Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
Les mardi 16 et jeudi 25 janvier, la Ville de Sorgues projettera l’opéra italien Così fan tutte depuis le Festival d’Aix-en-Provence au pôle culturel Camille Claudel.
Créé en 1790 par Mozart sur un livret en italien de Lorenzo da Ponte, cet opéra, ici mis en scène par Dmitri Tcherniakov suit deux couples en villégiature avec deux de leurs amis qui vont tenter un jeu de rôles censé les mener vers une meilleure connaissance d’eux-mêmes. Le cadre idyllique dans lequel ils évoluent se referme comme un piège, et ce qu’ils découvrent va les bouleverser à jamais.
Réservations conseillées au 04 86 19 90 90. Mardi 16 janvier à 15h et jeudi 25 janvier à 18h. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.
V.A.
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
Ce samedi 13 janvier, l’association Les Enfants de Mnémosyne, qui œuvre à la démocratisation de la culture classique, organise le concert ‘Mozart en fête’ au pôle culturel Camille Claudel à Sorgues pour fêter le nouvel An.
Le trio Claria Voce, composé de Jean Deléglise, Éric Lavanchy et Arnaud Martin, mettra en lumière divers extraits d’opéras de Mozart. La clarinette et le cor de basset seront de la partie, tout comme le clavecin avec Ludovic Selmi qui accompagnera le trio aux côtés de la mezzo-soprano Élodie Romand.
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
Les fêtes de fin d’année sont terminées, et bien qu’on veuille prolonger les festivités, il est bientôt temps de ranger les décorations de Noël. La Ville de Sorgues organise d’ailleurs une collecte de sapins naturels du mercredi 3 au vendredi 19 janvier.
Les Sorguais pourront donc déposer leurs sapins naturels, sans décoration, sans support ni sac, dans la benne prévue à cet effet, qui sera installée sur le parking Bouscarle situé près de la piscine municipale. Les sapins récoltés seront broyés puis revalorisés en paillage et amendement dans les espaces verts de la Ville.
V.A.
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
L’École municipale de musique et de danse (EMMD) de la Ville de Sorgues organise trois concerts de Noël ces mardi 12, mercredi 13 et jeudi 14 décembre, pour célébrer la fin de l’année et l’arrivée de 2024 en musique.
Le premier concert, qui aura lieu le mardi 12 décembre, réunira les ensembles de guitares enfants et adultes, une classe de formation musicale, des groupes de la classe de musiques actuelles et l’atelier jazz. Le deuxième, le mercredi 13 décembre, rassemblera sur scène les adultes de la classe de chant, l’ensemble de flûtes adultes, un groupe de la classe de musiques actuelles et l’atelier d’improvisation. Le dernier, le jeudi 14 décembre, sera proposé par l’ensemble à cordes enfants, la classe de percussions, la classe et les ensembles ados et adultes de clarinettes, la chorale adultes et un groupe de la classe de musiques actuelles.
Gratuit sur réservation auprès de l’EMMD (04 90 39 71 71). 12, 13 et 14 décembre. 19h. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.
V.A.
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
Les festivités de Noël débuteront ce samedi 9 décembre à Sorgues, et ce, jusqu’au samedi 6 janvier. Au programme : patinoire, marché de Noël, crèche provençale…
Dès ce samedi 9 décembre, la magie de Noël va envahir les rues de la ville de Sorgues, avec l’installation du village de Noël sur la place Charles de Gaulle. De nombreuses animations seront organisées tout le mois de décembre et la magie de Noël sera même prolongée jusqu’au début du mois de janvier.
Le programme
Dès ce samedi 9 décembre, la patinoire pour les enfants prendra place au cœur du village de Noël sur la place Charles de Gaulle. Elle sera accessible jusqu’au 6 janvier du lundi au vendredi de 16h30 à 19h, de 10h à 12h et de 13h30 à 19h30 à partir du 23 décembre, le samedi de 13h30 à 21h, et le dimanche de 10h à 18h. Ce samedi 9 décembre, une ferme pédagogique sera installée sur le cours de la République de 13h30 à 17h30. Des pirates défileront dans les rues du centre-ville, au départ de la place Charles de Gaulle, dès 14h. Une grande parade aura lieu au départ de la place Dis Iero dès 17h30. Un spectacle de Noël sur glace clôturera la journée à 18h30, avec la visite du Père Noël.
Les mercredis 13 et 20 décembre, un jeu ‘À la recherche de Renou’, le renne du Père Noël, sera organisé pour les adhérents de Cap Sorgues à 10h. Tout l’après-midi du 13 décembre, des jeux seront organisés à la salle des fêtes. Il y aura également un spectacle de magie et la visite du Père Noël.
Du vendredi 15 au dimanche 17 novembre, le marché de Noël s’installera sur la place Charles de Gaulle. Décorations de Noël, gourmandises, ou encore jouets, il y en aura pour tous les goûts et tous les âges ! Vendredi 15 décembre de 18h à 21h, samedi 16 décembre de 10h à 21h, dimanche 17 décembre de 10h à 18h.
Le samedi 16 décembre, le petit train du Père Noël sera en marche de 15h à 17h30 sur l’avenue du 8 mai 1945. Des cosplayeurs défileront dans les rues dès 14h à partir de la place Charles de Gaulle. Dans le même temps, il y aura des balades en calèche au départ du parvis Jean Paul II. À 15h, la roue de la chance s’installera sur l’avenue Gentilly. À 16h, les Sorguais pourront découvrir le spectacle ‘Un drôle de Noël’ au pôle culturel Camille Claudel avec de la magie, de la ventriloquie et la participation des enfants. La journée se clôturera par un feu d’artifice sur la place Dis Iero à 19h.
Le dimanche 17 décembre, le petit train du Père Noël reprendra du service de 15h à 18h. La chorale Chœur Battant présentera un concert dans l’église à 14h30.
Les lundi 18 et mardi 19 décembre, la salle des fêtes accueillera la foire aux santons et artisanat de 10h à 18h. Une quarantaine de santonniers, créchistes et artisans présenteront leurs créations.
Jusqu’au samedi 23 décembre, les Sorguais pourront découvrir une exposition de Noël au pôle culturel Camille Claudel. Jusqu’au samedi 6 janvier, la crèche provençale de Marius Lancelin sera installée au centre administratif du lundi au vendredi de 8h à 17h30 et le samedi de 14h à 18h. Un concours de dessin de Noël est organisé tout le mois. Pour participer, il faut dessiner sa vitrine de Noël préféré et déposer son chef-d’œuvre au centre administratif avant le mercredi 10 janvier. Plein de surprises seront à gagner, pour prolonger la magie de Noël !
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
Ce samedi 2 décembre, la ville de Sorgues accueillera deux représentations de ‘Dodo’, un concert immersif où le public, placé au centre, est entouré de sons et de chansons qui racontent la nuit, la berceuse, la peur du noir.
Enfants, parents et artistes créeront une véritable conversation au moyen de la musique. Créé par la Compagnie Maïrol, ce spectacle évoquera les berceuses, comptines de la nuit, historiettes, prose poétique, et musiques de toutes époques et cultures.
Entrée libre sur réservation à la Médiathèque / Espace Jeunesse. Samedi 2 décembre. À 11h et 16h. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.
V.A.
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
Après avoir obtenu un franc succès au Festival d’Avignon 2023, l’humoriste Mahé revient en Vaucluse pour jouer son spectacle ‘Mahé s’installe’ au Confidentiel Théâtre à Sorgues ce dimanche 26 novembre. « Très content de revenir à Avignon », a-t-il affirmé sur ses réseaux sociaux.
Entre stand-up, sketchs et improvisation, Mahé, dans son spectacle, raconte son parcours et mentionne tous les obstacles rencontrés avec beaucoup d’autodérision. De ses années à l’École miroir, qui forme aux métiers d’acteur et comédien, à ses premiers jobs d’animateur de centre aéré, ou encore de moniteur d’auto-école, le public en apprend plus sur cette étoile montante de l’humour qui, en plus de la scène, est en train de développer une carrière audiovisuelle.
Le billet est au prix de 20€ (16€ tarif réduit). Pour réserver votre place, cliquez ici. Dimanche 26 novembre. 18h30. Confidentiel. Avenue Louis Pasteur. Sorgues.
V.A.
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
Alors que le centre commercial Auchan du Pontet célébrera son 50e anniversaire en 2024, Aushopping, l’espace regroupant l’hypermarché et sa galerie marchande, vient de dévoiler son projet Archipel qui sera opérationnel d’ici juin prochain. Un nouveau site ‘hybride’ regroupant une offre variée de restauration, un lieu de coworking ainsi qu’un rooftop festif et de loisirs. Un aménagement, accompagné par un important lifting de la galerie, qui préfigure ce que la zone ambitionne de devenir : un lieu de vie voir un véritable quartier de l’agglomération et pas une simple zone commerciale.
« Nous sommes là depuis 40 ans et nous serons encore là dans 20 ans », prophétisait en 2014 un responsable d’Immochan, la filiale immobilière d’Auchan, alors que le magasin du Pontet tentait, sans succès, d’obtenir une extension de 4 980 m2 de sa galerie marchande. 10 ans plus tard, l’hypermarché ayant ouvert en juin 1974 est toujours là et compte bien y rester. Pour cela, il entend s’adapter aux mutations des modes de consommation, voire aux changements de modes vie qui se sont accélérer avec le Covid. La course au gigantisme semble donc avoir vécu et l’enjeu désormais, est plutôt de répondre aux autres attentes du consommateur qui est aussi un travailleur nomade, un spectateur, un gourmand, un ‘fêtard’ et même un citoyen.
« Les centres commerciaux doivent proposer autre chose que du commerce et créer d’autres événements, d’autres activités pour en faire des nouveaux lieux de vie. »
Jacques Leze, directeur de l’ensemble commercial Avignon-Nord
« Les centres commerciaux doivent proposer autre chose que du commerce et créer d’autres événements, d’autres activités pour en faire des nouveaux lieux de vie, explique Jacques Leze, directeur de l’ensemble commercial Avignon-Nord pour le compte de Nhood, plateforme de services immobiliers, maître d’ouvrage délégué pour le compte de Ceetrus (anciennement Immochan) et d’Auchan. Notre projet ce n’est donc pas une simple rénovation mais c’est une mutation. Notre centre commercial d’Avignon-Nord a une cinquantaine d’années désormais. Aujourd’hui, il est nécessaire de le régénérer. »
2 visiteurs en 1974, 7,5 millions en 2023 Effectivement, que de chemin parcouru depuis le jeudi 26 juin 1974, où seul 2 clients auraient franchi la porte du magasin Auchan-Le Pontet lors de son ouverture en croyant entrer dans un garage. On est loin des 7,5 millions de personnes qui arpentent aujourd’hui les allées du centre commercial Aushopping. Pour autant, les nouvelles habitudes de consommation (via les achats en lignes notamment), la chasse aux déplacements en voiture (moyen de transport privilégié pour rejoindre les zones de grande distribution), l’incitation à privilégier les circuits courts d’approvisionnement, la volonté du Gouvernement de verdir les zones commerciales dans le cadre de son plan ‘France nation verte’ et enfin la raréfaction du foncier avec la mise en place de la loi Zan (Zéro artificialisation nette) ont poussé les acteurs de la GMS à revoir profondément leur modèle. Aujourd’hui, 70% des achats sont encore réalisés dans les ‘vrais’ commerces, mais face à l’érosion du commerce en ligne il s’agit d’y stabiliser la fréquentation. En effet, il y a 10 ans Auchan accueillait encore 1,2 millions de visiteurs supplémentaires par an (8,7 millions de personnes en 2013). « Notre objectif c’est de maintenir notre fréquentation, confirme Jacques Leze. Pour y arriver, il faut un équipement digne de cela. » L’acte d’achat doit donc devoir désormais se transformer en expérience attrayante.
Le projet Archipel préfigure la nouvelle philosophie d’Aushopping Première pierre de cette métamorphose, le projet ‘Archipel’ qui va voir le jour d’ici juin 2024 en lieu et place de l’ancien restaurant Pizza Paï. Un chantier déjà débuté qui illustre parfaitement le souci de Nhood d’économiser le foncier en verticalisant les espaces. Les 530m2 de l’établissement de restauration initial vont ainsi devenir 1 701,44m2 sur 3 étages. Côté usage, il s’agit de créer un lieu hybride proposant une offre de restauration particulièrement variée en rez-de-chaussée, un espace de cowork à l’étage et un lieu festif en terrasses sur le toit du centre commercial. L’offre de restauration (749,14m2) sera adaptée aux différents moments de la journée et aux saisons. Les clients pourront notamment y retrouver une grande variété de sandwichs, de la cuisine asiatique, des viandes, de la cuisine allégée, des plats mijotés d’influence française, du sucré et un bar. Deux restaurateurs vauclusiens sont d’ailleurs associés à cette partie : Laurent Jeandon et Rémi Sauget qui disposent de plusieurs établissements dont 2 situés dans le pôle restauration Terrasses des saveurs situé à proximité sur la zone. Une mezzanine intermédiaire très végétalisée abritera ensuite des espaces de cowork (397,69m2). Enfin, le ‘rooftop’ et ses 554,61m2 disposera d’un bar offrant une vue plein axe sur le Ventoux dans un espace qui sera baptisé ‘La bamboche’.
Le futur rooftop d’Archipel.
« Ce projet, c’est un pari architectural ainsi qu’une transformation des usages. »
Astrid Bauters, diretrice Food & Beverage France chez Nhood.
« Cela sera un lieu animé et festif avec une programmation évènementielle, suivant un calendrier thématique, allant des ateliers pédagogiques jusqu’au DJ set, précise Astrid Bauters, directrice Food & Beverage (ndlr : nourriture et boisson) France chez Nhood. « Le lieu évoluera selon les saisons et le rooftop pourra être utilisé toute l’année. Il pourra être couvert l’hiver et s’ouvrir l’été, poursuit Astrid Bauters. Ce sera un endroit ouvert à tous, du petit déjeuner au milieu de la nuit. Ce projet, c’est un pari architectural ainsi qu’une transformation des usages : manger, travailler, se cultiver, faire la fête… » Et ce pari passe également par la transformation d’un modèle d’édifice commercial, souvent comparé à des boîtes à chaussures, en lieu de vie agréable. « L’idée c’est de changer l’architecture de ce centre commercial enfermé dans une sorte de blockhaus », insiste la directrice Food & Beverage France de Nhood.
Découvrez le projet de rénovation extérieur d’Aushopping et notamment le nouveau lieu Archipel prévu pour juin 2024.
La pierre, l’eau et le vent Une mission confiée à Jean-Philippe Charon, architecte associé au sein de l’agence lyonnaise Archigroup qui a remporté l’appel à projet concernant l’espace Archipel mais aussi toute la ‘régénération’ du centre commercial. « Il nous a notamment fallu retravailler sur les façades car, au fil du temps, il y a une succession de rénovations et d’extensions qui ont fait perdre peu à peu le fil de l’identité architecturale du site », constate Jean-Philippe Charon. Construit à partir de 1973, inauguré en 1974, le centre commercial et sa proximité ont été modifiés à de nombreuses reprises en 1985, 1990, 1992, 2005, 2015… Conséquences de ces périodes architecturales qui ont cohabitées de moins en moins bien : 9 entrées totalement disparates, des espaces mal exploités, aucune cohérence d’ordonnancement, des façades anonymes, l’absence de signalisation ‘Aushopping’ qui constitue la marque de la galerie, peu d’espaces d’expression extra commerciale, pas de connections avec les activités périphériques, pas d’espaces conviviaux en extérieur, des paysages négligés… Le tout au milieu de 3 800 places de parking ‘défoncées’ et séparés par des voiries peu accueillantes.
« Le site ne correspond plus aux critères de l’architecture actuelle. »
« Le site ne correspond plus aux critères de l’architecture actuelle, beaucoup de parking, d’enrobés. Et c’est la même chose dans la galerie », constate Jacques Leze. Une fois posé ce diagnostic sans concession, Nhood et Archigroup ont donc choisi de faire pleinement rentrer le centre commercial dans le XXIe siècle. Une ‘régénération’ selon le terme plusieurs fois cité par le directeur de l’ensemble commercial Avignon Nord qui entend inscrire dorénavant les principes de proximité et environnementaux dans l’ADN d’Aushopping. « Nous avons travaillé sur l’ancrage local en affirmant l’identité de ce territoire en recherchant les codes de l’architecture d’ici, détaille Jean-Philippe Charon. L’idée a été de retrouver une identité forte que l’on puisse décliner sur l’ensemble sur l’entrée et les 600 mètres de façade. » Pour cela, l’architecte a imaginé un projet articulé autour de la pierre, de l’eau et du vent. Une pierre aux couleurs claires rappelant celles du Palais des papes, une évocation des lônes du Rhône ainsi que la multiplication des espaces de vie en plein air (voir encadré : Miser sur l’événementiel pour renforcer l’attractivité d’Avignon-Nord).
Plus de 7 000m2 autour du centre commercial vont être désimperméabilisé et végétalisé.
Cette mutation sera visible dès les abords du centre commercial avec la disparition du no man’s land entre les accès de la galerie et les parkings dont 1 500 places seront prochainement recouvertes d’ombrières photovoltaïques. Un espace qui peut se transformer en fournaise dès les premières chaleurs qui sera entièrement désimperméabilisé et végétalisé sur 7 000m2 afin d’y accueillir des jardins aux essences méditerranéennes intégrant des jeux pour enfants et des lieux de repos ombragés via des pergolas et ombrières sur les cheminements piétonniers. Une trame paysagère qui devrait se poursuivre jusqu’au multiplexe cinématographique Capitale studios et vers le magasin Cultura. Le tout, co-imaginé avec le service transition énergétique de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. « Il s’agit aussi de reconnecter ‘le centre commercial cœur’ avec ses voisins les plus proches », complète Jacques Leze. Et preuve que les temps ont bien changé, les décideurs de la grande distribution ont même accepté de sacrifier environ 200 places de stationnement pour accueillir ces aménagements paysagers et ces plantations. Moins d’espaces pour les voitures et davantage pour des arbres : c’est une vraie révolution dans le monde de la GMS !
Les cheminements entre les parkings et le centre commercial sont prévus pour être plus agréable à utiliser, notamment lors des fortes chaleurs.
La galerie marchande va aussi profiter de ce lifting Avec son premier démonstrateur Archipel, Nhood dévoile aussi sa vision du renouvellement du site du centre commercial du Pontet et, au-delà même, de ce pôle économique majeur du territoire. Dans l’immédiate continuité de ce projet, il est donc aussi prévu de donner un coup de boost à l’ensemble de la galerie et c’est encore Archigroup qui reste à la manœuvre pour les espaces intérieurs.
L’entrée côté Fnac sera dédié au digital avec une ambiance spécifique accompagnées de jeux lumières, de projections et d’écrans animés.
« Notre travail a pour objectif de réunifier l’ensemble et de l’épurer », explique l’architecte Jean-Philippe Charon. Cela passe notamment par la simplification d’un grand nombre d’espaces. Dans cette optique Archigroup va privilégier l’usage du noir et du blanc en remplacement des nombreuses matières et couleurs présentes sur le site ainsi que l’usage de lignes droites pour mieux redessiner la galerie. Un soin tout particulier sera apporté aux places intérieures faisant face aux entrées notamment celle où Starbucks va ouvrir d’ici la fin du mois prochain afin de pouvoir y recevoir des événements. Pour sa part, l’entrée côté Fnac sera dédié au digital avec une ambiance spécifique accompagnées de jeux lumières, de projections et d’écrans animés.
Découvrez la rénovation de l’intérieur de la galerie marchande d’Aushopping imaginé par le cabinet lyonnais Archigroup et l’’architecte Jean-Philippe Charon.
Pas de fermeture durant le chantier L’ensemble du chantier sera mené en 4 phases afin d’éviter les fermetures de magasins. Les travaux seront ainsi réalisés essentiellement de nuit afin d’éviter au maximum les pertes d’exploitation. « Il n’y aura pas de fermeture de boutiques durant les travaux, insiste Jacques Leze. La réouverture complète est prévue pour septembre 2025. » L’ensemble des travaux, qui seront labellisé Breem* (Building research establishment environmental assessment method) niveau ‘Very good’, représente un investissement de l’ordre de 35M€ sur 3 ans.
Privilégier au maximum les entreprises locales A l’heure où le commerce en ligne à grande échelle commence être assimilé à un bilan carbone calamiteux sous couvert d’un anonymat mondialisé Nhood met en avant son exigence de proximité. « Nous faisons travailler au maximum les entreprises et les fournisseurs du territoire, indique Jacques Leze. Nous privilégions aussi les matériaux locaux. Par exemple, la pierre viendra du Gard plutôt que d’Espagne. Le prix n’est pas le seul critère. » Aushopping et veut ainsi rappeler qu’il se considère, lui aussi, comme un acteur du territoire. Nhood a ainsi imposé que le chantier intègre une clause d’insertion sociale menée en partenariat avec le Grand Avignon. Une dimension RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) qui passe également par la prise en compte des questions de mobilités. « Nous travaillons avec Orizo (ndlr : le réseau de transport en commun du Grand Avignon) afin d’offrir une meilleure desserte de la zone. Près de 5% des personnes qui viennent ici arrivent en bus contre 1,5% auparavant. Nous sommes aussi en lien avec les transports des Sorgues du Comtat pour éviter les ‘ruptures’ et le trop grand éloignement entre les arrêts de bus des différents réseaux qui nous desservent comme c’est le cas actuellement ou 2 arrêts sont séparés de 500 mètres entre Sorgues et Le Pontet.
Priorité est donnée aux entreprises locales pour ce projet de 35M€.
Le parvis d’Aushopping accueille déjà des événements avec des taux de remplissage de plus de 80%. Ce rôle devrait être encore renforcé (voir encadré ci-dessous).
Miser sur l’événementiel pour renforcer l’attractivité d’Avignon-Nord « Dans notre projet, nous avons pris le parti de créer des espaces dédiés à des choses autres que commerciales », rappelle Jacques Leze. Accueil du festival en été, expositions, manifestations culturelles, grands événements du territoire, festival d’hiver, concerts, sports, marchés, showrooms… « L’aménagement de la grande place extérieure doit permettre d’accueillir ce type d’événements », confirme Anaïs Bourguin, responsable communication et animations d’Aushopping Avignon-Nord. Une volonté d’ouverture à ‘l’événementialisation’ locale illustrée par l’accompagnement et le soutien à l’ouverture de la nouvelle salle Confluence-Spectacles en Courtine pour sa première année de lancement.
Garder le pouvoir d’attractivité d’une zone au rayonnement régional En affichant clairement ses ambitions de vouloir maintenir ses niveaux de fréquentation, Aushopping rappelle qu’il se trouve dans une zone de chalandise de 800 000 personnes au rayonnement régional. La zone joue ainsi dans la cours des grands en se comparant aux 170 boutiques des Terrasses du port à Marseille (qui affiche les mêmes niveaux de fréquentation que le centre commercial vauclusien) ou bien encore les 110 boutiques du Village des marques de Miramas. « Deux équipements très récents », souligne Jacques Lèze.
De gauche à droite : Anaïs Bourguin, Jacques Leze, Astrid Bauters, Jean-Philippe Charon et Caroline Marin.
Mieux, les 350 hectares de l’ensemble de la zone Avignon-Nord, qui s’étendent du Décathlon de la Tour Blanche jusqu’à Ikea à Vedène, lui permettent de ‘boxer’ dans la même catégorie que Plan de Campagne, la plus grande zone commerciale d’Europe avec ses 500 enseignes. Car Avignon-Nord, outre son centre commercial de 24 000 m2 de surface de vente (hyper et galerie) et ses 113 commerces dans la galerie, c’est plus de 220 enseignes. C’est le 2e Kiabi de France, le 2e Boulanger de l’Hexagone (et le plus grand du pays lors de son ouverture en 2006). C’est aussi là qu’est née l’enseigne Alinéa ou que se trouve, depuis 2009, le plus grand multiplexe indépendant français : le Capitole studios devenu depuis peu le cinéma Capitole my Cinewest. Cette zone c’est également une zone d’activité qui, selon l’Insee, totaliserait près de 9 000 emplois (dont près de 3 000 dans les commerces) et qui constitue le principal poumon économique du département. On comprend ainsi mieux la volonté de Nhood de mieux intégrer cette zone avec les territoires qui l’entourent. « Nous souhaitons résorber cette fracture entre la zone et les villes qui sont autours grâce à notre projet de régénération urbaine, conclut Jacques Leze. Une reconnexion qui prendra par exemple la forme d’un aménagement des berges des canaux en voies cyclables afin de faciliter les échanges avec les communes limitrophes. Et si aucun logements ne sont prévus à ce jour, il faut se rappeler qu’il était projeté d’en construire 850 il y a moins de 10 ans. Plus qu’un lieu de vie, la zone se voit même comme un véritable quartier de l’agglomération car, que cela plaise ou non finalement, elle sera encore là dans 20 ans au moins.
Laurent Garcia
2 immeubles pour accueillir 5 700m2 de bureaux En marge de la présentation du projet Archipel, Nhood a aussi dévoilé le lancement de deux programmes destinés à l’accueil d’activités tertiaires et de bureaux sur la commune de Sorgues (voir visuel ci-dessous). Situés de part et d’autre de l’immeuble Pixel, le premier projet prévoit la réalisation d’un bâtiment de 3 300 m2 R+3 et le second un immeuble de 2 400 m2 en R+3 également. « Nous avons obtenu les permis de construire et nous avons lancé la pré-commmercialisation en location de ces bâtiments écoresponsables », précise Caroline Marin, chef de projets aménagement et promotion Sud-Est chez Nhood. Ces futurs édifices labellisés ‘Bâtiment durable méditerranée médaille d’argent’ ont été imaginé par le cabinet sorguais Archi 3 de l’architecte Rolland Sarlin a qui l’on doit justement ‘le Pixel’, premier bâtiment à énergie positive à avoir vu le jour en Vaucluse en 2017. L’immeuble de 2 848m2 en R+3 a été aussi le premier dans le département à obtenir la certification Breeam* ‘very good’. Localement, c’est aussi Rolland Sarlin qui a conçu le nouveau siège de 2 316m2 du groupe Blachère (boulangerie Marie-Blachère, Provenc’halles) inauguré dans la zone d’activités de la Chaffine à Châteaurenard en juin dernier.
Comme le bâtiment Pixel inauguré en 2017 (au centre), les deux nouveaux programme de bureaux de Nhood vont être réalisé par le cabinet d’architecture sorguais Archi 3.
*Le Breeam (Building research establishment environmental assessment method) est le standard de certification bâtiment le plus répandu à travers le monde. Cette méthode d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments a été développée au Royaume-Uni par le BRE (Building research establishment) dans les années 1990. Chaque type de bâtiment a son référentiel d’évaluation (habitations, établissement scolaires, hôpitaux, international, tribunaux, industriel, bureaux, centres commerciaux…).
Projection de l’opéra italien Così fan tutte à Sorgues
À Sorgues, rencontre au restaurant ‘L’Espresso’ avec Serge Hurard, un retraité dynamique et son chef hyper-créatif, Stéphane Parnaudeau.
Quand l’heure de la retraite a sonné, il ne se voyait pas inerte sur son canapé, Serge Hurard. Du coup, il a racheté un snack, avenue du 11 Novembre et il a voulu le métamorphoser en un lieu plus chaleureux, plus convivial, en un mot, cocooning. Résultat : ‘L’Espresso’, un restaurant qui propose aussi des repas à emporter ou à livrer. « Chaque jour, nous avons une quarantaine de couverts avec des produits frais, de saison, de paysans, fromagers, viticulteurs, boulangers du coin. »
Même si la devanture ne paye pas de mine, osez pousser la porte, un régal vous attend, un moment de haute gastronomie grâce au chef, Stéphane Parnaudeau. Ce marathonien de 52 ans vient de participer à la finale de la ‘Backyard’ à Monteux. Cette course considérée comme la plus dure du monde a attiré 300 compétiteurs et pendant 4 jours, c’est lui qui a géré tous les repas. Cet as de la cuisine a longtemps roulé sa bosse pour le Groupe Accor (Hôtels Sofitel et Mercure) dont il a formé les équipes dans les années 90, il a tenu ‘L’Auberge du Luberon’ à Apt pendant 8 ans, il a décroché 3 fourchettes au Michelin, il a aussi collaboré avec Hélen Traiteur à Morières.
Les deux hommes forment un duo réglé comme une partition de Bäch. L’un, Serge est en salle et accueille toujours les clients avec le sourire, l’autre, Stéphane œuvre dans sa cuisine au mobilier en acier brossé flambant neuf. Elle est petite, certes, mais bien équipée et chaque centimètre carré compte, avec notamment une cellule de refroidissement sous vide. Et là, avec ses menus de saison, qu’il change toutes les semaines, vous avez l’eau à la bouche, jugez plutôt. Filet de Saint-Pierre poché au thé safrané, copeaux de légumes croquants, tournedos de magret, œuf croustillant en habit floral, panais rôti, salade d’herbettes, gnocchis farcis aux cèpes avec crème des sous-bois et chips de pancetta, tartare de bœuf au jus de betterave, caprons et parmesan, (16€) ou tartare de saumon et thon marinés au sirop de figue et pain d’épice (15€), sot-l’y-laisse de dinde à la crème persillée, gratin de zita (spaghetti troués) pour 16€, roulé d’épaule d’agneau à la tapenade et pesto, pommes de terre grenaille en robe des champs persillées (17€). « Avec l’arrivée de l’automne, je vais cuisiner des cassoulets de magrets confits, des paupiettes de veau à la savoyarde, c’est-à-dire avec du Beaufort et de la daube », ajoute Stéphane Parnaudeau.
Quant à Serge Hurard, il compte, d’ici Noël, transformer ‘L’Espresso’ en salon de thé l’après-midi. Il proposera à la quinzaine de clients, dans une ambiance cosy, de jouer au scrabble, à la belote, à Questions pour un champion, au Trivial Poursuite ou aux échecs, tout en dégustant des vins, des chocolats, des mignardises et des pâtisseries.
93 Avenue du 11 Novembre. Sorgues. Fermé les samedis et dimanches.