24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

Créée en 2015, Extracthive est une PME française spécialisée dans le recyclage de déchets industriels avec pour mission de «développer des solutions de recyclage là où elles n’existent pas». Son usine est située 1637 Chemin de la Montagne à Sorgues.

Depuis 2016, l’équipe innovation d’Extracthive travaille au développement de la technologie PHYre® de recyclage des matériaux composites par solvolyse. Après une première augmentation de capital en 2019, Extracthive finalise une nouvelle levée de fonds de 4,6M€ auprès de ses actionnaires historiques (IRDI Soridec, Citizen Capital et CEA Investissement) et de nouveaux investisseurs professionnels aux profils variés et complémentaires que sont Colam Impact et Éric Bergé en qualité d’investisseur individuel.

Augmentation de capital

Cette augmentation de capital permet à la société de franchir une nouvelle étape de son développement, avec la construction et la mise en service de la tête de série industrielle de cette technologie d’une capacité de 400 tonnes par an. À horizon 2023, Extracthive déploiera son offre innovante à l’échelle européenne.

La fibre de carbone, légère et solide

La fibre de carbone intervient dans toutes les applications requérant légèreté et tenue mécanique. C’est pourquoi on retrouve les composites à base de fibres de carbone dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, avec une croissance de l’ordre de 11% prévue sur les 10 prochaines années. Par ailleurs, ces matériaux jouent un rôle clef dans le secteur des énergies renouvelables comme l’éolien ou la mobilité hydrogène. Cependant la production de fibre de carbone vierge a un fort impact environnemental -de l’ordre de 40 tonnes de CO2 par tonne de fibre vierge, d’après la Base impacts de l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et son recyclage à grande échelle reste un défi.

Une technologie brevetée

La technologie PHYre®, brevetée par Extracthive, entend répondre à cette problématique. L’optimisation du procédé, notamment via un réemploi poussé des solvants, a permis de réduire au maximum son empreinte environnementale, si bien qu’aujourd’hui la fibre récupérée par Extracthive émet de l’ordre de 10 fois moins de gaz à effet de serre que la fibre vierge, selon l’étude d’analyse de cycle de vie (ACV) menée par le cabinet Quantis.

Unité de démonstrateur industriel

Après avoir validé avec succès cette technologie à l’échelle pilote, Extracthive se lance, avec le soutien de l’Union Européenne (via l’EIT Raw Materials) et de ses actionnaires, dans la conception, la construction et la mise en service d’un démonstrateur industriel. Cette unité, dont la mise en service est prévue pour le premier trimestre 2023, aura une capacité de traitement de 400 tonnes de composite par an. La réplication de cette unité permettra d’ici 2025 à Extracthive de doubler sa capacité de recyclage de composites et de pouvoir répondre à la demande à l’échelle européenne.

Innovation

Extracthive travaille également à la mise au point d’autres innovations dans le domaine du recyclage d’autres matériaux high-tech tels que le lithium ou le carbure de silicium, dont la production actuelle est également très polluante et le recyclage reste peu développé. Cette ambition a récemment été saluée par le site spécialisé Startups Insights qui a classé Extracthive dans le top 5 mondial des Scale-ups au service de l’économie circulaire dans le secteur « Mines et Métaux ».

En savoir plus

Extracthive est une PME dédiée à l’économie circulaire. Sa mission est de produire des matières premières secondaires à partir de déchets industriels. Cela permet à ses clients d’accéder à des matières première meilleur marché et présentant une emprunte CO2 réduite tout en réduisant leur risque d’approvisionnement. Un process rendu possible grâce à une équipe d’experts et de chercheurs de haut niveau. Ces équipes développent actuellement plusieurs procédés de recyclage innovants qui seront industrialisés dans les deux années qui viennent. Pour plus d’informations ici.
MH


Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

La Journée de la Petite enfance fait son retour en Vaucluse ce jeudi 30 septembre, à Sorgues, réunissant une centaine de professionnels en charge des 0-3 ans et des bibliothécaires du Département. Ce rassemblement est organisé par le service Livre et lecture du Département, en partenariat avec l’association ‘Quand les livres relient’.

Plus tôt on fait vivre aux tout-petits une expérience sensible, culturelle et artistique, plus tôt on ouvre les bébés au livre, au chant, à la danse, à la peinture. Une façon de les éveiller et de les stimuler dans un rapport positif à l’art, à la lecture et à la culture dans toutes ses dimensions. C’est aussi participer à la lutte contre les déterminismes sociaux puisqu’ainsi l’on favorise l’insertion et la maîtrise des codes qui régissent la société, en construisant et en nourrissant un rapport positif à l’éducation et à la culture.

Une journée de formation

C’est la raison pour laquelle Léo Campagne Alavoine, directrice de ‘Quand les livres relient’ animera la journée en présence de l’invité d’honneur, Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste, également auteure d’un rapport ministériel sur la notion de ‘santé culturelle’ des tout-petits. A ses côtés, Joëlle Turin, formatrice spécialisée dans la littérature Jeunesse. Pour elle, le livre et la lecture proposés aux bébés participent dès le plus jeune âge à la culture et à la familiarisation avec l’écrit, avant même l’âge de l’apprentissage de la lecture. Le livre et la lecture proposés dans un temps de partage avec l’adulte les sensibilisent au plaisir de lire et à interagir. Emilie Bousquet, coordinatrice du réseau des bibliothèques de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat-Venaissin) de la crèche de Mazan et de l’association Minuscropik interviendra au cours de cette journée, faisant part de son expérience.

Objectif

L’objectif de la formation est de faire se rencontrer des professionnels, assistantes maternelles, médecins, puéricultrices, bibliothécaires pour un temps d’échange et de partage, de s’initier et de comprendre le concept de santé culturelle, de s’interroger sur l’inscription et l’importance de l’art et de la culture dans nos vies et découvrir les modes de perception des tout-petits en matière d’art, de culture et de lecture.

En savoir plus

Le service Livre et lecture(SLL), est un service du Département, rattaché à la Direction Insertion, Emploi, Sports et Citoyenneté. C’est un centre de ressources à disposition des bibliothèques du département. Il intervient dans le domaine de la formation auprès des acteurs de terrain et met en évidence le caractère transversal d’une politique du livre et de la lecture qui a autant à voir avec l’éducation, la culture que l’insertion sociale et la citoyenneté. Pour plus de renseignements sur le Service Livre et Lecture : http://sll.vaucluse.fr
MH


Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

La première pierre de la future passerelle himalayenne a été posée à Sorgues, marquant le début de sa construction. Cet élément architectural permettra de relier le cœur de ville à l’île de l’Oiselay au sein d’une voie verte, nommée ‘la voie des papes’ en référence à l’histoire de la ville.

Son coût ? 499 000€ qui bénéficiera d’une subvention de 50 % de la Région et 20 % de l’Europe grâce au programme Feder (Fonds européen de développement régional). Le maire, Thierry Lagneau, accompagné de nombreux élus, n’était pas peu fier de cette inauguration : « À Sorgues, au cœur d’un environnement urbanisé et extrêmement dense en termes de réseau routier et autoroutier, nous voulons lancer une véritable dynamique vélo afin de développer les modes de déplacements doux. La voie verte que nous allons créer sera le complément idéal à la ViaRhôna qu’elle rejoindra au pont des Arméniers. »

Crédit photo: ville de Sorgues

En effet, cet axe  aura une double vocation : offrir à la population un itinéraire cyclable protégé et confortable de 4,5km qui lui permettra de rallier l’île de l’Oiselay à partir de la gare et aussi, capter les utilisateurs de la ViaRhôna pour les faire venir dans notre centre-ville. Cette liaison cyclable sécurisée offrira à terme une liaison douce directe jusqu’à Avignon via l’île de la Barthelasse une fois une passerelle construite sur le Rhône. Le chantier de cette passerelle qui devrait être terminé à la fin de cette année lance ce grand projet en faveur de la mobilité douce auquel la municipalité est particulièrement attachée et qui devrait être totalement opérationnel dans un an environ.

Image de synthèse. Crédit : ville de Sorgues

Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

Il a ouvert en catimini le 22 juillet mais son concepteur, Jéremy Allemand, professionnel du commerce de détail de produits frais n’avait pas tenu à en faire la communication –hors réseaux sociaux- avant aujourd’hui. Son idée ? Créer un marché couvert comme les Halles traditionnelles revues et corrigées d’un design moderne. Et c’est au Pontet, à la limite de Sorgues, proche de la RN7, dans la zone d’activité commerciale que Macellio –macellum, marché en latin- a élu domicile. Son ambition ? Etre le plus grand marché couvert de Vaucluse.

Des halles traditionnelles lovées dans une zone d’activité commerciale ça ne serait pas un peu paradoxal ? «Pas du tout, répond Jérémie Allemand, qui a déjà beaucoup œuvré dans le Piémont, les Alpes et le Dauphiné, dans tous les cas c’aurait été impossible ! » Pourquoi ? « Parce que les centres villes se sont complexifiés. D’abord parce qu’il n’y a plus de foncier disponible si ce ne sont les dents creuses et encore pour y accueillir du commerce de petite surface. Difficile aussi d’y circuler, de s’y garer et encore moins d’y livrer, avec le problème des horaires de livraison et parce que de plus en plus d’entreprises refusent de s’y engouffrer même si certaines ont pensé acquérir des véhicules spécialement dimensionnés pour circuler en centre-ville. Mais même dans ce cas il reste difficile d’acheminer de la marchandise, de se garer, beaucoup d’entreprises de livraison ont fini par renoncer pour se tourner vers les messageries et tout cela fini par coûter trop cher…»

Les rayons primeurs tiennent leur promesse

Le bon endroit

Et cela donne un bâtiment haut de 12m, sur 2 300m2 au sol. Une structure démontable composée de matériaux modernes et écologiques. Autour ? 120 emplacements de stationnement dont certains arborent le nom d’un des 151 villages vauclusiens histoire de se rappeler où l’on est garé. Le projet estimé à 5M€, aura pris presque 3 ans, de l’idée à la réalisation, le temps de trouver le lieu -11 000 m2 de parcelle- au 222, rue des Vanniers, au Pontet. Et tout est réfléchi dans les moindres détails. Tout d’abord les horaires avec une ouverture de 56h par semaine puisque le lieu est ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h30 et le dimanche de 9h à 13h. Des horaires qui nécessitent deux équipes d’employés pour faire face à l’amplitude et induisent la création de 60 emplois à temps partiel et complet.

A l’intérieur ?

La physionomie des lieux reprend les codes des halles en version moderne, un emplacement rectangulaire avec cette belle hauteur sous plafond qui rend l’ambiance lumineuse. Les grandes allées sont bordées de 22 stands de métiers de bouche : boucherie, charcuterie, crèmerie, poissonnerie, épicerie, pâtes fraîches, primeur, boulangerie, traiteur rôtisserie, caviste, au creux desquels s’activent commerçants et producteurs locaux vivant et travaillant à moins de 70km, tous recrutés par Jérémy Allemand. Il y a aussi un fleuriste, des produits de droguerie… Ses critères de sélection ? Justement, habiter dans un rayon de 70km du point de vente Macellio, proposer des produits et services de qualité locaux et régionaux ainsi qu’un savoir-faire et une expérience dans son métier. Les ilots s’étendent de 80 à 140 m2 et le loyer se négocie sous la forme d’un pourcentage du chiffre d’affaires, plus ou moins important selon que l’on propose de la restauration -le pourcentage le plus élevé- ou de l’épicerie avec un pourcentage moindre-.

‘Le meilleur de la crèmerie’ c’est bien ici !

Des halles, du snacking… et un lieu de travail ?

Une des autres spécificités du lieu ? « Il propose des mange-debout, avec sièges hauts, pour y travailler sur son ordi, se restaurer sur le pouce, faire réchauffer son plat avec les micro-ondes mis à disposition çà et là, profiter de l’ambiance des Halles comme d’un lieu inspirant, » précise Maé Sansus, la directrice de Macellio. L’ambition ? Faire de ce magasin pilote une réussite duplicable à Aix-en-Provence, à Nîmes… Dans le détail ? Jérémy Allemand espère que son concept séduira 700 personnes par jour pour un panier moyen de 35€. La clientèle ? « Il y a celle du midi, qui travaille à côté et dans les environs. Des CSP ++ (Catégories socio-professionnelles) qui apprécient et plébiscitent les produits de qualité, le flux des axes routiers qui permettent de s’arrêter aux halles pour faire le plein de produits frais et transformés, l’envie d’acheter local… » assure le dirigeant et président de l’entreprise Le marché à Gap et au Pontet.

Dumitru Papuc propose salades, jus de fruits, stylisme culinaire avec ‘Bouquet de vitamines’

Un lieu de restauration

Macellio propose cinq lieux de restauration : Pintkos un bar à tapas provencales, Bouquet de vitamines qui invite à déguster ses salades fraîches, soupes, jus de fruits et de légumes ; Une crêperie ‘By Camille’ à base de différentes farines ; Croc’ pour des croque-monsieur revisités et Racines un bistrot de cuisine française traditionnelle.

Un paiement original

Pour acheter ? Pas la peine de sortir son portefeuille à chaque stand ou de faire l’appoint. A l’entrée les hôtesses vous tendent une carte sur laquelle chaque commerçant indique –numériquement- le montant de la transaction à venir. Une fois son panier rempli, on file à la caisse où la carte est personnalisée avec les noms et coordonnées du consommateur qui paie ses marchandises. « C’est une formule peu connue en France mais courante dans les pays nordiques,» relate Maé Sansus.

L’inauguration

«Macellio allie commerces alimentaires et de restauration a entamé Maé Sansus, la directrice de la structure. Nous visons à être un marché authentique qui renoue avec les marchés traditionnels, lieu social, de proximité et d’animation où toutes les générations se retrouveront, pour un bonheur simple, un retour aux sources, loin des grands magasins et des produits standardisés.»

«Nous n’avions pas au Pontet des halles couvertes regroupant des commerces locaux a précisé Joris Hébard, le maire du Pontet. De plus, cette réalisation induit 60 emplois nouveaux créés sur notre commune et 25 entreprises locales ont participé à la construction de ce nouveau temple de la gastronomie et de la restauration auquel nous souhaitons réussite et longue vie.»

Maé Sansus, la directrice de Macellio et Joris Hébard lors de l’inauguration du magasin pilote Macellio au Pontet

Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

Monuments et vestiges à l’honneur

La ville de Pernes les Fontaines propose de découvrir ou de redécouvrir les richesses de la ville avec la visite de ses 4 musées : Musée du Costume Comtadin, Musée du Cycle, Musée de la Résistance, Musée Fléchier.  Les 18 et 19 septembre de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.

D’autres joyaux à découvrir : La Tour Ferrande du XIIème siècle et ses fresques du XIIIème siècle, l’Eglise Notre-Dame de Nazareth, l’ancien Hôtel particulier de Brancas pour admirer les salons à l’étage, la petite chapelle Notre-Dame des Abcès, la première terrasse de la Tour de l’Horloge pour avoir une superbe vue sur le géant de Provence.

Sur la place de la Juiverie, un bain rituel juif, Mikvé 2, datant du XVIème siècle, a été découvert suite aux fouilles archéologiques de 2016.Visite possible sans réservation par groupe de 10 personnes maximum en présentant un pass sanitaire valide, de 10h à 12h et de 14h30 à 18h.

Du côté de Sorgues, l’association «Visites Privées en Provence » nous dévoilera le riche passé de cette ville  à travers ses monuments et de ses vestiges. Dimanche 19 septembre à 17h. Gratuit sur réservation au 04 90 61 31 04  le point de rdv sera donné lors de l’inscription. limité à 30 pers.  Durée : 1h30.

Les arbres à l’honneur, un patrimoine botanique inestimable

A Bédarrides et à Monteux, ce sont les arbres qui seront à l’honneur : avec «Mille et une plantes», pour découvrir la petite et la grande histoire de ces arbres du quotidien.

A Bédarrides, la découverte des arbres du centre-ville a lieu le samedi 18 septembre à 14h30. A Monteux, c’est le  dimanche 19 septembre à 14h30 pour une visite commentée sur les arbres du Parc du château d’eau. Gratuit sur réservation au 04 90 61 31 04. Visite dès 6 ans. Le point de rendez-vous sera donné à l’inscription. Limité à 30 personnes.

Une médiation théâtrale

Le temps d’un après-midi, les conteuses et conteurs du Trac (Théâtre rural d’animation culturelle) de Beaumes-de-Venise nous plongent dans une atmosphère lyrique grâce à une balade contée sur la nature qui entoure Monteux. Samedi 18 septembre de 15h à 17h30. Départ de la porte Neuve. Gratuit. 04 90 66 97 48 & 04 90 61 15 91.

Althen-des-Paluds, de l’église à la mairie : un village qui s’est battu pour exister !  

L’Association Les Sorgues vertes nous dévoilera les anecdotes historiques de son centre ancien, de l’ancienne chapelle devenue mairie, à la nouvelle église, une courte balade sur la rue principale d’Althen-des-Paluds évoquera les efforts des habitants des marais (ou paluds) de Monteux pour que leur territoire accède au statut de commune… Dimanche 19 septembre à 16h, rendez-vous à l’Église Notre-Dame de l’Assomption. Gratuit. Plus d’informations au 06 60 48 84 68. Durée 1h.

Programme détaillé au 04 90 61 31 04 et sur www.porteduventoux.com  


Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

Il y a 2 mois, le grand départ de la 11ème étape du Tour de France 2021 réunissait près de 10 000 spectateurs à Sorgues, venus acclamer les 184 coureurs internationaux s’élançant boulevard Roger Ricca.

L’équipe vidéo d’Art Up Media était présente à chaque moment fort de ces six derniers mois et a réalisé un film rétrospective qui nous replonge dans cet événement historique : « Sorgues dans l’Histoire du Tour de France : le film ». (Re)vivez tous les événements avant, pendant et après le départ (dictée du tour, expositions, conférence de presse, capsule temporelle…). Venez le découvrir en avant-première lors d’une projection publique à la salle des fêtes le vendredi 10 septembre 2021 à 18h30. D’ici-là, des premières images sont disponibles dans un teaser inédit sur www.sorgues.fr

Projection gratuite sur réservation (04 86 19 90 90), masque et pass sanitaire demandés. Plus d’informations www.sorgues.fr et sur Instagram.

L.M.


Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

Raja, leader européen de l’emballage vient d’annoncer la signature d’un accord avec Aurélius pour l’acquisition de Viking et des activités d’Office dépôt Europe dans 7 pays : Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Suisse, Autriche, Pays-Bas et Belgique. Avec cette acquisition Raja assoie sa position de leader et dépassera le milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Viking ?

La mariée ? C’est la marque emblématique des activités e-commerce d’Office Dépôt Europe, acteur majeur sur le marché de la distribution BtoB des fournitures et du mobilier de bureau.  Côté chiffres, l’ensemble de ses activités en Europe réunit 1 500 collaborateurs et génère un chiffre d’affaires près de 500M€.

Raja ?

Le marié ? C’est le fournisseur N°1 Européen des emballages d’équipements et de fournitures pour les entreprises. Ça va des caisses aux cartons en passant par les boîtes, les emballages alimentaires et bien plus encore. Localement ? C’est aussi une filiale d’entreposage et de stockage de Raja nommée LogiSorgues, un entrepôt de 12 000m2 d’une capacité de 15 000 palettes, situé avenue Marcel Dassault et, comme son nom l’indique situé à Sorgues.

Mon tout ?

Mon tout relève d’un beau mariage qui fera grimper Raja en chiffre d’affaires, parts de marché, portefeuille clients, produits à la vente pour conserver sa pole position de leader européen et rester le fournisseur indétrônable des grandes entreprises de ce monde alors même que le e-commerce continue de s’envoler.
«Cette acquisition représente une opportunité stratégique de renforcer nos positions en Europe, en particulier dans ces sept pays, où nous sommes déjà présents. Elle donnera une nouvelle impulsion à notre ambition sur le marché des fournitures de bureau. Cette acquisition est parfaitement alignée avec notre vision stratégique d’être un partenaire global des entreprises européennes, de la petite start-up aux grandes entreprises et renforcera notre partenariat avec des marques mondialement reconnues », a déclaré Danièle Kapel-Marcovici, Présidente-Directrice Générale du Groupe Raja.

Tout débute en 1954

Une histoire débutée en 1954 grâce à l’idée géniale de Rachel Marcovici et d’une amie, Janine Rocher, qui rachetaient des cartons usagers pour les vendre à bas prix aux entreprises d’où le nom de l’entreprise (Ra pour Rachel et Ja pour Janine), ce qui donnera : Raja cartons neufs et de réemploi’. En 1962, à l’âge de 16 ans, Danièle Kapel-Marcovici, la fille de Rachel intègre l’entreprise comme commerciale, poste qu’elle occupera une dizaine d’années avant de devenir directrice des ventes en 1978. Elle prendra la tête de la direction générale à 36 ans, en 1982. Son projet ? Restructurer, informatiser l’entreprise et livrer dans toute la France en 48h.

Rachèle Marcovici en 1954, lors de la création de son entreprise ‘Raja’

La bonne idée ?

Le succès de l’entreprise ? Rester à la pointe de l’information. Tout d’abord avec l’enveloppe matelassée qui émerge en Allemagne, en 1965, alors que la prospection publicitaire par correspondance -le publipostage, future vente par correspondance- fait son apparition. 10 ans plus tard, en 1975, Raja lancera son premier catalogue de vente par correspondance en complément du travail des agents commerciaux sur le terrain. Entre 1983 et 1992 l’entreprise multipliera son chiffre d’affaires par cinq et surfera sur le commerce en ligne.

Viser plus haut

L’internationalisation de l’entreprise s’accélère dès 1990 pour gagner les marchés de Belgique avec une première société achetée, Binpac, avant d’autres aux Pays-Bas, en Grande Bretagne, Allemagne, Espagne, Autriche, Italie, République Tchèque, Suisse, Norvège Pologne, Danemark, Suède, Slovaquie, Portugal… En 2007, bien avant l’apparition de la Covid-19 l’entreprise acquiert l’Equipier, spécialiste de la vente à distance de produits d’hygiène et entretien qui tirera l’entreprise par le haut en… 2021 !

Un groupe familial… et qui le reste !

Raja, groupe français familial et in-dé-pen-dant est implanté dans plus de 17 pays européens. Raja ? C’est 17 entreprises dans toute l’Europe, 10 centres de distribution, plus de 2 000 collaborateurs, 630M€ en 2020, 1 million de clients espéré en 2022 et 35 000 produits. Le succès ? «Travailler beaucoup, être curieux, rester très à l’écoute, savoir travailler ensemble,» confie la PDG.

Rester soi et partager

Le parti pris de Danièle Kapel-Marcovici ? La qualité de vie au travail, le partage, la convivialité, agir dans le monde via ses multiples fondations et aussi les femmes, les femmes cheffes d’entreprise, l’environnement, l’art contemporain Villa Datris à l’Isle-sur-la-Sorgue…

Toujours innover

Le Groupe Raja a remporté, le 15 juin dernier, la médaille d’or des Trophées des Achats 2021 dans la catégorie « Challenge Co-construction Fournisseurs ». Les Trophées des Achats est le premier évènement en France qui récompense les réalisations les plus performantes et les plus innovantes dans le domaine des Achats. La catégorie « Challenge Fournisseurs » met en avant les innovations réalisées en co-conception entre les fabricants et les directions achats.

La boîte la plus vendue de ‘Raja’

Nouvelles boîtes

Raja a remporté le prix avec ses nouvelles boîtes de calage mousse recyclées et recyclables développées avec la société Cartospe, une PMI française et partenaire historique du groupe. Les boîtes avec calage intégré font partie des produits best-sellers. Le plus ? Elles sont fabriquées en France avec un calage mousse en PET recyclé, sont 100% recyclées et recyclables et exclusivement commercialisées en en Europe par le Groupe Raja.


Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

Le ‘train fantôme’ ? Un convoi de 750 déportés résistants, qui a mis deux mois, pendant l’été 1944, pour aller de Toulouse à Dachau, en passant par Sorgues. Au moment où la France se libérait…

Août 1944 : le débarquement en Normandie a eu lieu. La France de Vichy va livrer un des derniers convois de déportés aux Nazis. Plus de 700 résistants, Juifs, communistes, Républicains espagnols, Italiens antifascistes, Polonais, hommes et femmes, vont traverser un pays meurtri par la grande bataille de la libération. Ce convoi, où les déportés sont entassés dans des wagons à bestiaux dans des conditions épouvantables, est stoppé par la destruction de rails opérée par la Résistance ou les avions alliés. Le train zigzague au hasard des gares encore utilisables et arrive au camp de Dachau le 28 août après deux mois d’errance.

Sorgues fut une étape mémorable de ce trajet. Le 18 août 1944, les déportés, à bout de force après une marche forcée de 17km depuis Roquemaure, sous un soleil accablant, rejoignirent la gare de Sorgues. Là-bas, une trentaine d’entre eux réussirent à s’évader, avec l’aide des cheminots locaux et la solidarité d’une part de la population. Certains s’en souviennent encore…

Crédit photo: Lucien Stanzione

Cette épouvantable odyssée longtemps oubliée, l’écrivain Guy Scarpetta, co-président de l’Amicale des déportés résistants du Train Fantôme, en a fait un film avec Jorge Amat, ‘Les résistants du train fantôme‘. « Alors que la France se libérait, que l’aviation alliée bombardait les gares et les voies ferrées, que les maquis faisaient sauter les ponts, et sabotaient les rails, on a baptisé ce train de ‘Train Fantôme’ parce qu’il ne cessait d’apparaître, de disparaître, de se recomposer, de réapparaître. Il a une dimension éminemment terrible mais aussi mystérieuse. » Ils furent 536 à arriver à Dachau.

Crédit photo: Lucien Stanzione

« Grâce aux actes de courage et de bravoure de Sorguais, certains ont pu s’échapper et beaucoup d’autres ont pu s’alimenter, boire ou se soigner avant ce calvaire. Nous devons rappeler à nos concitoyens, à nos enfants que la Patrie est faite de femmes et d’hommes ayant posés des actes héroïques, de courage, d’engagement et de solidarité collective. Respect, souvenir et recueillement », déclarait le sénateur vauclusien Lucien Stanzione, présent lors de la commémoration le 18 août dernier.


Sorgues, Extracthive lève 4,6 M€ pour produire sa fibre de carbone

C’est beaucoup d’émotion que le maire a définitivement tourné la clé de la capsule temporelle qui est enterrée jusqu’en 2071. Certains seront présents dans 50 ans, d’autres non… mais tous ont laissé une trace de cette année 2021.

Une consultation avait été lancée sur les réseaux sociaux afin que tous les Sorguais puissent proposer des idées d’objets. Parmi les objets déposés dans la capsule, on note les projets des écoles sorguaises participantes (journaux, dessins, lettres personnalisées, impression 3D…) et les objets déposés par des associations de la ville (ballon de l’équipe du Rugby Club Sorguais, maillot du Sorgues Basket Club) Egalement dans la capsule, quelques souvenirs liés au passage du Tour de France : le plan de ville du Tour, les journaux locaux du Jour du départ, la médaille du Tour de France déposée par Christian Prudhomme, un totebag collector, une bouteille de vin du Domaine Gigognan gravée aux couleurs du Tour…

C’était quoi la Covid ?

Dans 50 ans, on y trouvera aussi des éléments illustrant notre vie à l’heure de la Covid-19 : une attestation de déplacement utilisée lors des périodes de confinement, un flacon vide du vaccin Pfizer, un masque en tissu, un test PCR ou un flacon vide de gel hydroalcoolique. De manière générale, des objets de notre époque y ont été déposés: un dictionnaire de 2021, des pièces de monnaie, un ticket de caisse illustrant les prix de nos jours, un coffret des films « Retour vers le futur » déposé par Clément Cambier, élu municipal délégué à la communication à l’initiative du projet.

Amis du futur, je vous écris…

Le Maire a également déposé une lettre à l’attention des Sorguais du futur, qu’il a lu lors de la cérémonie, et l’invitation symbolique à l’ouverture de la capsule en 2071 remise aux enseignants et animateurs ayant participé au projet avec les élèves des écoles sorguaises. La clé de la capsule attendra sagement 2071 dans son bureau, mais en attendant, elle sera intégrée temporairement dans l’exposition « reTOUR en images » du 6 au 25 septembre au Pôle culturel. Suivez toutes les actualités sur www.sorgues.fr et sur Insta (https://www.instagram.com/villedesorgues )

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