23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

Le préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, informe des dispositifs mis en place par le gouvernement afin de recenser les offres d’hébergement, dispositifs se substituant à la plateforme départementale qui avait été mise en place en urgence.

Personnes morales

Le recensement des offres d’hébergement des personnes morales (collectivités, associations, entreprises, bailleurs sociaux) se fait par le biais du formulaire numérique accessible en cliquant ici.

Ce formulaire est à destination de toutes les personnes morales qui souhaiteraient mettre à disposition des hébergements pour accueillir les ressortissants ukrainiens. Il permettra aux services de l’État de disposer en temps réel des informations sur les offres d’hébergement. Les personnes morales devront remplir ce formulaire permettant leur identification et détaillant les caractéristiques des hébergements pour permettre un appariement dans les meilleures conditions. Ce site n’a pas vocation à être utilisé par les particuliers (un numéro de SIRET est exigé pour instruire la demande).

Lire aussi : Lillia Lytvynenko : « Je suis fière du peuple ukrainien »

Particuliers

Le recensement des offres d’hébergement des personnes physiques (initiative citoyenne, particuliers) qui souhaitent accompagner des ressortissants ukrainiens est disponible en cliquant ici.

Cette plateforme a vocation à recenser des initiatives d’aide de différentes natures (insertion professionnelle, éducation, rencontres/loisirs), et en particulier les initiatives d’hébergement solidaire. Les particuliers volontaires seront mis en relation à cette fin avec des associations. Cette plateforme recense les partenaires associatifs « de confiance », connus de l’État, dans un contexte où des initiatives de tous ordres pourraient se développer.

L.M.


Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

Face à la situation internationale, la ville de Barbentane apporte son soutien au peuple ukrainien et se mobilise en coordonnant les initiatives de solidarité sur son territoire.

« Nous avons pris l’initiative de contacter l’Association franco ukrainienne Côte d’Azur, située à proximité de notre territoire, représentée par Olivier Baudry, et d’apporter notre soutien logistique et financier afin d’acheminer des produits de première nécessité avant leur envoi en Ukraine, « explique-ton à l’Hôtel de ville de Barbentane.

Les modalités pratiques
Habillement : femmes, enfants, bébés, hommes. Ces vêtements doivent être chauds pour l’hiver. Tout doit être lavé et plié pour un usage immédiat.
Utilitaire : sac à dos, couvertures, sac de couchage, draps, oreillers.
Vaisselle : tout matériel de restauration camping, assiettes, verres en plastique, couteaux, fourchettes, cuillères, ouvre-boîte, casseroles, poêles, gourdes, thermos.
Pharmacie, parapharmacie : trousse de première urgence complète, médicaments selon disponibilité, lait maternisé, biberons, couches tous âges, protections périodiques, sparadrap, coton, eau oxygénée, désinfectant, mercure au chrome, masque, brosse à dent, dentifrice, shampoing, savon etc.
Alimentaire : uniquement de la nourriture sèche, conserves uniquement avec ouverture
manuelle, café lyophilisé et chocolat poudre et tablettes, bonbons et gâteaux secs pour les
enfants.
Enfants: jouets, livres etc.
Animaux : pâtées, sachets repas, croquettes, harnais, laisses, colliers.

Les infos pratiques
Merci de bien vouloir séparer los produits en 3 cartons distincts :
alimentaire, médical et paramédical, et l’habillement – dont vous aurez préalablement annoté le contenu. Vallabrègues et Boulbon se joignent à Barbentane dans cette collecte. Vous pouvez déposer les produits suivants à l’accueil du Centre Communal Action Sociale – Espace Baron de Chabert à Barbentane 04 90 90 85 84.
MH


Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

A 2000km de l’Ukraine, la solidarité prend vie jusque dans les villages de Vaucluse. Témoignage de Lillia Lytvynenko, née en Ukraine et Avignonnaise depuis cinq ans.

Difficile de contenir ses larmes. Dans un café place de l’Horloge à Avignon, Lillia Lytvynenko a la gorge nouée en nous rapportant ses échanges avec les Ukrainiens sur place. Le vocabulaire manque quelques fois, elle s’en remet donc à la puissance des photos stockées dans son téléphone portable. Dans les villes de Tchernihiv, Kharkiv ou Kiev, des familles entières sont terrées dans des caves insalubres. En guise d’équipement : des matelas, des tapis, un réchaud et des boîtes de conserve qui se tarissent à vue d’œil.

Psychologue de profession, Lillia Lytvynenko est née en Ukraine, elle fait ses études à Kiev ou elle y reste dix ans. Il y a cinq ans, elle quitte son pays de naissance pour s’installer en Vaucluse avec son compagnon français. Lorsque les tensions commencent à tirailler les deux pays voisins de l’Est, son entourage la rassure au téléphone. « C’est impensable qu’il y ait une guerre en Ukraine Lillia, ne panique pas ! », voilà ce que lui disent les Ukrainiens au pays.

Le sort sera redoutable. « J’étais tellement choquée, c’était inimaginable qu’un tel conflit se produise. Je ne pouvais pas rester immobile », confie Lillia. Passé l’effroi, elle se mobilise, « il fallait faire un acte ». Lillia Lytvynenko se met en relation avec de nombreuses familles ukrainiennes, elle répond aux questions, se renseigne sur toutes les collectes à proximité, distribue à qui le veut la liste des produits nécessaires.

Une amie de Lillia lui envoie son domicile de fortune depuis une semaine, dans le sous-sol d’une résidence.

« Je suis tellement fière de la résistance du peuple ukrainien, du président Volodymyr Zelensky qui est devenu un héros. Chacun aide comme il le peut, à son niveau. Les jeunes préparent même des cocktails Molotov », explique-t-elle. Une fierté d’autant plus légitime qu’à la surprise des Russes, beaucoup de civils prennent les armes, des adolescents se résignent au combat. Pour défendre leur patrie, ils creusent des tranchées. Le chaos s’est emparé du 2ème plus grand pays d’Europe.

« Mes amis et mes cousins viennent de me dire qu’ils n’ont plus d’eau, ni d’électricité et qu’ils ne peuvent pas aller acheter de la nourriture », nous raconte Lillia qui marque un temps de pause. La tête se baisse pour dissimuler les larmes. Comment en est-on arrivé là ? Aucun ne semble détenir la réponse. Seule lumière dans la pénombre, la venue de sa cousine qui, après un long calvaire, a transité via la Hongrie et se trouve à Budapest en ce moment même. Elle sera récupérée par Lillia à Marseille samedi prochain.

Le futur ? « Je suis entre les deux, optimisme et pessimisme, surtout quand j’entends le terme de guerre nucléaire, de dissuasion, de bombe », s’inquiète-t-elle. De l’aveu de la psychologue, le chef d’état russe « vit dans l’ancien temps » et témoigne sans conteste d’un état psychologique vacillant. La victime collatérale des névroses : un peuple qui n’a rien demandé et subit les affres d’une conquête territoriale sanglante.

De jeunes filles ukrainiennes se protègent des missiles dans la cave de leur domicile.

Quels produits donner ?

A leur échelle, les Vauclusiens peuvent contribuer à la solidarité. Parmi les produits nécessaires : l’alimentaire, le médical et paramédical, l’habillement et l’utilitaire. Les vêtements chauds pour adulte et enfants, sac à dos, couvertures de survie, sac de couchage, draps, oreillers sont les bienvenus. En pharmacie : trousse de première urgence, médicaments non périmés, lait maternisé, biberons, couches, protections périodiques, sparadrap, coton, eau oxygénée, désinfectant, brosse à dent, dentifrice, shampoing, savon, papier hygiénique.

En alimentaire : uniquement de la nourriture sèche, conserves, café lyophilisé et chocolat poudre et tablettes, gâteaux secs pour les enfants. Du matériel médical est également nécessaire : pansements tout usage, kits de suture, kits de perfusion, compresses stérilisées, bouteilles de bétadines, bouteilles d’eau oxygénée, seringues, kits de brûlure, kits hémorragiques, bandes extensibles, couvertures de survie, boîtes de sérum physiologique. Du matériel de restauration camping, assiettes, verres en plastique, couteaux, fourchettes, cuillères, ouvre-boîte, casseroles, poêles, gourdes, thermos, lampes de poche.

Il est conseillé de se rapprocher de la mairie de sa commune pour se renseigner sur la liste exacte des produits à fournir, ces derniers peuvent sensiblement différer en fonction des lieux de collecte en Vaucluse.

L’Afuca Paca

Plusieurs organisations intensifient leur actions en faveur des Ukrainiens, dont l’association franco-ukrainienne Afuca Paca avec Olivier Baudry en tant que porte-parole Vaucluse. « L’Afuca est avec le peuple ukrainien, en prise directe avec la réalité du terrain », souligne le porte-parole qui a récemment sollicité la municipalité d’Avignon pour la mise à disposition d’un local afin d’entreposer les dons qui ne cessent d’affluer. Pour le moment, les donateurs peuvent apporter leurs denrées au sein des nombreuses municipalités qui participent à l’opération. Plus d’informations sur les collectes, cliquez ici.

Parmi les fournitures, l’accent est mis sur les produits d’hygiène et les produits pour les femmes. « On vient en aide à des gens qui n’ont rien demandé et payent le prix fort. Les maires ruraux sont formidables et solidaires », se réjouit Olivier Baudry qui a également contacté la députée Souad Zitouni pour une collecte en permanence.

L’Association des maires de Vaucluse

L’AMV apporte également son soutien à la population ukrainienne. L’AMV invite les maires à confirmer si un point de collecte peut être mis en place, sur quelle période et l’adresse exacte du lieu, pour réfléchir à l’organisation du ramassage. L’association des maires appelle également les maires à transmettre les possibilités de logement au niveau de la commune en précisant le nombre de personnes pouvant être accueilli dans chaque logement.

Concernant les dons financiers : « nous vous invitons à relayer le communiqué de la Croix Rouge qui organise une collecte de dons financiers pour soutenir les actions du Comité International de la Croix Rouge et de la Croix Rouge ukrainienne qui aident les personnes touchées par le conflit », adresse l’AMV aux maires de Vaucluse.

donner ?

De nombreuses municipalités de Vaucluse ont répondu présent : Cavaillon (via le MIN), Carpentras, Sarrians, Barbentane, Pernes-les-Fontaines, Bollène, Boulbon, Saint-Pierre-de-Vassols, Sorgues, Apt, Morières-lès-Avignon, Carpentras, Entrechaux, Saint-Marcellin-lès-Vaison, Vaison-la-Romaine, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sablet, Entraigues, l’Isle-sur-la-Sorgue, l’Association des Maires ruraux du Vaucluse, Carpentras, Malaucène, Sainte-Cécile-les-Vignes, Séguret.

Chaque commune a sa propre organisation et ses propres lieux et horaires, merci de vous rapprocher des municipalités concernées.

Collecte dans la ville de Bollène en présence du maire. Crédit photo : ville de Bollène

Grand delta Habitat et Vallis Habitat

Par ailleurs, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse procède au recensement de tous les lieux appartenant à la collectivité qui pourraient accueillir rapidement des réfugiés. Elle vient par ailleurs d’adresser un courriel à Corinne Testud-Robert et à Michel Gontard, respectivement présidente et président des offices Vallis Habitat et Grand Delta Habitat, pour leur demander d’identifier les logements vacants susceptibles de recevoir en urgence des réfugiés ukrainiens.

Actuellement, les équipes de la coopérative d’intérêt général Grand Delta Habitat recensent les logements susceptibles d’être mis à la disposition des familles de réfugiés dans son parc locatif social. Une liste exhaustive sera transmise dans les jours à venir. Corinne Testud-Robert, présidente du Conseil d’administration de Vallis Habitat a immédiatement sensibilisé les administrateurs pour contribuer aux actions d’aide et d’accompagnement des réfugiés sur le territoire vauclusien.

La plateforme WeUkraine

Autre relais de solidarité : WeUkraine, un collectif nouvellement crée de 80 bénévoles, majoritairement issus du monde du digital et de la communication. Le collectif centralise sur une plateforme les besoins des acteurs associatifs présents en Ukraine pour permettre à ceux qui le souhaitent de soutenir l’action humanitaire internationale.


Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

McCormick-Ducros, spécialisé dans les aromes, reconduit son soutien aux associations Sport dans la ville, à l’Institut Louis Germain et en aide une nouvelle : les Restos du cœur de Vaucluse.

Le groupe a poursuivi comme en 2020, son engagement en soutenant un large éventail de partenaires qui combattent la précarité alimentaire et l’injustice sociale. Fin 2021, McCormick a donc fait un don financier de près de 13 000€ reparti à part égale (4300€) par association, leur permettant ainsi à chacune de mener des projets concrets. Ces 3 associations ont été sélectionnées par les employés de McCormick France.

Centre de vacance et campus d’excellence

« Le partenariat avec McCormick est un précieux soutien pour envisager des actions dans le cadre de notre programme sport et nutrition conduit auprès de 7000 jeunes et leur famille », se réjouit Florence Arnaud, directrice partenariats de l’association Sport dans la ville. Un don qui sera notamment destiné à la création d’un futur centre de vacances en Drôme provençale dont l’ouverture est prévue en juin 2022. Le centre permettra, grâce à la mise en place d’un jardin en permaculture, de faire connaître et apprécier les fruits et légumes aux enfants, et de privilégier une meilleure alimentation.

Pour Julien Puel, directeur général de l’Institut Louis Germain basé à Saint-Rémy-de-Provence, ce don permettra de mettre en place en 2022, 144 heures soit 24 journées de cours pour une cinquantaine de collégiens et de lycéens d’Avignon et de ses communes limitrophes. Ces sessions appelées campus, sont des tutorats scolaires d’excellence permettant de donner à des collégiens et des lycéens, issus de milieux modestes, les connaissances indispensables pour accéder aux cursus universitaires les plus prestigieux.

650 employés en Vaucluse

Un geste également salué par Bernard Magron, président des Restos du cœur de Vaucluse : « Les équipes des 17 antennes de Vaucluse se joignent à moi pour remercier chaleureusement McCormick […] Ce don va nous permettre d’aménager une salle de formation et de réunion dans les locaux du siège départemental de l’association sur Avignon. » Olivier Riomet, directeur général Europe de l’Ouest chez McCormick, remercie « tous les collaborateurs qui ont rendu cela possible ».

Dans le Vaucluse, où McCormick a repris Ducros-Vahiné en 2001, le groupe compte 650 employés répartis au sein de son siège social dans la zone d’Agroparc à Avignon et ses sites de production de Carpentras et de Monteux. Trois branches d’activité principales : les poivres, herbes et épices sous la marque Ducros, les aides aux desserts sous la marque Vahiné et une gamme de solutions prêtes à l’emploi et d’ingrédients thaï sous la marque Thaï Kitchen. Le groupe fondé en 1889 dans le Maryland, totalise 6 milliards de dollars de ventes annuelles dans 170 pays.

L.M.


Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

Un chèque de 2 896€ a été remis à l’association AFM Téléthon par le département de Vaucluse, ce jeudi 13 janvier.

Comme chaque année, le Département a organisé une collecte de dons auprès de ses agents et de ses élus. La remise de chèque s’es tenue en présence de Martine Décher, responsable de l’association AFM Téléthon du Vaucluse, de représentants du SDIS 84 qui accompagnent cet événement annuel et des vice-présidentes du Département, Elisabeth Amoros, Suzanne Bouchet, Christelle Jablonski-Castanier et Corinne Testud-Robert.

« Les agents départementaux ont répondu présent et je m’en félicite. Il faut noter que cette somme est supérieure à celle de la précédente édition. C’est la preuve qu’on peut œuvrer pour une belle cause en s’unissant tous ensemble », souligne Dominique Santoni. L’AFM-Téléthon mène un combat sans relâche contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes. L’AFM-Téléthon, c’est aussi le Téléthon, une mobilisation populaire qui a fait sortir les maladies rares du néant et permis une triple révolution génétique, sociale et médicale avec le développement des biothérapies.

L.M.


Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

Plus de 100 000€  ont été récoltés pour le projet majeur de l’Institut : la création d’un hôpital numérique à domicile au profit des malades du cancer. Le Docteur Daniel Serin, vice-président de l’Institut explique : « Demain, vous, moi, un de vos proches dans sa maison, entouré des siens, femme, enfants, chats, pourra recevoir des soins oncologiques de qualité, identiques à ceux qu’il aurait dans notre établissement ».

Il précise : « Cette réflexion existe dans le monde entier dans la mesure où existent désormais de nouveaux traitements qui passent par la bouche et non plus par la transfusion. Cette Had (Hospitalisation à domicile) était jusqu’alors réservée aux personnes qui souhaitaient mourir à la maison. Désormais, par exemple, les patients auront un pilulier électronique qui délivrera les médicaments à une heure précise. A ce moment-là, une alerte sonnera pour informer le malade, il appuiera avec son doigt et l’empreinte digitale qui est bien sûr la sienne qui délivrera le comprimé et il l’avalera. Sinon, l’Institut Sainte-Catherine recevra un message urgent et mobilisera l’infirmière, le médecin traitant, le pharmacien pour aller voir sur place ce qui se passe. Cela implique une organisation, une méthode, une structure, un réseau et un contact constant avec un personnel à l’écoute. L’accompagnement humain sera facilité par le numérique ».

Une nouvelle façon de penser la médecine
« Evidemment la sécurité du malade et la qualité des soins, même à distance, seront les mêmes, c’est cela notre grand défi » ajoute Daniel Serin. « C’est une nouvelle façon de penser la médecine, l’accès aux soins. Pour cet hôpital numérique en réseau, il nous faut entre 4 et 5M€ et on espère lancer ce système d’ici un an et demi ou deux ans. »
C’est dans ce but qu’a été organisé un Dîner de Gala dans salle du Grand Tinel au Palais des Papes avec un repas hors-norme mitonné, fin novembre, par 34 grands chefs (notamment Pascal Auger/Hôtel d’Europe, Jean-André Charial/Oustau de Baumanière, Daniel Hébet/Le Jardin du Quai, Edouard Loubet/Le Grizzly, Michel Meissonnier/L’Hermitage, Florent Pietravalle/La Mirande, Jeoffroy Valenziano/Helen Traiteur). Ils ont tous dit ‘Oui chef !’ à leur patron de cœur, Christian Etienne (Maître cuisinier de France) pour proposer aux 340 convives et donateurs un menu de fête (Saint-Jacques, agneau façon tagine, velouté aux truffes, foie gras de canard, truite fumée, dos de saumon, filet de veau truffé, girolles au miel de châtaigner, glace à l’infusion de fèves de cacao).

Patrick Armengau au marteau
Patrick Armengau, commissaire-priseur n’a pas lésiné pour faire grimper les enchères. Elles ont rapporté 49 000€. Un tableau d’Alain Clément (adjugé 1 700€), une paire de boucles d’oreilles en or et diamants(5 000€) ainsi qu’ un collier (5 000€) de la Maison Doux, une photo de Jan Gulfoss (5 200€), un tableau multicolore de Stéphane Testa (7 500€) et surtout une raquette ayant appartenu à la légende du tennis, Rafaël Nadal, authentifiée par le champion, vendue à 8 000€. Sans parler de lots de vins, comme ce magnum du Mas des Infermières, signé de son propriétaire… le réalisateur Ridley Scott. Et le Préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume est même monté sur scène pour expliquer que ces dons sont exonérés fiscalement de 66%. Grâce à la tombola, les heureux élus ont gagné un week-end dans un établissement 5 étoiles, un plaid 100% cachemire de chez Brun de Vian-Tiran ou une enceinte Bang & Olufsen… Le tout pour une opération de générosité et de solidarité envers les malades du cancer, pour qu’ils aient bientôt, grâce à l’initiative de toute l’équipe médicale de l’Institut Sainte Catherine et du Docteur Serin, un hôpital chez eux. Avec également le coup de pouce de la Fondation Crédit Agricole et de la Banque Populaire Méditerranée qui ont apporté leur contribution.

www.institut-sainte-catherine.org


Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

L’association 4A (Association avignonnaise automobiles anciennes) propose, ce dimanche 12 décembre, l’opération ‘L’Espoir sur 4 roues’ : des baptêmes dans des automobiles de collection. Pour 5€, il sera possible de circuler dans l’un des nombreux modèles de voitures mis à disposition par les 160 membres de cette association présidée depuis peu par François Cardineau qui succède à Claude Broquier après 7 ans de mandat. L’intégralité de la somme récoltée sera reversée à l’AFM-Téléthon. Etant donné les conditions sanitaires, le port du masque sera obligatoire.

Dimanche 12 décembre. Dès 9h. Allées de l’Oulle. Le carré des célébrités. Avignon. Contact : 06 13 79 86 05


Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, vient d’inaugurer le chantier du nouvel ‘Espace départemental des solidarités’ d’Apt (Edes). Le montant des travaux est estimé à 3,6 M€, financés par le Département et subventionnés en partie par l’Etat.

Le bâtiment moderne et éco-responsable, dont l’ouverture est prévue en novembre 2022, représente la première construction en bois du Département. Le projet, porté par le Conseil départemental de Vaucluse, s’effectue en lien avec la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon et la ville d’Apt. L’Edes se déploiera sur un terrain de 3 050m² situé sur une ancienne emprise ferroviaire, entre le centre urbain de la ville d’Apt au sud-est et la zone d’activité et le plan d’eau de la Riaille au Nord-Ouest.

Inauguration de l’Edes d’Apt

La surface de 1 200m² comprendra un espace en rez-de-chaussée pour recevoir le public sur 560m² ; un espace tertiaire à l’étage de 630m² et un parking interne, pour le personnel, équipé de deux bornes de recharge pour véhicules électriques. La construction du bâtiment, d’une longueur de 68 mètres et d’une largeur de 17 mètres, est inscrite dans une démarche environnementale visant à proposer un bâtiment « confortable, sain, performant énergétiquement et économe à l’usage », précise le Département.

Dans cette optique, le Conseil départemental de Vaucluse s’est engagé dans une démarche de labellisation ‘Bâtiment durable méditerranéen’ (BDM), niveau bronze. A l’issue des travaux, ce label vient garantir que les objectifs de qualité énergétique et environnementale visés au départ ont été atteints. En Vaucluse, 16 Espaces départementaux des solidarités et leurs 2 antennes, proposent un service de proximité pour aider le public dans leurs problèmes financiers, familiaux, professionnels…

Lire aussi : Le Département démarre les travaux du nouvel Espace des solidarités d’Apt

L’espace des solidarités à Apt s’étale sur 3000 m2 ©Département Vaucluse

Ukraine : deux dispositifs de recensement des logements en Vaucluse

Enedis Vaucluse et l’association carpentrassienne ‘Un par un’ viennent de signer une convention de partenariat en faveur de l’emploi, l’insertion et l’inclusion numérique des jeunes. Dans ce cadre, les deux parties s’engagent pour une année de collaboration. Pour cela, les deux structures collaborent à la mise en œuvre du projet de l’association pour l’accompagnement d’un jeune public, âgé de 18 à 26 ans, en projet d’insertion professionnelle. Concrètement, grâce à un parrainage individuel, ces derniers pourront être conseillés et accompagnés dans leur recherche d’emploi.

Elargir le champ des possibles
Ce partenariat a d’ores et déjà commencé à porter ses fruits puisque depuis la rentrée de septembre, les équipes d’Enedis dans le Vaucluse accueillent une jeune femme en contrat d’alternance recrutée par l’intermédiaire de ‘Un par Un’. Son objectif était de reprendre un cursus de formation universitaire dans les métiers du management.
« A travers ces actions de parrainage, nous aidons les jeunes à se poser les bonnes questions, à avoir une vision plus claire de leur projet professionnel et à élargir le champ des possibles », explique Romain Sanciaume, manager chez Enedis et parrain de Sarah Elmassaoudi bénéficiant d’un contrat d’alternance en vue de préparer un BTS SAM (Support à l’action managériale) au sein de l’agence relation clients fournisseurs d’Avignon.
« Nous identifions les contraintes et freins qui pèsent sur eux et les aidons à les lever, dans une relation de confiance. Nous leur donnons aussi des clés de lecture pour bien cerner les codes du monde professionnel et les sensibiliser au fait que les métiers techniques ne sont pas réservés aux hommes, et que chez Enedis, nous avons la volonté de féminiser ces filières », poursuit le parrain.
« Cette démarche avec ‘Un par un’ nous permet d’aller chercher des profils dans les lycées pour trouver nos futurs salariés », complète Sébastien Quiminal, directeur Enedis en Vaucluse qui devrait recruter une quarantaine de personnes dans le département en 2020.

« Les entreprises ont un rôle à jouer. »

Henri Lachmann, président de ‘Un par un’

Constatant que le France est la lanterne rouge du chômage des jeunes en Europe et que 150 000 jeunes sortent chaque année sans diplômes du système scolaire, Henri Lachmann, président de ‘Un par un’ a donc souhaité que l’association accompagne ces personnes, pas forcément qualifiées, à retrouver le chemin de l’emploi.
« Les entreprises ont un rôle important à jouer dans l’inclusion de ces jeunes car les entreprises sont des formidables lieux pour apprendra à savoir être, à savoir faire et à savoir transmettre, insiste celui qui auparavant a été PDG de Schneider electric. Et c’est aux grandes entreprises de faire ce travail pas aux petites entreprises dont les dirigeants ont le nez dans le guidon et n’ont pas le temps de jouer ce rôle d’accompagnement. »
 « Dans le cadre de nos missions de service public et de notre Projet Industriel et Humain 2020-2025, ce partenariat traduit notre volonté de participer durablement aux actions sociétales portées par les acteurs de territoire, comme ‘Un par un’ » poursuit Sébastien Quiminal.
Un constat partagé par Christian Buchel, directeur clients, territoires et membre du Comex d’Enedis pour qui « mériter le nom de service public nécessite d’être connecté avec les territoires ».
Présente lors de la signature de cette convention, Marie-Charlotte Euvrard, sous-préfète à l’égalité des chances en Vaucluse, a tenu également à saluer « cette initiative vertueuse dont le suivi est assuré par ‘Un par un’ ».

Romain Sanciaume, manager chez Enedis et ‘parrain’ de Sarah Elmassaoudi (tous deux au centre) entourés de deux autres parrains d’Enedis.

L’inclusion numérique également au programme
Le partenariat prévoit également un volet sur l’inclusion numérique. En effet, pour ces jeunes, éloignés de l’emploi, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire dans l’utilisation professionnelle des outils numériques. Si la plupart d’entre eux sont équipés a minima d’un smartphone et savent se servir du numérique pour leur usage personnel récréatif, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire pour leurs usages professionnels. Ces accompagnements permettront par exemple aux jeunes bénéficiaires d’effectuer certaines démarches professionnelles. Enedis se propose de leur faire découvrir les outils digitaux mis en place par l’entreprise dans les domaines de l’emploi, disponibles via smartphone, tablette ou ordinateur. Les recrutements d’Enedis se déroulant exclusivement via le site internet enedis.fr/offres-emplois, les jeunes seront familiarisés avec la recherche d’emploi numérique. Enedis s’engage également à diffuser ses offres de recrutement, notamment en alternance, auprès de l’Association qui sera présente, tout au long de l’année, au sein des collèges et lycées techniques du Vaucluse lors des journées portes ouvertes par exemple.

https://echodumardi.com/tag/solidarite/page/7/   1/1