22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

La ligue Hexagone MMA crée en 2021 qui lutte depuis sa naissance pour démocratiser le MMA partout en France, organise le jeudi 25 juillet 2024 plusieurs combats dans le cadre du championnat du monde d’Hexagone MMA au théâtre antique d’Orange. S’appuyant sur une programmation mêlant stars internationales et jeunes combattants en devenir, l’édition 2024 proposera également un combat féminin. La billetterie est d’ores et déjà ouverte.   

L’essor du MMA en France ne cesse de s’accroitre. La ligue européenne Hexagone MMA, active depuis 2021 y contribue fortement en organisant des évènements autour de ce sport dans plusieurs villes du territoire national. Proposant à chaque édition une combinaison entre combats de « stars » et combats des « futurs » pépites de la discipline, la ligue Hexagone MMA a déjà connu un écho retentissant en élaborant plusieurs shows sur Paris ou Béziers mais aussi à l’international avec des « events » aux Pays-Bas et en Allemagne.

Fondée par les frères Pourrut, cette ligue professionnelle se bat pour populariser et rendre le MMA accessible à tous tout en développant la parité hommes-femmes. Pour y parvenir la structure organise des championnats du monde masculins et féminins et milite pour une plus grande inclusion dans cet art martial. Après le succès du premier rendez-vous sur les terres vauclusiennes en 2023 qui avait réuni plus de 5.000 personnes au théâtre antique d’Orange, l’Hexagone MMA revient pour un nouveau combat des gladiateurs avec une manifestation encore plus spectaculaire dans la « cité des princes ».

Paul Dena en vedette de cette troisième édition

L’an dernier, le public orangeois avait été chauffé à blanc par la présence de Greg MMA, véritable célébrité de la sphère des arts martiaux mixtes en France et personnage très populaire sur les réseaux sociaux où il effectue un travail de démocratisation de ce sport. Un gros coup de la part de l’organisation qui avait réussi le pari d’attirer l’un des combattants les plus connus du MMA.

Cette année encore, l’hexagone MMA dans le sillage du travail effectué par les fondateurs Jérôme et Laurent Pourrut ont de nouveau atteint leur objectif en ramenant un « gros poisson » dans l’édifice romain en la personne de Paul Dena. Âgé de seulement 22 ans, ce nouveau phénomène français affiche un bilan de 10 victoires et 5 défaites dans le monde amateur mais il est actuellement sur une excellente dynamique avec une médaille de bronze ramenée des championnats d’Europe.

Dans la lignée des Baki, Cédric Doumbé ou Cyril Gane, Paul Dena devient l’un des visages les plus identifié de la scène MMA française grâce à sa chaine Youtube suivie par plus de 200.000 abonnés « c’est un vrai phénomène qu’on aura le plaisir de voir évoluer dans ce magnifique théâtre antique, nous sommes très fiers et les retours du public suite à sa présence ont déjà dépassé nos espérances » a déclaré Jérôme Pourrut. Le jeune combattant affrontera Amine Jmel dans le « main event » de la soirée pour le titre de champion du monde « poids plume ».  

Une française dans l’arène

Une dizaine de combats, des animations, des stars et des futurs champions, tous les ingrédients semblent réunis pour faire de la troisième édition Hexagone MMA un nouveau succès retentissant dans la ville d’Orange.

Pour parachever cette soirée de fête et de découverte de la discipline de la MMA au plus haut niveau, la ligue Hexagone proposera un combat féminin qui mettra aux prises la française Alice Michalkiewciz (3 victoires et 2 défaites) et l’anglaise Kelly Staddon (2 victoires, 1 défaite) pour le titre de championne de « poids paille ».

Infos pratiques : « Hexagone MMA ». Jeudi 25 juillet 2024. Théâtre Antique d’Orange. Places dès 29 euros disponibles en cliquant ici .


Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

Durant le championnat d’Europe de football, qui a commencé le vendredi 14 juin, et les Jeux olympiques de Paris (26 juillet au 11 août), l’Autorité nationale des jeux (ANJ) s’attend à plus d’un milliard d’euros de mises dans les paris sportifs en France, comme le rapporte TV5 Monde. Un chiffre colossal qui devrait porter le chiffre d’affaires des sites de paris sportifs en ligne à un nouveau record cette année.

Comme le montre notre infographie basée sur les données de l’ANJ, le chiffre d’affaires (produit brut des jeux) des paris sportifs en ligne a littéralement explosé en France au cours des dix dernières années, passant de 228 millions d’euros en 2014, à 1,48 milliard en 2023, soit une croissance de plus de 500% sur la période. Cette tendance s’explique par le fait que les paris sportifs attirent de plus en plus de joueurs, mais également par le fait que ces derniers tendent à dépenser toujours plus. Alors que les dépenses annuelles moyennes des joueurs français ne dépassaient pas 200 euros en 2014, elles ont fait un bond de 243 euros à 345 euros par an entre 2020 et 2023. Toujours selon les chiffres de l’ANJ, les jeunes sont les principales cibles des opérateurs de paris, puisqu’environ 30% des parieurs sportifs (majoritairement masculins) ont entre 18 et 24 ans et 34% entre 25 et 34 ans.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

Sept étapes, cinq communes traversées, trois sites emblématiques, un concert inédit ainsi que des invités et des porteurs locaux, sportivement reconnus, c’est le programme qui aura lieu le 19 juin 2024 sur le département du Vaucluse à l’occasion du passage de la flamme olympique. Des festivités qui ont été présenté ce jeudi 23 mai à l’Hôtel du département par Cécille Helle, maire d’Avignon et Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse, en compagnie des maires de chaque commune qui accueilleront cet évènement historique.

Le compte à rebours se rapproche inexorablement de sa fin. Dans moins de quatre semaines, la flamme olympique traversera le département du Vaucluse et ses cinq communes de l’Isle-sur-la-Sorgue, du Mont Ventoux (ville de Bédoin), d’Orange, de Sorgues et enfin d’Avignon avec un embrasement du chaudron en guise de bouquet final qui aura lieu à 19h20 au pied du pont Saint-Bénézet.

« Cette flamme traversera les communes historiques de notre département. Nous voulons une belle journée, une belle fête sur notre territoire qui est une terre de sport et de culture, quand on voit de quelle manière Marseille a accueilli la flamme, on se dit qu’il y a un vrai défi à relever pour nous » commence Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse aux cotés de Cécille Helle, maire d’Avignon et des maires des communes qui accueilleront la flamme ainsi que tous les relayeurs et porteurs déjà annoncés.

Des animations sportives en pagaille

Tout commencera à Rustrel, dès 8h30 aux Ocres avec une arrivée de la flamme qui sera quelque peu confidentielle puisque fermée au public pour des raisons de sécurité « Le Colorado provençal est un site qui peut être sujet aux feux de forêts et qui est difficile d’accès, on ne peut pas prendre le moindre risque. Néanmoins, nous proposons une retransmission des images à tous les rustreliens dans la salle de la ville et plusieurs photographies seront effectuées pour graver ce souvenir dans la mémoire vauclusienne » annonce Pierre Tartanson, maire de la commune.

La flamme sera ensuite sur la commune d’Apt pour une étape de 3,3 km de 9h à 9h55 avec 16 porteurs qui se relaieront. En cette année exceptionnelle de jeux olympiques sur le territoire nationale, l’ensemble des acteurs départementaux ont souhaité célébrer les valeurs du sport en proposant de nombreuses activités en cette journée du 19 juin. Ainsi, la ville d’Apt proposera après le passage de la flamme des mini tournois de basketball devant les écoles Giono et Bosco ainsi que des ateliers de volleyball, de badminton, de tennis de table et des démonstrations de danse et de cheerleading.

Sorgues déjà en mode J.O

Ce ne sera là que les prémices d’une journée très animée un peu partout sur le département vauclusien. La flamme poursuivra ensuite son chemin par l’Isle-sur-la-Sorgues au niveau du camping de la Sorguette, la commune vauclusienne traversée par La Sorgue a tenu à mettre en valeur son environnement en vue des activités sportives proposées à travers une mise à l’honneur de l’eau « nous aurons un certain nombre de démonstrations de notre club de canoé kayak CCKI durant le passage de la flamme qui mettront en lumière toute la vitalité de notre ville » se réjouit Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgues.

Après un passage par le Mont Ventoux et la commune de Bédoin où une ascension du « Géant de Provence » organisée par la Fédération Française de Cyclisme sera effectuée par une cinquantaine de cyclistes féminines, la flamme traversera Orange puis Sorgues où 1.200 enfants l’attendront au Parc municipal. Pour la ville de 18.000 habitants, les festivités et évènements liés au sport ont déjà commencé et se poursuivront en amont du passage de la flamme comme l’a expliqué le maire de la commune Thierry Lagneau « nous avons déjà eu une exposition au pole culturel du 6 au 22 mai sur le thème les mots du sport , ensuite le 25 mai, nous organisons une journée sur le thème du sport santé et le 10 juin, les élèves de l’école Maillaude joueront une pièce qui s’appellera Andolympie et le jour J, nous aurons également un grand show BMX à 21h30 dont nous sommes très fiers ».

Pour les avignonnais, une journée de fête… et de circulation  

Pour tous les habitants d’Avignon, la journée du 19 juin ne sera pas oubliée d’ici tôt. 7,6 km de parcours, le plus long parcours de France, 37 porteurs et des animations sportives et culturelles en pagaille pour célébrer cette journée historique qui se terminera en feu d’artifice par le concert de Bob Sinclar, sur le parking de l’Oulle.

Le départ de la flamme olympique s’effectuera de la Plaine des Sports à 17h45. Sur le complexe sportif, situé au 185 Avenue Pierre Sémard, des évènements de cross-fit, de BMX, de tennis, de judo, de rugby, de street-art, de musique rythmeront le jour J avec l’organisation également d’évènements d’handisport sur plusieurs activités « ces jeux olympiques sont aussi des jeux handisport, il est important de le rappeler, c’est pour cela que nous avons ce type d’ateliers et des porteurs qui sont des représentants de l’handisport importants sur nos terres vauclusiennes » a rappelé Cécile Helle, maire d’Avignon.

Avant l’arrivée en fanfare au Pont d’Avignon, un show de BMX effectué par la Team Starlight Stunt Show sera effectué sur le parvis de la gare SNCF et un show de foot freestyle sera proposé sur la place du Petit Palais. Avignon terre de sport mais aussi terre de culture proposera également des animations culturelles à la bibliothèque Jean-Louis Barrault avec une exposition et une olympiade de la culture.

Comme évoqué précédemment, un dispositif particulier sera mis en place pour cette journée inédite en termes de circulation. La circulation sera modifiée avec un passage aux bords des allées de l’oulle fermé dès 9h du matin dans le sens le Pontet/Courtine puis dans les deux sens à partir de 14h. Le pont de l’Europe ne subira aucun changement et demeurera empruntable toute la journée.

Grace au soutien du Grand Avignon, l’ensemble des transports en commun (bus et tramway) fonctionneront et seront totalement gratuits ce jour-là « j’en appelle à la responsabilité de tous les vauclusiens pour que cette fête soit une totale réussite. Nous mettons tout en œuvre afin de proposer des solutions viables et facile d’accès, on vous recommande d’utiliser les parkings relais où de nombreuses navettes seront mises à votre disposition » affirme Cécile Helle.

DR : Département du Vaucluse

Programme complet disponible en cliquant ici


Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

La cérémonie des Trophées du sport vauclusien, qui a eu lieu le 16 mai à l’Auditorium du Thor, est destinée à valoriser les athlètes, entraîneurs, dirigeants, bénévoles et associations les plus méritants et les plus investis. Treize trophées ont été attribués.

La pratique sportive représente l’un des axes forts du Conseil départemental de Vaucluse qui met un point d’honneur à ce que chacun ait accès au sport et aux équipements de façon équitable, que le sport soit un vecteur d’intégration et de mixité, du mieux vivre ensemble et de la qualité de vie, que les activités de pleine nature soient valorisées, et que le sport soit promu dans tout le département. Ce positionnement prend d’autant plus sens cette année avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Comme chaque année, le Département met en avant les athlètes, entraîneurs, dirigeants, bénévoles et associations les plus méritants et les plus investis de Vaucluse avec les Trophées du sport vauclusien. Cette année, treize récompenses ont été distribuées.

Les lauréats

Trois sportifs ont été récompensés dans la catégorie ‘Performances individuelles’ : Romain Mahieu (BMX race) du BMX Club Sarrians, Sébastien Raichon (ultra trail) de 400 Team, et Sophie Giely (tir) du Club de tir de Valréas Enclave.

Dans la catégorie ‘Performances collectives’, Lucie Gaudion et Anton Wenzel (raid) de 400 Team ont reçu un trophée, ainsi que Geoffrey Arnaudo et Wilfrid Hortelano (moto endurance) de Moto club de Gordes Comité motocycliste de Vaucluse.

Les ‘Espoirs’ de 2024 sont Lise Revol (VTT XCO, CX, route) de Gordes Vélo Évasion, Clara Entresangle (athlétisme) d’Athlétic Sport Cavaillon, et Nathan Maserati (BMX race) du BMX Club Cavaillon.

Dans la catégorie ‘Entraîneurs’, c’est Renaud Guigue (rugby à XIII) du SOA XIII qui a été mis à l’honneur.

L’AS Camaret (football) a reçu le trophée ‘Sports et écoresponsabilité’ pour son engagement ‘repas zéro déchet’, qui vise à sensibiliser les stagiaires sur la quantité de déchets produite en les invitant à venir avec des repas dans des emballages réutilisables.

La mairie de Cavaillon et l’Agglomération Luberon Monts de Vaucluse ont été récompensés dans la catégorie ‘Sport/Santé’ pour l’intégration d’une heure d’activité obligatoire pour les personnels ‘Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles et ménage’ dans leur temps de travail.

L’association sportive du collège Jean Giono à Orange a reçu le trophée ‘Terre de Jeux 2024’ pour l’organisation d’une semaine olympique et paralympique qui a mobilisé 1 800 élèves et toute l’équipe éducative.

Enfin, Cédric Castel (Para Canoë Kayak Adapté) du Comité départemental de sport adapté a été mis en lumière dans la catégorie ‘Sport et handicaps’.

©Département de Vaucluse

Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

Le mercredi 15 mai 2024, le groupe Orange a réunit plus de 300 jeunes de la région PACA à l’Orange Vélodrome dans le cadre de son évènement « Good connections » dont l’objectif était de sensibiliser 2.000 jeunes partout sur le territoire français aux bons usages du numérique et à la découverte de l’handisport. A cette occasion, cinq clubs vauclusiens ont pu participer aux différentes activités proposées tout au long de la journée.

En cette année de Jeux Olympiques et Paralympiques, les évènements de sensibilisations sportifs continuent de fleurir un peu partout sur le territoire national afin de faire adopter les bonnes habitudes et pratiques aux plus jeunes. C’est dans cet esprit que le groupe Orange a organisé l’évènement « Good Connections » le mercredi 15 mai 2024 à l’Orange Vélodrome, à Marseille. L’idée était de réunir 12 clubs ou associations sportives de la région PACA avec leurs plus jeunes adhérents autour de trois ateliers ludiques et sportifs afin de les sensibiliser au cyberharcèlement et à la découverte de l’handisport.

5 clubs vauclusiens présents

Ces trois ateliers avaient chacun un rôle prédéfini. Le premier était un atelier de sensibilisation au cyberharcèlement et à l’enseignement des bonnes pratiques du numérique dans le milieu sportif. Le second était une exploration des pratiques handivalide avec une activité de volleyball assis ainsi que football/basketball et rugby en fauteuil avec l’idée de mettre les jeunes valides dans une situation d’handisport. Le dernier atelier s’est articulé sous la forme d’un quizz d’appropriation sur le cyberharcèlement et le handicap qui a donné lieu à un temps de questions et d’échanges autour de ces problématiques avec des ambassadeurs de la team Orange.

Parmi les 12 clubs et associations sportives présentes en ce mercredi 15 mai ensoleillé, 5 étaient issues du département du Vaucluse. On compte notamment le FC Carpentras, le Ventoux Sud FC Mazan Bédoin, Les minots du Vasio, le SO Velleronnais et le Sporting Couthézon Jonquières. Les jeunes vauclusiens ont ainsi pu profiter de cette journée dans un lieu sportif mythique et partager avec l’ensemble des acteurs présents les valeurs des Jeux Olympiques et Paralympiques que sont l’excellence, le respect et l’amitié, et celles du sport paralympique, de courage, détermination, inspiration et égalité, où la parité fille/garçon, la diversité, l’inclusion sont célébrées et où le sport devient une puissante expression d’unité et de solidarité.

Lillia et Luca du FC Carpentras. ©DR/Orange

Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

À commencer par le Théâtre Antique qui affiche le 31 mai ‘Stars 80, encore’, des tubes du Vauclusien d’adoption Patrick Hernandez, mais aussi d’Émile & Images, Jean-Pierre Mader, Zouc Machine et Phil Barney. Les 7-8 juin : ‘Spectacul’Art’, les 2 700 choristes et 25 musiciens emmenés par l’Avignonnais Vincent Fuchs et accompagnés de la chanteuse Anggun interprèteront les chansons de Florent Pagny.

Le 19 juin, jour où passera la Flamme Olympique, ‘Musiques en Fête’ en direct sur France TV.  Le 23, l’auteur-compositeur-interprète Mika avec un orchestre philharmonique, le 29 la diva du piano Khatia Buniashvili pour le célébrissime concerto pour piano n° 1 de Tchaikowski.

En juillet, ça continue avec ‘Black Legends’, du gospel au jazz le 16. Le 22, retour devant le Mur d’Auguste du chouchou des Chorégies, Roberto Alagna dans une version concert de l’opéra de ‘Tosca’, à l’occasion du centenaire de la mort de Puccini. Autre style, MMA (Arts martiaux mixtes) le 25 juillet, de la boxe coups de pieds-poings-genoux le 27 avec le 6ᵉ Championnat du monde de kick-boxing. Le 30, ‘Deep Purple’, les britanniques pionniers du hard rock.

Dès le 2 août, un autre groupe mythique, les californiens de ‘Toto’ qui ont fêté leurs 40 ans en 2018 et qui continuent leurs tournées entre pop, rock et heavy metal avec leurs tubes Africa ou Rosanna. Le lendemain leur succèderont les chanteurs et musiciens de ‘Dire Straits Experience’, les ‘Sultans of swing’. Du 16 au 18, autre temps fort, avec le ‘Positiv Electronic Festival’, Charlotte de Witte, Tchami et Carl Cox, des shows high-tech son, lumière, video et mapping exceptionnels, l’an dernier il avait attiré 40 000 amateurs.

Enfin, en septembre, on pourra voir et écouter le pianiste et compositeur italien Ludovico Einaudi qui a notamment écrit la musique du film  Intouchables et pour conclure ces concerts, l’indémodable troubadour Francis Cabrel comblera ses fans en septembre. Déjà plus de 11 000 places ont été réservées et comme les gradins comptent 8313 places, il a fallu ajouter une seconde date, en plus du 13, le 14.

À titre d’information, les réservations vont bon train : déjà 4589 pour ‘Stars 80’, 2817 pour ‘Deep Purple’, 2957 pour ‘Toto’. Ce qui ravit le maire d’Orange, Yann Bompard. « Avec le Positiv Festival, le Théâtre antique est plein comme un œuf ! Chaque été, il y en a pour tous les publics, tous les âges, ceux qui aiment la chanson, l’opéra, la danse, le rock. Grâce à Sting, David Guetta ou Jamiroquai, il ne restait pas une seule place à vendre. Et les fans venus du monde entier, d’Australie, d’Angleterre, du Japon, des États-Unis ou d’Asie, ont réservé dès l’annonce du concert leur place et leur hôtel. C’est une véritable aubaine pour notre Théâtre Antique, notre ville, notre image et notre attractivité. »

D’après l’Office de Tourisme, autour de 500 000 touristes sont venus à Orange l’an dernier. Et pour conforter cette fréquentation, les services de la ville font le maximum pour proposer des animations tous’azimuts pour les familles et pas seulement au cœur de l’hémicycle du Théâtre Antique. Avec ‘La java du Cochon’ les 1er et 2 juin, un festival de gastronomie populaire « façon Rabelais » qui met à l’honneur le terroir et la charcutaille et avait attiré 20 000 participants l’an dernier. Il y a aussi les mardis et jeudis du Parc Gasparin avec pique-nique. Ou encore, un festival de Jazz gratuit du 13 au 19 juin avec notamment l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau.

Avec ces innombrables rendez-vous festifs, le maire ne cache pas sa satisfaction. Elle s’affiche aussi avec tous les chantiers dont bénéficie Orange. À commencer par la Base Aérienne 115 de Caritat qui attend cet été l’arrivée des avions de chasse Rafale avec un investissement de plus de 250M€ pour la piste de décollage, les hangars, le mess des officiers. 50M€ ont été débloqués — au terme de décennies d’atermoiements et de tergiversations pollitico-politiciennes — pour la fameuse déviation de la RN7 qui décongestionnera le centre-ville asphyxié par le passage de 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids-lourds. Enfin, pour 20M€, mise en valeur et sécurisation de la Colline Saint-Eutrope au-dessus des gradins du Théâtre Antique, sous la direction de l’architecte en chef des Monuments Historiques, Didier Repellin.

Prochain temps fort donc, le 19 juin avec le passage de la Flamme Olympique. On sait qu’un Village Olympique sera monté le matin avec des démonstrations de volley, basket, triathlon, hip-hop, escrime, judo, boxe, arts de rues… avec nombre d’associations, mais aussi les pompiers et les militaires de la BA 115. Évidemment, la circulation sera interdite au cœur de la ville et des restrictions de stationnement sont prévues. « C’est dommage, regrette Yann Bompard, on perd le caractère populaire à cause du sécuritaire. »

Yann Bompard (avec l’affiche) et ses collaborateurs.

Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

A 100 jours des JO de Paris, Bruno Fabre et Olivier Sanzeri de l’Insee Paca (Institut national de la statistique et des études économiques de Provence-Alpes-Côte d’Azur) dresse un état des lieux du sport dans la région*. En 2022, plus de 800 000 licences sportives ont été délivrées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont huit sur dix pour un sport pratiqué durant les Jeux olympiques d’été. Avec 161 licences sportives pour 1 000 habitants, la région se classe au 6e rang des régions françaises. Pour sa part, en affichant un taux de 155 licenciés pour 1 000 habitants, le Vaucluse figure en 63e position des départements métropolitains.

« La grande majorité des habitants de la région pratiquent une activité physique et sportive, qu’elle soit occasionnelle ou régulière, expliquent Bruno Fabre et Olivier Sanzeri de l’Insee Paca. Cette pratique peut être réalisée soit de manière autonome, en dehors de toute structure, soit encadrée au sein d’une association ou d’un club. Les clubs sportifs sont affiliés à l’une des 89 fédérations unisports qui délivrent les licences sportives nécessaires pour participer à des compétitions officielles. En 2022, les 8 200 clubs de Provence-Alpes-Côte d’Azur délivrent 828 000 licences annuelles sportives. Ce nombre avait nettement baissé en 2021 (-10 % par rapport à l’année précédente), en lien avec l’épidémie de Covid-19, mais est revenu à son niveau d’avant-crise dès l’année suivante. Par rapport à 2017, et malgré la hausse de la population régionale, le nombre de licences apparaît relativement stable. En 2022, Provence-Alpes-Côte d’Azur compte 161 licences pour 1 000 habitants, soit un taux de licence semblable à celui observé en France. »

Insee-Paca

Le Vaucluse 63e département en taux de licenciés
Dans le détail, avec un taux de 155 licences sportives pour 1 000 habitants le Vaucluse est en retrait de la moyenne régionale. Un résultat qui le place en 63e position du classement des départements métropolitains dominés par les Landes (217), les Pyrénées-Atlantiques (206) et les Hautes-Alpes (205).
Chez nos voisins, Drôme et Ardèche apparaissent comme plus sportif avec des taux respectifs de 172 et 177. A l’inverse, Gard (151) et Bouches-du-Rhône (149) affiche des niveaux de pratiques moins importants que le Vaucluse.

Insee-Paca

Davantage d’hommes et d’enfants
En région, « le taux de licence est deux fois plus important chez les hommes (225 licences pour 1 000 hommes) que chez les femmes (102 pour 1 000 femmes), poursuit l’étude de l’Insee-Paca. Cette différence peut s’expliquer par des pratiques plus fréquentes en dehors de clubs sportifs pour les femmes ou par une délivrance de licences différenciée selon le type de sport pratiqué. »

« La pratique d’un sport avec une licence au sein d’une fédération est très élevée chez les enfants : on compte 500 licences pour 1 000 enfants de 5 à 14 ans. Un décrochage progressif de la pratique sportive au sein d’une fédération est visible à l’adolescence. Prise de distance envers un encadrement, charge scolaire plus importante et pratique d’autres loisirs (dont des activités sportives en dehors de fédérations) sont des éléments qui peuvent expliquer en partie ce phénomène. Bien qu’il puisse également être pratiqué en dehors d’une structure officielle, l’insuffisance ou le manque de pratique sportive en fédération peut être un enjeu de santé publique, en particulier chez les enfants et adolescents. Chez les seniors, la pratique d’un sport au sein d’une fédération est peu fréquente : on ne compte que 70 licences pour 1 000 personnes âgées de 65 ans ou plus (voir graphique ci-dessous). »

Nombre de licences pour 1 000 habitants par tranche d’âge et par sexe en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Insee-Paca

Football, tennis et équitation sur le podium des sports olympiques d’été
« À partir du 26 juillet 2024, la France accueillera les 33e Jeux olympiques d’été, rappellent Bruno Fabre et Olivier Sanzeri. Si la majorité des épreuves se dérouleront à Paris, les villes de Marseille et Nice seront aussi hôtes d’épreuves sportives. Des rencontres du tournoi olympique de football se dérouleront à Marseille et à Nice. Marseille accueillera en outre les épreuves de voile (dériveur, planche à voile, kiteboard, etc.). »

« Parmi l’ensemble des 828 000 licences comptabilisées dans la région, 658 000 (79% de l’ensemble des licences) sont délivrées par une des 32 fédérations olympiques d’été et 157 000 par une des 54 fédérations non olympiques (19%). Parmi ces dernières, la fédération de pétanque et de jeu provençal enregistre le nombre le plus important de licences (27 000) devant celles de randonnée pédestre (25 000) et de karaté (21 000). Les trois fédérations olympiques d’hiver ne regroupent que 14 000 licences (moins de 2%). »

Paca compte deux fois moins de licences de football qu’en Bretagne
« En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les sports olympiques d’été sont, dans l’ensemble des licences de la région, légèrement sous-représentés. Parmi ces sports, le football (117 000 licences, 18 % de l’ensemble des licences des sports olympiques d’été) est le plus pratiqué devant le tennis (95 000 licences, 15 %) et l’équitation (44 000 licences, 7 %). Les dix sports olympiques d’été les plus pratiqués concentrent trois quarts des licences comme au niveau national. »

Données issues de l’édition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi.

« Parmi les sports comptant le plus de licences, la région se singularise par rapport à la France par une sous-représentation marquée du football (18% des licences olympiques d’été dans la région contre 24 % au niveau national). Rapporté à la population, le nombre de licences de football est deux fois plus faible dans la région qu’en Bretagne et Pays-de-la-Loire. Le basket-ball y est également moins pratiqué (4 % contre 6 %). La voile (6 % contre 3 %) et le tir (5 % contre 3 %), sont en revanche, surreprésentés dans la région. »

Quelle place pour les femmes dans le sport ?
« Dans la région, 222 000 licences sont détenues par des femmes, soit un tiers de l’ensemble des licences des fédérations olympiques d’été. Cette part est similaire à celle constatée en France. L’équitation (38 000 licences, 13% des licences olympiques d’été détenues par des femmes), le tennis (29 000, 9%) et la natation (20 000, 8%) sont les trois sports les plus pratiqués par les femmes au sein d’une fédération. Sur le podium masculin, le football est sur la première marche (106 000 licences, 24% des licences olympiques d’été détenues par des hommes), suivi du tennis (66 500, 15%) et du golf (29 000, 6%). Au niveau national, sur les podiums par sexe, le basket-ball arrive en 3e position avant le golf chez les hommes et la gymnastique remplace la natation chez les femmes. »

« Les femmes sont très présentes au sein des fédérations d’équitation, de danse et de gymnastique. Pour ces sports, plus de huit licences sur dix sont détenues par des femmes. Elles sont également surreprésentées au sein de la fédération de natation, avec plus d’une licence sur deux détenue par des femmes. Inversement, elles sont très nettement sous-représentées dans les fédérations de football, de rugby et de tir. »

Données issues de l’édition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi.

Quel âge pour quel sport ?
 « Le golf est le sport olympique d’été dont l’âge médian des licenciés est le plus élevé (61 ans), suivi du tir (50 ans) et de l’aviron (48 ans). À l’inverse, certains sports sont pratiqués par des personnes bien plus jeunes : une licence sur deux de gymnastique est détenue par une personne de moins de 8 ans, de moins de 9 ans pour le judo et de moins de 11 ans pour la natation et le taekwondo. »

« Jusqu’à 9 ans, la gymnastique est le sport le plus prisé par les filles (17% des licences des filles de moins de 9 ans sont enregistrées au sein de la fédération de gymnastique) puis l’équitation passe en tête, jusqu’à 34 ans (20% des licences entre 10 et 34 ans), suivie du tennis (16% des licences chez les plus de 34 ans). Au-delà de 50 ans, la pratique du golf devient la plus courante (16%). Les garçons de moins de cinq ans pratiquent souvent le judo (22%). Puis le football devient le sport le plus choisi, jusqu’à 49 ans. À partir de 50 ans, les pratiques du tennis, du tir et du golf arrivent en tête. »

Une hausse importante du nombre de licences notamment chez les femmes
« Entre 2017 et 2022, dans la région, le nombre de licences dans les fédérations olympiques d’été augmente de 4,1% quand la population croit d’environ 2%, conclut l’étude de l’Insee. La progression dans la région est la plus forte de France (hors Mayotte), juste derrière la Corse (+4,4%). Au niveau national, le nombre de licences stagne sur la période (-0,1%) malgré une augmentation de la population (+1,6%). »

© Aviron en Vaucluse.mp4

« En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’évolution du nombre de licences dans les fédérations olympiques d’été varie fortement entre les départements. Les départements les plus dynamiques sont les Alpes-Maritimes (+7,6%) et les Hautes-Alpes (+5,9%). Le nombre de licences augmente dans le Var (+4%) et les Bouches-du-Rhône (+3,4%). Il est stable en Vaucluse (+0,1 %) tandis qu’il diminue fortement dans les Alpes-de-Haute-Provence (-7,6%). Dans le top 10 des fédérations olympiques d’été, deux connaissent une baisse de leur nombre de licences entre 2017 et 2022 : la fédération de judo (-15%) et celle de handball (-5%). La natation et la voile ont le vent en poupe avec des augmentations de respectivement 22% et 15 %. Le nombre de licences de basketball est stable. Entre 2017 et 2022, la hausse du nombre de licences est environ deux fois plus importante pour les femmes (+5,9% contre +3,2%). Au niveau national, le nombre de licences détenues par des femmes progresse moins vite (+1,8%), tandis qu’il diminue pour les hommes (-1%). »

Etude de Bruno Fabre et Olivier Sanzeri de l’Insee Paca complétée par des données de l’édition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi ( L.G.)

*Les éléments préparatoires à cette publication ont été réalisés dans le cadre d’une collaboration entre l’Insee et l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep). L’Injep, à travers sa mission des enquêtes, des données et études statistiques (Medes), constitue le service statistique ministériel (SSM) responsable des champs de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative et du sport.

Les hommes, les cadres et les plus diplômés déclarent plus souvent une activité physique et sportive
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, huit personnes de 15 ans ou plus sur dix déclarent pratiquer dans l’année une activité physique et sportive (au sein d’un club, d’une association, en salle de sport ou en dehors de toute structure) que ce soit occasionnellement (moins d’une fois par semaine pour un peu plus d’une personne sur dix) ou à un rythme régulier (au moins une fois par semaine pour près de sept personnes sur dix). Marche, course à pied, athlétisme, activités de la forme et de la gymnastique, danse, vélo et sports urbains (skate, roller) sont les activités les plus prisées, que ce soit avec ou sans licence.
Le profil socio-démographique influe fortement sur la pratique d’une activité physique et sportive. Elle est moins fréquente chez les femmes (77% contre 85% chez les hommes). De même, les moins diplômés (niveau d’étude inférieur au bac) pratiquent moins souvent une activité physique ou sportive (70% contre 95% pour les diplômés d’un niveau supérieur au bac). De manière générale, les personnes en emploi pratiquent plus fréquemment une activité physique ou sportive (90%) notamment les cadres et professions intellectuelles supérieures (93% contre 68% des ouvriers). La pratique d’une activité physique et sportive occasionnelle ou régulière est plus fréquente chez les moins de 50 ans notamment chez les personnes âgées de 15 à 29 ans (94%). En revanche, elle est bien moins développée chez les personnes de 50 ans ou plus (71%).


Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

L’institut Sainte-Catherine spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses, a inauguré ce jeudi 11 avril un rameur offert pour les patients de la Maison Sainte-Catherine. Une première qui s’est faite en présence de la Société nautique d’Avignon (SNA) venu faire découvrir les bienfaits de l’aviron, du donateur à l’initiative de ce projet, du personnel encadrant des Sainte Catherine mais surtout de patientes actuelles de l’Institut qui ont pu essayer ce nouvel outil sportif qui leur sera mis à disposition.

Une initiative née d’une belle histoire

Tout a commencé avec une belle histoire. Magalie est patiente à l’Institut Sainte-Catherine et suit un traitement de 16 mois pour traiter son cancer. Nicolas, son mari qui est passionné par la course et les défis d’endurance décide de participer à la Backyard, à Monteux, le 13 octobre 2023, un ultramarathon à élimination avec un parcours de 6,7km autour du lac de Beaulieu. Pour rendre hommage et soutenir son épouse, le vauclusien décide d’effectuer 16 tours complets soit l’équivalent de la durée du traitement de son épouse. 100km et 16 heures de course accomplie, le défi est relevé.

Une initiative qui donne une nouvelle idée à Nicolas « j’ai monté une cagnotte Leetchi en amont de l’événement et en expliquant ma démarche. Avec les 1 800€ collectés, j’ai décidé d’offrir un rameur aux patients et patientes de Sainte-Catherine pratiquant l’Activité physique adapté (APA). J’ai vu à travers l’expérience de ma femme les bienfaits du sport chez les personnes atteintes de maladies graves comme le cancer, c’est une vraie thérapie et on voulait contribuer à sa démocratisation auprès de ceux qui en ont besoin » explique-t-il.

« Je reste persuadé que ça a grandement contribué dans mon processus de guérison. »

Un appareil opérationnel depuis février dernier
Si le rameur tant attendu par l’ensemble du personnel et les patients de l’Institut Sainte-Catherine a été officiellement présenté ce jeudi 11 avril, l’appareil est en fait opérationnel depuis février dernier. Une machine qui permettra à plusieurs malades de poursuivre leur rééducation et pratiquer une activité physique adapté à leurs contraintes liées à leurs pathologies. Françoise Pézenas, patiente de l’institut est actuellement en rémission de son cancer et elle vient de finir sa rééducation au sein de cette même maison Sainte Catherine.

Pour elle, l’arrivée de ce rameur est une bénédiction qui apporte bien plus qu’une simple activité physique « j’ai déjà pu essayer ce rameur qui est arrivé en début d’année, c’est mon oncologue qui m’a conseillé de venir en pratiquer après mon hormonothérapie qui m’a lessivé. À partir du moment où je suis venu faire mon premier jour de rééducation, je suis venu m’entrainer trois fois par semaine et ça m’a fait un bien fou. Je reste persuadé que ça a grandement contribué dans mon processus de guérison. » affirme-t-elle.

Les patientes de l’Institut Sainte-Catherine testent le rameur offert et les deux mis à disposition par le SNA pour l’après-midi.

Le sport en guise de thérapie et de traitement
A l’origine de ce projet, on retrouve également Clémence Mugica, enseignante en activité physique adaptée pour l’Institut Sainte-Catherine. Cette titulaire d’une licence STAPS est chargé depuis deux ans de faire pratiquer une activité physique aux patients de l’institut conformément à leur profil et les caractéristiques de leur maladie.
Cette initiative n’est pas le premier coup d’essai de la jeune enseignante « J’ai mis en place un atelier d’escrime santé avec le club d’Orange en février qui s’est très bien passé et l’arrivée de ce rameur est une bonne opportunité pour continuer le développement de notre travail de thérapie par le sport. La pratique sportive est le seul moyen non médicamenteux qui permet de lutter contre la fatigue des traitements en oncologie Il offre une reconstruction totale du patient et recrée du lien social, c’est une thérapie avant, pendant et après le cancer » assure Clémence.

« La pratique sportive au quotidien permet de prévenir plusieurs types de cancers. »

3 000 cas de cancers par an seraient dus à l’insuffisance d’activité physique, un constat alarmant pour Clémence qui rappelle les bienfaits du sport et son aspect préventif et protecteur dans la vie de tous les jours « la pratique sportive au quotidien permet de prévenir trois types de cancers : le sein (diminution de 13%), le colon (diminution de 20% du risque) et le poumon (diminution de 27% du risque) » précise-t-elle.

Le sport comme traitement et thérapie. Un processus qui a parfaitement réussi à Françoise Pézenas qui ne voit plus aujourd’hui son avenir sans activités physiques régulières « La découverte de l’aviron pendant ma maladie et les séances de rééducation sportive avec Clémence m’ont transformé et je n’aurai pas pu me remettre sans. Grace à ce travail effectué, j’ai pu participer la semaine dernière à l’avignonnaise qui est une marche à pied de 6 kilomètres, vous imaginez ? Je n’arrêterai plus jamais, je me suis même inscrite à la natation dans le cadre su sport santé à Montfavet. » sourit Françoise.

La pratique de l’aviron, un bien être bio-psy-social
S’il existe bien un sport qui est parfaitement adapté aux besoins et contraintes des patients de Sainte-Catherine, c’est bien l’aviron. Sur le plan physique, il renforce les groupes musculaires de l’ensemble du corps sans portée traumatisante pour celui-ci et améliore la capacité cardio-respiratoire, l’équilibre, la coordination et la synchronisation. Sur le plan psychologique et social, il permet de rompre avec l’isolement en pratiquant un sport collectif et de diminuer le stress et l’anxiété. 

Il est fortement recommandé dans les suites d’un parcours de soins en oncologie. Avec l’inauguration de ce rameur dont la pratique est semblable aux mouvements de l’aviron, la présence du SNA (Société Nautique d’Avignon) apparaissait comme pertinente. Pascal Chalayer, chef de base au sein du club sportif était donc là pour représenter le SNA qui a mis à disposition pour l’occasion deux rameurs utilisés par les adhérents.

Présentation de l’activité aux patients de l’Institut.

Au programme de l’intervention du coach d’aviron, simulation de course mais surtout démonstration et précieux conseils pour utiliser de manière efficace la machine mise à disposition des patients. Pour ce sportif, responsable du pole aviron santé, sa venue et son intervention ont également une portée pour la suite « on a un groupe au sein d’aviron santé dédié au dragon boat où on accueille déjà beaucoup de patientes et patients atteints ou guéris de cancers, ce que l’on souhaite c’est qu’il y en ait un maximum qui nous rejoigne. » annonce-t-il.

D’autres projets entre le SNA et Sainte-Catherine ?
Outre le bien-être physique que cette pratique apporte, Pascal Chalayer voit également un aspect associatif et social fort dans la mise en place de ces dispositifs « Avec notre groupe des dragons lady’s, on propose un grand nombre d’activités adaptées à ce qu’elles peuvent faire et puis on est un club de sport avec des moments de vie. Des liens très forts s’y créent. Les personnes malades ou en voies de guérison peuvent se soutenir les unes avec les autres c’est ce qu’il y a de plus beau ».

Fort d’un long partenariat avec l’Institut Sainte-Catherine, le SNA compte poursuivre ce genre d’initiatives en faveur des personnes atteintes de pathologies graves c’est en tout cas ce que souhaite Pascal Chalayer qui voit plusieurs projets pour l’avenir, toujours placé sous le signe du collectif et du dépassement de soi « nous aimerions faire participer des patientes et de patients qui nous rejoignent à un festival de Dragon Boats à Annecy et également au challenge la vie rose à Paris » espère-t-il.


Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange

La commune de Saint-Didier, labellisée Terre de Jeux, poursuit son engagement pour la vie associative et sportive en installant plusieurs nouveaux équipements sportifs. Un aménagement qui devrait favoriser le bien-être et la multiplication d’activités physiques en plein air de ses habitants.

Une décision qui va dans l’esprit de l’année olympique que va vivre la France cette année. La mairie de Saint-Didier a installé deux tables de ping-pong au sein de son jardin public début mars. Deux autres tables devraient suivre dans les Garrigues, sous les chênes, tout près de la crèche Chante Cigale, ainsi qu’un terrain de basket 3×3 et un agrès de musculation.

Des nouveaux terrains de jeux dont le coût des aménagements a couté 75 139,49€ à la ville, qui a néanmoins pu compter sur une aide subventionnelle de 48 000€ de la part du Ministère des Sports dans le cadre des 5 000 équipements alloués pour les JO 2024. Ces espaces vont venir offrir de nouvelles possibilités d’activités et de loisirs en plein air à tous les Saint-Didierois.      

Se dépenser et se divertir en cette année de jeux olympiques 

La décision de mettre en place ces nouveaux équipements sportifs entre totalement dans l’engagement pris par la mairie de Saint-Didier de favoriser la pratique sportive au sein de sa commune et de perpétuer le label Terre de Jeux. 

L’année 2024, qui est placée sous le signe de l’esprit olympique avec les jeux qui se dérouleront à Paris dès le 26 juillet, est également une parfaite occasion pour les villes françaises de démocratiser la pratique de tous les sports.

L’aménagement d’un terrain de basket 3×3 est un parfait exemple de cet esprit olympique. Cette pratique qui se joue sur un demi-terrain de basket avec un seul panier fait son apparition comme sport olympique et sa pratique sera désormais possible à Saint-Didier. Des ateliers de découverte seront proposés aux élèves de la commune et plusieurs animations sportives devraient suivre dans l’année. 

©Mairie de Saint-Didier

https://echodumardi.com/tag/sport/page/2/   1/1