arrière de notre belle équipe de France, nous le devons à l’Agence nationale du Sport et à la bienveillance de Yann Cucherat (manager de la préparation des Jeux), Renaud Muselier (président de la Région Sud), Dominique Santoni (présidente du Département de Vaucluse), Michel Callot (président de la Fédération Française de Cyclisme), David Lappartient (président de l’Union Cycliste Internationale), Christelle Jablonsky-Castanier (vice-présidente du Conseil départemental de Vaucluse en charge des sports), Hervé Liberman (président Commission Sport à la Région Sud) et aux entreprises qui dans l’ombre ont œuvré pour réaliser les travaux en 2024″, a déclaré Stéphane Garcia, président du BMX Club de Sarrians.

Yann Cucherat (manager de la préparation des Jeux), Christelle Jablonsky-Castanier (vice-présidente du Conseil départemental de Vaucluse en charge des sports), Florian Rousseau (directeur du programme olympique à la Fédération française de Cyclisme), Stéphane Garcia, (président du BMX Club de Sarrians), Anne-marie Bardet ( Maire de Sarrians) et Marie Thomas de Maleville (conseilère départementale du canton de Carpentras)

Comme à l’entraînement, les riders entameront la course en haut d’une bute de 8m et devront traverser la piste de 400m, composée de bosses et de virages serrés, le plus rapidement possible. Les compétiteurs devront mélanger vitesse et agilité lors de la course. Si les riders sont prêts pour la compétition, leurs supporters, eux, le sont tout autant.



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