23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

Alors que l’Etat s’engage, via le 1er ministre Jean Castex, à verser 5,1 milliards d’euros à la Région Sud dans le cadre du Contrat d’avenir (ex Plan Etat-Région), Maurice Chabert, président du Conseil départemental, a défendu les intérêts du Vaucluse en priorisant 5 projets d’investissement. Les terres agricoles, le Palais des papes et Agroparc pour Avignon et les villes de Sorgues et de Fontaine-de-Vaucluse sont concernés.

Parmi 20 projets initialement choisis, le Département en a priorisé cinq, dont quatre seront placés sous sa maîtrise d’ouvrage. Le 1er est un projet de modernisation et d’extension de l’irrigation des terres pour adapter l’agriculture au réchauffement climatique à l’horizon 2028. Vient ensuite la construction d’un édifice de 11 400m2 à Avignon-Agroparc qui sera le futur Pôle de recherche et de conservation du patrimoine. Il comprendra les services départementaux des Archives, le service d’Archéologie, la réserve, un espace mémoriel, le Centre de conservation et d’études de l’Etat et les Archives du Grand Avignon.

Le Palais-des-papes aussi
Quant à la partie du Palais-des-papes qui abrite les Archives départementales, elle sera rénovée et réaffectée et ses façades extérieures revues dès cette année. Puis ce sera au tour de Fontaine-de-Vaucluse de pouvoir réhabiliter son Centre départemental de plein air et de loisirs. La réhabilitation du bâtiment vise la labellisation BDM (Bâtiment durable Méditerranéen) en revoyant les postes de l’accueil, de l’hébergement et de la restauration, ainsi que l’accès aux activités sportives de kayak, escalade, vélo…

Sorgues, la ville qui monte, qui monte…
La Ville de Sorgues ne sera pas oubliée avec l’extension et le réaménagement de l’immeuble de Brantes qui abrite l’actuel service Livres et lecture en lien avec les 102 bibliothèques du réseau de Lecture publique. Le but des futurs travaux est de faire évoluer la diffusion des ouvrages ainsi que l’accueil et la valorisation des collections.

Des réalisations pour les 6 années à venir
Le Contrat de Plan Etat-Région 2021-2027 fixe le cap de l’action de l’Etat et de la Région pour les 6 prochaines années. Il vise à soutenir les projets d’investissements structurants plus efficacement afin de soutenir le développement et à l’attractivité des territoires.

Les thématiques
Les projets s’inscrivent dans 8 thématiques : la transition environnementale, la mobilité, l’équilibre et la solidarité entre les territoires, l’enseignement supérieur-éducation-recherche, la santé, le tourisme, la culture, le développement économique et la formation professionnelle-égalité hommes-femmes.

La région Sud
Pour la région Sud, quatre autres volets s’ajoutent : les sujets métropolitains, le Massif des Alpes, l’aménagement du Rhône et la reconstruction des vallées détruites des Alpes-Maritimes.

L’actu
Le Contrat de plan Etat-Région (CPER) 2021-2027 a été présenté le 5 janvier sur le port de Toulon par le 1er ministre Jean Castex. Lors de ce déplacement, celui qui fut secrétaire-général de la préfecture de Vaucluse de 1999 à 2001 s’est entretenu avec Christophe Mirmand le préfet de Région, Renaud Muselier le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi le maire de Nice, Jean Falco le maire de Toulon en présence de Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse.

Relance
Dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19, cette première étape de l’accord pluriannuel comprend également un abondement supplémentaire prévu par les deux plans de relance initiés par l’Etat et par la Région Sud, le plan « Rebond Etat-Région » constituant le 1er volet du nouveau CPER désormais dénommé Contrat d’avenir.


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

Le garde des Sceaux et ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti et Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, viennent de lancer le label ‘Point justice’ à Sorgues. Une première en France pour cette structure censée incarner la ‘justice de proximité’.

C’est l’espace France Services à Sorgues qui a servi de cadre au lancement du premier label ‘Point justice’ en France. Et pour cause, le Vaucluse a été l’un des six départements pilotes pour l’ouverture de ces lieux d’accueil qui accueillent, informent et accompagnement gratuitement les citoyens dans leurs démarches administratives du quotidien, qu’elles soient liées à la santé, à l’emploi, aux finances, à la justice ou au droit. A ce titre, les permanences de droit qui s’appelaient jusqu’alors ‘Accueil d’accès au droit’ sont désormais rebaptisées ‘Point justice’ et auront, entre autres, pour vocation de pouvoir traiter directement un certain nombre de décisions civiles sans aller jusqu’au Palais de justice.

Lors de l’inauguration, Éric Dupond-Moretti a annoncé la création de 2 000 ‘Points justice’ en France dont les espaces France Services seront les relais. Dans le Vaucluse, douze nouveaux emplois contractuels ont été créés afin de soutenir les effectifs des tribunaux d’Avignon et de Carpentras, notamment dans le traitement des affaires de petite délinquance et des procédures de peines alternatives.


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

Enedis, EDF et la ville de Sorgues viennent de signer un nouveau contrat de concession de distribution d’électricité d’une durée de 30 ans.

Après la commune d’Orange et avant celle de Pernes-les-Fontaines, Enedis et EDF viennent de signer un contrat de concession avec la ville de Sorgues. Cet accord concerne les conditions du développement et de l’exploitation du réseau public de distribution d’électricité et de la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés sur le territoire de la commune sorguaise. Ce nouveau contrat, qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2021, remplace le contrat de concession qui avait été signé il y a presque 30 ans entre la commune et EDF. « Nous anticipons le terme de cette convention qui courrait jusqu’en 2024, explique Thierry Lagneau, maire de Sorgues. Cela représente l’avantage d’adapter ce nouveau contrat aux intérêts de la Ville ainsi que d’intégrer davantage les enjeux environnementaux ou sociaux dans le cadre de la modernisation du service public de la distribution d’électricité. » Si la période n’a pas été la plus simple pour finaliser cet accord, « il illustre aussi la confiance de la ville et récompense le travail que nos équipes réalisent quotidiennement sur Sorgues », se félicite Patrice Perrot, directeur Enedis Vaucluse.

Un contrat ‘made in Sorgues’
« Ce n’est pas tous les jours que l’on signe un contrat qui engage notre collectivité pour une durée de 30 ans, poursuit Thierry Lagneau. Nous avons parfois à faire à des organismes éloignés des territoires, mais cela n’est vraiment pas le cas avec cette convention. C’est véritablement un partenariat, ce n’est pas juste des administrations qui ont obligation de passer une convention car il a été tenu compte des préoccupations de la ville de Sorgues. » « Enedis a fait preuve d’un volontarisme qui l’a amené à réaliser un volume de travaux d’amélioration du réseau de distribution significatif ces dernières années (1,8 M€ HT d’investissements sur les 2 dernières années) », précise Patrice Perrot. Parallèlement, la commune de Sorgues a veillé à ce que soient pérennisés et renforcés les travaux en matière d’intégration des réseaux dans l’environnement ainsi que les mécanismes de redevances de concession permettant à la ville de disposer de ressources pérennes et revalorisées ( +11 000 € par an).

Ce nouveau contrat de concession offre également à la commune une visibilité et des garanties accrues pour les investissements d’Enedis sur le réseau de distribution publique d’électricité. Dans ce cadre, une nouvelle logique de programmation des investissements est mise en œuvre à travers un Schéma Directeur des Investissements (SDI) sur 30 ans et des Plans-Pluriannuels (PPI) associés, co-construits entre Enedis et la commune afin de traiter de manière optimisée la modernisation du réseau public de distribution.

« A sorgues la moyenne annuelle des coupures d’électricité est de 46 mn contre 62 mn au niveau national. »

Sur les 4 prochaines années, Enedis prévoit d’investir de 2021 à 2024,  170 000 € pour renouveler 1 kilomètre de câbles HTA (ndlr : moyenne tension ou Haute tension A) d’ancienne génération sur les 7 kilomètres existants et renouveler 0,5 kilomètre de réseaux BT (Basse tension) fils nus, incluant les réseaux concernés par les travaux d’intégration des ouvrages dans l’environnement des opérations de rénovations urbaines de la ville. Cette enveloppe financière pourra être complétée par une participation d’Enedis sur les travaux d’esthétique (intégration des ouvrages dans l’environnement) réalisés par la commune à hauteur de 40 % (plafond fixé à 80 000 €). A ce jour, Sorgues compte 10 000 clients desservis par 119 km de réseau HTA et 216 km de réseau BT ainsi que 245 producteurs (essentiellement dans le domaine photovoltaïque). Le temps annuel moyen de coupure d’électricité s’élève 46 mn (dont 14 mn pour travaux) contre 62 mn pour la moyenne nationale.

Prise en compte des enjeux écologique
Cet accord prend également en compte les nouveaux enjeux de la transition écologique en intégrant les réseaux électriques intelligents, la mobilité durable, la maîtrise de la demande d’électricité. Dans le cadre de cette charte partenariale, la ville de Sorgues sera ainsi accompagnée par Enedis dans ses projets de mobilité électrique, via l’optimisation de l’implantation des raccordements des bornes de recharges publiques et la désignation d’un interlocuteur dédié au travers d’une convention incluant le Schéma Directeur de Développement. Enedis fournira aussi des données d’historique de consommation à la maille des bâtiments, ou de courbe de charge, notamment pour les écoles et les bâtiments communaux, enrichies par un système d’alerte y compris pour les points d’éclairage public ainsi que des plans du réseau, autant d’éléments qui permettront à la commune de réaliser des économies sur le volet énergétique et de mettre en œuvre des actions concrètes et ciblées.

Grâce à ce dispositif, la ville de Sorgues aura également une vision du ‘reste à vivre’ (revenu restant après le paiement des charges et crédits) et de la part consacrée aux dépenses d’énergie pour chaque partie de son territoire, complétée par la fourniture d’un état des lieux des coupures d’électricité réalisées. Ces éléments permettront à la commune d’accompagner des projets de cohésion sociale. Ce nouveau contrat précise aussi les engagements d’EDF pour apporter les meilleures conditions de services aux clients de la commune de Sorgues. EDF réaffirme également son implication pour accompagner les clients en difficultés de paiement et pour mener des actions sur la maîtrise de l’énergie afin de les aider à mieux maîtriser leurs consommations.

Ancrage local
« Cette convention constitue une reconnaissance du travail qu’Enedis mène sur le terrain auprès des collectivités notamment », complète Cédric Boissier, directeur régional Enedis Provence Alpes du Sud. « C’est aussi une reconnaissance du modèle d’Enedis, 1er gestionnaire du réseau électrique d’Europe, qui allie la puissance d’un grand groupe industriel avec un ancrage local fort. » « Cela fait 30 ans que nos équipes sont aux services des Sorguais, conclut Patrice Perrot. Elles vont encore l’être pour les 30 prochaines années. »


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

L’association des Commerçants, artisans et professionnels de Sorgues, CAP Sorgues, soutenue par la ville de Sorgues et la Communauté de Communes des Sorgues-du-Comtat, se mobilise depuis le reconfinement. Mission ? Accompagner ses adhérents ainsi que les acteurs économiques en cette période de crise sanitaire. Une campagne de communication a donc été élaborée pour, à l’aide d’affichettes, identifier les commerces fermés proposant la commande puis le retrait en boutique, sur rendez-vous.

Site Internet
La Ville a également créé, sur son site Internet, un onglet ‘Commerces click and collect’ recensant les commerces sorguais pouvant recevoir les commandes actuelles et de Noël avec, à la clef, des idées et bons cadeaux. www.sorgues.fr

Thierry Lagneau écrit au préfet
Par ailleurs, Thierry Lagneau, maire de Sorgues, a écrit au préfet s’émouvant du sort des petits commerçants dont les boutiques sont fermées alors que la grande distribution reste ouverte. Il s’étonne que ne soient pas pris en compte les multiples efforts des commerçants rompus à l’exercice sanitaire pour recevoir en toute sécurité, leur clientèle. L’édile a demandé à ce que ceux-ci puissent rouvrir au plus vite alors qu’à la fin de la semaine dernière le Premier ministre Jean Castex confirmait conserver les mêmes règles sanitaires du début du deuxième confinement intervenu le 29 octobre à minuit.


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

La Sécurité routière et le ministère de l’Intérieur publient une carte nationale des installateurs agréés d’éthylotests antidémarrage. Dans le Vaucluse, il est possible d’en trouver à Avignon, au Pontet, à Sorgues et à Cavaillon.

Afin de faciliter l’installation d’éthylotests anti-démarrage (EAD), la Sécurité routière met à disposition des usagers sur son site Internet une carte nationale des installateurs agréés d’EAD, par département et par région. L’éthylotest anti-démarrage est un instrument permettant de mesurer le taux d’alcool dans l’air expiré, associé au véhicule. Il empêche le démarrage du moteur si le taux enregistré est supérieur à celui autorisé par la législation.

L’installation d’un éthylotest anti-démarrage autorise, sous conditions, certains conducteurs passibles d’une suspension de permis pour conduite en état alcoolisé, à bénéficier d’un maintien de leur droit à conduire s’ils acceptent d’équiper leur véhicule de ce dispositif. Cette mesure permet ainsi à ceux qui en bénéficient de maintenir une activité professionnelle, familiale ou sociale, lorsque celle-ci ne peut se faire autrement qu’en voiture.

Pour visionner la carte, cliquez ici


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

Alors que le Tour de France proposera une double ascension inédite du Ventoux à l’occasion de sa prochaine édition, nous vous proposons de découvrir le profil de cette étape 100 % Vaucluse qui se déroulera le mercredi 7 juillet prochain

Cette 11e étape de 199 km du 108e Tour de France débutera à Sorgues pour une arrivée à Malaucène juste après la dernière montée. Auparavant, le peloton passera par Pernes-les-Fontaines, l’Isle-sur-la-Sorgue, les côtes de Fontaine-de-Vaucluse et de Gordes, Roussillon, Apt, le col de la Liguière à Saint-Saturnin-lès-Apt (9,3 km à 6,7 % de moyenne), le Ventoux par Sault (24,3 km à 5 %), Malaucène une première fois, Bédoin pour une nouvelle montée sur le Géant de Provence (15,7 km à 8,8 %) et enfin la descente finale sur Malaucène.


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

On le subodorait depuis quelques jours déjà : le mont Ventoux sera bien au programme de la prochaine édition du Tour de France. Et plutôt deux fois qu’une puisque le géant de Provence sera doublement au menu des coureurs de la grande boucle pour une double ascension inédite lors de l’étape programmée le mercredi 7 juillet prochain lors de cette 108e édition qui débutera le 26 juin à Brest pour s’achever le 18 juillet à Paris.

Dans cette étape entièrement en Vaucluse, puisque le départ sera donné de Sorgues, le peloton gravira une première fois le Ventoux par la montée de Sault (cela sera seulement la 2e fois dans l’histoire de l’épreuve après l’ascension de 1974) puis une seconde fois à partir de Bédoin avec une descente par le côté nord pour une arrivée à Malaucène.

« Une étape 100 % Vaucluse. »

« Au Ventoux, l’arrivée sera à Malaucène, dans une étape 100 % Vaucluse, avec départ à Sorgues, une première montée par Sault, la moins rude mais elle est magnifique, par Gordes et Apt, confirme Christian Prudhomme, directeur du Tour de France et grand amoureux du département. Deux ascensions du Ventoux, c’est du jamais-vu. Il a parfois été franchi avec une arrivée plus loin, à Carpentras, mais là c’est le pied. Donc on veut vraiment montrer le Ventoux sous toutes ses formes. » Cette double montée devrait aussi permettre de mieux répartir le public tout au long du parcours afin d’éviter la mésaventure de la dernière ascension survenue le 14 juillet 2016. L’étape avait été notamment perturbée par le Mistral. La force du vent avait obligé, la veille, les organisateurs à raccourcir exceptionnellement l’étape de 6 kilomètres. Les spectateurs de la partie sommitale ayant reflué vers le bas, la densité des spectateurs avait provoqué la chute du maillot jaune Chris Froome lors de cette étape où l’affluence avait été estimée à 500 000 spectateurs. « Le Ventoux est mythique, mais les dernières fois, ça avait été mouvementé, on s’en souvient tous et pas seulement Chris Froome, rappelle Christian Prudhomme. Donc, il y a aussi la volonté d’aérer, de disséminer, de répartir, on peut mettre du monde un peu partout. »

« Il s’agira de la 17e et de la 18e ascension du Ventoux. »

Si le Tour de France, créé en 1903, a emprunté pour la première fois les pentes du Ventoux en 1951, la première arrivée au sommet du Géant de Provence n’a eu lieu qu’en 1958. Une étape remportée par Charly Gaul, qui a aura été le premier des 10 vainqueurs qui s’y sont depuis succédés. Depuis près de 70 ans, le Ventoux a été gravi à 16 reprises par Malaucène au nord (en 1951 et 1972), par Sault à l’est (en 1974), par Bédoin au sud (en 1952, 1955, 1958, 1965, 1967, 1970, 1987, 1994, 2000, 2002, 2009, 2013 et 2016). De ces trois routes conduisant au sommet, celle du versant sud demeure la voie royale par excellence, car jugée la plus difficile (même si les locaux considèrent que le passage par Malaucène est aussi éprouvant). Aux 21,5 kms d’ascension, jalonnés de nombreux et raides passages à 10%, s’ajoute sur les 6 derniers kms, la traversée d’un désert de pierres blanches, fréquemment balayé par les rafales du mistral, et transformé en été en une véritable fournaise où l’air se raréfie au fur et à mesure que l’on se rapproche du sommet. La stèle, en hommage au coureur anglais Tom Simpson décédé lors du Tour de France 1967, située à moins de deux kilomètres du sommet est là pour le rappeler. Avec ce double passage, il s’agira de la 17e et de la 18e ascension du Ventoux.

« Une promotion planétaire. »

Premier évènement sportif annuel mondial et 3e événement sportif médiatique au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, le Tour de France est retransmis dans 190 pays, dont 60  en direct, pour une audience cumulée de 2 milliards de téléspectateurs et auditeurs. Avec 650 médias (120  chaînes de télévision, 70 stations de radio, 400 titres de presse, plus de 50 sites internet) 2 000  journalistes, consultants ou photographes, l’épreuve constitue une formidable vitrine touristique pour la France et les sites exposés. Pour preuve, après chaque année où il figure au programme du parcours, le mont Ventoux enregistre des hausses de fréquentation de cyclotouristes qui sont déjà près de 110 000 à le gravir par an.


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

Dans le cadre de la semaine d’Art du Festival d’Avignon, la Ville de Sorgues propose une représentation unique ‘d’Andromaque à l’infini’.

«Oreste, le fils du roi grec Agamemnon, arrive en Épire avec une ambassade. On l’a chargé de convaincre Pyrrhus de se débarrasser d’Astyanax qui, par son origine troyenne, constitue une menace pour la Grèce. Mais Pyrrhus est tombé amoureux d’Andromaque, la mère d’Astyanax, et refuse de ce fait de livrer son fils aux Grecs. La situation est d’autant plus compliquée que Pyrrhus est fiancé à une princesse grecque, Hermione. » Voici pour l’introduction de cette tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine (1639-1699), créée à Paris au théâtre de l’hôtel de Bourgogne en 1667.

Inspirations
Troisième pièce de Racine, cette tragédie marque le véritable point de départ de sa carrière. Il s’y inspire essentiellement de l’Énéide, de l’Andromaque d’Euripide, de la Troade de Sénèque, probablement aussi du sixième livre de l’Iliade et de certaines pages de Darès.

Quand Molière se joue de Racine
Le succès fut immense mais les critiques fusèrent et, dès mai 1668, Molière joua la Folle Querelle de Subligny qui prétendait pointer les défauts de la pièce. Andromaque surmonta ces attaques et reste, aujourd’hui encore, la pièce la plus appréciée de Racine. Avec Andromaque Racine traite la tragédie et son cortège de sentiments : l’exclusivité, la passion et la folie. Ici, enfin, dans ‘Andromaque à l’infini’, la mise en scène de Gwenaël Morin insuffle l’énergie symbolisée par de jeunes comédiens au gré d’une scénographie épurée, d’un texte réinterprété, aux renouvellements illimités.

‘Andromaque à l’infini’. Jeudi 29 octobre à 18h. Pôle culturel Camille Claudel. Salle de spectacle. Tarifs : 20€, 14€ (- 26 ans, étudiant) Abonnement : se renseigner auprès du Festival d’Avignon : 04 90 14 14 14. 285, avenue d’Avignon à Sorgues. 04 86 19 90 90
festival-avignon.com et points de vente habituels.


Contrat d’avenir : le Vaucluse défend ses projets

Après avoir initié les élèves de l’École municipale de musique et de danse (EMMD) aux rythmes de l’océan indien, c’est tout un concert que Gaël Horellou et ses musiciens, tout droit venus de l’île de la Réunion, nous proposent. «Identité» est un projet de fusion musicale ayant pour base le jazz et les rythmes de l’Océan Indien. Pour ce faire, Gaël Horellou, saxophoniste et compositeur, réunit autour de lui l’organiste Florent Gac, le guitariste réunionnais Nicolas Beaulieu ainsi qu’une rythmique de percussions traditionnelles réunie autour de Vincent Philéas. En puisant dans les rythmes percussifs tribaux du Maloya et les couleurs des harmonies du jazz, le groupe crée une identité musicale singulière, précise et festive, dansante et exigeante.

Concert. Vendredi 16 octobre. 20h. 5€. Pôle Culturel Camille Claudel.  285, avenue d’Avignon à  Sorgues. Billetterie à l’accueil du Pôle culturel – Salle de spectacle. 04 86 19 90 90.   

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