22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

La Communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat vient d’organiser la première édition de ‘Parlons éco’ à Sorgues. Placé cette fois-ci sous le thème de l’industrie, ce rendez-vous économique a pour but de favoriser la création de synergie au sein du territoire entre les entrepreneurs et les techniciens de l’agglomération.

La toute première édition du rendez-vous « Parlons éco » a eu lieu ce lundi 29 avril 2024 au sein du Confidentiel, à Sorgues. Une initiative impulsée par les Sorgues-du-Comtat pour permettre aux industries et entreprises de son territoire de se sentir accompagnées « L’idée c’est d’amorcer un temps privilégié et exclusif entre notre intercommunalité et les entreprises de notre territoire afin de se connaitre, d’accompagner, d’échanger, de partager autour d’un sujet d’actualité » a commencé par annoncer Christian Gros, maire de Monteux et président des Sorgues-du-Comtat (Althen-des-Paluds, Bédarrides, Monteux, Pernes-les-Fontaines et Sorgues).

Près d’une trentaine vingtaine d’entreprises des cinq communes étaient ainsi réunies autour du dispositif « territoires d’industrie ». Ce programme lancé fin 2018 par l’Etat consiste à renforcer l’attractivité des TPE/PME ou des grands groupes industriels dans des zones géographiques reconnues comme centre d’activités industrielle « « les entreprises de ce secteur ont à relever des enjeux communs avec les autres secteurs mais aussi des enjeux spécifiques pour maintenir leur développement et renforcer leur compétitivité. C’est l’objectif phase 2 qui va se dérouler jusqu’en 2027 » affirme Thierry Lagneau, vice-président de la communauté d’agglomération Les Sorgues-du-Comtat.

« Territoires d’industrie » un bond économique
Déjà partie intégrante de « territoires d’industrie » en 2018, les Sorgues du Comtat ont ré-obtenu le label en septembre 2023 pour une période 2023-2027 aux cotés de trois autres intercommunalités du Vaucluse (la Communauté de Communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, le Grand Avignon et Luberon Monts de Vaucluse) « nous avons travaillé ensemble avec les quatre collectivités pour présenter un dossier solide et complet à l’appel à projets porté par l’Agence nationale de cohésion de territoires » a souligné Thierry Lagneau, également maire de Sorgues.

« Le développement économique est la première de nos compétences, a détaillé Christian Gros. C’est grâce à lui qu’on crée de l’emploi et de la richesse sur le territoire, c’est primordial surtout dans un département comme le Vaucluse qui est l’un des plus pauvres mais avec un potentiel industriel très important ».

 « Le développement économique est la première de nos compétences. »

Christian Gros, président de l’agglomération des Sorgues du Comtat

Les territoires d’industrie en France. © ANCT 2024

4 axes pour mener la réindustrialisation
Le programme « Territoire d’industrie » a pour objectif de promouvoir une zone reconnue par l’Etat en tant que centre d’activités industrielles notamment en travaillant autour de 4 axes « le premier but de ce dispositif est de renforcer l’attractivité des entreprises industrielles en identifiant les compétences manquantes que ce soit en terme de formation, d’outils innovants d’apprentissage ou sur le développement des liens entre les entreprises, les écoles et les métiers » a souligné Christian Gros.

Le deuxième axe s’articule autour d’une thématique essentielle : la transition écologique. Le dispositif a été pensé pour accompagner les structures d’industries dans une décarbonation des usages et l’utilisation des énergies renouvelables à travers les mobilités, les déchets, l’économie circulaire mais aussi la coopération « le type d’action qui pourrait avoir lieu serait par exemple le déploiement d’une solution de co-voiturage mutualisé pour les trajets du quotidien. La transition écologique est une composante importante du développement économique, les deux ne sont pas antinomiques » a ajouté Christian Gros.

Le troisième axe s’apparente à faire de l’innovation un moteur des transitions en soutenant les écosystèmes d’innovation avec par exemple l’idée d’accompagner la structuration et la construction de certaines filières originales comme celle de proximité blé-farine-pain de La grange des Roues « c’est en accompagnant et soutenant ce genre de projets que nous parviendrons à créer des liens entre les entreprises et les établissements supérieurs et de recherche » Enchérit Christian Gros. 

Le dernier point se concentre sur la thématique du foncier. La préoccupation première sera de mobiliser un foncier adapté aux enjeux et besoins industriels en qualifiant et labellisant les zones d’activités et en élaborant une stratégie foncière à l’échelle du « Territoire d’industrie » « c’est un point fondamental qui va prendre de plus en plus d’importance. Pour faire du développement économique, il faut de l’aménagement et donc du foncier avec des contraintes de plus en plus drastiques, il va falloir diviser par deux tous les dix ans la consommation de l’espace agricole afin de viser un objectif zéro industrialisation en 2050. On est donc face à des véritables défis mais on a des idées comme récupérer des friches ou élaborer une stratégie foncière dans la continuité des inventaires des ZAE » explique Christian Gros.

Une convention avec Luberon & Sorgues Entreprendre pour accompagner les entreprises
Avec « Territoires d’industrie », le territoire bénéficie d’un soutien national. Les entreprises peuvent ainsi profiter de plusieurs possibilités. Concrètement ce programme offre aux bénéficiaires un accès à un Fonds vert à hauteur de 100M€ ainsi qu’un pouvoir de mobilisation des crédits d’Etat gérés par la Banque des Territoires. Un accès à une expertise sur les thématiques industrielles spécifiques est également possible avec pour objectif de créer une synergie entre entreprises sur des problématiques communes. 

De gauche à droite : Michel Terrisse, maire d’Althen-des-Paluds et vice-président des Sorgues du Comtat, Thierry Lagneau, maire de Sorgues, vice-président des Sorgues du Comtat, Christian Gros, président de l’agglomération des Sorgues du Comtat, et Christophe Baudrier, président de l’association Luberon & Sorgues Entreprendre.

L’agglomération Sorgues du Comtat se tient donc à la disposition des entreprises afin d’identifier leurs projets de développement, les accompagner dans leur implantation où qu’elles se trouvent sur le territoire et quelle que soit leur activité. C’est dans cette optique que la communauté d’agglomération s’est engagé avec l’association Luberon & Sorgues Entreprendre qui lutte pour apporter de la cohérence territoriale sur un même bassin économique, à savoir le Luberon-Monts de Vaucluse-Pays des Sorgues.

Cet engagement s’est traduit par la signature d’une convention de partenariat programmée de 2024 à 2027 afin d’accompagner les entreprises industrielles dans leur transition écologique, numérique, énergétique et solidaire par la coopération inter-entreprises et suivre les grands projets en cours « on est très heureux que Sorgues du Comtat nous rejoigne dans notre projet de mutualisation des problématiques, des solutions et des études. Les entreprises doivent échanger pour trouver des solutions diverses et variées » a explicité Christophe Baudrier, le président de l’association.


‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

Après Apt en il y a presqu’un an maintenant, l’enseigne Point S ouvre un nouveau centre d’entretien dans le Vaucluse. Il est situé à Sorgues au 457 Chemin du Fournalet, dans la zone d’activité de La Velle 1. Ce nouveau centre est porté par la société Les Sens Automobiles qui complète ainsi ses activités de carrosserie, de vente, d’entretien et de réparation automobile.
Fondé par un professionnel du secteur automobile qui exerce depuis une vingtaine d’année, la société Les Sens Automobile propose des prestations et services d’entretien et de réparation automobile pour la marque Renault depuis 2021.

Ouverture aux véhicules multimarques
« La communication de Point S fait que la notoriété de l’enseigne est particulièrement forte dans le sud de la France. Cette collaboration nous permet de diversifier notre activité en réalisant l’ensemble des services et prestations d’entretien et de réparation pour tous types de véhicules quelle que soit leur marque. » explique ‘Les Sens Automobiles’ dont l’objectif est de s’ouvrir aux véhicules multimarques.
Sur son site, la société Les Sens Automobile dispose de 1400m2 d’ateliers équipés pour assurer les prestations d’entretien et de réparation rapide. Une baie Glass dédiée au vitrage vient compléter ses prestations. L’équipe se constitue de huit professionnels et de deux apprentis.

12e centre Point S en Vaucluse
Avec ces ouvertures à Sorgues et à Apt durant l’automne 2022, Point S compte 12 centres en Vaucluse. En effet, l’enseigne est aussi implantée à Avignon (2 centres), au Pontet, à Cavaillon, à Carpentras, à Pernes-les-Fontaines, à Orange, à Vaison-la-Romaine, à Saint-Saturnin-lès-Apt et à Pertuis. A proximité, elle est aussi présente aux Angle, à Châteaurenard, à Saint-Rémy-de-Provence, à Bagnols-sur-Cèze ou bien encore à Pierrelatte

L.G.


‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

C’est ce lundi 2 octobre que la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) de Vaucluse devrait statuer définitivement sur le projet de Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon. Constituée d’un panel de près d’une quarantaine d’élus vauclusiens représentant les collectivités locales* du département, cette commission va entériner, ou non, la création de ce nouveau syndicat mixte. Pour certains élus il s’agit d’un nouvel outil facilitant la coopération entre des EPCI** situées dans 2 départements et 2 régions distinctes, pour d’autres, il s’agit de l’acte de décès du département via une métropolisation qui ne dit pas encore son nom en avançant en catimini.

Ce lundi, les représentants de la CDCI de Vaucluse se réunissent pour statuer sur le projet de Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon initié en juillet 2022. Ce syndicat mixte concerne 8 intercommunalités de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Occitanie : 6 en Vaucluse avec les Communautés d’agglomération du Grand Avignon, des Sorgues du Comtat, de Ventoux Comtat Venaissin et de Luberon Monts de Vaucluse ainsi que les Communautés de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse et de Vaison Ventoux et 2 dans le Gard avec la Communauté d’agglomération du Gard Rhodanien et la Communauté de communes du Pont du Gard. Un espace qui totalise près de 520 000 habitants s’étend sur 148 communes.

Le projet de Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon regroupe 8 EPCI : 2 d’Occitanie et 6 de Paca.©Aurav

Compenser les incohérences des découpages administratifs ?
Leur objectif : faciliter la coopération entre les collectivités sur ce territoire particulièrement morcelé qui s’étend sur 3 départements, 2 régions, 2 zones scolaires et qui constitue la 2e zone d’emploi interrégionale de France après Roissy-Charles de Gaulle. Un espace ‘éparpillé façon puzzle’ qui présente également la particularité de compter 2 fois plus d’EPCI pour 2 fois moins d’habitants que son équivalent azuréen.
Ce pôle ambitionne donc d’apporter « une réponse aux enjeux territoriaux du Grand bassin de vie d’Avignon qui demandent à être traitées à une échelle plus large que leur périmètre respectif. »
Pour cela, le syndicat mixte se fixe 4 objectifs principaux : la mobilité et les transports en commun, la gestion des déchets, la prévention du risque inondation ainsi que le développement et l’aménagement du territoire.
« Le pôle ne constitue pas un échelon territorial supplémentaire, assurent les statuts du Syndicat dont le siège sera situé dans les locaux de l’Aurav (Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) au Pontet. Dans le strict respect des compétences de chacun de ces membres, il vise à assurer une meilleure harmonisation des politiques territoriales et à favoriser la mise en œuvre d’actions communes. Outil souple de coopération et de dialogue, il permettra de promouvoir à une échelle régionale et supra une vision cohérente du territoire et de porter une vision commune. »

« Je ne vois pas l’intérêt de rajouter une couche administrative supplémentaire. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Avis défavorable du Département de Vaucluse
Pour autant, certains élus estiment que cette nouvelle entité constitue une menace pour l’existence des conseils départementaux. « C’est la mort du Vaucluse », s’inquiètent-ils.
Interrogée sur cette initiative de création du pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, Dominique Santoni a d’ailleurs, elle aussi, fait ouvertement part de son opposition au projet.
« Je ne vois pas l’intérêt de rajouter une couche administrative supplémentaire, explique la présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Par ailleurs, la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon où elle est aussi élue) a voté contre donc je ne vois pas pourquoi je ferais différemment à Avignon qu’à Apt. »
En effet, en juin dernier, la commission permanente du Département s’est réunie pour rendre un avis consultatif. Dans ce cadre, seulement 12 élus sur 34 conseillers ont voté pour la création du Pôle. L’institution départementale vauclusienne a donc transmis un avis défavorable au contrôle de légalité de la préfecture malgré le fait que les compétences du Pôle n’empiètent pas sur celles du département.

Le risque d’un département coupé en deux ?
« Je fais confiance à ces gens », poursuit Dominique Santoni, « mais je suis le Département. Donc, il ne faut pas rajouter un mille-feuille supplémentaire, insiste-t-elle. Ma crainte que cela devienne une métropole et que cela coupe le département en deux. »
Des inquiétudes que ne dissipent pas vraiment les statuts du Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon. En effet, si ce projet est bien désigné sous le terme de ‘Pôle territorial’, il apparaît plusieurs fois sous le nom de ‘Pôle métropolitain’ dans le détail du texte des statuts ou des délibérations. Une ambiguïté que l’on retrouve dans les propos de certains élus qui portent le projet en parlant d’un « Pôle métropolitain qui se dénommera Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon. »
Si la présidente du Département assure qu’elle s‘opposera, ‘de toutes ses forces’ à la constitution d’une métropole elle assure pour autant « que s’il s’agit d’un pôle territorial, et compte tenu de la liberté de chaque collectivités locales de s’administrer comme elles le veulent, je n’ai pas interféré, en tant que présidente du Département, sur le choix des présidents d’EPCI qui souhaitent travailler ensemble au travers d’un syndicat mixte. Et ce d’autant plus qu’il ne s’agit pas de compétences du Département ».

Laurent Garcia

*Maires des 5 villes les plus peuplées, maires des petites et moyennes communes, maires des communes de montagne, représentants des EPCI, ainsi que les représentants des syndicats mixtes, syndicats de communes et syndicats intercommunaux situés en zone de montagne.
**Etablissements publics de coopération intercommunale


‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

Les 30 juin et 1er juillet, la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Synapse Comtat Venaissin organise à Villes-sur-Auzon, deux jours de rencontre et d’échanges entre les professionnels de santé en exercice et ceux bientôt diplômés, toutes disciplines confondues. Une initiative accompagnée par Vaucluse Provence attractivité.

Comment faire pour séduire les jeunes générations de soignants, toutes spécialités confondues, pour faire face à la désertification médicale et ainsi, conserver l’attractivité du territoire ?

C’est sur cette question
que se sont penché la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Synapse Comtat Venaissin et Vaucluse Provence attractivité et l’agence départementale de développement, du tourisme et du territoire. Mission ? Informer les futurs actifs des secteurs médicaux et paramédicaux sur les opportunités professionnelles en Vaucluse et les séduire en leur faisant découvrir le territoire.

Autour des rencontres entre passionnés des métiers de la santé,
les futurs professionnels participeront à un Escape game grandeur nature en Pays de Sault, à des visites aux pieds du Mont-Ventoux et encore à une soirée de Gala. Ils goûteront également aux spécialités du terroir cuisinées avec des produits locaux, bio et de saison des fermes étapes (fermes du Pezet et Auberge de La Maguette).

DR

Cette opération fait écho à la campagne de recrutement de médecins
menée par le Département ainsi qu’à ses actions visant à faciliter le recrutement de jeunes professionnels de la santé pour enrayer la désertification médicale sur le territoire. C’est ainsi qu’en plus de Vaucluse Provence Attractivité et du Département de Vaucluse, se sont joints à eux l’Hôpital de Carpentras, Trail the World (basé à Bédoin), la Communautés de communes Ventoux Sud, La CoVe (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin), Sorgues du Comtat, Vaison Ventoux, le Crédit agricole et 38 communes.

En savoir plus
La CPTS Synapse Comtat Venaissin couvre les territoires de la CoVe, des Sorgues du Comtat, de Vaison Ventoux et Sud Ventoux soit 38 communes au total. Sur ce bassin de vie de 100 000 habitants, et selon les chiffres de l’assurance maladie, 75 généralistes sont en activité, majoritairement sur des temps non complets à leur cabinet, leur présence étant partagée avec d’autres établissements (Ehpad –établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, crèches).

Une nécessité majeure
Parmi ces médecins, 25 ont plus de 60 ans et 13 plus de 65, mais ça n’est pas tout. Ils soignent un volume de patientèle parfois trois fois supérieur -en moyenne, on décompte 1 222 patients par médecin du territoire de la CPTS Synapse, moyenne plus élevée que celles aux niveaux départemental, régional et national. Aussi, anticiper ces prochains départs à la retraite se révèle être une nécessité majeure.

Pour l’accès aux soins sur le territoire d’abord,
mais aussi pour conserver son attractivité, y compris aux yeux des jeunes diplômés qui ne conçoivent pas de démarrer leur activité de façon isolée.

Késaco la CPTS ?
La communauté professionnelle territoriale de santé Synapse Comtat Venaissin fait partie d’un réseau national visant à mailler tous les territoires, issu d’un contrat tripartite avec l’ARS (Agence régionale de santé) et la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie).

Son but ?
Faciliter les connexions entre les acteurs de la santé du Comtat Venaissin, aider les professionnels à mieux se coordonner entre eux et structurer leur activité autour du parcours de soins des patients. Pour cela, la communauté s’applique à décloisonner les pratiques et à créer des ponts avec les établissements de santé, le monde du tourisme et les élus pour la connaissance de leur population afin de réorganiser l’actuel système de soin.
www.cpts-synapse.fr contact@cpts-synapse.fr


‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

L’Alte et la communauté d’agglomération les Sorgues du Comtat organisent sur le territoire de Vaucluse le premier forum dédié à la rénovation énergétique, ce samedi 17 juin.

A cette occasion, des entreprises locales spécialisées en photovoltaïque, isolation, chauffage, énergies renouvelables et ventilation seront présentes. Des partenaires comme SOLiAH, la chambre des métiers et de l’artisanat de PACA et les conseillers France Rénov’ accompagneront les visiteurs pour leur présenter les aides financières mobilisables pour l’aboutissement d’un projet de rénovation.

Ce forum sera également l’occasion de mieux comprendre les enjeux du changement climatique et de la transition énergétique à travers des animations proposées par les Sorgues du Comtat : stand plan climat air énergie, stand des nouvelles mobilités, ateliers scientifiques, techniques et ludiques.

Le détail des animations est à retrouver ici.

Samedi 17 juin de 9h à 17h, au Jardin de l’Office de Tourisme place Gabriel Moutte à Pernes-les-Fontaines. Entrée gratuite.

J.R.


‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

La passerelle himalayenne ‘La voie des papes’ a été inaugurée. Elle relie le cœur de Sorgues à l’île de l’Oiselay via une voie verte de 4,5km. A terme, l’idée est même de prolonger le cheminement doux jusqu’à l’île de la Barthelasse à Avignon, mais son ambition est bien plus vaste puisque la ‘Voie des papes’ s’inscrit déjà dans la via-Rhôna -qui s’étend sur 815 km du lac Léman à la Méditerranée- depuis le centre-ville de Sorgues.


La passerelle himalayenne ‘Voie des papes’ débute au pont des Arméniers, traversant successivement des zones naturelles comme les berges du Rhône, des zones agricoles, des quartiers résidentiels –tel que le quartier de Chaffunes-, pour enjamber l’Ouvèze au moyen de la passerelle à aubans avant de déboucher dans le centre-ville par le parc municipal, pour se connecter au pôle d’échange multimodal (PEM) au niveau de la gare SNCF.

La passerelle
La passerelle propose un tablier de 100m de long, relié à un mat de 16,8m de haut auxquels sont reliés 14 aubans de 20 à 50 m de long. L’ouvrage n’a qu’un seul point d’emprise au sol pour ne pas créer d’obstacles à l’écoulement de la rivière en crue. La première pierre de la passerelle avait été posée le 13 septembre 2021, marquant le début de sa construction et la structure porteuse le 11 octobre 2022. La passerelle était ouverte au public le 25 janvier 2023.

Les chiffres
La réalisation de la passerelle ‘La voie des papes’ se monte à 670 000€HT dont 302 000€ issus d’une subvention du Fonds européen de développement régional. Mais dans sa globalité, des aménagements futurs sont prévus, le cheminement doux se montera à de plus de 1,513M€ dont la moitié -756 000€- a été subventionnée par la Région Sud, 20% -302 000€- par le Feder (Fonds européen de développement régional) et 30% -454 000€- par la communauté d’agglomération les Sorgues-du-Comtat.

Un projet environnemental, social et économique
La passerelle contribue à promouvoir les modes doux de déplacement, une nouvelle liaison entre certains quartiers isolés du centre-ville de Sorgues et de l’Ouvèze qui joue un rôle de frontière naturelle. Elle a également pour objet de développer l’attractivité du centre-ville et de redynamiser le commerce, de booster l’attractivité touristique, notamment via la fréquentation de la voie Rhôna, et, surtout, d’accroître, au quotidien, la qualité de vie des habitants et visiteurs.

La passerelle himalayenne de Sorgues enjambant l’Ouvèze

Ils ont dit
Thierry Lagneau, maire de Sorgues
«À Sorgues, au cœur d’un environnement urbanisé et extrêmement dense en termes de réseau routier et autoroutier, nous voulons lancer une véritable dynamique vélo afin de développer les modes de déplacements doux.»

Christian Gros, président des Sorgues-du-Comtat «Au-delà d’un équipement, cette passerelle est le symbole de la rencontre de deux engagements portés par la commune de Sorgues et par l’intercommunalité.»

Sylviane Ferraro, adjointe déléguée aux services techniques «Réservée exclusivement aux déplacements non motorisés, la passerelle permettra à ses utilisateurs de circuler avec un haut niveau de sécurité et de confort, protégés de la circulation routière.»

Le projet

Inauguration
L’inauguration de la passerelle de la Voie des papes s’est déroulée samedi 11 févier 2023, en présence de Thierry Lagneau Maire de Sorgues, Vice-président du Conseil départemental de Vaucluse et de la Communauté d’Agglomération des Sorgues du Comtat ; Christian Gros Président de la Communauté d’Agglomération des Sorgues du Comtat et Maire de Monteux ; et Michel Bissière Conseiller Régional de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pourquoi La voie des papes ?
La passerelle de la voie des papes a ainsi été nommée en hommage au premier palais des papes construit (de 1317 à 1324) à Sorgues –c’est peu connu- au XIVe siècle à la demande de Jean XXII, 18 ans avant que ne commence la construction du palais des papes d’Avignon. Palais qui se situait vraisemblablement sur la rive gauche de l’Ouvèze. Il aurait été démantelé à la Révolution française après avoir été vendu aux entrepreneurs du bâtiment par la commune.

L’Ile de l’oiselay
Située entre le Rhône et l’Ouvèze, à la sortie de la ville, l’île de l’Oiselay, qui s’étend sur 5,5km et 1,6km de large, propose des sentiers pédestres écologiques . Ce site bénéficie d’espaces privilégiés et préservés labellisés Natura 2000, réseau européen de sites naturels ou seminaturels dotés d’une faune et flore remarquables.

Le palais de Jean XXII à Sorgues, dessin de la fin du XVIIIe siècle

‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

Maire de Monteux depuis 1989 et président des Sorgues du Comtat depuis leur création, il y a tout juste 20 ans, Christian Gros fourmille d’idées et de projets. En 2010, il avait lancé Beaulieu, un éco-quartier de 100 hectares au milieu d’un parc paysager avec lac, plage, pédalos, parking et restaurants. En 2015 est rouverte la ligne SNCF Avignon-Caprentras qui passe par la nouvelle gare de Monteux. La même année, il inaugure « Spashworld » devenu « Wave Island », 1er parc aquatique d’attractions 100% glisse de France, au milieu de 600 palmiers et 900 bambous, avec toboggans, vagues géantes, sensations fortes et pataugeoire pour les plus petits, des centaines d’emplois à la clé et des centaines de milliers de visiteurs.

Accueil du TER en gare de Monteux lors des essais précédant la réouverture de la ligne ferroviaire aux voyageurs entre Avignon et Carpentras.

En 2017 sera posée la 1re pierre du « Parc Spirou », 85 millions d’euros investis, avec à sa tête Daniel Bulliard qui avait dirigé avec succès « Le Futuroscope » à Poitiers. Là aussi, sur 4,5 hectares, animation, créations d’emplois et retombées économiques garanties. Pour le dernier « Halloween », début novembre 2022, Le Marsupilami n’a pas chômé : 8000 visiteurs par jour! En 2019, autre équipement, l’Echangeur Ouest de Monteux (parfois appelé carrefour Rossi) où transitent 40 000 véhicules par jour. Un chantier de 3,5M€, qui a duré 15 mois avec 600 pieux plantés à 5 mètres de profondeur pour construire un pont d’une longueur de 400 m.

Côté « Sorgues du Comtat » devenues « Communauté d’agglomérations » en janvier 2022, elle est composée d’Althen-des-Paluds, Bédarrides, Monteux, Pernes-les-Fontaines et Sorgues, soit une population globale de 50 000 habitants avec « Une adhésion volontaire et unanime de chacun » explique Christian Gros, son président. « Ce qui nous rassemble c’est la volonté de mettre en oeuvre des projets à taille humaine, respectueux des identités de chacun et ouverts sur l’avenir ».

Le parc de loisirs Spirou a ouvert ses portes le 1er juin 2018.

Christian Gros qui a été élu dans les années 80, d’abord dans l’opposition municipale puis comme maire de Monteux (7ème mandat), se bat depuis plus de 40 ans pour améliorer le quotidien de ses concitoyens. Et il vient de lancer une série de défis, 3 en tout, écologique, économique et social. « D’abord Le Plan Lumière qui sera mis en oeuvre début 2023 et permettra de diviser par 3 la consommation. 9000 LED composeront l’éclairage public en impactant moins l’environnement et la bio-diversité grâce à une horloge synchronisée qui maîtrisera l’intensité et le temps d’allumage de chaque lampadaire sans éteindre totalement la lumière pour que les rues restent sûres la nuit. Il poursuit « Le choix d »électricité verte a été entamé en 2016 pour alimenter les bâtiments municipaux et les stades. A suivi la création d’ombrières photovoltaïques sur le parking du Lac de Monteux (4325 panneaux qui assurent la production de 10% de la population montilienne). Une extension de 8,3 hectares a été votée fin octobre pour installer d’autres ombrières sur les parkings de Spirou et Wave Island ».

Ensuite Le Projet Hydrogène. Un protocole avait été signé il y a un an par le Préfet Bertrand Gaume avec le Groupe Inoé pour produire et distribuer de l’hydrogène renouvelable et localement. « L’usine sera implantée à Sorgues et les poids-lourds, bus, autocars de ramassage scolaire, bennes d’ordures ménagères ainsi que les entreprises qui le souhaitent, tous rouleront à l’hydrogène dès 2025, ce qui évitera l’émission de 5 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire intercommunal. Nous redessinerons également les tournées pour les optimiser » précise le président Gros.

Deuxième défi, il est économique : « Le développement a toujours été l’ADN des Sorgues du Comtat. Nous avons 25 zones d’activités qui couvrent plus de 500 hectares qui totalisent 7 000 emplois. Nous avons des sociétés de filières d’excellence en agro-alimentaire comme Mc Cormick – Ducros, Charles et Alice, Louis Martin, les chocolats Castelain, des Appellations d’Origine Contrôlée en viticulture, des métiers d’art, de l’industrie comme Eurenco, d’importantes entreprises comme Rossi Récupération, Valerian, Wavin, MGI Coutier créatrices d’emplois donc de richesses. Nous voulons les accompagner pour qu’elles continuent à être des totems, des locomotives qui boostent le reste du tissu économique mais aussi développer de nouvelles zones d’activité ». Par exemple, à Bédarrides, dans la Plaine du Grenache existe un projet d’aménagement d’une plateforme logistique de 35 600m2, à Sorgues une extension de La Marquette de 15 hectares pour y implanter des entreprises et à Monteux dans la zone des Mourgues, 25 hectares supplémentaires entre Beaulieu, les Escampades et La Tapy pour répondre aux souhaits d’installation d’entrepreneurs. Et pour les 20 ans de nos Sorgues du Comtat nous allons planter un arbre dans chacune des 5 villes concernées. »

Le défi social « C’est le plus important, tout est social » résume Christian Gros. « Nous avons mis au point la ‘CTG Convention Territoriale Globale qui doit fédérer en mettant les ressources de la Caisse d’Allocations Familiales au service de la petite enfance, jeunesse, parentalité, animation de la vie sociale, solidarité, accès aux droits (logement, handicap). L’enjeu est de privilégier une approche transversale des familles puisque dans les Sorgues du Comtat, on dénombre 10 422 allocataires éligibles à la CAF ». Dans la même optique, sera signée une « CDAD » Convention Départementale d’Accès au Droit avec un service d’accueil gratuit et confidentiel, des consultations juridiques à l’échelle de interco, dans un souci de vision globale.

En matière d’éducation « Nous devons absolument lutter contre la dé-scolarisation, le décrochage, l’absentéisme. Avec le « PRE » (Programme de Réussite Educative) nous voulons accompagner les enfants de 2 à 16 ans, travailler sur l’estime de soi, favoriser la complémentarité entre temps éducatif, scolaire et péri-scolaire ».

Lors du dernier Congrès des Maires de Vaucluse, le 10 novembre dernier, Christian Gros qui en est le secrétaire général s’est élevé contre une certaine forme de « désinformation » qui concernerait la métropolisation via la création d’un pôle territorial. « C’est tout le contraire, c’est une structure souple qui avait été lancée en 2016, La Grande Provence, entre Alès-Nîmes-Avignon et Arles et saluée par le Préfet Gonzalez. Mais elle était beaucoup trop grande. Il faut prendre en compte les bassins de vie de la population, les déplacements domicile-travail à l’échelle de l’aire urbaine d’Avignon, jusqu’à Pont-St-Esprit, Ste-Cécile-les Vignes, Piolenc, Camaret, Malaucène, Cavaillon, l’Isle sur la Sorgue. Gérer petit c’est se priver de l’expérience des autres. Il s’agirait d’un espace de dialogue et de partage, sans embauche ni impôt nouveau ».

Christian Gros lors de son intervention durant la dernière AG de l’Association des maires de Vaucluse.

Et comme Christian Gros voit toujours plus loin, en 2024, pour les Jeux Olympiques et Parolympiques, Monteux a déjà 2 sites labellisés pour l’haltérophilie et l’escrime. Il souhaite que la Flamme olympique passe chez les montiliens. De même, il a suggéré au patron du Tour de France, Christian Prudhomme que la caravane passe bientôt entre Avignon et le Géant de Provence, donc par Monteux, étape incontournable jusqu’au sommet mythique du Ventoux.

A 78 ans, Christian Gros ne prononce jamais le mot retraite. Avec ses mèches blanches mais rebelles, quand on lui demande s’il compte se re-présenter aux prochaines municipales, il esquive en souriant. Il cite Maurice Lovisolo (85 ans, ancien maire de la Tour d’Aigues, vice-président du Conseil Général) et père du député Jean-François Lovisolo, quand on lui posait la même question : « J’en suis à peine au milieu de mes mandats! » Il faudra encore compter longtemps sur cet infatigable et inoxydable bâtisseur dans le paysage politique vauclusien.


‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

Cette Convention de Coopération a été signée ce lundi matin à Sorgues entre le Président de la Communauté des Sorgues du Comtat, Christian Gros, maire de Monteux et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse représentée par son trésorier, Thierry Francou, en présence de Thierry Lagneau, maire de Sorgues et Vice-président du Conseil départemental mais aussi de Violaine Richard élue au Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Eco-défis » propose aux artisans et commerçants de réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement et grâce à un label de se différencier sur le plan commercial. Pour le territoires des « Sorgues du Comtat » sont concernées les villes d’Althen-des-Paluds, Bédarrides, Monteux, Pernes-les-Fontaines et Sorgues et leurs commerçants sont invités à relever un maximum d’éco-défi pendant 6 mois, c’est à dire 13 sur les 37 proposés. Parmi eux : la prévention et la gestion des déchets avec des sacs particuliers pour leurs clients, un tri sélectif, favoriser la réparation et le ré-emploi, compacter, réduire la consommation, le gaspillage, l’éclairage, utiliser des transports alternatifs doux.

Thierry Lagneau, le maire de Sorgues est ravi d’accueillir la délégation pour cette 1ère convention: « Dynamiser les centres-villes ce n’est pas qu’une solution écolo, un effet de mode, c’est une tendance très forte, qaund on voit le prix de l’énergie. Nous devons donc être les acteurs de ce renouveau du commerce local avec des pratiques vertueuses, en liaison avec les Chambres de Commerce et de l’Artisanat et la Région Sud ». Christian Gros, président des Sorgues du Comtat ajoute : « Nous avons 2 défis à relever, d’abord l’économie, c’est notre ADN, en créant des emplois , le second en favorisant le développement durable. Seuls on ne peut rien faire, d’où ce partenariat au long cours avec les chambres consulaires. Dans notre Communauté, nous comptons 1 510 commerçants et 2 220 artisans pour un bassin de population de 51 000 habitants. Cela fait plus de 3 000 professionnels acteurs de la redynamisation des centres-villes. En plus, ils ont intérêt à participer à l’obtention de ce label qui sera une sorte de « bon point » commercial auquel seront sensibles leurs clients écolos, attachés à l’environnement. »

Pour Thierry Francou qui représentait la CCI 84, « Cette signature c’est une coup d’accélérateur face à la crise. Nous mettons du personnel en support pour accompagner les commerçants et artisans, on n’est qu’au début de cette crise énergétique, cette flambée du prix des matières premières, donc nous maillons le territoire, au plus près des attentes ». Au nom de la région Sud, Violaine Richard insistera sur ce qui existe en Provence-Alpes-Côte d’Azur : « Nous avons le Plan Climat – une COP d’avance depuis 2017, nous faisons en sorte que l’aménagement de notre territoire soit équilibré, harmonieux, déjà 9 territoires sont labellisés dans les Alpes Maritimes et les Alpes de Haute-Provence, c’est au tour du Vaucluse de s’y mettre avec de nouveaux dispositifs dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région. D’ici 2028, 100M€ de subventions seront alloués par la région à 70 000 entreprises ».

© CASC

‘Parlons éco’ : Les Sorgues du Comtat mettent l’industrie à l’honneur à l’occasion de leur nouveau rendez-vous économique

Le futur outil de coopération visant à assurer un dialogue permanent entre les territoires du Bassin de vie de la cité des papes et ses 520 000 habitants déjà concernés.

Après une nouvelle réunion qui s’est tenue le 12 septembre dernier, le futur Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon rentre dans sa dernière phase d’élaboration.
Pour cela, les 8 EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale) concernées (les Communautés d’agglomération du Grand Avignon, des Sorgues du Comtat, de Luberon Monts de Vaucluse, du Gard Rhodanien, de Comtat Ventoux Venaissin et les Communautés de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, du Pont du Gard et de Vaison Ventoux) sont amenés à délibérer officiellement dans les prochaines semaines pour engager officiellement la création de la structure. Situé dans les locaux pontétiens de l’Aurav (Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse), c’est un arrêté de la nouvelle préfète de Vaucluse qui devrait ensuite valider formellement la naissance du ‘Pôle territorial’ dans le courant du premier semestre 2023.
L’initiative prendra la forme d’un Syndicat mixte n’ayant n’a pas vocation à devenir une nouvelle structure administrative et s’appuiera sur l’Aurav pour son animation.

Plusieurs mois de réflexion
Comme nous l’avions évoqué dans nos colonnes, cela fait plusieurs mois que cette démarche « de coopération pour renforcer l’attractivité du territoire et mettre en œuvre des projets communs » a été lancée.

Constatant que ce territoire dépasse largement les périmètres institutionnels (3 départements, 2 régions, 2 zones scolaires, 3 CCI) ces collectivités entendent ainsi dépasser ces freins administratifs en ayant pour objectif de mener une réflexion sur les possibles synergies, articuler leurs politiques territoriales et être en capacité de porter ensemble des actions communes.

« Je crois qu’il faut d’abord apprendre à travailler ensemble en portant des projets collectifs utiles pour l’ensemble de nos territoires comme le transport par exemple, expliquait en janvier dernier Joël Guin, le président du Grand Avignon qui vient de valider la création du Pôle territorial lors de son dernier conseil communautaire. Je suis convaincu que c’est par ce biais là que nous poserons les bases d’un avenir commun. »

Les travaux continuent
En attendant, les travaux entamés par les EPCI membres du Pôle vont se poursuivre autour des 4 premières thématiques de coopération déjà identifiées. A savoir :  

  • Faire converger les politiques de mobilité.
  • Articuler les orientations de développement et d’aménagement de l’espace.
  • Harmoniser les politiques de gestion des déchets.
  • Définir une vision commune de la prévention du risque inondation.

« Les déplacements quotidiens de toutes natures, les nombreux échanges entre ses habitants et ses activités, les complémentarités économiques, les richesses naturelles et patrimoniales exceptionnelles font du grand bassin de vie d’Avignon un vaste territoire partagé qui dépasse les périmètres institutionnels, explique le Grand Avignon. Les différentes intercommunalités qui le composent relèvent ainsi de nombreux défis communs, notamment en matière d’attractivité et de rayonnement, de développement et d’aménagement, de revitalisation des centres villes, de gestion des déchets, de transition écologique ou de positionnement régional. Ainsi, certaines réponses à ces enjeux ne pourront être pleinement opérantes sans vision globale et sans coopération, à la bonne échelle. »

La porte reste ouverte
Bien évidemment les autres intercommunalités voisines sont invitées à se joindre à cette ‘dynamique’ où l’absence des EPCI du Nord des Bouches-du-Rhône est particulièrement visible.
« Chaque chose en son temps », précisait en début d’année Joël Guin qui rappelait que la démarche est « ouverte aux autres intercommunalités souhaitant être associées à la formalisation de l’outil le plus pertinent pour piloter cette coopération inédite. »

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