18 avril 2025 |

Ecrit par le 18 avril 2025

Que faire des anciennes gravières ?

En France, chaque année, le secteur du BTP a besoin d’environ 400 millions de tonnes de granulats (sables et graviers). Ils sont à 75 % extraits de carrières, de rivières et de la mer. Une rivière comme la Durance offre une ressource importante pour les entreprises locales. Entre le barrage de Serre-Ponçon et Avignon, une bonne dizaine de carrières y sont installées. Mais que faire de ces sites lorsque l’exploitation en a cessé ?

L’extraction de granulats depuis le lit des rivières n’est plus autorisée depuis le début des années 90. Les carriers ont dû trouver des terrasses alluviales situées à proximité des cours d’eau. Mais en creusant pour extraire les granulats, l’eau des nappes phréatiques remonte naturellement et transforme ses carrières en plans d’eau. Si l’eau est une ressource essentielle à la vie et qu’elle est une force d’attraction naturelle pour l’homme, le devenir des gravières, après l’arrêt de leur exploitation, est loin d’être une « fin de carrière » paisible.

Christian Mounier, Maire de Cheval-Blanc

Mais les concessionnaires des carrières ne laissent pas toujours les sites dans le meilleur état en quittant les lieux
Appartenant la plus part du temps au domaine public, ces gravières sont souvent récupérées par des collectivités qui en sont propriétaires et/ou en assurent la gestion. Ce qui est le cas, par exemple, du lac de Peyrolles géré la métropole Aix Marseille Provence, ou celui de la Lionne propriété de la ville de Sorgues. Mais les concessionnaires des carrières ne laissent pas toujours les sites dans le meilleur état en quittant les lieux. C’est ce qui se passe au plan d’eau de la Grande Bastide, à Cheval-Blanc, où son maire Christian Mounier a saisi la justice dans le différent qui l’oppose à l’ancien exploitant Durance Granulats.
Sur ce dossier on pourrait d’ailleurs s’étonner que les associations écologiques, si prompt à se mobiliser, n’aient pas fait entendre leurs voix ?

Une opportunité ou une galère ?
Quand ce n’est pas la justice qui est appelé à trancher, la question du devenir de ces plans d’eau n’en reste pas moins un vrai sujet pour ne pas dire une préoccupation pour les collectivités qui en ont la charge. A Sorgues, avant de devenir un lieu de détente et d’hébergement insolite, le lac de la Lionne était devenu un endroit insalubre et peu fréquentable. Même les pécheurs ne s’y risquaient plus beaucoup. La mairie, qui en est propriétaire a dû évacuer près de 100 m3 de déchets et sécuriser le site avant de le louer – pour une durée de 30 ans – à la société Coucoo Cabanes. Cette société qui exploite aujourd’hui 5 domaines en France, a investi à Sorgues 4 millions d’euros pour construire 20 cabanes sur ce plan d’eau de 10 hectares. Louées d’avril à octobre, ces cabanes flottantes ou sur pilotis sont totalement intégrées à la nature.

Gaspard de Moustier l’un des deux dirigeants et fondateurs de Coucoon Cabannes

Pour Gaspard de Moustier, l’un des deux co-fondateurs de la société, son offre se construit autour du bien-être et du respect de la nature. Plus tendance c’est difficile. Se qualifiant volontiers « d’utopistes raisonnables », la démarche de ces entrepreneurs s’appuie sur des principes qui les engagent. Outre l’attention apportée au respect de la nature environnante, la société fait appel à des fournisseurs locaux et en particulier pour les repas qui sont livrés aux clients. Les cabanes ne sont pas équipées de cuisines, comme dans les hôtels. C’est aussi le moyen de limiter l’impact sur un environnement particulièrement fragile comme les milieux aquatiques. La société a créé, sur le site de Sorgues, 25 emplois et estime que les retombées économiques directes sur le commerce local sont de l’ordre de 0,5 M€ par an. Avec un taux d’occupation de 85 % la société annonce un CA annuel de 1,7 M€.

D’une vilaine cicatrice dans le paysage cette ancienne gravière est devenue un atout pour la ville
Pour Thierry Lagneau, le maire de Sorgues, c’est un aménagement qui respecte la nature et qui est valorisant pour la ville. « C’est une reconversion pertinente et utile », précise-t-il. Au-delà des retombées économiques ce projet semble cocher toutes les cases, à commencer par la réhabilitation d’un lieu qui créait des nuisances de toutes sortes. D’une vilaine cicatrice dans le paysage cette ancienne gravière est devenue un atout pour la ville. Thierry Lagneau, estime qu’il s’agit là « d’un outil de communication et qui apporte de vraies retombées à l’économie locale ». La vélo route, baptisée ViaRhôna, qui relie les berges du lac Léman à celles de la méditerranée, a la bonne idée de passer à toute proximité du lac de la Lionne ce qui peut en faire un gite d’étape de choix. « Pertinent et utile » disait-il.

Thierry Lagneau, Maire de Sorgues

Entre la décision du projet et son ouverture il faut au minimum entre 3 et 4 ans
Mais la réhabilitation d’une ancienne gravière nécessite une détermination et un investissement en temps importants. Entre la décision du projet et son ouverture il faut au minimum entre 3 et 4 ans. « C’est long, parfois épuisant quand on sait à quel point ce sont des petits projets à taille humaine très engagés et respectueux de l’environnement, mais c’est le temps nécessaire pour faire des projets exceptionnels » précise Gaspard de Moustier. Même son de cloche du côté de Cheval-Blanc où Christian Mounier, son maire, estime que plusieurs années seront nécessaires à la conduite du projet d’aménagement du plan d’eau de la Grande Bastide, et cela une fois que l’ancien exploitant aura remis le site en l’état… Sur cette ancienne gravière de 30 hectares dont l’exploitation a cessé en 2021, il est prévu sur une partie d’aménager une plage de 1km destinée à la baignade et à la pratique de sports nautiques non polluants. L’autre partie serait plutôt destinée à la création d’un espace naturel réservé aux promeneurs. Il est à noter que ce plan d’eau jouxte un camping de 500 places, ce qui constituerait un espace touristique d’importance pour l’économie locale.

Cabanes des grands cépages à Sorgues

En attendant la ville a fait l’acquisition d’un terrain de 6 hectares situé à proximité pour un futur parking
Mais pour l’instant Christian Mounier reconnaît qu’il est encore difficile de se projeter dans le futur de son projet. « Nous devons d’abord régler le différend avec l’ancien exploitant de la gravière » précise-t-il. L’édile de Cheval-Blanc tient particulièrement à l’aménagement de ce plan d’eau. « Nous avons là un site exceptionnel : pas d’autoroute ou de ligne TGV à proximité encore moins de ligne à haute tension, et avec pour horizon d’un côté le petit Luberon et de l’autres les Alpilles, c’est unique ». En attendant la ville a fait l’acquisition d’un terrain de 6 hectares situé à proximité pour un futur parking. On est sur les starting-blocks.
L’agence de développement économique Vaucluse Provence Attractivité accompagne la ville de Cheval Blanc dans ce projet qui ressemble, il faut bien le dire, à une course à obstacles.

Gravières de Mallemort

« Nous chercherons toujours à encourager les projets qui peuvent avoir une dimension écologique et de préservation du milieu naturel »
De son côté le SMAVD (Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance) qui a la gestion du bassin de la basse Durance et pour mission la sauvegarde et la valorisation de cet espace naturel, voit ce type de projet d’un bon œil. « Nous chercherons toujours à encourager les projets qui peuvent avoir une dimension écologique et de préservation du milieu naturel » affirme Julien Gobert, directeur domaines administration finances et informatique du syndicat mixte.

L’eau peut être un atout important pour ne pas dire central dans l’attractivité touristique des territoires. La pratique d’activités nautiques en eau douce peut également constituer une vraie alternative à celles proposées par les stations balnéaires. De plus les eaux de ces anciennes gravières, qui en raison de leur charge minérale et/ou la présence d’un plancton particulier sont bleues turquoises, elles ont de quoi attirer en nombre les touristes mais pas que… 

Pour en savoir plus :
Les cabannes des grands cépages : www.cabanesdesgrandscepages.com
Le syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance : www.smavd.org
Le lac de Peyrolles géré par la Métropole Aix Marseille Provence : culture-sport-nautisme-et-grands-evenements/equipements-dinteret-metropolitain-sport/lac-de-peyrolles/


Que faire des anciennes gravières ?

Montmartre est le quartier parisien au charme fou qui mêle verdure, culture et qui ressemble à un petit village. C’est cet esprit bohème qui va envahir la ville de Sorgues ce samedi 1ᵉʳ juin avec une nouvelle édition de l’événement du Petit Montmartre.

Ce samedi 1ᵉʳ juin, le centre ancien de la ville de Sorgues va se transformer en Petit Montmartre. Pour l’occasion, plus de soixante exposants, peintres et artisans, vous présenteront leurs œuvres et créations artisanales. Le public trouvera de la décoration, des bijoux, des bougies, et bien d’autres choses.

Les commerçants sorguais seront aussi de la partie puisqu’ils organiseront une braderie en collaboration avec CAP Sorgues. L’occasion idéale de faire de bonnes affaires.

Plusieurs animations auront lieu tout au long de la journée comme des ateliers créatifs gratuits pour les enfants sur le thème de la nature, un spectacle de marionnettes à 15h, le prix du concours de l’objet roulant fleuri qui récompensera les plus beaux véhicules décorés à 17h30, de la musique dans les rues, mais aussi des foodtrucks pour se rassasier et se faire plaisir.

Samedi 1ᵉʳ juin. De 10h à 19h. Cours de la République. Sorgues.


Que faire des anciennes gravières ?

L’avenue d’Avignon, qui est une artère stratégique de la commune de Sorgues, très fréquentée par les automobilistes, va bénéficier d’un coup de neuf. Les travaux débuteront le lundi 1ᵉʳ juillet prochain pour une durée estimée de 18 mois.

La communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat et la Ville de Sorgues ont décidé de lancer un projet d’envergure. L’avenue d’Avignon, qui compte de nombreux passages des automobilistes au quotidien, va bénéficier d’importants travaux de requalification. L’avenue dessert le pôle culturel Camille Claudel, la police municipale, le service Ambulance de la commune, Renault, ou encore Michel Poids Lourds. C’est pourquoi le chantier, qui nécessitera une interdiction de la circulation, se déroulera en trois phases étalées entre juillet 2024 et janvier 2026.

Pendant cette période, des déviations seront mises en place et indiquées, les services municipaux (Police municipale et pôle culturel), les commerçants et artisans, les agences et les professions libérales situés sur l’avenue resteront ouverts et accessibles, et les parkings (place Charles de Gaulle, place Dis Iero et avenue de Cessac) resteront à disposition.

Un projet, cinq objectifs

Ce projet d’envergure a de multiples objectifs. Premièrement, les travaux visent à améliorer la qualité environnementale. L’avenue sera végétalisée grâce à la plantation de 70 arbres et de nombreux arbustes et plantes, des îlots de fraicheur seront créés ainsi qu’une esplanade centrale pour accueillir promeneurs et habitants. Les revêtements seront clairs et drainants pour limiter les chaleurs estivales et désimperméabiliser les sols.

Grâce à ce coup de jeune, l’avenue sera plus esthétique, et donc plus accueillante. Le parvis du Pôle culturel Camille Claudel sera réaménagée, du mobilier urbain moderne et harmonieux sera installé, et les réseaux aériens seront enterrés.

L’aménagement de cheminements piétons sécurisés et de pistes cyclables à double sens permettront de laisser plus d’espace aux mobilités douces, offrant une étape supplémentaire dans la liaison verte entre la Voie des papes et la gare SNCF.

30 nouvelles places de stationnement seront aménagées. Il y aura donc 196 places en tout. Les feux du carrefour Gentilly seront supprimés et des arrêts minutes seront installés devant le pôle culturel, ce qui permettra une meilleure fluidité de circulation.

Des plateaux routiers seront aménagés, et les arrêts de bus et les réseaux d’eau potable et d’eaux usées seront mis aux normes, ce qui permettra la sécurisation de l’avenue.

Les trois phases des travaux

La première tranche des travaux de l’avenue débutera le 1ᵉʳ juillet et s’achèvera en janvier 2025. Elle concernera la section entre le giratoire D907 et l’intersection rue des Rosiers. Dans le même temps, des travaux auront lieu sur l’avenue Achille Maureau, qui sera, elle aussi, fermée à la circulation.

La seconde tranche des travaux se fera entre novembre 2024 et juillet 2025. Elle concernera la portion de l’avenue située entre l’intersection rue des Rosiers et l’intersection avenue Gentilly.

Enfin, la dernière tranche des travaux, qui touchera la section entre l’intersection avenue Gentilly et la portion située face au Crédit Agricole, débutera en mai 2025 et s’achèvera en janvier 2026.

©Sorgues

Que faire des anciennes gravières ?

Sept étapes, cinq communes traversées, trois sites emblématiques, un concert inédit ainsi que des invités et des porteurs locaux, sportivement reconnus, c’est le programme qui aura lieu le 19 juin 2024 sur le département du Vaucluse à l’occasion du passage de la flamme olympique. Des festivités qui ont été présenté ce jeudi 23 mai à l’Hôtel du département par Cécille Helle, maire d’Avignon et Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse, en compagnie des maires de chaque commune qui accueilleront cet évènement historique.

Le compte à rebours se rapproche inexorablement de sa fin. Dans moins de quatre semaines, la flamme olympique traversera le département du Vaucluse et ses cinq communes de l’Isle-sur-la-Sorgue, du Mont Ventoux (ville de Bédoin), d’Orange, de Sorgues et enfin d’Avignon avec un embrasement du chaudron en guise de bouquet final qui aura lieu à 19h20 au pied du pont Saint-Bénézet.

« Cette flamme traversera les communes historiques de notre département. Nous voulons une belle journée, une belle fête sur notre territoire qui est une terre de sport et de culture, quand on voit de quelle manière Marseille a accueilli la flamme, on se dit qu’il y a un vrai défi à relever pour nous » commence Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse aux cotés de Cécille Helle, maire d’Avignon et des maires des communes qui accueilleront la flamme ainsi que tous les relayeurs et porteurs déjà annoncés.

Des animations sportives en pagaille

Tout commencera à Rustrel, dès 8h30 aux Ocres avec une arrivée de la flamme qui sera quelque peu confidentielle puisque fermée au public pour des raisons de sécurité « Le Colorado provençal est un site qui peut être sujet aux feux de forêts et qui est difficile d’accès, on ne peut pas prendre le moindre risque. Néanmoins, nous proposons une retransmission des images à tous les rustreliens dans la salle de la ville et plusieurs photographies seront effectuées pour graver ce souvenir dans la mémoire vauclusienne » annonce Pierre Tartanson, maire de la commune.

La flamme sera ensuite sur la commune d’Apt pour une étape de 3,3 km de 9h à 9h55 avec 16 porteurs qui se relaieront. En cette année exceptionnelle de jeux olympiques sur le territoire nationale, l’ensemble des acteurs départementaux ont souhaité célébrer les valeurs du sport en proposant de nombreuses activités en cette journée du 19 juin. Ainsi, la ville d’Apt proposera après le passage de la flamme des mini tournois de basketball devant les écoles Giono et Bosco ainsi que des ateliers de volleyball, de badminton, de tennis de table et des démonstrations de danse et de cheerleading.

Sorgues déjà en mode J.O

Ce ne sera là que les prémices d’une journée très animée un peu partout sur le département vauclusien. La flamme poursuivra ensuite son chemin par l’Isle-sur-la-Sorgues au niveau du camping de la Sorguette, la commune vauclusienne traversée par La Sorgue a tenu à mettre en valeur son environnement en vue des activités sportives proposées à travers une mise à l’honneur de l’eau « nous aurons un certain nombre de démonstrations de notre club de canoé kayak CCKI durant le passage de la flamme qui mettront en lumière toute la vitalité de notre ville » se réjouit Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgues.

Après un passage par le Mont Ventoux et la commune de Bédoin où une ascension du « Géant de Provence » organisée par la Fédération Française de Cyclisme sera effectuée par une cinquantaine de cyclistes féminines, la flamme traversera Orange puis Sorgues où 1.200 enfants l’attendront au Parc municipal. Pour la ville de 18.000 habitants, les festivités et évènements liés au sport ont déjà commencé et se poursuivront en amont du passage de la flamme comme l’a expliqué le maire de la commune Thierry Lagneau « nous avons déjà eu une exposition au pole culturel du 6 au 22 mai sur le thème les mots du sport , ensuite le 25 mai, nous organisons une journée sur le thème du sport santé et le 10 juin, les élèves de l’école Maillaude joueront une pièce qui s’appellera Andolympie et le jour J, nous aurons également un grand show BMX à 21h30 dont nous sommes très fiers ».

Pour les avignonnais, une journée de fête… et de circulation  

Pour tous les habitants d’Avignon, la journée du 19 juin ne sera pas oubliée d’ici tôt. 7,6 km de parcours, le plus long parcours de France, 37 porteurs et des animations sportives et culturelles en pagaille pour célébrer cette journée historique qui se terminera en feu d’artifice par le concert de Bob Sinclar, sur le parking de l’Oulle.

Le départ de la flamme olympique s’effectuera de la Plaine des Sports à 17h45. Sur le complexe sportif, situé au 185 Avenue Pierre Sémard, des évènements de cross-fit, de BMX, de tennis, de judo, de rugby, de street-art, de musique rythmeront le jour J avec l’organisation également d’évènements d’handisport sur plusieurs activités « ces jeux olympiques sont aussi des jeux handisport, il est important de le rappeler, c’est pour cela que nous avons ce type d’ateliers et des porteurs qui sont des représentants de l’handisport importants sur nos terres vauclusiennes » a rappelé Cécile Helle, maire d’Avignon.

Avant l’arrivée en fanfare au Pont d’Avignon, un show de BMX effectué par la Team Starlight Stunt Show sera effectué sur le parvis de la gare SNCF et un show de foot freestyle sera proposé sur la place du Petit Palais. Avignon terre de sport mais aussi terre de culture proposera également des animations culturelles à la bibliothèque Jean-Louis Barrault avec une exposition et une olympiade de la culture.

Comme évoqué précédemment, un dispositif particulier sera mis en place pour cette journée inédite en termes de circulation. La circulation sera modifiée avec un passage aux bords des allées de l’oulle fermé dès 9h du matin dans le sens le Pontet/Courtine puis dans les deux sens à partir de 14h. Le pont de l’Europe ne subira aucun changement et demeurera empruntable toute la journée.

Grace au soutien du Grand Avignon, l’ensemble des transports en commun (bus et tramway) fonctionneront et seront totalement gratuits ce jour-là « j’en appelle à la responsabilité de tous les vauclusiens pour que cette fête soit une totale réussite. Nous mettons tout en œuvre afin de proposer des solutions viables et facile d’accès, on vous recommande d’utiliser les parkings relais où de nombreuses navettes seront mises à votre disposition » affirme Cécile Helle.

DR : Département du Vaucluse

Programme complet disponible en cliquant ici


Que faire des anciennes gravières ?

L’enseigne discounter non alimentaire Action organise une session de recrutement dans ses magasins ce samedi 25 mai. Près de 150 postes sont à pourvoir en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les candidats pourront déposer leur CV dans sept des magasins vauclusiens.

Ce samedi 25 mai, les magasins Action d’Apt, Avignon-Courtine, Avignon-Mistral, Bollène, Orange, Sorgues et Valréas participeront à la session recrutement de l’enseigne. Les candidats pourront venir munis de leur CV et échanger sur place avec les recruteurs et certains collaborateurs afin de découvrir les missions proposées.

148 postes sont à pourvoir en tout en région Paca, tels que responsables de magasin, responsables adjoints, et employés de magasin. L’enseigne recrute des employés de magasin en contrats CDI et CDD à temps complet (35h) mais aussi à temps partiel (30h et 24h). Certains postes peuvent s’adapter à des contrats étudiants.


Que faire des anciennes gravières ?

Le Ballet Julien Lestel présente la Misatango et le Bolero au pôle culturel Camille Claudel à Sorgues le samedi 25 mai à 20h30. Julien Lestel, ancien danseur à l’Opéra de Paris puis au Ballet national de Marseille fait partie de la nouvelle vague de chorégraphes français qui jouissent d’une reconnaissance internationale. 

Le Ballet Julien Lestel, soutenu par la Ville de Marseille et le Département des Bouches-du-Rhône, qu’il dirige depuis 2007 est formé d’une douzaine de danseurs. Avec cette compagnie, il a proposé plus d’une vingtaine de représentations qui se sont joués en France et à l’étranger.

Pour cette représentation sur le territoire vauclusien, l’artiste français proposera un spectacle qui se déroulera en deux parties suivantes : 

Misatango
Musique : Martín Palmeri
Durée : 45 min
Cette Misatango est composée sur les mêmes mouvements qu’une messe en latin classique, à laquelle se mêlent les harmoniques et les rythmes syncopés du tango. Créée en 1996, la Misatango (« Messe à Buenos Aires ») connaît un succès planétaire : jouée en 2013 au Vatican en l’honneur du pape François, au Carnegie Hall de New York en avril 2016, et enregistrée en France par Michel Piquemal.

Boléro Sur la célèbre partition de Maurice Ravel, composée pour un ballet en 1928, la chorégraphie fait écho à cette œuvre constituée d’un thème et d’un contre-thème soutenus par un crescendo orchestral ininterrompu. La mélodie ca­resse la danse et la transporte dans un uni­vers intemporel où les danseurs se laissent emporter dans la rythmique hypnotisante. Musique : Maurice Ravel 15 min

Infos pratiques : « Le ballet Julien Lestel présente Misantago et Boléro ». Samedi 25 mai 2024. 20 h 30. Pôle culturel Camille Claudel. 285 avenue d’Avignon. Sorgues. Tarif : 15€/12€. Pass famille : 25€. Étudiants : 5€. Réservation : 04 86 19 90 90


Que faire des anciennes gravières ?

70 étudiants en 3e année de licence Administration, économique et sociale (AES) de l’université d’Avignon ont réalisé une étude sur les Quartiers politique de la ville (QPV) de Vaucluse. Ces travaux, intitulés « Derrière les clichés des quartiers prioritaires : Des formes d’attachements construites entre économies informelles et sentiments d’exclusion » viennent d’être présentés ce mardi 7 mai 2024 lors d’une restitution orale au sein de la faculté.

Les élèves de la promotion 2023-2024 de 3e année de la licence AES (Administration, économique et sociale) de l’Université d’Avignon ont effectué lors de leur 6e semestre une large étude autour des Quartiers politique de la ville (QPV) de Vaucluse constituée d’entretiens, d’études ethnographiques et de données quantitatives. Ce travail a été présenté ce mardi 7 mai lors d’une restitution orale menée par les principaux acteurs de cette étude, à savoir les étudiants qui ont présenté l’ensemble de leurs recherches lors d’une conférence à la faculté qui a réuni une centaine de personnes « notre premier travail c’était l’observation et la connaissance. Nous voulions savoir l’histoire de ces lieux populaires, l’histoire de ses habitants, puis nous avons noté lors de nos journées là-bas le déroulement des journées, les habitudes de chacun, les lieux fréquentés, la mémorisation des mots tout en jugeant positivement », annonce en introduction Shaima, une des étudiantes qui a élaboré cette étude.

« Nous voulions savoir l’histoire de ces lieux populaires, l’histoire de ses habitants. »

Shaima, étudiante en licence AES

Au final ce sont plus de 140 entretiens, qui ont été réalisés par les étudiants sur le terrain, dans les zones de Monclar, Champfleury, Saint-Chamand et la Rocade Sud à Avignon, les Amandiers-Eléphants à Carpentras, Générat/Establet à Sorgues ainsi qu’à l’Isle-sur-la-Sorgue. 70 femmes et 70 hommes ont accepté de répondre aux interrogations des étudiants lors de ce travail de fond afin de respecter une parité totale « on était par groupe de 7 ou 8 pour mener nos enquêtes, on s’est réparti les différents quartiers afin d’organiser au mieux nos visites et observations qui nous ont servi à nos notes ethnographiques et on a mis tout en commun lors du dernier mois » explique Elisa, 21 ans, étudiante en 3e année de licence AES.

Le Vaucluse compte 23 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) situés principalement dans le Grand Avignon et à Carpentras.

L’attachement et l’enracinement aux Quartiers de la ville
Ce projet avait pour but de mettre en avant les conditions des habitants de ces quartiers et de leur politisation. Il a été mené en collaboration avec Stéphanie Abrial, Christophe Parnet et Pierre Chiron, chercheurs scientifiques du laboratoire Pacte dans le cadre d’un projet financé par l’Agence Nationale de Recherche. Les deux premiers cités sont intervenus par visioconférence à la fin de la conférence pour appuyer les points principaux soulignés par les jeunes chercheurs avignonnais.

Pour structurer ce travail de ‘fourmi’, qui s’est déroulé sur 4 mois, les 70 étudiants ont choisi de construire leur travail méthodologique autour de trois parties définies après la mise en commun de tous les entretiens réalisés sur le terrain. Le premier axe s’est concentré sur le lien fort qui existe entre les habitants et les quartiers de la ville qui a permis de faire ressortir un profond attachement voir un enracinement ressenti par les résidents mais aussi la solidarité importante qui existe entre eux « nous avons effectué une grille d’entretien à partir de nos observations et des premières interactions que nous avons eu avec les habitants, on a parlé avec les associations, les acteurs sociaux et enfin les habitants, il en est ressorti en premier lieu un sentiment d’attachement au quartier où les individus tissent des liens propres avec leurs environnements et les leurs. Cela peut s’expliquer par une volonté de se réclamer d’un territoire repensé ou identifié négativement dans lequel le chômage prédomine sans possibilité d’issue ou d’échappatoire » constate Lorenzo, un étudiant de la licence.

« On est loin des clichés de violence véhiculés par les médias, il y a un réel élan de solidarité. »

Alexandre

Cette partie de l’étude a permis aux apprentis sociologues de relier ce sentiment à une sensation d’exclusion ou d’abandon qui résulte du regard des autres et des politiques municipales, c’est par ce prisme que l’attachement et le sentiment d’appartenance au quartier se construit selon les résultats de leurs entretiens.

Au fur et à mesure de l’avancée de l’étude, les élèves d’AES d’Avignon ont pu constater que ce sentiment d’appartenance s’accompagnait par une solidarité importante entre chaque individu vivant dans les Quartiers de la Ville. Une donnée importante dans un milieu souvent décrit comme propice aux règlements de comptes et à l’insécurité « on a pu remarquer au cours de nos semaines d’observations que plusieurs évènements comme des barbecues étaient organisés, ouverts à tous, sans distinctions d’âge ou d’origine ethnique. On a pu également noter que plusieurs dispositifs étaient mis en place par les jeunes du quartier pour aider les mères de famille à porter les courses ou les emmener à certains endroits, ce sont des faits caractéristiques selon nous car c’est révélateur de l’ambiance générale et des règles caractéristiques, on est loin des clichés de violence véhiculés par les médias, il y a un réel élan de solidarité » assure Alexandre, un des étudiants ayant participé à l’étude.

Durant la présentation de l’étude à l’université d’Avignon.

Des quartiers biens plus structurés qu’on ne le pensait
La portée immersive de l’étude menée par les étudiants au sein des quartiers prioritaires les à mener à s’intéresser de plus près à la vie et à l’organisation socio-économique qui s’est crée et qui perdure au sein de ces zones qualifiées de prioritaires par les politiques publiques « nous avons constatés que les QPV sur le Vaucluse sont bien plus structurées et éparpillées qu’on pouvait l’imaginer, il était donc essentiel pour nous d’établir des notes ethnographiques et d’en faire plusieurs synthèses, ce qui nous a permis à partir de ce travail de récolter des datas. Ainsi, nous avons pu définir précisément des valeurs extrêmes sur la part des jeunes dans la population, le taux de diplômés du supérieur, le taux de chômage et le taux d’abstention, à partir de ces résultats nous avons pu faire des corrélations entre ces caractéristiques » détaille Alexandre.

Le quartier de Monclar détient le record de pauvreté en Vaucluse
75,5% de taux de pauvreté dans le quartier de Monclar avec une population majoritairement jeune à 51,4%, c’est le record sur le département du Vaucluse. Ce sont les chiffres récoltés par les étudiants de la licence AES d’Avignon, ils y ont noté également un taux d’abstention de 43,6%. Deux données mis en évidence et face à face car selon les auteurs de l’étude on peut noter une corrélation entre les difficultés économiques de la jeunesse des quartiers et la non-participation à la vie politique nationale. Le travail de fond effectué à permis de définir précisément le revenu médian au sein de ces 8 QPV vauclusiens, il s’élève à 950€ par mois, ce qui veut dire que sur un quartier de 10 000 habitants, c’est à partir de la 5 000e personne que cette dernière gagnera 950€ par mois dans ce quartier.

Beaucoup de clichés à déconstruire
Cette étude a également permis de définir que c’est au sein du QPV de Champfleury, zone voisine de Monclar que le taux de chômage est le plus faible sur l’ensemble des quartiers concernés du département avec 18% de la population qui est sans-emploi et un taux de diplômés dans le supérieur au-dessus de la moyenne « la précision des chiffres et de ces études ethnographiques était fondamentale pour établir nos hypothèses et constats. Par exemple, on s’est aperçu suite à nos entretiens que le taux de population immigré le plus bas sur notre département était à l’Isle-sur-la-Sorgues avec 30% de population immigré et un taux de pauvreté qui était également le plus bas avec 51,4%, on a donc établi une corrélation entre le fait d’être immigré et le fait d’avoir des difficultés économiques ».

« Nous avons été confronté à la réalité des choses. »

Elisa

Au-delà des données, des chiffres et des constats, hypothèses ou corrélations tirées de leur travail, cette étude a surtout permis aux jeunes étudiants de la cité papale de découvrir un peu mieux leur territoire et de comprendre comment se passer la vie des habitants de ces zones prioritaires et comment ils faisaient face à leurs problématiques du quotidien « Cette étude nous a énormément nourri car nous avons été confronté à la réalité des choses. Cela nous a permis de nous apercevoir que, déjà, on prend conscience de l’écart des inégalités socio-économiques qui touchent ces zones prioritaires. Ensuite, on se rend compte que beaucoup de clichés sont complètement à déconstruire. Qu’ils sont faux, parce qu’en fait, ils sont beaucoup plus complexes et organisés que les idées qu’on laisse entendre. C’est fou comme la relation de confiance entre nous, chercheurs-étudiants, et les gens que nous avons interrogé s’est renforcé progressivement, dès qu’on s’intéresse un peu à eux et qu’on apprend à les connaitre, toutes les idées reçues se déconstruisent » conclut Elisa.


Que faire des anciennes gravières ?

Pour la seconde année consécutive notre confrère Les Echos vient de dévoiler son palmarès des 200 entreprises françaises leaders de l’innovation en 2024 établi en partenariat avec Statista. Parmi ces sociétés bien établies, ces ETI (Entreprise de taille intermédiaire, ces start-ups et autres licornes, figurent 3 entreprises vauclusiennes.

Ainsi, l’avignonnais KP1, qui figurait déjà sur le podium de l’année précédente (3e), se classe en 83e position de ce classement destiné à établir les contours « de l’innovation made in France pour mieux en sentir les lignes de force, les secteurs et entreprises championnes de la R&D, de la créativité technologique ou servicielle. »
Le spécialiste français de la préfabrication et la poutrelle en béton précontraint, qui a inauguré l’an dernier son nouveau siège social dans le quartier de Saint-Chamand, apparaît en 5e position au niveau régional. L’entreprise, qui a vu le jour il y a plus de 60 ans à Pujaut, consacre entre 2% et 3% de son chiffre d’affaires annuel à la R&D (Recherche et développement).

Particulièrement mobilisée pour décarboner sa production, KP1, dirigé depuis 2021 par Vincent Linchet, a notamment déposé près d’une centaine de brevets dans les domaines de la résistance mécanique, de la conformité aux réglementations sismiques et thermiques, des grandes portées…
En 2022, la société, qui regroupe 1 700 collaborateurs répartis dans une quarantaine de sites en France a réalisé un chiffre d’affaires de 330M€.

L’avignonnais KP1 est le spécialiste français de la préfabrication et la poutrelle en béton précontraint. ©DR/KP1

Dans ce classement national dominé par l’éditeur de logiciel Lex persona basé dans l’Yonne, la seconde entreprise vauclusienne à apparaître est Eurenco (99e position nationale et 7e position régonale). Implantée à Sorgues, elle a, elle-aussi, inauguré son siège social l’an dernier après l’avoir transféré dans le département depuis Massy en région parisienne. Leader européen des poudres et explosifs, le groupe dirigé par Thierry Francou est spécialisé dans la fabrication d’explosifs et d’additifs pour carburants destinés aux marchés civils et de la défense. La société intervient notamment dans la production des obus destinés aux canons Caesar qui s’illustrent actuellement aux mains des artilleurs ukrainiens dans le conflit avec la Russie.

Le groupe, qui recrute activement, s’est également associé à la CCI de Vaucluse afin d’ouvrir depuis novembre dernier une formation pyrotechnie sur le campus consulaire d’Avignon.
Installée aussi à Bergerac, en Belgique et en Suède, Eurenco emploie plus de 1 200 personnes pour un chiffre d’affaires en hausse de +30% en 2022 et espère atteindre 600M€ d’ici 2025.

Le site de production de Sorgues du leader européen des poudres et explosifs. ©Eurenco

Enfin, c’est l’entreprise avignonnaise Berto, leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs, qui clôture cet excellent millésime 2024 pour l’innovation en Vaucluse. Le groupe implanté dans la zone de Courtine est classé 165e au niveau national (9e en Paca) du palmarès Les Echos.

Aujourd’hui dirigé par Adrien Berto, qui a repris les rênes de l’entreprise familiale en devenant président du directoire de Berto depuis l’automne dernier, la société créée en 1963 vient de célébrer son 60e anniversaire. Le nouveau dirigeant, qui représente la 3e génération de la famille, a d’ailleurs été aussi désigné lauréat 2023 du prestigieux classement ‘Choiseul Sud’ de l’Institut Choiseul distinguant « les jeunes leaders économiques qui contribuent activement au dynamisme et à l’attractivité de la région sud de la France ».

Berto compte  5 100 collaborateurs, dont 4 100 conducteurs, et dispose de 15 000 véhicules proposé dans 82 implantations à travers le monde. L’entreprise avignonnaise devrait réaliser un chiffre d’affaires prévisionnel 2023 de l’ordre de 510M€.

Le groupe avignonnais Berto dispose d’un parc de 15 000 véhicules disponibles dans ses 82 agences. ©DR/Berto

Que faire des anciennes gravières ?

Toute l’année, les élèves sorguais du CP au CM2 travaillent avec l’aide de leurs professeurs et des intervenants de l’École municipale de Musique et de Danse (EMMD) pour présenter les spectacles ‘Écoles en Chœur’ qui met le chant et les chorales à l’honneur.

Les enfants de l’école Sévigné vous donnent donc rendez-vous les lundi 13 et mardi 14 mai à 19h, et ceux des écoles Maillaude, Jean Jaurès, Frédéric Mistral, Elsa Triolet, Marie Rivier et Becassières se succèderont lors de huit soirées du mardi 21 au vendredi 31 mai à 19h. Lors de ces spectacles, les classes de 6ᵉ, 4ᵉ et 3ᵉ CHAM ainsi que des ensembles de l’école de musique accompagneront les chants des enfants.

Lundi 13 et mardi 14 mai. 19h. Gratuit sur réservation au 04 86 19 90 90. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.
Du mardi 21 au vendredi 31 mai. 19h. Entrée libre. Salle des fêtes. 231 Avenue Pablo Picasso. Sorgues.

https://echodumardi.com/tag/sorgues/page/6/   1/1