23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

Faire ingénierie‘, spécialisée dans le conseil et les études techniques orientés vers la performance industrielle durable, investit en Vaucluse. Créée en Occitanie en août 2020, la start-up traverse le Rhône pour s’implanter dans le département afin d’y développer son activité grâce aux infrastructures logistiques et au tissu industriel du département.

De Bagnols-sur-Cèze à Sorgues

« Pour des raison de praticité et de réseau, nous souhaitions nous rapprocher du Vaucluse, le changement du siège social sera effectif à compter du mois de juillet », explique Sébastien Gavelle, président de ‘Faire ingénierie’ et cadre technique dans l’industrie. La société a vu le jour à Bagnols-sur-Cèze et outre la volonté de se rapprocher de ses clients actuels (Suez Rv, Iter.. ), ‘Faire ingénierie’ cible également de nouveaux marchés locaux, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire et des cosmétiques. L’entreprise, installée à Sorgues depuis le début de l’année, poursuit son déploiement, avec l’extension de ses bureaux au Saphir (90 m2) effective au 1er juillet.

« Notre objectif est d’apporter une performance industrielle durable, aider les industries locales à améliorer leur productivité et optimiser leurs process tout en réduisant leur impact environnemental. Il s’agit concrètement de diminuer les émissions de gaz à effet de serre en proposant des solutions fiables et pérennes », explique le chef d’entreprise.

Des ingénieurs dédiés à l’ensemble du projet

« Nos convictions écologiques nous ont conforté sur le fait que, malgré la situation économique instable, nous devions nous lancer et aider les entreprises à initier la transition industrielle post-covid. » De jeunes ingénieurs avec une moyenne d’âge de 35 ans constituent principalement une équipe mixte de 10 personnes. La société prévoit par ailleurs le recrutement d’une vingtaine de nouveaux collaborateurs d’ici 3 ans. « Nous pouvons accompagner nos clients sur l’ensemble des projets en ingénierie, du conseil à l’étude en passant par la conception et le pilotage », explique Mathieu Molina, responsable des affaires commerciales.

Collaboration avec Suez

La société travaille actuellement pour Suez qui exploite, pour le compte du Sidomra, l’unité de valorisation énergétique des déchets à Vedène sur un projet d’amélioration de la gestion des eux de process. Le site est engagé dans une démarche de zéro rejet d’effluent liquide et de réduction de sa consommation d’eau. La convergence de ces deux sujets étant l’optimisation du recyclage des eaux de process.

« Nous les aidons à optimiser l’utilisation de leur eau de process, de façon à ce qu’ils les réutilisent au lieu de les rejeter. » ‘Faire ingenierie’ travaille également pour la société de tuyauterie industrielle Moscatelli, afin de rendre leurs équipements plus performants et vertueux pour l’environnement. La jeune structure, qui développe encore son réseau dans le Vaucluse, est à l’écoute de toutes les opportunités et est disposer à collaborer avec les acteurs phares du territoire, tel qu’Aroma Zone. « Nous rencontrons prochainement Sicaf cosmétiques à Carpentras et nous sommes en pourparlers avec Agapé Group à Sablet. »

4 axes de travail

L’activité de la société repose sur 4 axes distincts. Le premier consiste à intervenir dans la chimie et le mélange afin de réduire les rejets dans l’atmosphère et l’eau et ainsi améliorer le rendement. Axe numéro 2 : l’économie d’énergie. L’objectif est de travailler sur le système de production de façon à le rendre moins gourmand. « Nous aidons nos clients à établir une cartographie de leur consommation dans le but de l’optimiser ». Le troisième axe consiste à travailler sur l’outils de production en tant que tel, afin d’améliorer la fiabilité et le rendement des équipements. Dernier axe et non des moindres : accompagner les acteurs industriels dans leur transition digitale. « Nous installons par exemple des capteurs communicants. Ces derniers vont envoyer leurs informations à un système et l’analyse de ces données permettra une optimisation de l’utilisation de la machine. » Exemple concret : le capteur installé sur un moteur qui permet de connaitre la consommation instantanée et intervenir rapidement en cas de dysfonctionnement par le biais d’une alerte.

20 ans d’expérience

Pour réaliser à bien ses projets, la société peut s’appuyer sur la longévité et l’expertise aiguë de son président, ingénieur généraliste de formation. Fort de ces 20 années d’expérience dans le secteur industriel, dont 10 en tant que directeur maintenance et technique à Tetra Pak à Dijon, Sébastien Gavelle a par ailleurs exercé un temps à l’international. Après avoir occupé le poste de responsable de maintenance dans une fonderie en Mexique (FWF de Mexico), il devient chef de projet chez Eurenco, en charge de la modernisation du site du Sorgues. Un long curriculum vitæ que le président entend bien mettre à profit des entités industrielles vauclusiennes : « nous souhaitons nous inscrire comme acteur de l’ingénierie de développement durable en Vaucluse. » En savoir plus www.faireingenierie.fr.


‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

57 élèves des trois classes de CM2 de l’école de Maillaude à Sorgues ont passé leur « permis Internet ». Ce permis se présente sous la forme d’un programme pédagogique de responsabilisation des enfants et des parents pour un usage d’internet plus vigilant, sûr et responsable. Les gendarmes de la Maison de confiance et de protection des familles du Vaucluse, experts dans la prévention, ont dispensé cette prévention et ont rappelé les bonnes pratiques de l’usage des réseaux sociaux mais aussi des informations que l’ont peut trouver sur la toile.

L.M


‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

La Clinique Fontvert, établissement Elsan à Sorgues, vient de mettre en place Adel, un assistant digital accessible à tous et en particulier à ses patients en ambulatoire. Cette application mobile permet un accompagnement personnalisé à chaque étape du parcours de soins, de la décision d’intervention jusqu’au retour au domicile.

Dans le détail

Concrètement, l’application digitale permet de préparer le patient à son hospitalisation, de l’informer sur l’établissement, de l’accompagner et de le rassurer le jour de son intervention ou encore d’assurer un suivi pré et post-opératoires, bref, l’assistant digital santé est une plateforme conçue pour fluidifier le lien entre le patient, l’équipe médicale et l’établissement.

Des questionnaires interactifs

À certaines étapes de son parcours, le patient est invité à répondre à des questionnaires interactifs pour assurer le suivi pré et post-opératoires, tandis qu’une console de suivi permet à l’équipe soignante de vérifier l’état de santé du patient-utilisateur. Selon les réponses fournies par celui-ci, l’équipe médicale pourra, également, décider de le recontacter. « L’objectif est de permettre au patient de vivre ces moments en toute sérénité, d’être rassuré en ayant à disposition toutes les informations dont il a besoin », explique Sofien Khachremi, directeur de l’établissement.

Un assistant administratif

L’assistant digital Adel permet également aux patients de simplifier bon nombre de démarches liées à leur santé : prise de rendez-vous en ligne, organisation de soins infirmiers à domicile, téléconsultations ou encore paiement en ligne sécurisé des factures.

Un dossier digital

L’appli Adel est accessible à tous, gratuitement sur IOS et Android, même en dehors du cadre d’une hospitalisation. Les patients hospitalisés en ambulatoire à la Clinique Fontvert sont bien sûr invités à la télécharger dans le cadre de leur suivi. Ils peuvent alors y importer leur dossier et accéder à un bouquet de services additionnels personnalisés. «Cette appli regroupe plusieurs services médicaux, c’est un véritable gain de temps, explique Joëlle, une patiente de la clinique Fontvert. Et j’ai pu être suivie à distance après mon intervention. Moi qui habite loin de Sorgues, ça facilite l’accès aux soins.»

Adel, une appli pour simplifier son hospitalisation, notamment à la Clinique Fontvert

‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

Depuis 2007, un arrêté municipal adopté par la municipalité de l’Isle-sur-la-Sorgue interdit les activités de baignade (natation, sauts, plongeons) sur tous les bras de la Sorgue, y compris en cas de fortes chaleurs. Les trous, les failles et l’eau à 13°C toute l’année sont autant de facteurs de noyade et d’hydrocution pour les usagers.

Printemps oblige, la Sorgue, source emblématique classée Natura 2000, devient un lieu très prisé des flâneurs à la recherche de fraîcheur et de dépaysement. Dans le but de préserver cet espace naturel, ô combien ressourçant pour beaucoup d’amoureux de la nature, le site est soumis à certaines règles d’utilisation destinées à assurer une cohabitation entre ses usagers (pêcheurs, canoës, kayaks, sports de pagaie, ‘Négo Chin’, etc.).

La municipale rappelle que la Sorgue ne doit en aucun cas être assimilée à un espace de rafraîchissement et de baignade. Par ailleurs, eu égard à son écoulement sur certaines propriétés privées, il est essentiel de prévenir tous comportements inappropriés ou inciviques.

Navigation et activité aquatique

La navigation est formellement interdite sur la totalité du réseau des Sorgues, par arrêté préfectoral, du 16 octobre au 14 mai. A noter, la navigation des engins à moteur de tout type est proscrite toute l’année. Les canoës-kayaks (hors licenciés) sont autorisés à naviguer sur la Sorgue uniquement du 15 mai au 15 octobre 2021, de 9h30 à 18h (le jeudi, de 9h30 jusqu’à 30 minutes après le coucher du soleil). Ils sont cependant interdits de navigation certains weekends, précisés par arrêté préfectoral. Les sports de pagaie de loisirs font l’office d’une restriction supplémentaire puisqu’ils sont prohibés du 1er juillet au 31 août 2021.

En dehors de la période d’interdiction de navigation, les détenteurs d’une licence individuelle et clubs de canoës-kayaks ont l’autorisation de naviguer, toute l’année et sans restriction horaire, pour s’entrainer sur les bases d’entrainement identifiées dans l’arrêté préfectoral.

Il est également interdit d’entrer dans la Sorgue du 16 octobre au 3e samedi de mai exclu. Cette règle stricte vise à protéger, des piétinements, les lieux de reproduction des truites et des ombres communs afin de sauvegarder les alevins qui passent plusieurs semaines à l’intérieur des graviers. Cette année, ce n’est qu’à partir du 15 mai que la pêche dite « les pieds dans l’eau » sera donc permise.

Plus d’informations sur https://www.islesurlasorgue.fr/.

L.M.


‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

Le 27 juillet dernier, le conseil communautaire de la Cove a voté une enveloppe de 300 000€ pour un plan de relance de l’économie locale, dont une partie a vocation à renforcer l’attractivité touristique du territoire. Or, le Tour de France consacrera sa 11e étape le 7 juillet prochain au Mont Ventoux, au départ de Sorgues et à l’arrivée à Malaucène « ville étape », en passant par Bédoin.

En raison du retentissement médiatique et des retombées économiques du Tour de France, qui ruisselleront vers tous les hébergeurs, commerçants et professionnels du tourisme sur le territoire de la Cove (Communauté d’Agglomération Ventoux Comtat Venaissin). Le conseil communautaire a décidé d’aider financièrement la commune de Malaucène, en complément du soutien technique toujours apporté autour du passage du Tour de France, en lui octroyant au titre exceptionnel du plan de relance de l’économie touristique, une subvention de 50% de la somme restant à la charge de la ville-étape, pour un montant maximum de 30 000€.

Financièrement, cette arrivée de la 11e étape sonne comme une bouffée d’oxygène pour les nombreux restaurateurs, hébergeurs (hôtels, gites, etc.) et commerçants, qui pourront ainsi constater des retombées notamment en matière de nuitées et de hausse du chiffre d’affaires. Reste à savoir si la clientèle étrangère, habituellement fidèle au rendez-vous, pourra s’affranchir des restrictions afin de prendre part à l’événement. Christian Prudhomme, directeur du Tour a confirmé que la course cycliste se déroulerait bien aux dates prévues mais n’a pas encore de réponse pour ce qui est de la jauge de spectateurs.

©Amaury Sport Organisation

L.M.


‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

Le programme d’actions ‘Grand site’ de Fontaine-de-Vaucluse a reçu un avis favorable en commission supérieure des sites, perspectives et paysages. Le site de Fontaine-de-Vaucluse, désormais membre actif du réseau des ‘Grands sites de France’, pourra ainsi bénéficier de l’expérience des 43 autres membres du réseau en matière de valorisation de sites d’exception et être accompagné dans sa démarche vers l’obtention du label.

Au cœur d’un écrin naturel

Situé au cœur des Monts de Vaucluse, Fontaine-de-Vaucluse est connu pour le mystère de sa résurgence. La Sorgue y prend sa source et jaillit au pied d’une falaise abrupte de 230 m, au creux de la vallée ‘Vallis clausa’, qui a donné son nom au département. Le gouffre d’où la rivière s’écoule (630 millions de m3 par an), abrite une eau verte émeraude où des générations de scaphandriers et spéléonautes se sont aventurés. Autour du site, la forêt méditerranéenne, la garrigue et la pierre sèche forment un écrin naturel remarquable tandis que la Sorgue accueille une faune et une flore uniques en France.

Gestion durable des paysages et de la fréquentation

Fréquenté depuis l’antiquité, le site de Fontaine-de-Vaucluse accueille aujourd’hui 800 000 visiteurs par an. L’un des principaux enjeux de la démarche portée par la Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, est de fédérer les acteurs autour d’un projet fondé sur la préservation des paysages mis en péril par cette très forte fréquentation.

Cela passe par la restauration du site afin de lui redonner un aspect plus naturel, une meilleure organisation des cheminements et de l’accessibilité et la valorisation du patrimoine du village et du territoire environnant. L’objectif, c’est l’obtention du label Grand Site de France, décerné par le ministère en charge de l’Environnement qui reconnaît la qualité et la gestion du site, la réhabilitation et la préservation du paysage.        

La communauté de communes en chiffres :

  • 5 communes réparties en 2 intercommunalités;
  • un territoire de projet de 8000ha;
  • 24 000 habitants;
  • 800 000 de visiteurs par an.

Plus d’informations sur les démarches et les actions en cours en cliquant ICI.


‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

Il fallait y penser ! Et l’association des commerçants, artisans et professionnels sorguais de Cap Sorgues l’a fait. Quoi ? Transposer l’émission très suivie de M6, Les Reines du shopping à Sorgues et en retransmettre les épisodes filmés sur facebook. Sur 20 candidatures, trois candidates ont été retenues : Alicia Bacchi, Fanny Dos Anjos Costa et Claudie Moriot-Imbert. La consécration de la déesse la plus dans le thème est prévue samedi 29 mai. En attendant tous les épisodes sont disponibles sur facebook. Objectif ? Conserver le lien commerçants-clients pendant ce 3e confinement. Résultat ? Plus de 5 000 vues et 674 abonnés sur facebook.

On vous raconte

Le concept ? Lancer un appel à candidatures sur facebook, sélectionner des ambassadrices ravies de se prêter au jeu des essayages : tenue, accessoire, maquillage, coiffage et défilé sur tapis rouge. Pour cette saison 1, les trois sorguaises se sont transformées en Déesses des emplettes en centre-ville. Après ? On est invité à suivre leur aventure tous les jours à 18h.

Et hop c’est parti !

Alors que de nombreuses boutiques ‘non essentielles’ ont dû tirer le rideau pour cause de 3e confinement, l’association des Commerçants, Artisans et Professionnels sorguais CAP Sorgues, conservent le lien avec leurs clients et amis via leur page facebook avec la réalisation de la série ‘Les déesses des emplettes’ Inspiré de la célèbre émission « les reines du shopping » sur M6.

Comment l’aventure a débuté

L’aventure a débuté le 8 mars à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, où CAP Sorgues a fait paraître un appel à candidature. En 3 jours il y avait déjà une vingtaine de candidates : 3 sorguaises ont été retenues et le tournage audiovisuel a débuté. Chaque candidate était dotée d’un planning comprenant des rendez-vous chez les adhérents de Cap Sorgues, les boutiques étaient privatisées pour le tournage : tout d’abord le choix de la tenue, puis des différents accessoires : pochette, chaussures, bijoux avec, ensuite, une mise en beauté chez un coiffeur suivi d’un maquillage chez une esthéticienne, pour enfin être prête à défiler sur un tapis rouge !

Chaque jour

Depuis le lundi 29 mars, une séquence est diffusée chaque jour, pour découvrir les lieux où les candidates ont fait leurs emplettes. Chaque semaine une nouvelle déesse est mise à l’honneur, valorisant ainsi les adhérents de Cap Sorgues, le but étant de donner envie aux internautes de participer au sondage du dimanche où la tenue finale est dévoilée puis de réserver aussi les articles qui leur plaisent en boutique.

Un rendez-vous très suivi

«Après une première semaine de diffusion, 5 000 internautes ont visualisé les séquences vidéos, et les statistiques grimpent de jour en jour remarque Serge Hurard, le Président de Cap Sorgues. Même si les boutiques sont fermées, le ‘clic and collect’ fonctionne. Le message ? Quel que soit votre âge ou votre style, mesdames, il y a tout pour faire vos emplettes à Sorgues. Par exemple la première candidate Alicia Bacchi, 19 ans, devait trouver sa tenue chez ‘Janou Boutique’, Cours de la République, ses essayages permettent de découvrir sa collection printemps. Et côté émission ? La seule difficulté de notre candidate était de choisir parmi toutes les tenues qui lui allaient si bien.»

Nourrir le lien

Alors Rendez-vous sur la page Facebook de Cap Sorgues pour suivre les nouveaux épisodes des « Déesses des Emplettes » jusqu’à dimanche 18 avril et revoir les épisodes précédents sans oublier les carnets d’adresse mode. Chaque dimanche le public est invité à participer à un sondage sur la tenue choisie par la candidate, ces votes s’ajoutent à ceux du jury qui sont reçus chez Me Grave, Huissier de justice à Sorgues. 

Et enfin ?

La Déesse des emplettes 2021 sera sacrée samedi 29 mai. La gagnante remportera un bon cadeau de 300€ à dépenser dans ses boutiques préférées du centre-ville. En attendant, les 3 déesses ont été chouchoutées et ont remporté leur tenue.

M.H.


‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

A partir de l’été prochain, l’Imca (Institut des métiers de la communication audiovisuelle) va s’installer à Sorgues. Implanté place des Corps-Saints à Avignon depuis 1995, l’Institut présidé par Alain Glasberg et dirigé par Nayma Diaf est aujourd’hui trop à l’étroit dans ses 200m2 de locaux sur 5 niveaux de l’intra-muros.
« Avec le déménagement prochain du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) qui va occuper le château Gentilly dont nous sommes en train d’achever la restauration, nous étions à la recherche d’un nouveau locataire pour prendre possession de nos locaux de l’Etoile », explique Thierry Lagneau, maire de Sorgues.
La structure spécialisée va donc rejoindre le boulevard Roger-Ricca où son équipe de près d’une dizaine de permanent et d’une quinzaine d’intervenants y enseignera les métiers de l’audiovisuel, de l’écriture de scénario dans un espace de 500m2.

Aucune solution ou aide de la ville d’Avignon
« L’Imca quitte Avignon après 25 ans et une recherche sans solution ni aide de la Ville, regrette son président. L’Imca s’installe à Sorgues qui l’accueille à bras ouvert grâce à la qualité d’accueil et d’écoute des services municipaux qui ont très rapidement mis tout en œuvre pour que l’opération se réalise. »
Même satisfaction pour Nayma Diaf « heureuse aussi de s’installer à Sorgues. L’affaire a été rapidement conclue car tout concordait à nos exigences emplacement, surface, conditions de sécurité et d’hygiène répondant aux normes, capacité d’accueil du public… Le bail commence dès le 19 juillet, nous allons progressivement prendre possession des lieux et nous installer pour pouvoir démarrer nos activités dès début septembre. »

Une centaine de personnes formées chaque année
L’Imca forme une centaine de personnes par an lors de sessions plus ou moins longues allant de quelques jours à plusieurs mois. Ses formations dans l’audiovisuel, polyvalentes et généralistes, permettent notamment d’acquérir les bases indispensables pour ensuite aborder les innovations technologiques dans le secteur de l’audiovisuel (la webvidéo, images embarquées, réalité augmentée, mapping, 360°, hologramme, son directionnel).
Fondé en 1984, l’Imca a la volonté de permettre au plus grand nombre d’accéder aux métiers de l’audiovisuel. L’Institut est un des rares organismes en France permettant un accès aux professions de l’audiovisuel sans condition de diplômes. Son recrutement privilégie la motivation et le projet professionnel des candidats. Depuis sa création, l’Imca a formé plus de 2 500 professionnels de l’audiovisuel.


‘Faire ingénierie’ investit dans la performance industrielle durable en Vaucluse

Porté par  la Ville de Sorgues, le projet doit permettre l’émancipation individuelle et collective des collégiens Sorguais des classes de 5e à travers une série d’activités destinées à reconnaître, valoriser et encourager leur engagement citoyen.

C’est un projet ambitieux né du constat de Bernard Rigeade, médecin généraliste depuis 40 ans à Sorgues, qui, au fil des années, a vu se développer dans certains quartiers de la ville une forme de cloisonnement social et de communautarisme. « L’idée de ce passeport m’est venue alors que je cherchais une idée pour lutter contre ce cloisonnement en favorisant la mixité sociale envers les jeunes issus des quartiers prioritaires, explique Bernard Rigeade. Etant convaincu que l’émergence de la citoyenneté s’appuie sur des situations vécues et non pas sur la seule connaissance des règles, je me suis rapproché du service ‘Proximité et cohésion’ de la Ville de Sorgues pour créer un passeport pour l’adolescence qui recensera toutes les expériences concrètes vécues par les jeunes. »

Créer une « mémoire collective »

S’adressant aux jeunes de 10 à 13 ans -sans aucune distinction- issus des trois collèges Sorguais (Diderot, Voltaire et Marie Rivier), basé sur le volontariat, le projet ‘Passeport pour l’adolescence’ va s’appuyer sur l’esprit de groupe, la solidarité et l’entraide. « Nous allons proposer un parcours citoyen sur une semaine chargée en expériences fortes et variées, souligne Bernard Rigeade. On va mettre en place toute une série d’activités en collaboration avec les gendarmes, pompiers, l’armée de l’air, etc. qui permettront à tous les jeunes participants de garder une mémoire collective forte et une connivence de ces jours passés ensemble. » 

Des ateliers sur les techniques d’optimisation du potentiel

Parmi les activités mises en place, on retrouve des randonnées pour sensibiliser à l’écologie et au développement durable, un ciné-débat autour de la projection d’un film sur l’adolescence, des ateliers ludiques avec des jeux de rôle autour du savoir-vivre et du sens de la responsabilité collective, des conférences sur le cyberharcèlement et l’égalité filles-garçons, des mises en situation sur les gestes qui sauvent ainsi que des ateliers dédiés aux TOP (Techniques d’optimisation du potentiel). « Il s’agit d’un ensemble de techniques et de stratégies mentales qui vont permettre aux jeunes de créer leur propre boîte à outils pour faire face à des situations stressantes et anxiogènes, précise Bernard Rigeade. Pour cela nous avons fait appel à Von-Son Muonghane, psychologue et expert en neurosciences. »

Véritable laboratoire dédié à l’apprentissage et au développement de l’esprit de citoyenneté chez les jeunes, le projet sera suivi dans son entièreté par des étudiants de la faculté de sociologie d’Aix-en-Provence sous la houlette du professeur Saïd Belguidoum, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Les observations et les remontées du terrain par les agents de la Ville permettront, en outre, de vérifier la pertinence du projet. Quant à la première session, elle est prévue pour les prochaines vacances scolaires de printemps, le temps de constituer des groupes de jeunes volontaires, futurs acteurs de la citoyenneté active.

https://echodumardi.com/tag/sorgues/page/17/   1/1