19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

Du 4 au 15 octobre, la médiathèque municipale de Sorgues organise la fête de la science 2022. L’occasion pour les petits et les grands de se sensibiliser à la gestion des déchets et à leurs impacts sur la Terre et dans les océans. Expositions, ateliers, conférences… à vous de faire le tri parmi les nombreux rendez-vous proposés.

Organisée par la médiathèque municipale Jean Tortel de Sorgues, la Fête de la Science 2022 va faire la fête à nos déchets ! Du 4 au 15 octobre, petits et grands pourront se sensibiliser à la gestion des déchets, à leurs impacts sur la Terre et dans les océans, (re)découvrir la joie du recyclage et du surcyclage, s’essayer au compost ou encore à la pratique du ‘zéro déchet’. Expositions, ateliers, conférences… à vous de faire le ‘tri’ parmi les nombreux rendez-vous proposés par la médiathèque.

Programme
‘Déchets ou ressources ?’ par Biiom (artiste)
Les déchets, ces objets et matières en fin de vie sont les témoins de la consommation effrénée de notre société. Comment réduire leur nombre et prolonger leur cycle pour exploiter au mieux ces ressources ? Biiom pose un regard critique sur ces rebuts et leur redonne de la valeur par le principe de surcyclage.
Exposition tout public du mardi 4 au samedi 15 octobre – hall du Pôle culturel – entrée libre.

‘L’éco-consommation’ en partenariat avec le CEDER
Le CEDER, centre pour l’environnement et le développement des énergies renouvelables, propose une exposition composée de 11 modules pour une sensibilisation active autour des thèmes suivants : analyse des cycles de vie – éco-labels – alimentation locale et de saison – stop pub – éclairage – usage unique – suremballage – déchets dangereux – usage du papier – le réemploi – la réparation… Autant de thèmes au cœur de l’éco-consommation.
Exposition tout public du mardi 4 au samedi 15 octobre – hall du Pôle culturel – entrée libre.

‘Je(u) trie !’ par les animateurs multimédia
Vous souhaitez sensibiliser les plus jeunes aux réflexes du tri ? Participez à ce jeu sérieux et convivial qui initiera une dynamique collective positive et vous apportera quelques astuces anti-gaspillage… L’idée est de mieux comprendre, mieux agir et mieux prendre soin de son environnement.
Deux ateliers dès 7 ans le mercredi 5 octobre à 10h et 11h – espace multimédia – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

‘Plateaux du tri…’ par l’association l’Animothèque
L’association l’Animothèque propose trois jeux ludiques : le ‘Petit composteur’, un jeu de dé et de cartes pour se sensibiliser au recyclage ; ‘La famille (presque zéro déchet, ze jeu’ votre mission est de devenir des Héros du Zéro ; ‘Trésors insoupçonnés’, récupérez de vieux objets et transformez-les en de vrais trésors.
Atelier à 14h pour les 6-8 ans et à 15h30 pour les 9-12 ans le mercredi 5 octobre – salle d’animation – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

‘La famille zéro déchet’ par Jérémie Pichon
Durant vingt années passées au service d’ONG socioculturelles, environnementales et humanitaires, Jérémie Pichon fait le triste constat d’un système basé sur la surconsommation, dévastateur pour tous. Il y a sept ans, il décide de se lancer en famille dans un défi zéro déchet. En trois ans, de 390 kg de déchets ils passent à 1 kg, soit un bocal par an, et découvrent surtout un nouveau mode de vie. C’est de cette expérience que naît leur premier livre, la Famille ‘presque’ Zéro Déchet ‘Ze Guide’.
Lors de cette conférence, Jérémie Pichon partage son enthousiasme et son humour à travers une pédagogie par l’exemple. La conférence sera suivie d’un temps d’échanges et de dédicaces.
Conférence familiale dès 7 ans le samedi 8 octobre à 10h – salle de spectacle du Pôle culturel – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

Accessible et concret, Jérémie Pichon présente les alternatives possibles pour réduire le poids de sa poubelle, fabriquer sa lessive, recycler les épluchures de fruits et légumes ou fabriquer soi-même sa crème hydratante, son shampoing ou son dentifrice © DR

‘Plastique à la dérive’ par la compagnie des papillons bleus
Dans un décor de plage asiatique monté en direct, Florine et Raphaël proposent une performance mêlant astucieusement musique et marionnettes en posant dans cette histoire originale ramenée dans leurs bagages, la question de la pollution des océans.
Spectacle dès 5 ans le samedi 8 octobre à 16h – salle de spectacle du Pôle culturel – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

‘Recycle & trie !’ avec France nature environnement
Devenez un champion dans la gestion des poubelles grâce à deux ateliers ludiques. Le matin, les plus jeunes (6-9 ans) découvriront grâce à divers jeux les différentes matières qui composent les déchets et comment les trier pour leur donner une seconde vie. L’après-midi, les plus de 10 ans découvriront le cycle de traitement des différentes matières et les multiples formes de recyclage.
Atelier à 10h pour les 6-9 ans et à 13h30 pour les plus de 10 ans le mercredi 12 octobre – salle d’animation – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

‘Tous au compost !’ avec France nature environnement
Le compostage de proximité est un excellent moyen de réduire la taille de ses poubelles tout en assurant un retour à la terre de certains de nos déchets organiques. De l’appartement exigu à la villa dotée d’un joli pré, trouvez la formule la plus adaptée à votre quotidien.
Atelier dès 6 ans le mercredi 12 octobre à 16h – jardin de la médiathèque – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

‘Zéro déchet dans ma cuisine’ en partenariat avec les petits débrouillards
A la maison, 32% des déchets sont des matières organiques et plus de la moitié sont jetés avant d’avoir été consommés. Les petits débrouillards vous proposent un atelier pour découvrir en famille des astuces simples et des expériences ludiques pour alléger le poids de vos poubelles et lutter contre le gaspillage alimentaire.
Atelier dès 7 ans le samedi 15 octobre à 10h – salle de l’E.C.L.A. – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

‘Surcyclage-s’ en partenariat avec les petites choses
Sensibiliser, revaloriser, créer : trois mots qui résument l’association avignonnaise. Les intervenants vous proposent une sensibilisation au recyclage et au surcyclage et donnent des solutions créatives pour limiter ses déchets au quotidien. Le but de l’atelier est une création individuelle ou collective à partir d’un objet du quotidien voué à être jeté.
Ateliers dès 12 ans le samedi 15 octobre à 13h30 et 16h – salle de l’E.C.L.A. – gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque.

Le compostage de proximité est un moyen de réduire la taille de ses poubelles tout en assurant un retour à la terre de certains de nos déchets organiques © DR

Fête de la science 2022 du 4 au 15 octobre à la médiathèque municipale Jean Tortel de Sorgues, 285 avenue d’Avignon.

J.R.


Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

À l’occasion des 50 ans de jumelage avec la ville allemande de Wettenberg, des collégiens allemands séjournent à Sorgues avec leur équipe encadrante. Les jeunes allemands et les élèves du collège Diderot de Sorgues se sont donc réunis pour effectuer une partie de la marche des plus de 700 déportés du train fantôme, de Châteauneuf-du-Pape à Sorgues.

Les collégiens ont pu visiter une exposition temporaire sur le Train fantôme au Pôle culturel avant de se rendre sur le mémorial de la gare où ils ont déposé une gerbe et où ils ont inauguré la plaque sur l’histoire du jumelage. Après une pause pique-nique au Château Gentilly, ils ont visité le Musée d’Histoire de Fontaine-de-Vaucluse, accompagnés des élèves du collège Voltaire de Sorgues.

Le train fantôme

Il y a 78 ans, le dernier train pour le camp de concentration de Dachau est passé dans le département de Vaucluse. Ce convoi, qui est parti de Toulouse, devait conduire les déportés en Allemagne. Si 32 déportés ont réussi à s’enfuir à Sorgues grâce à la mobilisation des habitants qui leur ont apporté de la nourriture et de l’eau, ou encore qui les ont cachés, les 700 autres ont été n’ont pu s’échapper et sont partis à bord du train en direction le camp de la mort de Dachau. 

V.A.


Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

La Compagnie Croqueti performera ‘le (tout) petit prince’, adaptation visuelle, sonore et sans paroles du texte ‘le petit prince’ d’Antoine de Saint Exupéry, samedi 1er octobre, au pôle culturel de Sorgues. L’occasion de faire découvrir cette œuvre au jeune public.

‘Au beau milieu des étoiles, aussi léger qu’une plume, aussi petit qu’une bulle, vit un tout Petit Prince… Un minuscule petit bonhomme qui doucement fait passer le temps ! Oui mais voilà, lui, il rêve d’aventures, de déserts lointains et de rencontres incroyables… Alors à l’aube de son enfance, il décide de s’envoler vers l’inconnu…’

Depuis sa création en 1994, la Compagnie Croqueti est spécialisée dans le jeune public, alternant créations et représentations. Leurs différentes créations abordent des thématiques qui questionnent et éveillent la curiosité.

Après ‘Nestor s’entête’ et ‘Léonard, l’enfant de la lune’, la Compagnie Croqueti réinvente l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry. A travers la technique du théâtre noir, qui donne l’illusion que les objets et les marionnettes prennent vie, la Compagnie transporte le jeune public dans ce conte visuel et musical où les images remplacent les mots.

Informations pratiques
La Compagnie Croqueti présente ‘Le (tout) petit prince’, samedi 1er octobre, à 15h, au pôle culturel de Sorgues. Conte visuel et musical pour jeune public de 2 à 6 ans, gratuit sur réservation à l’accueil de l’Espace Jeunesse – un adulte accompagnateur maximum. Durée : 30 min. Contact au 04 90 39 71 33.

J.R.


Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

Le mardi 27 septembre prochain, le Forum Objectif Emploi de la ville de Sorgues rassemblera près de 70 entreprises et structures locales à la salle des fêtes de la ville.

L’occasion pour les visiteurs de s’informer, de trouver une formation, de rencontrer des recruteurs, de passer des entretiens d’embauche ou d’élargir leur réseau professionnel. Les demandeurs d’emploi pourront se présenter spontanément aux recruteurs pour déposer leur candidature. Il est donc fortement recommandé de se munir de plusieurs curriculum vitæ (CV). Pour accompagner les postulants, des ateliers gratuits de simulation d’entretien d’embauche seront programmés (inscription sur le stand de la mission locale).

Le tout en partenariat avec les Sorgues du Comtat, le Département de Vaucluse, la préfecture de Vaucluse, Pôle emploi, la CCI de Vaucluse, la Mission locale jeunes Grand Avignon, Réseau initiative France et le Lions’club.

Mardi 27 septembre. 9h30 à 13h. Salle des fêtes de Sorgues. 231 avenue Pablo Picasso. Entrée libre


Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

Créée en janvier 2021, l’association Cap Sorgues, qui réunit les commerçants, les artisans et les professionnels de la ville de Sorgues, organise chaque trimestre un afterwork chez l’un de ses adhérents. Demain, rendez-vous à 19h au Garage Renault ‘Les sens automobiles’.

L’association Cap Sorgues organise son afterwork trimestriel demain, le mercredi 14 septembre au Garage Renault ‘Les sens automobiles’. Cette réunion, intitulée ‘On tisse le réseau’, est l’occasion idéale pour les acteurs économiques de la ville, qu’ils soient adhérents ou non, de passer un moment convivial tout en rencontrant de nouvelles personnes afin d’échanger et de créer un réseau d’entrepreneurs.

Lors de cette soirée, l’association mettra à disposition des badges transparents pour que chacun puisse y glisser sa carte de visite afin de mettre des visages sur des noms et se recommander les uns les autres. Des spécialités locales seront servies aux invités.

Plus d’informations par téléphone au 04 90 39 71 65 ou par mail à l’adresse marianne.borel@sorgues-du-comtat.com

Mercredi 14 septembre. À partir de 19h. Garage Renault ‘Les sens automobiles’. 457 Chemin du Fournalet. Sorgues.

V.A.


Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

Le gymnase Coubertin, situé à Sorgues, accueille de nombreuses pratiques sportives toute l’année. Actuellement, l’infrastructure subit des travaux de réhabilitation. Des bardages isolants y ont été posés et des panneaux en polycarbonate sont venus remplacer ses vêtures. L’étanchéité du bâtiment a également été retouchée.

Les travaux du gymnase comprennent également un agrandissement avec la construction d’un club-house de 115 m². Celui-ci sera principalement occupé le club de handball de la commune. Attenant au gymnase, cet espace offrira tout le confort de locaux neufs et équipés au club. Il comprend une grande salle commune, un bureau ainsi qu’une buvette pour les équipes.

À présent, il reste les travaux de renforcement des poutres existantes, victimes d’un champignon responsable de leur dégradation. Le gymnase sera donc encore fermé jusqu’à mi-octobre. Le coût total des travaux s’élève à 505 000 €, dont une partie a été subventionnée par le Département de Vaucluse et par l’État.

V.A.


Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

Dû au débit de la Fontaine de Vaucluse ces derniers jours, toute activité liée à la navigation et aux activités subaquatiques est interdite à partir d’aujourd’hui sur l’ensemble des Sorgues et du Canal de Vaucluse. Cette mesure a été prise conformément à l’arrêté préfectoral du 28 mai 2019 qui stipule que ces activités doivent être interdites dès lors que le débit à la station de Fontaine de Vaucluse est inférieur ou égal sur deux jours consécutifs à 4m3/s.

Cette mesure vise à limiter l’impact sur les milieux aquatiques et la faune qu’ils abritent. En ce qui concerne la baignade, il faut se renseigner auprès des communes concernées. Elle est déjà interdite dans plusieurs de ces dernières. La pêche, quant à elle, n’est pas interdite mais la Fédération de Vaucluse pour la pêche et la protection du milieu aquatique recommande tout de même aux pêcheurs d’éviter de marcher dans l’eau lors de la pratique de l’activité.

V.A.


Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

C’est ainsi qu’après le contrôle policier intervenu mercredi 10 août à 15h30 à la Rocade Charles-de-Gaulle et de l’avenue de Cabières à Avignon, un autre était effectué à Sorgues, en opération conjointe gendarmerie et Police municipale, vendredi 12 août à 15h30 à l’intersection du boulevard Salvator Allende et de la route d’Entraigues pour, par la suite, se rapprocher et investir la cité Establet (Ndlr : propriété du bailleur social Vallis habitat).

Au milieu de ses hommes, le commandant de groupement de gendarmerie de Vaucluse, Cédric Garence Copyright Mireille Hurlin

«Nous sommes là dans le cadre de ce qu’a demandé le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin rappelle Christian Guyard secrétaire-général de la préfecture de Vaucluse accompagné de Barbara Félicie, directrice des sécurités et adjointe au directeur du cabinet du préfet. Le ministre a demandé à ce que 10 000 contrôles routiers soient effectués dans toute la France suite au drame survenu à Pontoise où deux enfants de 10 et 11 ans ont été percutés de plein fouet lors d’un rodéo urbain-. 13 contrôles ont déjà été réalisés dans le département avec 442 personnes contrôlées, 3 interpellations, 1 garde à vue et 115 verbalisations les forces de l’Ordre repérant, également, d’autres infractions liées à la conduite automobile ou de deux roues.»

Vous êtes sur place et plutôt voyants de sorte que cette opération anti rodéo-urbain a peu de chance de se réaliser sous vos yeux ?
«Il n’est pas à exclure que des habitués de ces pratiques essaient de rentrer dans les quartiers avec leurs engins, assure Cédric Garence, commandant de groupement de gendarmerie départementale du Vaucluse, mais ce dispositif ne vise pas seulement à interpeller les auteurs mais aussi à les dissuader de se livrer à ce type d’agissements et, d’autre part, au gré des patrouilles qui vont investir le quartier trouver les objets de l’infraction, des véhicules dont ils pourraient se servir, parqués dans les parties communes, derrière des haies.  L’idée ? Contrôler ces véhicules stationnés et, le cas échéant, les retirer.»

Avez-vous dernièrement arrêté des personnes se livrant au rodéo urbain ?  
«Oui, dernièrement sur une commune de Vaucluse nous avons retiré une moto qui était mise à disposition dans le but qu’elle soit utilisée par qui le souhaitait. Suite à une longue mais efficace enquête nous avons également retrouvé l’auteur d’un rodéo routier commis le 22 avril sur l’autoroute A7. Son auteur a été interpellé jeudi 11 août et remis à la Justice.»

Barbara Félicie, directrice des sécurités et adjointe au directeur du cabinet du préfet et Christian Guyard secrétaire-général de la préfecture
ainsi que les hommes du groupement de gendarmerie de Vaucluse à la Cité Establet à Sorgues.Copyright Mireille Hurlin

Avez-vous beaucoup de refus d’obtempérer ?
«Oui, souvent les auteurs de rodéo sauvages se livrent à des refus d’obtempérer. D’ailleurs les rodéos sauvages ne se font pas qu’en deux roues mais aussi en quatre roues comme cela est arrivé avec une fiat panda sans pare-brise, ne répondant plus à aucune norme de sécurité. Le conducteur avait une conduite dangereuse et répétée compromettant la sécurité et la tranquillité publique ce qui répond entièrement aux éléments constitutifs d’une infraction. Il n’est pas rare de constater des rodéos urbains avec des véhicules légers.»

Quels types de délinquance constatez-vous actuellement en Vaucluse ?
«Le département connaît la même typologie de délinquance que le reste de l’année, avec un accent particulier sur l’appropriation frauduleuse des biens, notamment sur les sites touristiques, vols dans les résidences et véhicules, ce qu’on qualifie de vol à la roulotte.»

La route un lieu de drame
«La route est un lieu de drame et l’accidentologie sur le département de Vaucluse depuis le début de l’année démontre une recrudescence du nombre d’accidents avec des comportements individuels accidentogènes qui engendrent des drames de la vie, souligne le commandant. Nous sommes à 21 décès depuis le mois de janvier, c’est le même nombre de morts que l’année dernière, avec une augmentation notable d’accidents corporels, c’est-à-dire de blessés. Il y a une forme de relâchement de toutes les catégories d’âge. Cela concerne les conduites addictives, la vitesse, le non-respect des règles de priorités, les distracteurs d’attention avec les écrans, les téléphones… On n’est jamais trop prudents sur la route. La limite entre un accident corporel et un mort ? C’est souvent quelques centimètres… Ça peut être un poteau,» conclut Cédric Garence, commandant de groupement de gendarmerie départementale du Vaucluse.

Nous profitons d’être sur le lieu d’intervention pour discuter avec la Police Municipale de Sorgues. Que vivent-ils toute l’année ?

Police municipale de Sorgues, ils seront bientôt 30 à assurer la sécurité. Copyright Mireille Hurlin

Michaël, de la Police Municipale de Sorgues
«Je fais partie de la brigade cynophile de Sorgues, nous travaillons exclusivement de nuit avec le chien. Nous patrouillons avec Hooligan, 3 ans, dans toute la ville, dans les quartiers, dans les résidences, nous assurons la sécurité de la population, travaillons sur des points de contrôles routiers. Hooligan a été spécialement entrainé en unité de nuit pour la recherche de stupéfiants –parfois cachés dans les bosquets-, armes, explosifs et faux billets. C’est un chien d’intervention et de patrouille. C’est aussi un chien de pedigree, malinois, Lof (Livre des origines françaises) dont l’éducation initiale et continue est confiée à un dresseur professionnel.»

Etes-vous intervenu sur des ‘points chauds’ ?
«Oui, hélas, ça arrive mais la présence du chien calme immédiatement le jeu. Le chien est un important atout en équipe de nuit, pour nous. On ne peut pas discuter avec un chien. Il est là pour faire son travail. Si les personnes sont énervées, excitées, le chien le ressent tout de suite. Il a cet instinct de prédation et de défense. On ne peut pas argumenter avec un chien.»  

A quels genres de situation avez-vous eu à faire ?
«Souvent des rixes entre personnes, lors de fêtes votives. Il y a deux jours deux communautés, soit 30 personnes, avaient des différends. Hooligan nous a permis de ramener le calme immédiatement et les personnes se sont dispersées.»

Ce que j’aime le plus dans mon métier ?
«Le contact avec les gens, le dialogue, ramener apaisement et sérénité. Dans un état d’esprit qui n’est pas d’avoir le dernier mot. Les gens ont besoin de sécurité. Ils nous remercient d’être là. Notre présence suffit à ramener le calme. Ils ont besoin de nous voir. Nous ne sommes pas là dans un esprit de répression mais dans un esprit de prévention. Les gens entament souvent la discussion au travers du chien. Il permet, spontanément, de tisser du lien.»

Michaël de la brigade cynophile de Sorgues avec Hooligan. Copyright Mireille Hurlin

Guillaume de la Police Municipale de Sorgues
«Je viens juste d’arriver de la Police municipale de Nice, qui comporte 450 agents et est la plus importante Police municipale de France. La Police municipale de Sorgues compte 29 agents faisant partie de 2 brigades en journée : VTT (présence de proximité et contrôle des massifs forestiers) et motorisée (contrôle des infractions routières), et d’une brigade de nuit composée de 5 agents avec un nouveau recrutement prévu avant la fin de l’année. Notre métier ? Le contrôle de l’application des arrêtés du maire, la sécurisation des écoles, l’urbanisme, le funéraire… Notre spectre d’intervention va se développer, notamment dans la sphère environnementale, la lutte contre les déchets sauvages. La surveillance de nuit se fait du mardi au samedi de 19h30 à 4h du matin. La journée commence à 7h du lundi au samedi avec une permanence assurée le dimanche pour la sécurisation du marché.»

Les infractions que nous gérons toute l’année ?
«Diverses infractions du code de la route, relate Michaël, des pots d’échappement qui font du bruit et qui ne sont pas aux normes. Nous avons de plus en plus de problèmes liés aux contrôles techniques, avec des personnes qui le repoussent par manque d’argent. Néanmoins le parc automobile a beaucoup évolué et l’on ne voit plus de vieilles voitures comme avant.  Il y a désormais de plus en plus de voitures en location (LOA, location avec option d’achat ou LLD, location longue durée) et donc récentes. Nous rencontrons beaucoup de problèmes avec de jeunes automobilistes qui débutent dans la vie et n’arrivent pas à faire les frais nécessaires sur leurs voitures.»

Cité l’Establet à Sorgues, patrimoine de Vallis Habitat

Les différends familiaux exacerbés par la période du Covid
«Nous avons beaucoup à faire avec les différends familiaux relate Guillaume, violences intrafamiliales, incivilités, des comportements un peu exacerbés par la période du Covid », « ce qui a accentué l’écart entre ceux qui ont un peu d’argent et ceux qui en ont moins, intervient Michaël. Aujourd’hui on note beaucoup de séparations, de divorces. On fait aussi les ‘OTV’, Opération tranquillité vacances où les gens nous ont confié leurs dates de vacances et nous faisons en sorte de passer régulièrement devant leurs maisons ou appartements. Nous savons s’ils ont des alarmes, si les voisins viennent pour nourrir les animaux ou arroser leurs plantes… On sensibilise les gens à ce qu’ils ne partagent pas leurs dates et lieux de vacances sur les réseaux sociaux, mais ils sont si contents d’être en vacances qu’ils partagent quand mêmes des informations.»

Gendarmerie, Police municipale, un bon binôme ?
«Nous avons une convention de coordination avec la gendarmerie, ce qui fait que nous travaillons ensemble régulièrement, détaille Guillaume. Le but ? Avoir un maximum d’effectif sur le terrain. Nous faisons des contrôles réguliers dans les cités, les caves, les halls d’entrée, des contrôles à points fixes. On se met sur un rond-point et on contrôle, détaille Guillaume. Pas pour être dans la répression mais plutôt la prévention. Je fais un peu de morale parce que je ne verbalise pas. Nous faisons beaucoup de rappel à la réglementation. C’est aussi une volonté politique du maire. On est aussi là pour trouver le juste milieu et rester proche de la population, c’est même le plus important.»

Certains prénoms ont été changés par mesure de confidentialité.

Cité l’Establet à Sorgues lors d’une opération conjointe Gendarmerie et Police municipale

Fête de la science 2022 : ‘Poubelle la vie !’

Les forces de l’Ordre sont intervenues aujourd’hui -mercredi 10 août- de 15h30 à 17h30 au carrefour de l’avenue de Cabrières et de la Rocade Charles-de-Gaulle à Avignon, sous le commandement de Jean-Philippe Sannac, commandant fonctionnel, adjoint au chef de service Voie publique d’Avignon et en présence de Christian Guyard, secrétaire général de la Préfecture de Vaucluse. Mission ? Lutter contre le rodéo urbain.

Le bilan
Au bilan de ces deux heures de contrôles ? 76 personnes ont été contrôlées dont 72 véhicules légers et 4 deux-roues. 24 amendes ont été dressées concernant les assurances, permis et plaques, 2 interpellations pour défaut de permis et d’assurance et 2 véhicules mis en fourrière. Le dispositif regroupait 11 policiers, dont deux motards, sous le commandement de Jean-Philippe Sannac qui regroupe toutes les patrouilles civiles et sérigraphiées, c’est-à-dire l’ensemble des policiers de la voie publique. Il est l’adjoint de la commissaire et dirige 184 agents.

Le commandant fonctionnel Voie publique Jean-Philippe Sannac et Christian Guyard, secrétaire général de la Préfecture lors de l’opération Rodéo urbain à la Rocade d’Avignon Copyright Mireille Hurlin

Force publique
Christian Guyard, secrétaire général de la préfecture de Vaucluse a fait le déplacement pour soutenir les policiers : «Plusieurs opérations sont actuellement menées en zones Police et Gendarmerie, sur le Vaucluse, à l’initiative du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour lutter contre ce phénomène de rodéo urbain, en écho au drame qui s’est produit en région parisienne. Cependant de nombreuses opérations avaient déjà eu lieu antérieurement.»   

Rodéo à Pontoise, deux enfants de 10 et 11 ans percutés de plein fouet
Deux enfants, une petite fille de 10 et un petit garçon de 11 ans ont été renversés pendant un rodéo urbain vendredi 5 août à 21h30. L’homme de 18 ans en défaut de permis et d’assurance avait pris la fuite avant de se rendre, le lendemain, avec son avocat au commissariat de Cergy-Pontoise. Il habitait le même quartiers que les petites victimes.

Ce qui s’est passé ?
Les deux enfants ont été percutés alors qu’ils jouaient au chat et à la souris dans une cour du quartier des Hautes de Marcouville à Pontoise. Le petit garçon de 11 ans, tout d’abord pris en charge dans un état grave s’en tirera finalement avec une fracture ouverte du tibia-péroné et une amnésie traumatique. Son pronostic vital qui avait été engagé est actuellement stabilisé. La petite fille de 10 ans souffre, elle, d’un important traumatisme crânien opéré samedi dernier et a été placée en coma induit. Son pronostic vital reste engagé. Quant au suspect il a été mis en examen, a été placé en garde à vue puis en détention.

Copyright Mireille Hurlin

Sur place à Avignon
«En Vaucluse et en juillet 82 opérations de contrôles ont eu lieu sur les routes du département, dont 36 spécifiquement sur les deux-roues, a souligné Christian Guyard. Nous allons accentuer ces contrôles sur tout le territoire, pour lutter contre ce phénomène et rassurer nos concitoyens car nous sommes là pour les protéger. Le rodéo urbain doit absolument cesser car il est inadmissible. Les conséquences peuvent être graves pour les personnes qui se prêtent à ce type d’exercices et celles qui se trouvent à proximité.»  

Le rodéo à Avignon ?
«Le rodéo urbain existe sur Avignon et ailleurs, concède Christian Guyard. La Police nationale doit être présente le plus souvent possible avec le soutien de la Police municipale et de la Gendarmerie pour éviter ce phénomène comme sur cet axe : la Rocade Charles-de-Gaulle propice à ce type d’activité. Les villes de Sorgues, Carpentras, Cavaillon et Orange peuvent être potentiellement victimes de ce type de pratique. Nous ne déplorons pas d’accident grave comme ce qui est advenu en région parisienne. Nous sommes là pour que cela ne se produise pas ici.»

Quels recours ?
«En cas de rodéo urbain nous pouvons saisir les véhicules de personnes interpelées. Elles risquent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende. Actuellement il n’y a pas eu flagrant délit.»

Quelle actualité ?
«Pour le moment le Vaucluse est préservé des feux de forêt, constate Christian Guyard, nous serons très présents lors du festival Insane d’Apt –festival techno, rap, chanson française, électro, trance, hard music- qui accueillera plus de 30 000 personnes. Nous sommes là en zone Gendarmerie qui sera très fortement mobilisée et appuyée par les Forces mobiles. Le maintien de l’ordre public dans une ville comme Apt n’est pas neutre.»

Le briefing pour la mise en place du dispositif Copyright Mireille Hurlin

https://echodumardi.com/tag/sorgues/page/17/   1/1